Entrepreneurship in Haiti: Toward an Identification of The ‘Blind Spots’ Auteur(s) : Gowreesunkar, Vanessa Séraphin, Hugues Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In countries that have experienced abusive power relationships, ongoing poverty, prejudice, violence and natural disaster, changes hardly happen and if they do, they are very slow. Haiti is not an exception. The problem of entrepreneurship in Haiti goes beyond human management and business management skills. It is first of all a human issue: The primary needs of the locals need to be met; a sense of community needs to be developed and the locals need to be able to dream; and finally, the right context needs to be put in place and the ‘yes, we can spirit’ encouraged. It is the improvement of the well-being of Haitians that is going to lead to the development of a strong entreprrenurial system. It is a one way relationship. In poor countries like Haiti it is important to address the human condition first. Unlocking change through: transformational leadership; enterprise reform; technology innovation; corporate transparency; stakeholders engagement; social responsibility; integrated value and finally, through future-fitness could be a potential option for Haiti. Dans les pays qui ont fait et font l’expérience d’abus de pouvoir de leurs dirigeants ; qui sont empois à une pauvreté latente ; où les habitants sont constamment victimes d’abus et de maltraitances ; tout ceci édulcoré par des désastres naturels, on s’aperçoit que les changements sont inexistants ou lents à venir. Haïti ne fait pas exception à cette règle. Dans ce pays, le problème de l’entrepreneuriat va bien au-delà d’un problème de ressources humaines et de gestion d’entreprise. La réalité est qu’il s’agit en premier lieu d’un problème lié à la condition humaine du fait que : les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits ; les habitants n’ont pas un sens d’appartenance à un groupe ; le rêve est proscrit ; le contexte n’est pas favorable et finalement un état d’esprit où le ‘Yes we can’ n’est pas encouragé. En somme, c’est l’amélioration de la condition humaine en Haïti qui conduira à un épanouissement de l’entrepreneuriat durable. Il s’agit là d’une condition sine qua non pour tous les pays ayant un profil similaire à Haïti. Ce changement au niveau de l’entrepreneuriat ne peut se produire que si les conditions suivantes sont réunies : un changement au niveau de l’édilité du pays ; une reforme du rôle de l’entreprise ; l’innovation technologique ; la transparence au niveau de la gestion des entreprises ; une participation de toutes les parties prenantes ; une reconnaissance de la responsabilité sociale des entreprises et la mise en place de valeurs. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10260 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10260 | Partager |
Le Fauteuil Tout Terrain, une « paire de chaussures de montagne » : expériences corporelles et reconfigurations identitaires Auteur(s) : Perera, Eric Villoing, Gaël Ruffié, Sébastien Gosset, Simon Auteurs secondaires : Santé, Education et Situations de Handicap (SantESiH) ; Université de Montpellier (UM) Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD EDP sciences Résumé : International audience Off road wheelchair riding, a “ hiking boots” : body experience and identity reconfigurations. Feel sensations during the practice of nature sport is not new. However, a disabled person feels similar sensations to an abled person, through access to the mountain with an Off Road Wheelchair Riding (ORWC), is part of a normalization process. This activity appeared in France in the early 1990’s. It allows people who have lost all or part of their mobility, to be able to access to high mountains. The interviewees are quadriplegic and paraplegic after an accident. Their speeches reveal the body uses in ORWC for reliving the sensations in mountain environment. The reconquest of natural areas is the social limitations to overcome, to escape a negative social assignment of the disabled person, but also to regain a self-identity. La question de l’expérience corporelle lors d’une pratique sportive de pleine nature est récurrente. Cependant, qu’une personne handicapée expérimente sensations similaires à un individu « valide », en accédant à la montagne en Fauteuil Tout Terrain (FFT), participe d’un processus de normalisation. Cette activité, apparue en France au début des années 1990, permet aux personnes qui ont perdu la totalité ou une partie de leur mobilité, d’accéder à la haute montagne. Les enquêtés, accidentés tétraplégiques ou paraplégiques, révèlent des usages du corps en FTT pour revivre des sensations en milieu montagnard. La reconquête des espaces naturels représente les limites sociales à surmonter permettant d’échapper à une assignation sociale négative de la personne handicapée, mais également de reconstituer une identité à soi. ISSN: 2118-5735 hal-01681326 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01681326 DOI : 10.1051/sm/2017013 | Partager |
Le festival de folklore de Confolens, réflexion sur l'impact d'un festival en milieu rural Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Un festival, lorsqu'il atteint une certaine ampleur devient un facteur important du développement local. Il impulse une dynamique nouvelle dans l'espace où il se déroule, entraînant de nombreuses conséquences tant sociales qu'économiques. Il ne laisse personne indifférent. On le vit, on le subit, on y participe. Toute la société est concernée par l'événement.Le festival de Confolens a acquis au fil des années une grande notoriété internationale même s'il se déroule dans une région rurale assez enclavée. Le Confolentais est une région très peu industrialisée qui souffre de déprise agricole. Le dépeuplement s'inscrit davantage dans le paysage à chaque recensement... Géo-Centre-Ouest, Poitiers hal-01405810 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405810 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405810/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405810/file/1994%20le%20festival%20de%20folklore%20de%20Confolens.pdf | Partager |
Crises et conflits dans les territoires insulaires de la Caraïbe et de l’Océan Indien (2009-2010) Auteur(s) : Desse, Michel Sélise, Mario Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Les quarante-quatre jours de conflits, de grèves, de manifestations, et de blocages économiquesà l’initiative du collectif guadeloupéen « Liyannaj Kont Pwofitasyon » (LKP) qui ont marquéles opinions sont le reflet des crises sociales, économiques, voire politiques et identitairesCrises et conflits dans les territoires insulaires de la Caraïbe et de l’Océan Indien (20 (...) 3Études caribéennes, 17 | Décembre 2010qui secouent les Départements et Régions d’Outre-Mer mais aussi de nombreux territoiresinsulaires. En Guadeloupe, au cours de cette mobilisation d’envergure, des dizaines de milliersde manifestants organisés derrière le collectif LKP regroupant près de cinquante organisationsculturelles, politiques et syndicales, ont revendiqué une hausse du pouvoir d’achat avec pourleitmotive la lutte contre « la vie chère ». Ces crises qui impactent les territoires insulairesont souvent une cause lointaine, globale, multiforme. D’autres ont participé activement audéclenchement de cette crise mondiale, notamment certains paradis fiscaux à l’origine de lafaillite des subprimes. ISSN: 1779-0980 hal-01203236 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203236 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203236/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203236/file/etudescaribeennes-5013-17-crises-et-conflits-dans-les-territoires-insulaires-de-la-caraibe-et-de-l-ocean-indien-2009-2010.pdf | Partager |
Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
Le Bèlè en Martinique, défense du patrimoine et promotion de produits culturels Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université Marien Ngouabi (Brazzaville), IFASIC (Kinshasa), CERIME (Strasbourg) sous la dir. Alain Kiyindou, Jean-Chrétien Ekambo, Ludovic-Robert Miyouna Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Lorsqu'on saisit le rôle de la communication dans le développement des sociétés contemporaines, on observe deux tendances complémentaires : la globalisation et la localisation. L'une modifie les circuits d'information, standardise les pratiques de communication par l'usage de dispositifs techniques et les échanges marchands ; l'autre encourage des pratiques communicationnelles dans l'environnement de proximité pour en assurer l'insertion dans l'économie globale. On ne peut donc s'en tenir à l'idée séduisante que le monde est devenu un « village global », et que le développement des techniques de communication entraîne une « déterritorialisation » des activités humaines. Certes, la communication participe activement à la recomposition des territoires qui se manifeste par un renforcement de l'autonomie du local (Miège, 1997). Cependant, ni la valorisation des identités (dans les espaces politiques nationaux, régionaux, locaux) intégrée par la dimension de standardisation technique, ni l'organisation sociale des territoires (fondée sur les identités) prise en compte par la dimension de produits culturels n'ont à voir avec la revendication identitaire qui encourage les communautarismes. D'où la question du rôle des identités culturelles dans les processus d'intégration dominants. Comment les alliances s'opèrent-elles entre les modèles culturels populaires et les formats industriels ? Culture, communication, globalisation Brazzaville - Kinshassa, Congo - Brazzaville hal-01152943 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152943 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152943/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152943/file/Le_Bele_en_Martinique__defense_du_patrimoine_et_promotion_de_produits_culturels.pdf | Partager |