![]() | Jean-Pierre Arsaye Auteur(s) : Arsaye, Jean-Pierre Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Résumé : La thèse de l'auteur a été éditée en 2004 sous le titre " Français-créole, créole-français : de la traduction : Éthique. Pratiques. Problèmes. Enjeux". Elle expose les difficultés rencontrées pour passer d'une langue hautement littérarisée (le français) à une langue essentiellement orale (le créole) : dégager une éthique de la traduction en situation diglossique, aborder les problèmes de stylistique linguistique et montrer les problèmes de stylistique littéraire. Martinique Guadeloupe 21 fichiers:D8 | Partager |
![]() | Pour une poétique de la traduction de Partage des ancêtres de Jean Bernabé Auteur(s) : Cocotte, Elodie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : L'une des missions capitales des auteurs de la Créolité à travers leurs oeuvres, est de « témoigne(r)à la fois de la Créolité et de l'humaine condition ». La langue d'écriture de cette littérature est empreinte d'une dynamique interlinguistique dont le point d'ancrage s'articule autour du français et du créole. Partage des ancêtres s'inscrit parfaitement dans cette dynamique. En effet, le jeu de brouillage opéré par la francisation de termes créoles, l'habillage créole de termes français, l'usage synchronique et diachronique de la langue française définissent la langue d'écriture de Partage des ancêtres. Face à ce travail d'orfèvre sur la langue, sur quelles modalités traductives le traducteur peut-il se reposer pour réaliser une traduction qui tienne compte du projet d'écriture de cette oeuvre ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17243 V17243 | Partager |
![]() | Traduire la Caraïbe : débats ; Traduire la Caraïbe : débats Auteur(s) : Confiant, Raphaël Raguet, Christine Senior, Olive Confiant, Raphaël Raguet, Christine Senior, Olive Confiant, Raphaël Raguet, Christine Auteurs secondaires : Belrose, Maurice Belrose, Maurice Belrose, Maurice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Traduire la Caraïbe" : séminaire, le 7 février 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette tranche de débats est l'occasion d'éclaircir certains des concepts abordés au cours du séminaire. On note également l'approche d'autres problématiques inhérentes aux difficultés de traductions. Des problématiques telles que l'auto-traduction, ainsi que la situation linguistique au niveau éducatif. Avec l'exemple du questionnement sur le positionnement de l'anglais et du créole au sein du système éducatif jamaïcain. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13030 V13030 V13030 V13030 | Partager |
![]() | L'oralité créole : des formes anciennes aux nouvelles expressions contemporaines Auteur(s) : Khatile, David Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : Suite à l'exode urbain du milieu du XXième siècle, le milieu des conteurs a subit une modification de son public et de ses lieux d'oralité. Actuellement, cette pratique culturelle subit une forte influence de la part des politiques qui cherchent à l'institutionnaliser. Le conte devient ainsi un objet culturel représentatif d'une lanque créole et emblème d'une population. Martinique 21 20 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASHe7a34e448329ef1663ce71 | Partager |
![]() | MaComère Auteur(s) : Association of Caribbean Women Writers and Scholars Éditeur(s) : Hyacinth M. Simpson Hyacinth M. Simpson ( Manitoba, Canada ) Résumé : The word macomère is widely used by women in the Caribbean to mean "my child's godmother"; "my best friend and close female confindante"; "my bridesmaid, or another female wedding member of a wedding party of which I was a bridesmaid"; "the godmother of the child to whom I am also godmother"; "the woman who, by virtue of the depth of her friendship, has rights and privileges over my child and is a surrogate mother." This name seems appropriate because it so clearly expresses the intimate relations which women in the Caribbean share, is so firmly gendered, and honors the importance of friendship in relation to the important rituals of marriage, birth, and (implied) death. Moreover, macomère is a French Creole word which, although related to the French language, has taken on a structure and meaning which is indigenous to the Caribbean. The word is spelled in this way, instead of in the clearly Creole manner (macumè, makumeh, macoomè, macomeh, and many other variants), so that the female connotations of the word are highlighted and those meanings which apply to males ("a womanish or gossipy man"; "a homosexual") are less obvious. In those islands where Krèol (linguistic term for the French patos) is the first language, the same term is used for both females and males with meaning determined by the context. In islands such as Trinidad, however, where English has overlain Krèol, the Creole (linguistic term for the English patois) has incorporated the redundant my macomè and macomè man, thus reinforcing both the perceptions of intimacy and the female quality of the term. Interestingly enough, Richard Allsopp in The Dictionary of Caribbean English Usage (Oxford University Press, 1996) has indicated the possibility that maku in Belize, with the meaning "midwife", is also derived from macomère. Hence, the word forces us to recall the continuities and correspondences in Caribbean languages and cultures, as well as the dynamic, creative, and transforming power of Creoles. In the purely English-speaking islands, the only comparable term is godmother (usually the mother's best friend). In the Hispanophone Caribbean, there is the similar comadre, although, as we would expect, some of the connotations are different. Join us in continuing to interrogate all the connotations of the meaning inherent in this culturally rich lexical item from the Caribbean Creoles. Droits : All rights reserved by the source institution. 39971238 | Partager Voir aussi |
![]() | Micro-territoires langagiers : construction de groupes identitaires et fabrique d'échanges sociaux par l'individu. Débat Auteur(s) : Dispagne, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Charnières et frontières du territoire" : séminaire, le 6 mai 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Michel Dispagne explicite plus profondément son schéma et tente de développer la thèse qu'il a soutenue lors de son intervention. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH01510c5843cff74f92bfd98f HASH01510c5843cff74f92bfd98f | Partager |
![]() | Onomastique et créolité dans les romans de Jean Bernabé Auteur(s) : Bertin-Elisabeth, Cécile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Comment Jean Bernabé, co-auteur du très célèbre Eloge de la Créolité, met-il en pratique ses positionnements théoriques dans ses romans ? En quoi l'onomastique, c'est-à-dire l'étude des noms des personnages des romans de Jean Bernabé, nous permet de mieux comprendre l'approche de la diversalité chez ce très grand penseur martiniquais ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17240 V17240 | Partager |
![]() | Jean Bernabé : un intellectuel ouvert sur la société civile Auteur(s) : Odent-Allet, Patrick Bernabé, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Dans cet entretien, Patrick Odent-Allet interroge l'épouse de Jean Bernabé, Marie-Françoise Bernabé. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17221 V17221 | Partager |
![]() | La grande drive de Chimène : entre croyance et réalité Auteur(s) : Forgeront, Amandine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Chimène, personnage éponyme de la nouvelle de Jean Bernabé (2009), évolue, ainsi que l'indique le titre du recueil, dans une « drive ». Depuis la mort de sa famille, elle erre dans les rues, sans but apparent. Cette errance ou « drive » nous montre qu'il existe une forte relation entre réel et merveilleux dans l'imaginaire martiniquais. Bernabé met ici en évidence des croyances propres à sa culture en construisant un mystère autour de la démence de Chimène. Est-elle atteinte d'une maladie mentale suite à la perte de ses proches, ou est-elle frappée par le mauvais sort ? Nous tenterons d'analyser le conflit qu'il y a dans cette nouvelle entre mythe et réalité, entre réel et merveilleux. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17244 V17244 | Partager |
![]() | Déclamation par Joby Bernabé de « Matinoia » (poème de Jean Bernabé) et autres textes Auteur(s) : Bernabé, Joby Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Déclamation par Joby Bernabé de « Matinoia » (poème de Jean Bernabé) et autres textes. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17246 V17246 | Partager |
![]() | Traduire l'intraduisible ; Traduire l'intraduisible ; Traduire l'intraduisible Auteur(s) : Lauréote, Karen Lauréote, Karen Lauréote, Karen Auteurs secondaires : Mencé-Caster, Corinne Elbaz, Gilbert Mencé-Caster, Corinne Elbaz, Gilbert Mencé-Caster, Corinne Elbaz, Gilbert Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : Conférence des masters, les 29 et 30 mars 2012. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : "Karen Lauréote nous présente son sujet de master : Traduire l'intraduisible, le cas de la traduction espagnole du roman de Raphaël Confiant "Ravines du devant-jour". Présentation de la thématique, quelles sont les ressources mises à la disposition du passeur de mot pour rendre l'étrangeté de la langue-source ?" "Karen Lauréote nous présente son sujet de master : Traduire l'intraduisible, le cas de la traduction espagnole du roman de Raphaël Confiant "Ravines du devant-jour". Présentation de la thématique, quelles sont les ressources mises à la disposition du passeur de mot pour rendre l'étrangeté de la langue-source ?" Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12239 V12239 V12239 V12239 | Partager |
![]() | Voix verte de Jean Bernabé. Contre une décréolisation en pays créolophone : de la TPE (très petite entreprise) au laboratoire et à la fabrique du créole Auteur(s) : Fontes, Robert Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Robert Fontes, propose un témoignage du travail réalisé par Jean Bernabé au cours des nombreuses années qu'il a passé avec lui. Lycée Carnot de Pointe-à-Pitre / Centre Universitaire des Antilles et de la Guyane. 1975. Des étudiants (martiniquais, guyanais, haïtiens, guadeloupéens) participent aux cours de linguistique d'un jeune professeur agrégé de grammaire. Il s'appelle Jean Bernabé. Une Unité de Valeur intéresse bon nombre d'entre eux : « linguistique créole ». C'est la première fois que le créole est enseigné à l'université Antilles-Guyane. C'est le début d'une formidable aventure. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17232 V17232 | Partager |
![]() | Grammaires factorisées pour des dialectes apparentés Auteur(s) : Vaillant, Pascal Résumé : Pour la formalisation du lexique et de la grammaire de dialectes étroitement apparentés, il peut se révéler utile de factoriser une partie du travail de modélisation. Les soussystèmes linguistiques isomorphes dans les différents dialectes peuvent alors faire l’objet d’une description commune, les différences étant spécifiées par ailleurs. Cette démarche aboutit à un modèle de grammaire à couches : le noyau est commun à la famille de dialectes, et une couche superficielle détermine les caractéristiques de chacun. Nous appliquons ce procédé à la famille des langues créoles à base lexicale française de l’aire américano-caraïbe. The task of writing formal lexicons and grammars for closely related dialects can benefit from factoring part of the modelling. Isomorphic linguistic subsystems from the different dialectsmay have a common description, while the differences are specified aside. This process leads to a layered grammar model: a kernel common to the whole family of dialects, and a superficial skin specifying the particular properties of each one of them. We apply this principle to the family of French-lexifier creole languages of the American-Caribbean area. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH0177c3f56b04eebb1ecda993 | Partager |
![]() | Jean Bernabé et la réflexion écologique : changements de paradigme dans la créolistique ? Auteur(s) : Ludwig, Ralph Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Ainsi que l'explique Robert Fontès dans sa préface aux Prolégomènes à une charte des créoles de Jean Bernabé (K. Éditions 2013), ce penseur engagé a parcouru un long chemin menant du débat sur orthographe créole des années 1970 à la réflexion sur l'ancrage multiple des langues créoles, réflexion qu'il a appelée « écologique » dans son traité Obidjoul (Éditions Le teneur 2013). Ce parcours est révélateur d'une évolution épistémologique complexe de la créolistique. Ralph Ludwig approfondit quelques notions centrales de la « linguistique écologique » à partir de l'ouvrage récent de : Ralph Ludwig, Peter Mühlhäusler et Steve Pagel, eds., Linguistic ecology and language contact, Cambridge University Press 2017. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17238 V17238 | Partager |
![]() | L'écologie socioéconomique et l'évolution linguistique Auteur(s) : Mufwene, Salikoko S. Auteurs secondaires : Belibi, Virginie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. CampusFM Extrait de : "Créolettres" : émission radiophonique. Campus FM Résumé : Invité à l'Université des Antilles et de la Guyane à l'occasion du séminaire "Dynamique plurilingue et créolisation linguistique" pour faire un résumé de ses travaux de recherche publiés dans deux ouvrages "the ecology of language evolution" et "Créoles, écologie sociale, évolution linguistique", Salikoko S. Mufwene fait une mise au point critique sur les travaux les plus récents de la créolistique dans le but de combattre une forme de marginalisation des études créoles. Il confronte l'approche écologique qu'il propose pour les créoles à l'histoire des langues du monde avant d'engager une réflexion sur la naissance et la mort des langues sous l'angle de l'incidence de la globalisation. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/D10 D10 | Partager |
![]() | L'usage de la graphie créole à Trinidad-et-Tobago Auteur(s) : Ferreira, Jo-Anne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : L'île de Trinidad, créolophone depuis du 18ème siècle et lieu d'apparition de la première grammaire du créole français antillais, a commencé à perdre sa place dans la créolophonie au début du 20ème siècle. Jusqu'au milieu du 19ème siècle pourtant, le créole français était la langue maternelle de la grande majorité des Trinidadiens et était aussi devenu la lingua franca d'une population de plus en plus multilingue. Depuis la publication de John Jacob Thomas (1869), la représentation orthographique de la langue créole a été - et est toujours - soumise à la connaissance du français et de l'étymologie française, aux interférences de la phonologie anglaise et créole anglaise (à celles de l'orthographe de l'anglais) et aux préférences individuelles. En 1990, près de deux décennies après l'introduction de la norme GEREC-1 de Bernabé, Carrington (un Trinidadien travaillant sur le st-lucien) et ses collègues de l'Université des West Indes, utilisent le système d'orthographe GEREC pour un cours basé sur le st-lucien, en utilisant des matériaux conçus par Carrington et Valdman et enseignés par des Martiniquais venus lors d'un échange avec l'UAG. Les étudiants de ce cours apprennent le GEREC-1 (le GEREC-2 n'est pas encore pratiqué) et l'utilisent dans leurs publications, présentations et dans les médias sociaux. Cependant, ces étudiants représentent bien moins de 1% de la population du pays. La connaissance de ce système graphique n'a donc pas pénétré la conscience de la grande majorité de la société trinidadienne, de sorte que les chercheurs qui ne sont pas linguistes, de même que les praticiens de la culture, les journalistes et la société environnante, se tournent vers le français central / le parisien standard du 21ème siècle, dans une approche étymologique donc, pour écrire le créole. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17234 V17234 | Partager |
![]() | Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
![]() | Dynamiques régionales des langues dans l'espace public. Le français est-il la langue des archives ? Auteur(s) : Rech, Georges Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : Séminaire préparatoire aux états généraux du multilinguisme dans les Outre-mer, le 27 mars 2021. Université de Guyane Description : L'intervenant présente deux exemples de documents rédigés en créole : - proclamation de la première abolition de l'esclavage par le Gouverneur Burnel en 1799 : conservé aux archives nationales d'Outre-mer. - Proclamation de la seconde abolition de l'esclavage par Pariset en 1848 en créole : sans aucun document original trouvé. Dans le fonds des archives territoriales de Guyane se trouve différents documents d'époque : des transcriptions en français avec des parties en créole et plusieurs chansons en langue créole, etc... Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21046 V21046 | Partager |
![]() | Raphaël Confiant : avant et après l'Éloge de la créolité, « Héritage confiantien chez les auteurs post-créolistes, le cas d'Alfred Alexandre Auteur(s) : Stampfli, Anaïs Auteurs secondaires : Bélaise, Max Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines MICELA : Maison interculturelle des écrivains et des littératures des Amériques Extrait de : "L'oeuvre de Raphaël Confiant : avant et après l'Éloge de la Créolité (1989)" : colloque international, du 26 au 28 octobre 2021. Médiathèque du Saint-Esprit Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V22021 V22021 | Partager |
![]() | Témoignages : La scolarisation des publics allophones en Martinique : enjeux et démarches pour une école inclusive Auteur(s) : Chyl, Sabine Auteurs secondaires : Le Devehat, Jean-Jacques Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "La scolarisation des publics allophones en Martinique : enjeux et démarches pour une école inclusive" : séminaire, le 25 mai 2016. Université des Antilles Description : Sabine Chyl et Jean-Jacques Le Devehat (professeurs des écoles) apportent leur témoignage sur les dispositifs didactiques mis en place pour enfants allophones dans les écoles primaires en Martinique. Cinq enseignants travaillent dans le cadre de ces dispositifs ans l'Académie de la Martinique. Ils dressent le portrait de ces élèves allophones (dont les langues principales sont le créole, l'anglais, l'espagnol) et présentent le bilan de leurs expériences. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16130 V16130 | Partager |