What is the added value of including fleet dynamics processes in fisheries models? Auteur(s) : Marchal, Paul De Oliveira, Jose A. A. Lorance, Pascal Baulier, Loic Pawlowski, Lionel Éditeur(s) : Canadian Science Publishing, Nrc Research Press Résumé : We develop a spatially and seasonally explicit bioeconomic model with three fleet dynamics processes built in endogenously. The model has been applied to the large French trawlers harvesting a medium-depth demersal stock, North Sea saithe (i.e., pollock, Pollachius virens), and a mix of deepwater species over a 10-year period (1999-2008), and the predictions have been contrasted with observations. The best overall fit was achieved where effort allocation was determined to be 80% by traditions and 20% by economic opportunism and where harvest efficiency increased by 8% a year. With this fleet dynamics parameterization, annual trends in fishing effort and profit were well reproduced by the model over the whole time period. Time series of the observed fishing effort by metier were generally well fitted by the model over the period 1999-2003, but less so over 2004-2008. The model also reasonably reproduced the catches by species over most of the time series, except for black scabbardfish (Aphanopus carbo). Nous développons un modèle bio-économique spatial et saisonnier dans lequel trois processus caractérisant la dynamique des flottilles sont décrits de manière explicite. Ce modèle a été appliqué aux grands chalutiers français exploitant le lieu noir de mer du Nord (Pollachius virens) et une variété d'espèces profondes au cours d'une période de 10 ans (1999–2008), et les prévisions ont été contrastées avec les observations. Le meilleur ajustement est obtenu lorsque l'allocation de l'effort de pêche est déterminée a` hauteur de 80% par les traditions et 20% par l'opportunisme économique, et lorsque l'augmentation de l'efficacité de pêche est d'environ 8% par an. En paramétrant ainsi le module de dynamique des flottilles, les tendances annuelles de l'effort de pêche et du profit sont bien reproduites par le modèle sur l'ensemble de la période. Les variations temporelles de l'effort de pêche par métier sont généralement bien prises en compte sur la période 1999–2003, mais non sur la période 2004–2008. Le modèle ajuste les captures raisonnablement sur la plus grande partie de la période d'étude, pour toutes les espèces sauf le sabre noir (Aphanopus carbo). Canadian Journal Of Fisheries And Aquatic Sciences (0706-652X) (Canadian Science Publishing, Nrc Research Press), 2013-07 , Vol. 70 , N. 7 , P. 992-1010 Droits : 2013 NRC Research Press http://archimer.ifremer.fr/doc/00151/26227/24329.pdf DOI:10.1139/cjfas-2012-0326 http://archimer.ifremer.fr/doc/00151/26227/ | Partager |
Le « Blues de la canne et du coton » : étude comparative des fonctions socioculturelles du gwo-ka et du blues Auteur(s) : Gadet, Steve Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article s’intéresse à l’interculturalité entre deux phénomènes culturels que sont le Gwo-ka et le Blues issus de la diaspora africaine aux Amériques. Le Gwo-ka est une expression culturelle née en Guadeloupe, île française située dans la mer des Caraïbes. Le Blues est également une expression culturelle née dans le sud des États-Unis. À partir de l’analyse de leur « matrice » sociohistorique, il s’agira de mettre en évidence les rapprochements entre les différentes fonctions socioculturelles. Nous tenterons de comprendre si la théorie de l’Atlantique Noir de Paul Gilroy, reliant les communautés afro-diasporiques du Nouveau Monde, est valable dans le cadre de notre sujet d’étude. The article deals with the intercultural exchanges between two cultural movements rooted in the African Diasporas. In Guadeloupe, a French island in the Caribbean, Gwo-ka was born on the plantation in the 17th century. Blues appeared in the southern United-States by the end of the 19th century. In order to illustrate the similarities between these two afro-diasporic cultural phenomena, the article first examines the economic and social factors that prompted their emergence. Second, it compares their socio-cultural functions within their respective communities. Using Paul Gilroy’s theory of the Black Atlantic, the article concludes with a questioning of his thesis within the framework of the present study. Caraïbes Guadeloupe États-Unis Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4675 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4675 | Partager |
The “Blues of the Cane and Cotton”: a Comparative Study of Social and CulturalFunctions of The Gwo-Ka and The Blues ; Diasporas protéiformes Le « Blues de la canne et du coton » : étude comparative des fonctions socioculturelles du gwo-ka et du blues Auteur(s) : Gadet, Steve, Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience The article deals with the intercultural exchanges between two cultural movements rooted in the African Diasporas. In Guadeloupe, a French island in the Caribbean, Gwo-ka was born on the plantation in the 17th century. Blues appeared in the southern United-States by the end of the 19th century. In order to illustrate the similarities between these two afro-diasporic cultural phenomena, the article first examines the economic and social factors that prompted their emergence. Second, it compares their socio-cultural functions within their respective communities. Using Paul Gilroy’s theory of the Black Atlantic, the article concludes with a questioning of his thesis within the framework of the present study. L’article s’intéresse à l’interculturalité entre deux phénomènes culturels que sont le Gwo-ka et le Blues issus de la diaspora africaine aux Amériques. Le Gwo-ka est une expression culturelle née en Guadeloupe, île française située dans la mer des Caraïbes. Le Blues est également une expression culturelle née dans le Sud des États-Unis. À partir de l’analyse de leur « matrice » sociohistorique, il s’agira de mettre en évidence les rapprochements entre les différentes fonctions socioculturelles. Nous tenterons de comprendre si la théorie de l’Atlantique Noir de Paul Gilroy, reliant les communautés afro-diasporiques du Nouveau Monde, est valable dans le cadre de notre sujet d’étude. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01379568 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379568 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379568/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379568/file/etudescaribeennes-4675.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.4675 | Partager |
« L'affaire Marny », entre fait divers et fait social Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Le documentaire français, La panthère noire (2011) retrace un épisode marquant de la Martinique des années 1960, qui conduit à vingt quatre ans, Pierre-Just Marny, un petit délinquant de quartier à Fort-de-France, à se métamorphoser en l'ennemi public numéro un, avant de se voir incarcérer et devenir le plus vieux détenu de France. Ce documentaire s'inscrit dans un mouvement récent de réalisateurs qui positionnent la production audiovisuelle à la fois, comme trace mémorielle au service du faire histoire et source informative pour transmettre la connaissance sur des faits historiques 1. Achevé quelques mois après le suicide tragique de Pierre-Just Marny, ce documentaire de Jérome Gluzicki nous offre une opportunité d'observer l'émergence des médias de masse et de la presse écrite ainsi que leur rôle dans un territoire français d'outre-mer en pleine mutation sociale et culturelle durant ces années 1960. Jusqu'à quel point, cette réalisation nous rappelle que l'offre médiatique d'une manière générale (production médiatisée) et son accès par nos concitoyens en particulier (consommation) demeure un signe valorisé de modernité ? Plus qu'un support d'étude proprement dit, le documentaire La panthère noire nous sert ici, à proposer l'analyse d'un phénomène social à partir de processus de communication au coeur desquels les médias de masse occupent une place centrale. L'objet de cet article est donc d'expliciter la logique des communications médiatisées appliquée au contexte local martiniquais, et dont on pense généralement qu'elle répond à des spécificités qui l'exclurait d'une dynamique d'intégration plus globale. Pierre Just Marny, jusqu’au bout du silence. 1963-2011 / 48 ans de prison hal-01152912 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01152912/file/Affaire%20Marny.pdf | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Représentations et usages du territoire, exemple de dialogue entre héritage culturel marron et politique patrimoniale européenne : le cas des abattis Kotika, commune de Papaïchton (Guyane française) Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Sarge, Kristen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce travail interroge le processus d’inscription à l’inventaire des sites et monuments naturels protégés au titre de l’environnement. Quelles protections offre véritablement cet outil notamment dans l’outre-mer ? Comment concilier protection de l’environnement, patrimonialisation et développement économique ? Les critères d’inscription, définis en 1930 et qui comportent une vision « universelle » — et occidentale — de la valeur, de l’environnement, n’ont-ils jamais été discutés et soumis à l’approbation et à la sensibilité des populations issues d’autres cultures, dans ce cas précis les Bushinengé de Guyane ? Et, surtout qu’entendons-nous exactement par « site patrimonial » ? This article questions the registration process in the inventory of natural sites and monuments protected under the environment. What protections truly offer this tool, especially in the French territories “overseas”? How to reconcile environmental protection, heritage creation and economic development? The listing criteria, defined in 1930 and which have a vision "universal" – a western view – of the environment, have they ever been discussed and submitted for approval and to the sensitivity of the populations concerned, in this case the Bushinenge people? And what do we mean exactly by "heritage site"? Papaïchton Guyane française Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10369 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10369 | Partager |