![]() | Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
![]() | Atelier : Numériser le patrimoine, enjeux et questions (Partie4) Auteur(s) : Pajard, Anne Pappalardo, Sylvie Eugène, Anne-Marie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Dans cet atelier, il sera abordé les enjeux et questions liés à la numérisation. Pour cela, un panorama des collections numériques tant des bibliothèques que des musées sera présenté. Ensuite, il sera traité la préparation des documents à la numérisation c'est à dire la sélection, l'envoi et le signalement puis la mise en ligne des contenus et l'archivage numérique. Enfin, ils échangeront autour de l'exploitation et la réutilisation des contenus de ses bibliothèques numériques. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12084 V12084 | Partager |
![]() | De l'archéologie précolombienne au patrimoine antillais ; De l'archéologie précolombienne au patrimoine antillais : la patrimonialisation des héritages amérindiens en Martinique et en Guadeloupe Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience The Amerindian genetic heritage is extremely poor in the French Antilles (Martinique and Guadeloupe archipelago). However, the early and important valorisation of the cultural Amerindian legacies has played a role, since the beginning of the 20th century, in the local expression of a specific cultural identity, distinct from the French national one. The absence of declared Amerindian descendants has for a part supported this strong valorisation. Unlike the African heritages, the Amerindian legacies were not linked to a painful and socially sensitive memory. However, before the last decades, the deep social integration of those legacies was limited by the progress of the identity building process. Nowadays, the identity discourse centered on "Antillanité" and "Créolité" notions allows the progressive disappearance of those bottlenecks and authorizes the transformation of those Amerindian legacies in French Antillean heritage elements socially recognised. L'héritage amérindien est extrêmement faible du point de vue génétique dans les Antilles françaises. Cependant, sa valorisation importante et précoce a implicitement joué un rôle particulier dans l'expression d'une identité locale distincte de l'identité nationale française. Cette forte valorisation a sans doute été favorisée par le fait qu'en l'absence de descendants déclarés, l'histoire amérindienne, pour l'essentiel détachée du phénomène colonial, n'était liée à aucune mémoire douloureuse. Cependant, avant les dernières décennies, la place faite à cet héritage ne pouvait être que limitée du fait même de l'état de la pensée identitaire. Aujourd'hui, avec le développement d'un discours centré sur les notions de créolité et d'antillanité, les sources de ce blocage sont en train de céder petit à petit. Nous assistons ainsi à la transformation de cet héritage en un des éléments reconnus du patrimoine antillais. Outre-Mers Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01020219 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219/file/De_l_archA_ologie_prA_colombienne_au_patrimoine.pdf | Partager |
![]() | La patrimonialisation des sous-bois vanilliers réunionnais : entre nature et (agri)culture Auteur(s) : Demené, Camille Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les espace ruraux sont de plus en plus patrimonialisés ce qui a un impact sur l'agriculture et dans ce cas sur la vanille réunionnaise. Par ailleurs, la production de vanille est de plus en plus marginale en raison de mutations sociales et d'une concurrence malgache. Dès lors, son marché se resserre sur la vente locale et le tourisme. Comment l'activité agricole peut alors s'intégrer dans le processus de patimonialisation des espaces naturels ? La vanille est un patrimoine culturel associé à l'image de l'île, produit au nord et paysager au sud. Cependant, la filière est menacée de disparition par son manque de viabilité. En effet, bien que revendiquant sa dimension traditionnelle, c'est la production hors-sol qui est actuellement la plus productive. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12070 V12070 | Partager Voir aussi Patrimoine naturel Agriculture tropicale Vanille Patrimonialisation Agriculture La Réunion Télécharger ![]() |
![]() | La fabrication patrimoniale de Teotihuacán ; récit savant et projet pour le futur Auteur(s) : Vinson, Isabelle Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Parmi les processus de patrimonialisation, l'intelligibilité et la connaissance du passé révèle des formes par lesquelles une nation et un état se projette dans l'avenir. Ce fût ainsi le cas pour le site de Teotihuacán au Mexique où à l'aide d'une archéologie systématique, des politiques ont conforté l'identité mexicaine en la réconciliant avec sa genèse. En effet, des courants intellectuels pensent déterminer et améliorer les relations entre territoires et populations par l'anthropologie, la géographie et la biologie. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12040 V12040 | Partager |
![]() | Traces et légitimation du passé : des objets aux corps Auteur(s) : Pajard, Anne Ollivier, Bruno Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Béatrice Galinon-Mélénec E. laboratory Human Trace Complex System UNESCO Éditeur(s) : HAL CCSD CNRS éditions Résumé : International audience Traces du corps : perspectives anthropologiques des traces contemporaines hal-01611511 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01611511 | Partager |
![]() | La concession d'une stratégie éco-touristique pour le développement des territoires et la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel ? L'espace colombien du parc amazonien Amacayacu Auteur(s) : Sierra Jimenez, Maria Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : En Colombie, il y a actuellement 56 parcs nationaux dont 24 sont à vocation touristique. Le parc Amacayacu est ouvert au tourisme national et international depuis 2002, il est par ailleurs frontalier avec le Brésil et le Pérou. Le titre de propriété du parc est communautaire, et doit permettre de sauvegarder le patrimoine culturel et naturel des locaux. Seulement les différentes communautés du parc sont hétérogènes, ce qui pose de nombreux problèmes de redistribution des bénéfices liés au tourisme. Depuis peu, le parc à un partenaire privé dans le cadre du développement du tourisme, ce nouvel interlocuteur a encore accentué les rivalités entre les communautés. Ainsi, loin d'être une valorisation culturelle, le parc doit essayer de trouver une gestion plus unifiée et redistributive des ressources liées au tourisme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12115 V12115 | Partager Voir aussi Tourisme Patrimoine culturel Patrimoine naturel Patrimonialisation Parc naturel Colombie ; Télécharger ![]() |
![]() | La conservation du patrimoine culturel immatériel (Partie2) Auteur(s) : Wajãpi, Tapajona Fremaux, Céline Goguillon, Bertrand Graça Estavao, Reginaldo Guigui, Catherine Labonte, Berchel Lourens, Erienne Mouzard, Thomas Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Rencontres transfrontalières Oyapock, les 1er et 2 décembre 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'adoption par l'UNESCO en 2003 de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a officialisé une rupture dans la notion de patrimoine et a contribué à instaurer de nouvelles dynamiques au sein des groupes ethniques et culturels du monde entier. Sur le plateau des Guyanes, où les traces patrimoniales immatérielles se distinguent par leur importance et leur diversité, de nombreux acteurs oeuvrent à la conservation et à la valorisation du patrimoine intangible. C'est à travers les exemples des expressions orales et graphiques wayãpi, du rituel maraké et d'autres, que nous aborderons la question du patrimoine culturel immatériel : les différentes manières de le préserver et de le valoriser ainsi que les conséquences de cette valorisation. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13109 V13109 | Partager Voir aussi Patrimoine immatériel Conservation Préservation Valorisation Oralité Patrimoine culturel Guyane Française Brésil Suriname ; Télécharger ![]() |
![]() | Cayenne, un Site Patrimonial Remarquable (SPR) en devenir Auteur(s) : Bruguerolle, Antoine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : À partir de la connaissance accumulée lors de l'étude d'AVAP (Aire de Valorisation de l'Architecture et du Patrimoine) avec l'identification des principaux enjeux (grand paysage et paysage urbain, composition urbaine et problématique de développement durable, conservatoire d'architecture historique et moderne), il est possible de se demander quelle proposition de plan de développement intégrant la mise en valeur de la collectivité locale et du public peut-elle être faite ? Quelle proposition pourrait donc répondre à une culture commune permettant ainsi de définir un nouveau projet de ville qui donnerait la possibilité de concilier les enjeux patrimoniaux au sens large, paysagers, urbains, archéologiques et architecturaux et qui serait compatible avec les données sociales et économiques dont ce n'est à priori pas le sujet. Avec les outils développés dans l'étude d'AVAP, comment partager ce qui fait la particularité et l'authenticité du site ? Comment ouvrir la « conscience » patrimoniale et l'inscrire dans le quotidien pour mieux partager le projet urbain ? La présentation déroulera l'expérience faite à Cayenne dans le rapport du chargé d'étude avec les différents intervenants, représentants de la collectivité locale, élus et techniciens, les administrations et services ainsi que les professionnels et les habitants. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16283 V16283 | Partager |
![]() | Synthèse générale des Rencontres transfrontalières durant les Journées du patrimoine Auteur(s) : Colardelle, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Synthèse sur les rencontres transfrontalières portant sur la propriété intellectuelle, les modes de transmission des savoirs, l'accès aux ressources patrimoniales, les programmes et outils de restitution, les échanges transfrontaliers. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12033 V12033 | Partager |
![]() | Gorgonians of the Muséum d’Histoire Naturelle de Nice ; Les gorgones du Muséum d’Histoire naturelle de Nice Auteur(s) : Philippot, Véronique Gerriet, Olivier Sartoretto, Stéphane Auteurs secondaires : Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Museum d'Histoire naturelle de Nice (MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE NICE) ; Museum d'Histoire naturelle de Nice Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer ; Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : National audience Quelques 70 spécimens de gorgones et alcyoninés (Octocoralliaires, Alcyonacea) ontrécemment été expertisés au Muséum d’Histoire Naturelle de Nice et constituent une collectionhétéroclite mais désormais référencée, riche de 25 espèces. Les spécimens conservés à sec ou en fluideproviennent surtout de Méditerranée mais également de contrées exotiques lointaines. Les dépôts ou acquisdu Muséum s’échelonnent dans le temps et sont liés à divers contextes. Au-delà de l’intérêt scientifiquerelativement limité de la collection, en raison de la pauvreté des informations attachées aux vieuxspécimens, les valeurs historiques et patrimoniales sont mises ici en exergue à travers l’étude des histoires privées ou collectives qui accompagnent chaque objet. La révision de la collection motive donc une rétrospective de l’épopée de la connaissance des gorgones de Méditerranée depuis l’avènement de l’histoire naturelle jusqu’aux sciences prédictives modernes. La valorisation de la collection que permet le Muséum de Nice est une belle opportunité qui cristallise et interroge les relations entre l’humain et ces créatures marines énigmatiques. ISSN: 0336-4917 hal-01325843 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01325843 | Partager |
![]() | Patrimonialisation et enjeux d’un développement touristique durable Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Ramassamy, Diana Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro met en perspective l’approche développementaliste et la dimension dialogique du tourisme. Les auteurs successifs y interrogent l’équation tourisme, culture et développement, par le prisme de la patrimonialisation.L’émergence puis le développement, dans les années soixante-dix, d’un tourisme culturel ont largement contribué à favoriser la prise de conscience des populations et des politiques, ainsi qu’à formaliser la nécessité d’une nouvelle approche des discours s’agissant des espaces naturels et du patrimoine historique et immatériel. Des regards croisés de juristes, d’anthropologues et de géographes, se dégage une problématique qui fait écho à un constat largement partagé : les connaissances sur les applications et les instruments des orientations politiques internationales, de même que sur leurs liens avec les identités sociales et ethniques, restent insuffisantes.Les enjeux de la patrimonialisation requièrent donc que l’on se pose, dans le domaine considéré, la question de la relation entre les concepts, les discours et les politiques, et que l’on esquisse, à partir des expériences rapportées, les contours de réponses susceptibles d’y être apportées. This issue puts into perspective the development-centric vision and the dialogic dimension of tourism. The successive authors examine the relationship between tourism, culture, and development, in the light of heritage.In the 1970s, the emergence and the growth of cultural tourism contributed significantly to raise awareness among ordinary people and politicians, as well as to formalize the need for a new approach to discourse about natural spaces and historical and intangible heritage. The overlapping perspectives of legal experts, anthropologists, and geographers, draw out a set of problems that echoes an observation shared by many: the knowledge on the applications and the instruments of international policy guidance, as well as the knowledge on their relationship with social and ethnic identity, is still inadequate.hen dealing with the issues at stake in the heritage field, it is thus necessary to question the relationship between concepts, discourse, and policies, and to outline the basis of possible solutions from the experience covered. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5711 | Partager |
![]() | Héritages et patrimoine en devenir ; Héritages et patrimoine en devenir : Réflexions à partir de l’expérience de la bibliothèque numérique Manioc Auteur(s) : Pajard, Anne Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Presses de l'enssib Résumé : International audience La question du patrimoine « local » ou « régional » a longtemps été considérée comme secondaire au regard des définitions institutionnelles du patrimoine, même si les bibliothécaires intégraient dans leurs fonds patrimoniaux des collections locales ou régionales plus récentes. Mais le rapport de l'Inspection générale des bibliothèques (IGB) publié en 2010 2 reconnaît la dimension patrimoniale des fonds locaux, leur offrant ainsi davantage de légitimité sur un territoire marqué par des lieux, des événements, un contexte culturel, économique, politique et social. Les technologies de l'information et de la communication ne sont pas étrangères à cette reconfiguration : le sentiment d'un monde globalisé contribue au désir de rendre visible la diversité et de renforcer la continuité en favorisant les ancrages territoriaux. Les bibliothèques numériques territoriales se développent depuis une dizaine d'années, reconfigurant l'approche des bibliothèques. Cette contribution présente les réflexions qui accompagnent la genèse, la mise en oeuvre et le développement de ces bibliothèques numériques territoriales en prenant appui sur l'expérience de la bibliothèque numérique Caraïbe, Amazonie, Plateau des Guyanes : Manioc. L'intérêt de cette expérience réside probablement dans un regard aux multiples échelles et influences et à l'interrogation portée sur le contexte régional et ses connexions mondiales. Repenser le fonds local et régional en bibliothèque ISBN : 979-10-91281-73-7 hal-01538634 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01538634 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01538634/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01538634/file/Pajard_.pdf | Partager |
![]() | Les araignées, importance de leur rôle écologique, état des connaissances en Martinique et comparaison avec les îles voisines, endémisme et valeur patrimoniale, notamment avec la Mygale endémique Avicularia versicolor Auteur(s) : Maréchal, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : PNRM : Parc Naturel Régional de la Martinique DEAL (Martinique) : Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Région Martinique Extrait de : "Biodiversité des espaces forestiers et volcaniques de la Martinique : des spécificités à l'exceptionnalité" : atelier scientifique international, les 12 et 13 octobre 2015. Parc naturel régional de la Martinique Description : Patrick MARECHAL, arachnologue (ICNC) présente l'intérêt de prendre en compte l'apport des araignées dans la richesse de la biodiversité et leur rôle dans les écosystèmes. Ce sont des prédateurs qui contribuent à la régulation des volumes de proies dans l'écosystème. Elles sont un indicateur qui permet d'analyser la biodiversité d'un milieu et constituent une espèce patrimoniale à forte valeur ajoutée et identitaire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15430 V15430 | Partager |
![]() | Territoires ruraux insulaires et développement durable Auteur(s) : Fomoa-Adenet, Madly Rieutort, Laurent Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Après avoir rappelé que comme concept de gestion des territoires, le développement durable peut s’inscrire dans un système territorial complexe, l’article s’interroge sur les imaginaires associés à la ruralité et à l’insularité. Largement issue du regard de nos sociétés urbaines, la critique des abus d’un modèle de développement insulaire peu respectueux d’un environnement détérioré et/ou à l’abandon, conduit à promouvoir une gestion des territoires intégrant également une dimension économique et socioculturelle, notamment un fort mouvement de « patrimonialisation », sorte de réinvention de l’île mythique, symbole d’un équilibre passé. Divers exemples (île grecque de Skopelos, Corse, Martinique) montrent que ressources et savoir-faire spécifiques, difficilement transposables en dehors du contexte insulaire, peuvent être considérés comme un atout pour le développement ; ils renforcent l’identité d’une communauté et inspirent des dynamiques sociales renouvelées. Pour autant, il importe de réfléchir aux interactions entre des filières qui partagent les mêmes lieux, les mêmes ressources et impliquent les mêmes personnes. À l’évidence, la qualité du lien social augmente la résilience du système territorial même si cela passe par une redéfinition des règles collectives qui visent à inventer des solidarités durables passant davantage par des savoir-être ensemble que par des savoir-faire purement techniques. As a concept of territorial management, sustainable development can be analysed in the systemic vision allowed by complex territorial systems. This article wonders about the representations associated to rural areas and insularity. Largely encouraged by our modern societies, the critical vision of island development – not environmentally friendly models – promotes an integrated vision of development aiming at combining economical and sociocultural considerations. The great movement of cultural heritage, sort of reinvention of mythic islands symbolising a past equilibrium is then progressively supported. Different examples dealt with in this article (The Greek island of Skopelos, Corsica, Martinique) show that resources and specific know-how, not easily transferable out of the insular context, can be considered as strong advantages for development. They reinforce communities’ identity and favour new social dynamics. Obviously, quality ties increase the resilience of the territorial system even though it necessitates to redefine collective rules that aim at inventing sustainable solidarity relying mainly on knowing how to behave instead of pure technical know-how. Grèce Corse Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3454 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3454 | Partager |
![]() | Méthodes alternatives de lutte contre la fourmi champignonniste: Acromyrmex octospinosus (Reich.) en Guadeloupe Auteur(s) : Celini, Léonide Roy, Virginie Miambi, Edouard Mora, Philippe Rouland, Corinne Aurela, L. Guiriaboye, F. Jacoby, C. Auteurs secondaires : Biogéochimie et écologie des milieux continentaux (Bioemco) ; École normale supérieure - Paris (ENS Paris) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - AgroParisTech - Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne - Paris 12 (UPEC UP12) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Biodiversité et fonctionnement des sols (UMR BIOSOL 137) ; Institut de Recherche pour le Développement et la société Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Acromyrmex octospinosus (Reich), est une fourmi champignonniste qui vit dans un nid souterrain en symbiose avec un champignon du genre Leucoagrinus. Elle est la seule espèce du genre Acromyrmex recensée en Guadeloupe et est appelée " Fourmi manioc". C'est une espèce invasive; découverte en 1954, dans une seule localité, elle est présente dans presque toute la totalité de l'île. Fourmi défoliatrice, elle s'attaque à de nombreuses cultures (vivrières, fruitières,....) et actuellement, elle représente un danger pour certaines espèces patrimoniales et des essences forestières. L'objectif du projet est de proposer des solutions de lutte efficaces mais respectueuses de la santé et de l'environnement et qui s'intègrent dans un schéma de développent durable de la Guadeloupe. UIEIS-SF hal-00684225 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00684225 | Partager |
![]() | L’expérience esclavagiste des habitations sucrières de la Caraïbe, un modèle occulté des cités ouvrières industrielles Auteur(s) : Duchêne, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En mettant côte à côte les modèles de construction des habitations sucrières caribéennes et des cités ouvrières métropolitaines, on constate de troublantes similitudes entre ces deux systèmes sociospatiaux. Chacun des modèles correspond à un stade différencié de l’expansion du capitalisme industriel : l’hypothèse défendue ici consiste à montrer que le discours hygiéniste serait venu occulter le recouvrement de ces deux modèles de logement patronaux, parce que le premier était largement entaché par la « question esclavagiste » dont l’industrialisme métropolitain, incarné dans le second, souhaitait se débarrasser. Et l’occultation de cette part d’héritage dans la mémoire du modèle des cités ouvrières pourrait s’expliquer par la cécité dont a longtemps été saisie la société française quant à son passé esclavagiste puis colonial. Ce lien entre les deux modèles sociospatiaux ne semble d’ailleurs faire l’objet d’aucune construction patrimoniale, dans le monde industrialisé comme dans la Caraïbe, alors même que chaque modèle pris isolément tendrait à se patrimonialiser. When the building models of living quarters on Caribbean sugar plantations are compared to workers’ housing estates in Metropolitan France, we find unsettling similarities between the two socio-spatial systems. The models each correspond to a different stage in the spread of industrial capitalism: the hypothesis advanced here argues that “hygienist” discourse could have worked to obscure the overlap between these two models of company-owned housing since the former was sullied by the “slavery issue” from which Metropolitan industrialism, embodied by the latter, wanted to distance itself. The omission of this aspect of its heritage from the memory of the workers’ housing estate model may be explained by French society’s long-standing refusal to acknowledge its slavery-based and then colonial past. The connection between these two socio-spatial models does not appear to be of interest in the heritage-making process in either the industrialised world or the Caribbean despite the fact that each model on its own is beginning to be recognised as part of the local heritage. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10317 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10317 | Partager |
![]() | La tome des Bauges : de la labellisation du produit à l'histoire de la localité Auteur(s) : Palisse, Marianne Auteurs secondaires : Centre de recherches et d'études anthropologiques (CREA) ; Université Lumière - Lyon 2 (UL2) Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Article soumis à la revue Ruralia fin 2006. La revue a cessé de paraître en 2007. La tome des Bauges est un fromage fabriqué dans les Alpes du Nord, qui a obtenu en 2002 une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC). Elle fait donc partie de ces produits dits " de terroir " sur lesquels se penchent depuis plusieurs années les chercheurs en sciences sociales et qui accèdent au statut de patrimoine. Elle tend à devenir un emblème pour le territoire des Bauges. Or, cette évolution est remarquable dans la mesure où la tome était, il n'y a pas si longtemps, une production quelque peu dévalorisée, qui n'aurait sans doute pas été choisie pour représenter les Bauges vis-à-vis de l'extérieur. Elle n'est devenue ce qu'elle est aujourd'hui qu'après une évolution marquée par des discussions et des confrontations. Étudier en détail l'histoire du processus de labellisation, qui met en jeu les agriculteurs, les élus locaux, les chargés de mission du Parc et les instances nationales chargées de la labellisation des produits permet non seulement de s'interroger sur les transformations de l'élevage bovin dans les Bauges mais aussi plus largement d'évoquer les négociations entre les agriculteurs et d'autres acteurs intervenant en Bauges. En effet, la tome est sans doute l'un des objets les plus pertinents pour analyser la façon dont les différents groupes envisagent l'avenir du massif et de sa filière agricole. Symbole de la transition vers une nouvelle agriculture, moins productiviste, la tome constitue pour le chercheur un objet-clef pour analyser la place qu'occupent aujourd'hui les éleveurs parmi les autres groupes présents en moyenne montagne. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842 halshs-00809842 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842/file/MPalisse_Tome-des-Bauges.pdf | Partager |
![]() | El modelo turistico de canarias Auteur(s) : Dominguez Mujica, Josefina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El desarrollo del turismo de masas en Canarias se inició a principios de la década de los años sesenta del siglo XX. El modelo adoptado fue coetáneo y muy semejante al de otras zonas litorales del Estado español, que se vieron afectadas por un intenso proceso de urbanización. Acutalmente, el perfil del turismo que nos visita nos indica la preferencia de los centroeuropeos por este destino, predominantemente, de los alemanes y británicos. En cuanto a la oferta turística, la política de los tour-operadores, los factores medio-ambientales y patrimoniales, así como el apoyo de las instituciones y de los empresarios han sido decisivos. Por ello, este sector se ha convertido en el motor de la economía del Archipiélago. Le développement du tourisme de masses dans les Îles Canaries a commencé au début des années 1960. Le modèle adopté repose sur les mêmes logiques que les aménagements touristiques des littoraux méditerranéens espagnols qui ont abouti à d’intenses processus d’urbanisation. Actuellement, la fréquentation touristique de l’archipel indique la préférence des clientèles de l’Ouest-européen, surtout des allemandes et britanniques. Le tourisme s’est affirmé comme le véritable moteur de l’économie de l’archipel. The development of mass tourism in the Canary Islands started in middle of the 20th century, at the beginning of the 60’s. The adopted model was contemporary and very similar to the model of other coastal areas of the Spanish State, which were affected by an intense urbanization process. Nowadays, the profile of the tourism that visits us shows the preference of Centre-European citizens for this destiny, predominately German and British. As regards the tourist offer, the tour-operators policy, the environmental and patrimonial factors, as well as the institutional and managerial support have been definitive. That’s why this sector has become the motor of the archipelago’s economy. Canaries Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1082 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1082 | Partager |
![]() | Ressources patrimoniales et perspectives touristiques dans l’Est-Cameroun : potentialités et limites actuelles Auteur(s) : Moussa, Meirama Garba Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le patrimoine et le tourisme sont des facteurs avérés de développement. De leur bonne exploitation peut contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des populations locales. L’Est-Cameroun est le fief de ressources naturelles et culturelles d’une étonnante diversité pouvant impulser une forte activité touristique. Cependant, même si cette région reçoit chaque année des touristes nationaux et étrangers, elle ne peut pas se targuer de faire profiter sa population des effets directs, indirects et induits qu’engendrerait une activité touristique convenablement menée. Le présent article expose, dans une perspective historique (1980-2010), les raisons pour lesquelles, le tourisme et le développement de l’Est-Cameroun piétinent en dépit de ses nombreuses ressources patrimoniales.La collecte des données (écrites, orales, iconographiques, électroniques) sur le terrain de recherche associée à l’observation permet de constater que le tourisme fut très vite relégué au second plan. L’exploitation minière et forestière intensive, au lieu de faciliter l’émergence de la région, a plutôt hypothéquée son avenir. Le rôle des agences chargées de la gestion du tourisme à l’Est-Cameroun s’est limité à l’inventaire des sites touristiques, l’aménagement sporadique de quelques-uns et la mise en œuvre d’actions promotionnelles approximatives. La négligence du tourisme par les autorités camerounaises n’est pas une nouveauté ; elle a pour corollaire l’apparition de difficultés diverses (braconnage, manque de personnel, insécurité…). Heritage and tourism are recognized factors of development. Their good exploitation can contribute to the improvement of the conditions of existence of local populations. East-Cameroon is the fief of natural and cultural resources which can stimulate tourism. Although even if this region receives every year domestic and foreign tourists, its population cannot profit from direct, indirect and induced effects which would engender a suitably led tourist activity. The present article exposes, in a historical perspective (1980-2010), reasons why, tourism and development of East-Cameroon tramples in spite of its numerous heritage resources. The data collection (written, oral, iconographic, electronic…) on the research filed and personal observation allow to notice that tourism was very fast relegated in East-Cameroon. The intensive mining and forest exploitation have hypothecated the future of this area instead of developing it. Moreover, the role of tourism agencies in eastern Cameroon is limited itself to inventory of places of interest, sporadic development and approximate promotional actions. The negligence of tourism by the Cameroon authorities is not novelty; it has for corollary appearance of difficulties (as poaching, lack of personal, insecurity). Cameroun Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9453 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9453 | Partager |