Poésie et résistance : Carlos Drummond de Andrade et Carlito Azevedo dans le contexte de la mondialisation Auteur(s) : Mingote, Michel Auteurs secondaires : Durazo-Herrmann, Julian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Observatoire des Amériques - UQAM Université Libanaise Extrait de : "Monde arabe et Amérique latine : confluence des dynamiques sociétales" : colloque international, les 3 et 4 mai 2018. Université des Antilles Description : Michel MINGOTE FERREIRA DE AZARA, Docteur en Littérature comparée, parle de la période dictatoriale au Brésil sous le gouvernement de Getùlio VARGAS. Il explique que le Pouvoir d'alors entretenait de bons rapports avec les Etats-Unis. D'où la dénomination de la politique du bon voisinage. Cette politique a conduit à un interventionnisme culturel américain au Brésil. C'est dans ce contexte que les poètes Carlos Drummond de Andrade et Carlito Azevedo allaient mettre en oeuvre de nouvelles façons de s'exprimer. Ils promouvaient une poésie de résistance qui critiquait la bourgeoisie aliénée de l'époque et l'idéologie capitaliste. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18168 V18168 | Partager |
Historicizing Black Women's Activism : The Case of Cuba, 1902-1958 Auteur(s) : Brunson, Takkara Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Description : Les cubaines noires ont utilisé une variété de stratégies dans leur quête de réforme, de stabilité financière et sociale et d'égalité politique pendant l'ère républicaine (1902-1958). Cette communication étudie le militantisme politique des femmes noires, en se concentrant sur la façon dont la dynamique de classe façonnent leurs stratégies de résistance. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15008 V15008 | Partager |
« DE-PEINDRE » LA REVOLUTION GRENADIENNE : TRAUMA(S), CENSURE(S), LIBERATION(S) Auteur(s) : LEFRANCOIS, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Journée d'études du 27/04/17 « Révolution, dictature, résistance dans le monde américano-caraïbe » Située au nord de Trinidad et Tobago, l'île de la Grenade fait partie de ces nations caribéennesaujourd'hui indépendantes dont l'histoire révolutionnaire a été singulièrement marquée par lacolonisation, l'esclavage, et plus récemment, par l'interventionnisme américain, au même titre quel'emblématique Cuba. En fait, les deux révolutions sont idéologiquement et historiquement liées, maisconnaîtront des heurs divers. Certes, il est vrai qu'à l'instar de Cuba, la Grenade – en espagnol, laGranada – possède un passé colonial indélébile, qui a lourdement impacté sur la conscience politique etesthétique de son peuple, mais l'histoire retiendra surtout de la Grenade le souvenir d'une révolutionavortée. A plus d'un titre, l'intériorisation de ce trauma, et la résilience qui en découle, représentent descomposantes essentielles du legs historique participant à la formation de l'identité culturelle caribéenne.De fait, celle-ci s'est exprimée au cours des quatre dernières décennies, sous des modes divers, par lebiais des arts et de la littérature, suivant une logique d'extériorisation et d'esthétisation de la blèsoriginelle. Comment donc passer sous silence – autrement dit, censurer, – la violence, et la gravité del'épisode d'occupation militaire américaine, qui se solda en 1983 par l'assassinat du premier ministregrenadien Maurice Bishop, au profit d'enjeux géopolitiques dits « supérieurs » ? Chassez le refoulé, ilreviendra toujours au galop. Telle est la leçon retenue par les artistes-historiens grenadiens qui se sontpenchés sur la question, et dont nous tâcherons d'élucider la portée du travail, aussi bien sur planplastique, esthétique que politique. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01664579 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by/ hal-01664579 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01664579 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01664579/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01664579/file/D%C3%A9-peindre%20la%20r%C3%A9volution%20grenadienne_traumas%2C%20censures%2C%20lib%C3%A9rations_F.%20LEFRANCOIS.pdf | Partager Voir aussi [SHS.ART] Humanities and Social Sciences/Art and art history [SHS.LITT] Humanities and Social Sciences/Literature [SHS.MUSIQ] Humanities and Social Sciences/Musicology and performing arts [SHS.GENRE] Humanities and Social Sciences/Gender studies [SHS.LANGUE] Humanities and Social Sciences/Linguistics [SHS.PSY] Humanities and Social Sciences/Psychology |
Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
Schémas de pensées et projets collectif autour des races locales : le cas du cabri Créole aux Antilles Auteur(s) : Alexandre, Gisèle Angeon, Valérie Auteurs secondaires : Unité de Recherches Zootechniques (URZ) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Centre d'Etude et de Recherche en Economie Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Dans le cadre d'un renouveau de la défense des races locales, cet article analyse les schémas de pensées et les projets collectifs autour du cabri Créole aux Antilles où existent simultanément deux modèles de développement, l'élevage « traditionnel » et l'élevage « moderne ». Le premier utilise la race locale, la Créole et des systèmes d'élevage traditionnels comme l'attache au piquet; il a été souvent appelé à disparaître mais en réalité, il présente une réelle capacité de résistance et d'adaptation. L'élevage moderne à base de races exotiques importées utilise des systèmes d'élevage de type intensif qui s'inspirent des modèles européens et qui ont été soutenus par la politique du gouvernement ; c'est donc le modèle dominant. De ce fait, la filière caprine en Guadeloupe voit cohabiter des exploitations de polyculture-élevage souvent valorisant des zones difficiles et des grosses structures d'élevage qui se spécialisent en production de viande caprine semi-intensive. On assiste actuellement au paradoxe où un type racial viande (génotypes à base de sang Boer ou autres croisements viande) devient dominant au détriment de la race locale. Or la race Créole gagnerait à être soutenue en raison de sa résistance et son adaptation au milieu. Mais sur cette question, l'aspect strictement technique est dépassé par le débat sociétal avec ses dimensions historiques, humaines et culturelles. Toutefois en Guadeloupe, il n'y a pas de vision collective unanime pour soutenir la race locale, ce qui est dû a des intérêts divergents et une difficulté de mise en cohérence de l'ensemble du projet. Ainsi, l'une des questions principales qui se posent est : comment infléchir les pratiques des éleveurs pour qu'ils s'approprient leur race locale qui est un élément d'ancrage au territoire, au savoir-faire et à la culture antillaise ? La démarche d'une production d'un cabri Créole AOC permettrait de relier la race locale au terroir en favorisant l'identité locale amenée à être portée par les acteurs territoriaux. Donc pour aboutir à un véritable modèle de développement à l'avenir, il conviendrait de mettre en place un véritable processus d'appropriation de la race locale dans son territoire. ISSN: 0397-6572 hal-01600973 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01600973 PRODINRA : 397825 | Partager |