Le tourisme dans les îles et littoraux tropicaux : ressources et enjeux de développement Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cette étude souligne l’importance des enjeux touristiques pour les îles tropicales. La singularité des espaces est trop souvent négligée en raison de la vigueur des représentations fantasmées de l’île tropicale qui est perçue tel un lieu paradisiaque, un lieu d’accomplissement de désirs illimités où s’écoule une vie facile, avec ses rivages ensoleillés, entre récifs coralliens et plages de sable blanc bordées de cocotiers. Ces richesses immatérielles reposent sur des ressources bien réelles, abondantes et vulnérables, à l’image des emblématiques récifs coralliens. Certes les destinations insulaires tropicales ne connaissent pas les niveaux de fréquentation des grandes régions du monde, mais leurs flux doivent être reconsidérés au regard des caractéristiques de ces territoires (faible superficie, charge de population, rareté de la terre, limites des ressources) qui nécessitent la définition d’indications spécifiques. Mais l’avènement d’un tourisme de masse dans ces ultimes frontières, ces « Pleasure Periphery » nécessite de s’interroger sur la viabilité des stratégies de développement mises en œuvre autour du tourisme. This study highlights the importance of tourism issues for the tropical islands. The singularity of the spaces is too often overlooked because of the strength of fantasized representations of the tropical island which is seen as a paradise, a place of accomplishment desires unlimited with an easy life, with its sunny shores, between coral reefs and white sandy beaches lined with coconut trees. These intangible wealth are based on real resources, abundant and vulnerable, like the emblematic image of coral reefs. Although the tropical island destinations are not supported the weight of the major touristic regions of the world but their flows should be reconsidered in the light of the characteristics of these territories (small size, load population, shortage of land, limits of resources) that require defining specific indicators. But the advent of mass tourism in these last frontiers, these "Pleasure Periphery" needs to question the sustainability of tourism development strategies. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.852 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/852 | Partager |
Facteurs explicatifs de la répartition spatiale en Afrique australe de deux espèces de tiques parapatriques, vectrices de la cowdriose, Amblyomma variegatum et Amblyomma hebraeum et rôle de la compétition ; Spatial distribution of the explanatory factors in Southern Africa Two tick species parapatric vector of heartwater , Amblyomma variegatum and Amblyomma hebraeum and role of competition Auteur(s) : Bournez, Laure Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Omrane, Abdennebi Résumé : La connaissance des facteurs qui influent sur les populations de tiques et en particulier sur leurs distributions est un préalable indispensable à l’étude des maladies qu’elles transmettent. Parmi eux, l’importance des facteurs biotiques et en particulier celle de la compétition interspécifique est peu connue et souvent négligée. L’objectif de ce travail était d’évaluer le rôle de la compétition interspécifique sur la distribution de deux espèces de tiques d’importance vétérinaire, Amblyomma variegatum et A. hebraeum. Alors que seule A. variegatum favorise la transmission de la dermatophilose, une maladie de peau débilitante pour les ruminants, les deux espèces sont vectrices de la cowdriose, maladie due à une bactérie Ehrlichia ruminantium qui représente une contrainte économique majeure pour l’élevage. L’impact de l’espèce vectrice dans l’épidémiologie de la cowdriose (différences de souches circulantes, sévérité des cas,…) est inconnu bien qu’ayant potentiellement des conséquences en termes de surveillance (risque épidémiologique à l’introduction d’animaux) et de contrôle (développement de vaccin régional adapté aux souches circulantes) de la maladie. Ces deux espèces ont une distribution contiguë en Afrique australe avec peu de chevauchement (distribution parapatrique) suggérant une préférence environnementale différentielle ou une compétition exclusive entre elles. Une revue des données de la littérature a permis de mettre en évidence un chevauchement de leur niche trophique, climatique, et temporelle, et une interférence comportementale via la production de leurs phéromones. Les deux espèces pourraient donc rentrer en compétition directement par interférence communicative ou reproductive (hybridation stérile), ou indirectement via le partage de ressources, prédateurs ou pathogènes communs. Le rôle des facteurs biotiques et abiotiques sur le maintien de la parapatrie de ces deux espèces a été analysée (i) d’une part par la comparaison de leur niche environnementale réalisée en Afrique australe, et aux deux zones de contact au Zimbabwe et Mozambique, par des méthodes d’ordination et de modèles de niche (Maxent) ; (ii) et d’autre part par l’étude de leurs distributions et de leurs interactions (distribution sur les hôtes, croisements hétérospécifiques) dans la zone de contact au Mozambique. Globalement les résultats montrent qu’en Afrique Sud-Est et au Zimbabwe les deux espèces occupent des niches environnementales distinctes, celle d’A. hebraeum incluant des zones plus chaudes et plus sèches que celle d’A. variegatum. Au contraire au Mozambique les deux niches se chevauchent considérablement. L’enquête de terrain dans cette zone montre que les deux espèces y sont moins souvent trouvées en sympatrie que les données prédites, suggérant une distribution en partie déterminée par des interactions biotiques. Dans les rares sites avec présence des deux espèces, A. variegatum et A. hebraeum partagent les mêmes sites de fixation sur les animaux et forment un pourcentage relativement élevé de couples hétérospécifiques. Ce pourcentage, bien que similaire entre les femelles A. variegatum et A. hebraeum, semble impliquer des processus de discrimination spécifique propres aux deux espèces intervenant au niveau de l’agrégation, de la fixation et du contact des individus. Nos résultats suggèrent l’existence d’une compétition exclusive entre les deux espèces, due à une compétition sexuelle probablement associée à une compétition indirecte. La frontière parapatrique semble occuper une position stable le long d’un gradient environnemental au Zimbabwe mais pas au Mozambique. Les conditions entrainant la coexistence ou l’exclusion des deux espèces avec formation d’une frontière parapatrique sont discutés à l’aide de modèles théoriques de compétition. Studying the factors that influence tick populations and their distributions is an essential pre-requisite to understanding the dynamics of the diseases they transmit. The relative importance of biotic factors such as interspecific competition is not well known and often neglected. The objective of this study was to assess the influence of interspecific competition on the distribution of two tick species of veterinary importance, Amblyomma variegatum and A. hebraeum. Whereas only A. variegatum is known to favor dermatophilosis, a debilitating skin disease of ruminants, both species are good vectors of Ehrlichia ruminantium, the bacteria causing heartwater, a fatal disease of ruminants that presents a major constraint for livestock development in Africa. The impact of vector species in heartwater epidemiology (differences of circulating strains, severity of clinical cases…) is poorly known but may have important implications for surveillance (epidemiological risk of imported animals) and control (adapting regional vaccine programs to circulating strains) of the disease. These two ticks have abutting and marginally overlapping (i.e. parapatric) distributions in southern Africa, suggesting either differential environmental preferences or exclusive competition between the two species. A review of published data highlighted an important overlap of their trophic, climatic and seasonal niche, and existence of chemical behavior interference through pheromone production. Therefore, the two species might compete either directly by communicative or reproductive interference (sterile hybridization), or indirectly by sharing the same resources, predators or pathogens. The role of biotic and abiotic factors in determining parapatry of these species was assessed by (i) comparing their realized environmental niche in southern Africa, and at contact zones in Zimbabwe and Mozambique, using ordination techniques and environmental niche modeling (Maxent); (ii) studying their distributions and their interactions (distribution on co-infested host, heterospecific mating) at the contact zone in Mozambique. Globally, the results indicated the two species occupied distinctly different environmental niches in southern Africa and at the contact zone in Zimbabwe, with the niche of A. hebraeum including both hotter and drier areas than that of A. variegatum. However, in Mozambique their niches overlapped considerably. Field studies within this zone showed that sympatry was observed less frequently than predicted by niche models, suggesting an importance of biotic interactions. At the rare sites where both species were present, A. variegatum and A. hebraeum were observed to share the same preference sites on hosts and formed a high percentage of heterospecific pairs. Though this cross-mating rate was not significantly different between A. variegatum and A. hebraeum females, our observations suggest different mechanism of species discrimination involved for the two species acting at the aggregation, fixation and partner contact level. Our results strongly suggest exclusive competition between these species may arise from sexual competition probably interacting with other indirect forms of competition. The parapatric boundary apparently occupies a stable location along an environmental gradient at the contact zone in Zimbabwe but not in Mozambique. Conditions inducing coexistence or exclusion of both species with the formation of parapatric distributions are discussed in relation to theoretical models of competition. When sexual competition is introduced in these models, the relative frequency of two species is determined by their endogenous fitness (a function of environmental conditions), density dependent effects of competitive interactions, historical distributions and dispersal rates: survival of the first prevails when the immigration rate of a fitter invading species remains lower than an invasion threshold. http://www.theses.fr/2014AGUY0705/document | Partager |
Migrations et frontière : le cas de Saint-Martin Auteur(s) : Redon, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La petite île antillaise de Saint-Martin (90 km²) a vu sa population pratiquement tripler ces deux dernières décennies, passant de 25 000 à 70 000 insulaires environ. Les migrations intra-caribéennes sont la cause essentielle du sensible accroissement démographique de cette île mi-française, mi-hollandaise au niveau de vie comparable à celui de l’Europe occidentale, mais située dans une aire géographique moins privilégiée. L’article tend à interroger le lien de causalité entre l’afflux massif de populations allochtones et la partition de l’île, ce dernier facteur paraissant déterminant pour la compréhension du phénomène migratoire vers Saint-Martin. L’île serait rendue plus encore attractive par l’existence de cette frontière qui, d’une part, favorise un dynamisme économique particulier et, d’autre part, rend le contrôle des flux migratoires plus difficile en raison du différentiel législatif entre ses deux parties. The small Caribbean island of St. Martin (90 km ²) saw its population nearly tripled in the last two decades, from 25 000 to about 70 000 islanders. The intra-Caribbean migrations are the main cause of significant population growth of the mid-French, mid-Dutch island where standard of living is comparable to that of Western Europe but located in a geographical area less privileged. The article tends to question the causal link between the massive influx of immigrants populations and the partition of the island, the latter factor appearing crucial for understanding the phenomenon of migration to Saint-Martin. The island would be made more attractive by the existence of this border which, on the one hand, promotes a particular economic dynamism and, on the other hand, gives the control of migration flows more difficult because of the legislative differential between its two parties. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.962 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/962 | Partager Voir aussi |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Quelques notes tirées des documents soumis à l'arbitre dans l'affaire du territoire contesté franco-brésilien Année de publication : Éditeur(s) : [S.l.] : [s.n.] Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH7df11430d803ecbb3bea13 HASH7df11430d803ecbb3bea13 | Partager |
Les biennales internationales d’art contemporain et leurs touristes-amateurs, vus sous l’angle de l’utopie Auteur(s) : Castets, Sylvie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’art respire et inspire le monde, si bien qu’il ne peut être appréhendé isolément de son contexte, de son époque. La création contemporaine, quant à elle, par son caractère protéiforme et foisonnant, est le reflet singulier d’une planète devenue multipolaire et où, régulièrement, est mise en crise la notion de frontière. Au même moment, cette création est capable d’inventer des formes inédites, qui, à l’instar des utopies du xviiie siècle, ont pour vocation de construire de nouveaux espaces, de nouvelles contrées, sous l’angle d’un idéal mêlant éthique et esthétique. Dès lors, il convient de souligner sa possible faculté à « artialiser » le monde. Les biennales ou triennales, produits de l’industrie culturelle et par conséquent, sujettes aux effets de la mondialisation, ont rendu particulièrement visibles ces œuvres, en façonnant des territoires, des ar-t-chipels, suffisamment attractifs pour drainer, de fait, des flots de touristes en leur direction. Ce migra-r-teur, trouvant là des zones protégées, pourrait y expérimenter une possible façon d’habiter poétiquement un monde perçu comme inhospitalier. Art feeds on and inspires the world so that it cannot be appreciated neither on its own nor out of its context. As for contemporary art by its protean character and its multiplicity, it is the spitting image of a planet that has become polarized where the notion of frontier is constantly changing. At the same time, contemporary art is capable of inventing original forms which, following the example of the xviiith century utopias, have the purpose of building new spaces, new territories, from the point of view of an ideal where ethics and aesthetics entertwine. Hence it is advisable to highlight its possible capacity to “artialise” the world. The biennial or triennal events, fruits of the cultural industry and consequently prone to the effects of globalisation, have made those pieces of art particularly visible, by shaping territories, ar-t-chipelagoes, attractive enough to draw, henceforth, flows of tourists in their direction. That migr-art-ist finding in those places, protected areas, could experiment there a potential way of living poetically in a world seen as hostile. El arte respira e inspira al mundo de modo que no puede ser comprendido sin ser vinculado con su contexto, su época. La creación contemporánea por su parte, por su caracter proteiforme y abundante es el singular reflejo de un planeta que se ha vuelto multipolar donde se debate con frecuencia la noción de frontera. En el mismo momento, esta creación es capaz de inventar formar inéditas, que como las utopias del siglo xviii, tienen como vocación construir nuevos espacios, nuevos parajes en términos de un ideal a la vez ético y estético. Desde entonces, cabe subrayar su posible facultad para « artialiser » al mundo. Las bienales o trienales, productos de la industria cultural y por lo tanto sujetas a los efectos de la globalización han hecho visibles estas obras, al crear territorios, unos ar-te-chipielagos, lo suficientemente atractivos como para atraer a miles de turistas. Ese migrante del arte, al encontrar allí unas zonas protegidas podría experimentar una forma posible de ocupar poéticamente un mundo visto como inhóspito. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11291 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11291 | Partager |
Propositions pour un enseignement bilingue préélémentaire : enquêtes et expérimentations à la Martinique et à la Dominique ; Proposals for pre-elementary bilingual education : surveys and experiments in Martinique and in Dominica Auteur(s) : Royer, Zephrine Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Groux, Dominique Caliari, Peddy Résumé : Le monde, depuis des millénaires, est bâti sur les fondations de sociétés bilingues. Or, ce « parler multiple » semble depuis toujours être source de conflit. Loin d’être considéré comme une richesse, le bilinguisme (ou plurilinguisme) semble plutôt représenter un problème auquel on tâcherait de trouver une solution. « La multiplicité » dit Louis-Jean Calvet (1999), « est chose mauvaise, on lui préfère de façon toute jacobine un bon gros Etat monolingue bien cerné dans ses frontières politiques et linguistiques ».La région caraïbe occupe une place tout à fait intéressante sur cette scène en perpétuel mouvement qu’est la mondialisation. Ces pays/îles doivent continuellement chercher l’équilibre entre appartenance locale, régionale et internationale, grand nombre d’entre eux luttant toujours aujourd’hui pour concilier leur statut d’anciennes colonies et le rythme rapide de la mondialisation. Cette thèse porte sur la place des langues vivantes dans les écoles du premier degré à la Martinique et à la Dominique et sur les enjeux d’un enseignement bilingue pour ces deux îles qui appartiennent à la fois à la Caraïbe et au monde. Nous proposons, dans un premier temps, une étude de la situation actuelle de l’enseignement des langues dans les deux îles : quelles sont les politiques linguistiques dans les deux contextes? Dans quelle mesure sont-elles mises en œuvre? L’enseignement des langues répond-il aux exigences des textes officiels ? Les politiques linguistiques sont-elles adaptées aux réalités sociolinguistiques de ces îles ? Dans un deuxième temps, nous interrogeons la possibilité d’un enseignement bilingue dès l’école préélémentaire dans les îles de la Martinique et de la Dominique et nous expérimentons des approches d’enseignement des langues en milieu institutionnel et en contexte périscolaire. Nous nous interrogeons sur des modes de fonctionnement différents : ne pourrait-on pas imaginer d’autres manières de faire ? Que pouvons-nous proposer comme solutions complémentaires et/ou alternatives à l’existant ?Enfin, dans un troisième temps, dans une perspective plus globale, nous posons la question de l’éducation bilingue, par une approche comparée, en analysant les faits éducatifs dans deux systèmes différents et en nous intéressant à la question de l’altérité. La compréhension de l’Autre peut-elle améliorer l’existant dans le cas de la Martinique et de la Dominique ? Nous revenons ainsi à la question de l’intérêt et des enjeux d’une comparaison de l’enseignement des langues dans ces deux systèmes, en prenant en compte les identités locales, régionales et internationales à travers des analyses historiques et sociolinguistiques. A la suite de cette analyse, nous faisons des propositions concrètes en faveur d’un enseignement bilingue intégré dans ces deux îles. Ces propositions concernent les domaines tels que la didactique, la planification en éducation et le curriculum bilingue, la formation des enseignants et la politique linguistique de la Caraïbe. Notre question centrale est la suivante : comment enseigner aujourd’hui pour mieux préparer les citoyens caribéens au monde de demain ? The Caribbean region occupies an interesting space in the perpetually changing scene of globalisation. Caribbean countries or islands must continually seek to balance their sense of belonging to a local, regional and international community. This is sometimes a difficult task as any of them are still fighting to balance their evolution as old colonies with the fast pace of globalisation in a new world.This thesis focuses on language teaching at primary level in the islands of Martinique and Dominica. It examines the many issues surrounding language teaching and questions the role of bilingual education in the development of these two Caribbean islands as they evolve within the Caribbean and the world. Firstly, we propose a careful study of the current situation of language teaching in Martinique and Dominica. What are the language policies of these islands? How and to what extent are they implemented? Does language teaching truly reflect the objectives of official texts? Are the present language policies adapted to the sociolinguistic reality of each island?Secondly, we raise the question as to the possibility of the implementation of bilingual education at the pre-primary level in the islands of Martinique and Dominica. We examine the question through the experimenting of different language teaching methods within a school setting and as part of an extracurricular bilingual program. Can we envision alternative approaches to the present situation? What complementary or alternative solutions can we propose to improve on what already exists?Lastly, we look at the subject from an overall perspective and we address the question of bilingual education. We analyse how comparative education, the study of other education systems and the understanding of others play a major role in developing solutions to present day situations. This analysis takes into account issues relating to local, regional and international identities through a study of the historical and sociolinguistic context of the islands of Dominica and Martinique.Based on our analysis and on the literature, we put forward concrete proposals for holistic bilingual education on the islands of Martinique and Dominica. These proposals focus on areas such as language teaching pedagogy, education planning, the bilingual curriculum, teacher training, and language policy for the Caribbean. The main question underlying this thesis is: how do we teach today to better prepare Caribbean citizens for the world of tomorrow? http://www.theses.fr/2015AGUY0834/document | Partager |
Natural Hazard Mitigation Strategies in the Continental Caribbean: The Case of Belize Auteur(s) : Usher, Kareem M. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The small nation of Belize is nestled on the Central American Continent bounded on its north by Mexico, the west and south by Guatemala and the Caribbean Sea on its eastern border. Located in the path of Atlantic Tropical Cyclones, the country is susceptible to atmospheric disasters. Most notably are the Hurricane of 1931 and Hurricane Hattie which claimed 275 lives and caused damages in excess of US$1 Billion. Consequently, Belize has implemented several responsible and original mitigation policies to safeguard its population and protect the bourgeoning tourism industry. In spite of those efforts, most of its coastal populations remain vulnerable to hurricanes and floods. La petite nation de Belize est nichée au cœur de l’Amérique Centrale, bordée au nord par le Mexique, à l'ouest et au sud par le Guatemala ; la mer Caraïbe constituant sa frontière orientale. Situé sur la trajectoire des cyclones tropicaux atlantiques, le pays est exposé aux catastrophes atmosphériques. Parmi les plus notables dans l’histoire de Bélize : l'ouragan de 1931 et l'ouragan Hattie qui ont fait 275 victimes et causé des dommages évalués à plus de 1 milliard de dollars. En réponse, le pays a mis en place diverses politiques responsables et inédites visant la réduction des risques afin de sauvegarder sa population et de protéger l’essor du tourisme. Malgré ces efforts, la majorité des populations côtières demeure vulnérable aux ouragans et aux inondations Belize Amérique centrale Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.324 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/324 | Partager |
Frontières entre le Brésil et la Guyane française : Mémoire présenté par les Etats unis du Brésil au gouvernement de la Confédération suisse, arbitre choisi selon les stipulations du traité conclu à Rio de Janeiro, le 10 avril 1897 entre le Brésil et la France. Tome premier Année de publication : Éditeur(s) : Paris : imprimerie Lahure Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH0150b3511a980d092682c4b2 HASH0150b3511a980d092682c4b2 | Partager |
Les espaces naturels protégés en forêt amazonienne. des doctrines de gestion aux dispositifs : quelle efficacité pour la protection de l’environnement ? : étude comparative France (Guyane) / Brésil (Amapa) ; Protected areas in the Amazonian forest : from the doctrine to the management arrangement : what efficiency for the protection of the environment? : comparative study between France (Guyana) and Brazil (Amapá) Auteur(s) : Nicolle, Sandra Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Grenand, Françoise Leroy, Maya Résumé : Les espaces naturels protégés sont aujourd’hui à l‘échelle mondiale l’une des principales politiques publiques mises en œuvre pour faire face à la destruction des écosystèmes. Leur nombre a beaucoup augmenté ces dernières années et les modes d’action qu’ils recouvrent se sont considérablement diversifiés. Pour autant, les écosystèmes continuent à se dégrader, et l’efficacité de ces dispositifs est souvent remise en cause. Cette thèse vise à analyser les facteurs influant sur l’efficacité des espaces protégés pour la conservation d’écosystèmes amazoniens encore peu dégradés. Elle étudie pour cela la mise en œuvre de dispositifs relevant de doctrines de gestion de l’environnement différentes, basées sur (i) la limitation réglementaire maximale des activités humaines impactantes pour les écosystèmes, (ii) la gestion des ressources par des populations locales ou traditionnelles ou (iii) la mise en place d’une gestion forestière durable sur des terres publiques. Nous nous plaçons dans une posture comparative entre la Guyane (France) et l’Amapá (Brésil), territoires partageant une frontière commune, principalement matérialisée par le fleuve Oyapock. La comparaison internationale entre ces deux régions présentant une couverture exceptionnelle en espaces protégés, dans des conditions écologiques et géographiques relativement similaires, nous permet d’observer l’influence du contexte historique et sociopolitique sur les modes de prise en charge de la gestion de l’environnement par les aires protégées. Nous nous sommes basés sur une approche constructiviste, appuyée sur une production de données principalement qualitatives (entretiens semi-directifs, analyse de documents, observation participante…). Nous avons ainsi procédé à une déconstruction critique des dispositifs « aires protégées », permettant de mettre en lisibilité les enjeux environnementaux qu’ils portent, et d’analyser l’efficacité environnementale des stratégies mises en œuvre. Cette analyse s’est articulée autour d’une lecture à la fois diachronique et multiscalaire des processus de gestion.Nous montrons que la mise en place des espaces protégés de Guyane et d’Amapá a été portée par des coalitions d’acteurs structurées autour de doctrines de gestion, c’est à dire de conceptions partagées des conditions de mise en œuvre d’une « bonne gestion environnementale ». Les dispositifs créés ont hérité des ressources stratégiques d’action et de la légitimité de ces coalitions. Les coalitions porteuses de la création des espaces protégés en Amapá sont fortement articulées aux mouvements sociaux et environnementaux plus généraux de l’Amazonie brésilienne, notamment pour les revendications socio-environnementales émergeant à la sortie de la période dictatoriale. En Guyane française, les espaces naturels protégés sont principalement la résultante de compromis entre d’une part une volonté d’exemplarité de l’action de la France en Amazonie, et d’autre part une recherche de minimisation des conflits avec les acteurs politiques locaux. Nowadays, natural protected areas are one of the main public policies implemented at the international level in order to prevent the destruction of ecosystems. During the last decades, they became very numerous, and mobilized more and more diversified modes of action. However, natural ecosystems continue to deteriorate, and the effectiveness of protected areas is often questioned. The aim of this thesis was to analyse the factors influencing the effectiveness of protected areas in a context of Amazonian ecosystems that are still well preserved. We observed the implementation of environmental management arrangement (protected areas) that are based on various doctrines: (i) the strong limitation of all harmful human activities through legislation; (ii) the management of resources by local or traditional populations; and (iii) the implementation of sustainable forest management on public lands. We adopted a comparative approach between Guyana (France) and Amapá (Brazil), territories that share a common border, mainly identifiable by the Oyapock River. These two territories present quite similar ecological and geographical conditions, and both have an exceptional coverage of protected areas. Therefore this international comparison allowed us to observe the influence of the historical and socio-political context on the implementation of protected areas. We used a constructivist approach, mainly based on qualitative data (semi-structured interviews, document analysis, participant observation...). We effected a critical deconstruction of "protected areas" management arrangements in order to make their environmental objectives intelligible, and we analysed the environmental effectiveness of the strategies implemented. This analysis was based on a diachronic and multiscalar lecture of management processes. We show that the establishment of protected areas in Guiana and Amapá was led by coalitions of actors structured around management doctrines, i.e. shared conceptions of "good environmental management". Management arrangements created inherited the strategic resources of action and the legitimacy of these coalitions. In Amapá, coalitions were strongly articulated with wider social and environmental movements of the Brazilian Amazon, especially in the case of socio-environmental claims rising at the end of the dictatorship. In French Guiana, the natural protected areas are mainly the result of compromise between the French willingness to serve as an example in the Amazon region, and the minimisation of conflicts with local politicians. http://www.theses.fr/2014AGUY0744/document | Partager |
Frontières entre le Brésil et la Guyane française. Second mémoire présenté par les Etats unis du Brésil au gouvernement de la Confédération suisse, arbitre choisi selon les stipulations du traité conclu à Rio-de-Janeiro, le 10 avril 1897 entre le Brésil et la France. Tome VI, Atlas Année de publication : Éditeur(s) : Paris : A. Lahure Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH3663c37e72ed18dc2e779a HASH3663c37e72ed18dc2e779a | Partager |
L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second Auteur(s) : Da Silva, Joaquim Caetano (1810-1873) Année de publication : Éditeur(s) : Paris : A. Lahure Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASHf99819f44e44d03cb2844a HASHf99819f44e44d03cb2844a | Partager |
Frontières entre le Brésil et la Guyane française. Annexes : tableaux et cartes Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASHbbe2000efa107a203a7667 HASHbbe2000efa107a203a7667 | Partager |
Frontières entre le Brésil et la Guyane française : Mémoire présenté par les Etats unis du Brésil au gouvernement de la Confédération suisse, arbitre choisi selon les stipulations du traité conclu à Rio de Janeiro, le 10 avril 1897 entre le Brésil et la France. Tome troisième, Documents : [Mémoires et protocoles de la Conférence de Paris en 1855 et 1856, accompagnés de quelques notes explicatives ou rectificatives] Année de publication : Éditeur(s) : Paris : A. Lahure Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH0127a59e0839750810bacc54 HASH0127a59e0839750810bacc54 | Partager |
L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome premier Auteur(s) : Da Silva, Joaquim Caetano (1810-1873) Année de publication : Éditeur(s) : Paris : A. Lahure Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASHfa4dae4b226687861dbcb2 HASHfa4dae4b226687861dbcb2 | Partager |
Frontières entre le Brésil et la Guyane française. Atlas contenant un choix de cartes antérieures au traité conclu à Utrecht le 11 avril 1713 entre le Portugal et la France : annexe au Mémoire présenté par les États unis du Brésil au gouvernement de la Confédération suisse, arbitre choisi selon les stipulations du traité conclu à Rio de Janeiro, le 10 avril 1897, entre le Brésil et la France Année de publication : Éditeur(s) : Paris : A. Lahure Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH0155dee189cd5f8d3bb8d7da HASH0155dee189cd5f8d3bb8d7da | Partager |
Frontières entre le Brésil et la Guyane française : Second mémoire présenté par les Etats unis du Brésil au gouvernement de la Confédération suisse, arbitre choisi selon les stipulations du traité conclu à Rio-de-Janeiro, le 10 avril 1897 entre le Brésil et la France. Tome III, Documents accompagnés de notes explicatives et rectificatives Année de publication : Éditeur(s) : Berne : Imprimerie Staempfli Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH4d05d437b6a4dfc524ac68 HASH4d05d437b6a4dfc524ac68 | Partager |
Frontières entre le Brésil et la Guyane française : Second mémoire présenté par les Etats unis du Brésil au gouvernement de la Confédération suisse, arbitre choisi selon les stipulations du traité conclu à Rio-de-Janeiro, le 10 avril 1897 entre le Brésil et la France. Tome V, Fac-simile de quelques documents reproduits aux tomes II, III et IV Année de publication : Éditeur(s) : Berne : Imprimerie Staempfli Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASHa79d8092e11ec99fab8763 HASHa79d8092e11ec99fab8763 | Partager |
Frontières entre le Brésil et la Guyane française : Second mémoire présenté par les Etats unis du Brésil au gouvernement de la Confédération suisse, arbitre choisi selon les stipulations du traité conclu à Rio-de-Janeiro le 10 avril 1897 entre le Brésil et la France. Tome Ier Année de publication : Éditeur(s) : Berne : Imprimerie Staempfli Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH2de6a5e37668e22ec8b2bd HASH2de6a5e37668e22ec8b2bd | Partager |
Sentence du conseil fédéral Suisse dans la question des frontières de la Guyane française et du Brésil : du 1er décembre 1900 Année de publication : Éditeur(s) : Berne : Imprimerie Staempfli Description : Le Contesté franco-brésilien est un différend soulevé entre les gouvernements français et brésilien, sur la question de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil. Le protocole du 10 avril 1897, signé entre la France le Brésil détermine que la rivière Japoc ou Vincent Pinçon est l'Oyapoc et que la limite intérieure se forme à partir de la source principale de cette rivière jusqu'à la frontière hollandaise par la ligne de partage des eaux du bassin des Amazones qui, dans cette région est constituée dans sa presque totalité par la ligne de faîte des monts Tamuc-Humac. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH015f003f607723da490ab6ba HASH015f003f607723da490ab6ba | Partager |