![]() | Evaluation of banana and plantain (Musa spp.) accessions tolerant to black sigatoka disease in Dominica, Guyana, St-Lucia and St-Vincent and the Grenadines ; Evaluation des adhésions de banane et de plantain (espèces de Musa) tolérances pour noircir la maladie de sigatoka en Dominique, en Guyane, à Sainte-Lucia et à Saint-Vincent et les Grenadines. Auteur(s) : Linton, Gregory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CARDI : Caribbean Agricultural Rechearch and Development Institute Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Banana and plantain (Musa spp) are important foreign exchange earners in Guyana and the Windward Islands of the Caribbean. Black Sigatoka Disease (BSD) also referred to as black leaf streak disease is one of the most destructive diseases of banana and plantain and is present within the region. In Guyana within two years following its introduction in 2008, the industry was totally decimated, recording a 100% decline, turning the country to a net banana importer. Also, from 2009 ? 2012 the disease spread in the Windward Islands causing as much as 100% decrease in the export of banana. The disease is caused by the ascomycete fungus, Mycosphaerella fijiensis (anamorph Pseudocercospora fijiensis) and is aggressive, challenging to control and results in enormous crop damage if left uncontrolled. In an effort to develop an integrated management approach to the disease the Caribbean Agricultural Research and Development Institute (CARDI) with financial assistance from the Caribbean Development Bank (CDB) is evaluating five FHIA banana and plantain accessions and eight IITA plantain accessions for tolerance to BSD. The evaluation is presently conducted in four Caribbean countries, Dominica, Guyana, St Lucia and St Vincent and the Grenadines. In each country, four distinct agro- ecological zones were selected for the trial evaluation blocks and using a randomized block design, four blocks were established in each country. Five FHIA accessions: FHIA-01, FHIA-03, FHIA-18, FHIA-21 and FHIA-23 are being evaluated in Dominica, St Lucia and St Vincent and the Grenadines whereas, plantain accessions: PITA-17, PITA-21, PITA-22, PITA-23, PITA-24 and PITA-26 are to be evaluated in Guyana for tolerance to the disease. Cavendish are used as regional controls and as borders rows to increase disease pressure. The disease parameters evaluated are youngest leaf spotted (YLS), disease development time (DDT), leaf emission rate (LER), disease severity at 6 months, bunch emergence and harvest, and index of standing leaves. Agronomic data; days from planting to flowering, bunch weight, number of hands in bunch, average weight of hands and average number of fingers per hand and bunch, as well as organoleptic characteristics of both cooked and ripe fruits are also evaluated. The early data collection, of the FHIA only accessions, show trends in the disease tolerance and agronomic performance as well as their adaptability in the different agro-ecological zone. The trends indicate better disease tolerance of FHIA varieties with higher leaf counts before, at bunching and at harvest. The organoleptic test shows a preference to FHIA 03 and FHIA 21. La banane et le plantain (espèces de Musa) sont les acquéreurs de devises étrangères importants en Guyane et en Îles du Vent des Caraïbe. La maladie noire de Sigatoka (schéma) également désignée sous le nom de la maladie noire de filet de feuille est l'une des maladies les plus destructives de la banane et du plantain et est présente dans la région. En Guyane dans un délai de deux ans après son introduction en 2008, l'industrie a été totalement décimée, enregistrant une baisse de 100%, tournant le pays à un importateur net de banane. En outre, à partir de 2009-2012 la propagation de maladie en Îles du Vent causant pas moins de la diminution de 100% de l'exportation de la banane. La maladie est provoquée par le champignon d'ascomycète, fijiensis de Mycosphaerella (fijiensis anamorph de Pseudocercospora) et est agressive, contestant pour commander et les résultats dans l'énorme culture endommagent si laissé incontrôlé. Dans un effort de développer une approche intégrée de gestion à la maladie l'institut agricole des Caraïbes de recherche et développement (CARDI) avec l'aide financière de la banque de développement des Caraïbes (BDC) évalue des adhésions de banane et de plantain de cinq FHIA et huit adhésions de plantain d'IITA pour la tolérance au schéma. L'évaluation est actuellement effectuée quatre pays des Caraïbes, Dominique, Guyane, St Lucia et Saint-Vincent-et-les Grenadines. Dans chaque pays, quatre agro zones écologiques distinctes ont été sélectionnées pour les blocs d'essai d'évaluation et employant une conception de bloc randomisé, quatre blocs ont été établis dans chaque pays. Cinq adhésions de FHIA : FHIA-01, FHIA-03, FHIA-18, FHIA-21 et FHIA-23 sont évalués en Dominique, au St Lucia et au Saint-Vincent-et-les Grenadines tandis que, des adhésions de plantain : PITA-17, PITA-21, PITA-22, PITA-23, PITA-24 et PITA-26 doivent être évalués en Guyane pour la tolérance à la maladie. Cavendish sont employés en tant que contrôles régionaux et comme rangées de frontières pour augmenter la pression de la maladie. Les paramètres de la maladie évalués sont la plus jeune feuille repérée (YLS), le temps d'élaboration de la maladie (DDT), le taux d'émission de feuille (LER), la sévérité de la maladie à 6 mois, émergences et récoltes de groupe, et index des feuilles debout. Données agronomiques ; des jours de la plantation à la floraison, du poids de groupe, nombre de mains dans le poids de groupe et moyen des mains et du nombre moyen de doigts par main et groupe, aussi bien que les caractéristiques organoleptiques des fruits cuits et mûrs sont également évalués. La collecte de données tôt, des adhésions de FHIA seulement, exposition tend dans la tolérance de maladie et la représentation agronomique aussi bien que leur adaptabilité dans la zone agro-écologique différente. Les tendances indiquent qu'une meilleure tolérance de maladie des variétés de FHIA avec une plus haute feuille compte avant, à se rassembler et à la récolte. L'essai organoleptique montre une préférence à FHIA 03 et à FHIA 21. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16266 V16266 | Partager Voir aussi Agriculture Agriculture de plantation Culture maraîchère Dominique Guyana Sainte-Lucie Saint-Vincent-et-les-Grenadines Télécharger ![]() |
![]() | Exporting non-traditional produce Auteur(s) : Guyana. Government Information Agency (GINA). South America -- Guyana -- Georgetown Caribbean | Partager |
![]() | Review of Seminar Report on the Promotion of Non-Traditional Agricultural Products from CARICOM Member States to Extra-regional Markets Auteur(s) : Caribbean Community. Second Meeting of the Standing Committee of Ministers responsible for Agriculture, Belmopan, Belize, 25th-27th June 1975 Éditeur(s) : Caribbean Community Secretariat Caribbean Community Secretariat ( Georgetown ) Droits : All rights reserved by the source institution. MA 75/2/11 | Partager |
![]() | Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
![]() | Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
![]() | Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 V13180 | Partager Voir aussi Chlordécone Environnement Pollution Code noir Commerce Colonisation Agriculture Esclavage Droit Pesticide Guadeloupe Martinique ; Télécharger ![]() |
![]() | La bioécologie de la mouche des fruits en Haïti : enseignements et intérêt pour la filière mangue Auteur(s) : Ryckewaert, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Extrait de : "Projet DEVAG" : conférence, le 5 décembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : La mangue a représenté autrefois la principale culture d'exportation en Haïti. L'exportation essentiellement tournée vers les Etats-Unis a été interdite après la découverte de larves de mouches des fruits dans les mangues. Il sera question de déterminer quels sont les autres bioagresseurs qui s'attaquent à la mangue et quelles sont les espèces de mouches présentes dans ces vergers. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14092 V14092 | Partager Voir aussi Agriculture tropicale Agroécologie Bioagresseurs Mangue Mouche des fruits Agriculture Haïti ; Télécharger ![]() |
![]() | Retour sur deux projets de développement en aquaculture outre-mer : leçons pour l’avenir Auteur(s) : Lacroix, Denis Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : Lessons for the future from two development projects in aquaculture in the French overseas territories. Numerous research and development projects have been launched since the seventies in the French overseas territories. Their aim was to foster new activities in agriculture based on local productions for local markets, notably in the French West Indies (FWI). In this paper we analyze two development projects on the rearing of giant freshwater prawn, one in the FWI and the other in French Guyana, over twenty years after their launching. The purpose of these compared studies is twofold: first to try to understand why a set of relevant technical innovations ended in failure 15 years later; second to identify recommendations in terms of methodology in order to diminish risks of mistakes or failure for future projects. To reach this goal we followed two approaches. A first analysis is based on a set of three criteria: social acceptability, legitimacy and time planning. The second analysis, justified by the subjective need for an explanatory tool, is based on the actor-network theory. The results show that beyond the levels of political support and financial investment and support the three key criteria for success are: (i) reactivity of the decision-makers, notably when markets change, (ii) quality of leadership transfer between the launching phase and the stabilized phase, and (iii) capacity of the decision-makers to take into account the concrete consequences of the various scenarios. Regarding this third criterion, our analysis suggests that the scenario of full technical success needs to be explored, notably in terms of economic sustainability. The integration of these two types of analyses into an ex-ante frame should contribute to reducing risks of failure in similar development projects. De nombreux projets d’aquaculture ont été menés depuis les années 1970 dans les territoires et départements français d’outre-mer. L’objectif était de diversifier l’agriculture avec des productions destinées au marché local comme aux Antilles, ou à l’exportation comme en Guyane. L’étude s’intéresse au bilan de deux projets d’élevage de la crevette tropicale d’eau douce aux Antilles et en Guyane, plus de vingt ans après leur lancement. L’objectif est de comprendre comment des innovations technologiques pertinentes ont conduit à deux échecs sur le moyen terme et de tirer des recommandations de méthode afin de réduire les risques d’erreurs ultérieures. Pour cela, deux cadres d’analyse sont mobilisés : le premier s’appuie sur les concepts de temporalité, légitimité et acceptabilité ; le second, motivé par la recherche subjective de cadres explicatifs, emprunte la vision de la théorie de l’acteur-réseau. Les trois déterminants majeurs du succès ou de l’échec se révèlent être la réactivité des responsables face aux problèmes d’adaptation à l’évolution des marchés, la qualité du transfert du leadership lors du passage de la phase de lancement à la phase de croisière et enfin la capacité de prendre en compte dès le départ les conséquences des scénarios d’évolution du projet, y compris la réussite technique. Une capacité d’intégration de ces types d’analyse, dans un cadre ex ante, devrait permettre de réduire les risques d’échec dans des projets de développement similaires à venir. Natures Sciences et Sociétés (1240-1307) (EDP Sciences), 2013-12 , Vol. 21 , N. 4 , P. 400-415 Droits : NSS-Dialogues, EDP Sciences 2014 http://archimer.ifremer.fr/doc/00187/29784/28242.pdf DOI:10.1051/nss/2014004 http://archimer.ifremer.fr/doc/00187/29784/ | Partager |
![]() | Guadeloupe, Martinique, LKP, crise de 2009, crise économique, déclin économique : de crises en crises : la Guadeloupe et la Martinique Auteur(s) : Desse, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les longues grèves qui ont paralysé la Guadeloupe et la Martinique en 2009 sont en partie liées à la crise qui touche les économies insulaires. L’agriculture est menacée par les nouvelles négociations avec l’OMC qui sont très défavorables aux exportations de la banane et du sucre. Le secteur touristique est lui aussi au plus bas. Dans ces conditions, le chômage, le sous-emploi sont difficiles à accepter quand les prix augmentent et que les perspectives de développement ne sont pas vraiment définies. The long strikes that paralyzed Guadeloupe and Martinique in 2009 are partly related to the crisis in the island economies. Agriculture is threatened by the new WTO negotiations that are unfavorable to exports of bananas and sugar. Tourism sector is also low. Under these conditions, unemployment and underemployment are difficult to accept when prices rise and development prospects are not really defined. Guadeloupe Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4880 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4880 | Partager |
![]() | La filière mangue en Haïti : comment des milliers de microproducteurs alimentent une filière d'exportation Auteur(s) : Lavigne, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Extrait de : "Projet DEVAG" : conférence, le 5 décembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Christian Lavigne présente le travail de master d'un étudiant haïtien sur la production et la productivité du manguier en Haïti. Les circuits de commercialisation de la mangue sont les suivants par ordre d'importance : la consommation à destination des consommateurs urbains, la communication à destination de la république dominicaine, les consommateurs ruraux et enfin, la commercialisation à destination des Etats-Unis et du Canada. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14105 V14105 | Partager Voir aussi Agriculture Agriculture tropicale Agroécologie Agronomique Economie Commerce Mangue Exportation Haïti ; Télécharger ![]() |
![]() | Étude des déterminants géographiques et spatialisation des stocks de carbone des sols de la Martinique Auteur(s) : Venkatapen, Corinne Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Dolique, Franck Blanchard, Éric Résumé : Les stocks des éléments dans les sols, et en particulier ceux du carbone, sont en constante évolution sous l’effet de facteurs naturels (climat, végétation, teneurs en argiles, etc.) et anthropiques (usages des sols, etc.). Notre objectif est donc, (i) de mieux comprendre les relations entre type de sol, système de culture et quantité de carbone stockée, (ii) d’étudier les conséquences des changements d’usage et de gestion des terres sur les formes de matière organique dans les sols et (iii) de préciser le rôle de la matière organique sur les propriétés physiques des sols.Des situations agro-pédologiques représentatives des trois grands modèles minéralogiques des sols tropicaux (Sols à allophanes (argiles non cristallisées), Sols à argiles 1/1 et Sols à argiles 2/1) et présentant des systèmes culturaux de différents niveaux d’intensification (monocultures intensives destinées à l’exportation, systèmes paysans faiblement intensifiés, etc.) ont ainsi été sélectionnées sur les sols de Martinique. Par ailleurs, afin de limiter les effets des usages antérieurs des parcelles, nous avons généralement choisi des situations culturales âgées au minimum de 3 ans.L’analyse des stocks de carbone des différentes parcelles fait apparaître des comportements différents : dans les sols à allophanes, il y a un effet de la minéralogie sur la stabilisation des matières organiques ; dans les sols à argiles cristallisées, il existe une corrélation entre la teneur en carbone (ou le stock organique) et la texture (ou teneur en éléments fins), aussi bien pour les situations non cultivées que pour les situations sous cultures. L’amplitude des variations (diminution) des stocks en carbone observées sous l’effet de différents modes de gestion des sols, dépend elle aussi de la texture : dans les sols sableux, la potentialité de séquestration du carbone est faible ou nulle, en revanche, les potentialités de stockage du carbone sont plus fortes dans les sols argileux.L’estimation des stocks totaux de carbone à l’échelle de la Martinique, pour un mètre de profondeur et pour une situation moyenne entre les cartes d’usage des terres de 1969/1970 et 1979/1980, s’élèvent à 11,859 Mt de C calculés pour 95,8% de la surface.La distribution de la matière organique du sol varie avec la texture du sol : dans les sols sableux, à faibles teneurs en matière organique, les matières organiques sont principalement associées aux fractions sableuses ; dans les sols argileux, plus riches en matières organiques, 50 à 60 % de la matière organique sont associées à la fraction argileuse. De même, la dynamique de la matière organique dépend également de la texture du sol : dans les sols sableux, les variations des stocks organiques sont essentiellement dues à la perte ou à l’accumulation en carbone de la fraction sableuse ; dans les sols argileux, la fraction argileuse participe de manière prépondérante aux variations des stocks organiques de ces sols lors de leur mise en culture ou en prairie ; les sols sablo-argileux ont un comportement intermédiaire entre ces deux pôles.La stabilité structurale varie avec la minéralogie. Les andosols (ou ALL) présentent un haut degré d’agrégation et de stabilité, du à la présence d’allophanes et à leur association particulière avec les composés organiques. Dans les sols à argiles cristallisées, la stabilité de l’agrégation est plus élevée dans les sols à argiles 1/1 (ou LAC) ; les valeurs les plus faibles sont généralement observées dans les parcelles sur sols à argiles 2/1 (ou HAC). En outre, la mise en culture se traduit généralement par une diminution de la stabilité de l’agrégation.L’intensification des cultures (labours fréquents, faibles restitutions de matière organique au sol, etc.) accentue la perte de la stabilité de l’agrégation provoquée par la mise en culture, en particulier dans les parcelles sur sols à argiles 2/1 (ou HAC). Soils elements stocks, and particularly those of carbon, are in constant evolution under natural factors effect (climate, vegetation, clays content, etc) and anthropic factors effect (soils uses, etc). Our objective is thus, (i) to better understand the relations between soil, farming system and stored carbon quantity, (ii) to study the consequences of soils uses changes and of soils managements changes on organic matter shapes in soil and (iii) to specify organic matter role on soil properties physics.Representative agri-pedological situations of the three great mineralogical models of tropical soils (allophonic soils (not crystallized clays), 1:1 clay soils and 2:1 clay soils) and presenting agricultural systems of various levels of intensification (intensive monocultures intended for export, slightly intensified farming systems, etc) were thus selected in the soils of Martinique. In addition, to limit the effects of their former uses, we generally chose to the minimum 3 years old farming situations.The analysis of the various lands carbon stocks reveals different behaviors: in allophonic soils, a correlation exists between carbon content (or organic stock) and texture (or fine elements content), as well for not cultivated as for cultivated situations. Variations ranges (reduction) of carbon stocks observed under various management soils systems effect, also depends on texture: in sandy soils, carbon sequestration potentiality is low or null, on the other hand, carbon storage potentialities are higher in clay soils.The estimation of total carbon stocks on the scale of Martinique, for one meter of depth and for and average situation between the use soils charts of 1969/70 and 1979/80, rises to 11,859 Mt of C calculated for 95,8% of the surface.Soil organic matter distribution varies with soil texture: in sandy soils, with low contents of organic matter, organics matters are mainly associated with the sandy fractions; in clay soils, richer in organic matters, 50 to 60% of the organic matters are associated with the argillaceous fraction. In the same way, the organic matter dynamics also depends on soil texture: in sandy soils, organic stocks variations are primarily due to carbon loss or accumulation of the sandy fraction; in clay soils, the argillaceous fraction takes part in a dominating way in organic stocks variations of these soils at the time of their setting in culture or meadow; the sand-clay soils have an intermediate behavior between these two poles.Structural stability varies with mineralogy. Andosols (or ALL) present a high degree of aggregation and stability, due to the presence of allophones and their particular association with the organics compounds. In crystallized clay soils, aggregation stability is higher in 1:1 clay soils (or LAC); the lowest values are generally observed in the lands on 2:1 clay soils (or HAC). Moreover, culture setting generally results in aggregation stability reduction.Cultures intensification (frequent ploughings, low organic matter restitutions to the soil, etc) accentuates aggregation stability loss caused by culture setting, particularly in lands on 2:1 clay soils (or HAC). http://www.theses.fr/2012AGUY0513/document | Partager |