" Chasse à l'arc et cueillette de fruits " Année de publication : Extrait de : Les aventuriers et les boucaniers d'Amérique (Page 145) Résumé : Gravure Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110470153i1 PAP110470153i1 | Partager |
La cueillette du café Auteur(s) : Cabre, A.-C. Extrait de : Quelques aperçus sur notre colonie de la Guadeloupe et plus spécialement au point de vue pharmaceutique (p. 66) Résumé : Des femmes s'activent à la cueillette du café Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130390076i1 NAN130390076i1 | Partager |
Sao Paulo - Cueillette de café Année de publication : Extrait de : Etat de Sao Paulo (p.58) Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA112820080i1 FRA112820080i1 | Partager |
Usages de la forêt par les populations d'Iracoubo (Guyane Française) : quelle place dans l'aménagement des forêts domaniales ? Auteur(s) : Sordet, Fabien Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts Centre National d'Etudes Agronomiques des Régions Chaudes Jacques Plan Georges Smektala Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diplôme : Diplôme d'Ingénieur Agronome il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Dans le contexte international de gestion durable des forêts tropicales, l'Office National des Forêts développe l'aménagement forestier de la forêt domaniale du DOM de la Guyane Française. Une partie de cet effort d'aménagement est consacrée à l'intégration des usages de la forêt par les populations locales. C'est ainsi que la forêt aménagée de Counami, située sur la commune d'Iracoubo, a été retenue comme site expérimental pour mettre en place une gestion durable. L'intégration des populations a été initiée par notre étude qui vise à justifier cette prise en compte, identifier les usages et fournir des bases de réflexion sur leur place dans l'aménagement forestier. Tout d'abord, l'étude des systèmes d'activités des populations riveraines confirme l'importance sociale, économique et culturelle de la forêt pour une société soumise à la crise économique, à des tensions sociales liées à sa pluriethnicité, et à l'abandon progressif de ses repères culturels fondamentaux. Cette importance semble devoir perdurer et même se renforcer dans l'avenir, et il y a urgence à reconnaître cette contribution de la forêt à l'équilibre de la société guyanaise. Puis l'étude des modes d'utilisations des ressources forestières nous conduit à une description des pratiques de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Nous montrons la grande diversité de produits collectés tout en constatant l'absence de règles concernant l'accès aux ressources et reconnues par toutes les communautés d'Iracoubo. Dans un contexte d'abandon des modalités de gestion traditionnelle des ressources et des produits, il faut craindre l'émergence de conflits entre communautés si la disponibilité des ressources vient à diminuer. Il apparaît alors nécessaire d'engager un réel dialogue entre le gestionnaire (ONF) des ressources et ses principaux utilisateurs, et ce, afin d'initier une implication des populations et des les responsabiliser dans la gestion de leurs ressources. Ceci devra passer par la création d'une instance de discussion paritaire entre les usagers et l'ONF, par la reconnaissance de zones d'importance usagère au sein des forêts de production, ainsi que par la mise en place de règles techniquement réalistes de réduction des impacts de l'exploitation forestière sur les ressources exploitées par les populations. Bien entendu, aucune solution simple n'existe et une réelle volonté d'écoute mutuelle et d'échanges de connaissances devra émerger entre l'ONF et des représentants des usagers. Se pose également le problème crucial de la définition de ce que nous entendrons par « zone usagère » : série de droits d'usages ou groupe usager pourraient être deux solutions envisageables, à moins que l'ensemble des massifs forestiers ne soient reconnus comme terres de droits d'usages collectifs puisqu'il n'y a pas forcément antagonisme entre exploitation forestière et usages des populations riveraines. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189482 hal-01189482 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189482 PRODINRA : 41658 | Partager |
Plantes comestibles de Guyane Auteur(s) : Cadamuro, Laurent Puig, Henri Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecocart Editions Résumé : Ouvrage édité avec le concours de : - Union européenne - Préfecture de Guyane, Direction régionale de la recherche et de la technologie - Conseil Régional de Guyane - Conseil Général de Guyane - SEPANGUY - Silvolab-Guyane Les Plantes comestibles de Guyane présente les espèces ayant un intérêt alimentaire les plus couramment rencontrées à l'état naturel sur le plateau des Guyanes et plus précisément en Guyane française. Classées alphabétiquement, ces plantes sont brièvement décrites par leur morphologie, leur habitat, et, lorsque les fruits sont consommés, leur période de fructification est donnée à titre indicatif. L'index général reprend les noms scientifiques de même que les dénominations vernaculaires dans les différentes langues parlées en Guyane, ces différentes langues étant par grandes ethnies et par familles linguistiques (Créole, Noir marron, Amérindien). Illustré par de nombreux dessins et photos couleurs, cet ouvrage devrait intéresser toutes les personnes désireuses de mieux appréhender l'environnement guyanais. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032120 ISBN : 2-910771-01-6 hal-01032120 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032120 | Partager |
L’élevage des abeilles mélipones sur l’île de Cuba : une enquête ethnozoologique réalisée dans la plaine du río Mayabeque et la forêt de la Sierra del Rosario Auteur(s) : Rouzic, Samuel Perichon Le Peña, Walberto Lóriga Lorenzo, Jorge Demedio Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Amérique centrale, l’élevage des abeilles sans dard est une pratique vieille d’au moins deux millénaires, qui a connu son apogée à la fin de l’ère maya. Les Méliponinés, sous-famille à laquelle appartiennent ces abeilles, rassemblent près de 500 espèces distribuées pour l’essentiel en zone intertropicale. La plupart d’entre elles nichent dans des cavités d’arbres secs ou sous terre, et affectionnent les forêts ombrophiles où elles assurent un rôle actif dans la pollinisation des plantes sauvages. Sur l’île de Cuba, une seule espèce de méliponinés (Melipona beecheii) est présente, elle a probablement été introduite durant l’époque précolombienne à partir de souches génétiques originaires de la péninsule du Yucatán. Dans les campagnes autour de La Havane, les abeilles mélipones continuent d’être un vecteur de socialisation, car leur domestication correspond souvent à une tradition familiale et parce que les bénéficiaires des produits de la ruche sont des familiers du méliponiculteur. En forêt, en revanche, le miel donne davantage lieu à des pratiques de cueillette. Depuis une vingtaine d’années, la prise de conscience du rôle de l’abeille dans le fonctionnement des écosystèmes et la valeur des services qu’elles seraient susceptibles de rendre à l’agriculture sont à l’origine d’une évolution rapide des représentations sociales associées à l’insecte. Cette évolution contribue à diversifier les profils des éleveurs, à détacher les pratiques du poids des traditions d’élevage ou de cueillette, et à concevoir la méliponiculture comme une activité de loisir voire à envisager son intégration dans une logique marchande. In central America, stingless beekeeping is a practice older than two thousand years which reached its peak at the end of the Maya era. The melipona sub-family which these bees belong to gather more than 500 species mainly in the intertropical area. Most of them nest in cavities, in dead wood or underground, and have a liking for ombrophile forests where they provide the pollinisation of wild plantes in Cuba. There is only are single species (Melipona beecheii) probably introduced during the pre-colombian era, from genetic strains deriving from the Yucatan peninsula. In the countryside surrounding Havana, the melipona bees are still a vector of socialization, knowing their domestication often results from a familial tradition and is profitable to the beekeeper’s relatives. On the other hand, in the forest, honey is the fruit of gathering. For twenty years now people have been aware of the essential function of bees in the ecosystem and of the valuable services they are able to provide agriculture. This awareness has launched a quick evolution in the social representation of the insect. Thanks to this evolution the beekeepers’ profiles are becoming more diverse, traditions in beekeeping or gathering, weigh less heavily on practices, and the meliponiculture can be regarded as a space-time activity or even a trade one. Cuba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6967 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6967 | Partager |
L’exploitation du Raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun : entre contribution au développement socio-économique et dégradation des ressources naturelles Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’exploitation commerciale des produits forestiers non ligneux a animé et anime encore au plan international les débats sur la gestion durable des forêts, notamment par son apport en matière de conservation, d’amélioration des conditions d’existence des populations locales et de gestion participative. Cependant, l’exploitation commerciale des PFNL soulève la problématique de la durabilité tant au plan écologique, économique que sociopolitique. La présente recherche traite de cette problématique en prenant comme PFNL d’illustration le raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun. Elle vise à analyser la durabilité socio-économique et environnementale de l’exploitation du raphia dans la forêt marécageuse « Hlanzoun ». La méthodologie utilisée est une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives. Les outils d’analyse de données utilisés sont entre autre, la statistique descriptive, l’analyse filière des revenus d’exploitation et des valeurs ajoutées et l’analyse du système socio-écologique. Nos résultats montrent que le raphia est une plante à usages multiples. Que ce soit les feuilles, les fibres, la sève ou le tronc, tout ou presque peut être valorisé sur le raphia. Au niveau des villages riverains du Hlanzoun l’exploitation de la sève du raphia et sa transformation en alcool alimentaire est de loin le type d’usage qui procure le plus de revenu malgré le fait que les autres types d’usages mobilisent un nombre plus important d’acteurs. L’exploitation commerciale de ce PFNL se déploie suivant une organisation relativement simple et avec des caractéristiques propres à la plupart des activités de la petite production marchande des économies sous-développées en crise. Cette exploitation est essentiellement articulée autour des coupeurs/collecteurs, des intermédiaires commerciaux, des agents de transformation/conditionnement et des consommateurs des produits finis. La contribution annuelle totale de la filière raphia au développement a été estimée à 192 429 633 Fr. CFA (environ 385 000 dollar) et les revenus d’exploitation de tous les acteurs ont un signe positif malgré le faible niveau de technologie et de formation. Le raphia apporte donc des revenus relativement importants aux divers acteurs en dépit des handicaps de la filière et du déficit d’équité dans la répartition des richesses produites. Au plan de la gouvernance, on note un déficit d’instances, de règles et de procédures, dont l’effectivité et la légitimité sont clairement établies. Cet état de chose laisse le parc à raphia dans un régime d’accès « libre » mais seulement pour les riverains ; nous nous retrouvons donc en présence d’un système de cueillette, caractérisé par l’exploitation de plants immatures et la surexploitation, mettant en péril la capacité de renouvellement de la ressource et même l’avenir de la filière. On note cependant un effort de contrôle de l’accès des non riverains et des tentatives d’adaptation des riverains. En effet, le nombre d’exploitants est passé de 148 à 92 entre 2008 et 2010 et le nombre de pieds de raphia saignés est passé de 15 452 à 8 832 durant la même période. Au total, l’exploitation du raphia dans le Hlanzoun s’inscrit dans un environnement défavorable par rapport aux exigences de développement durable d’une filière de PFNL. Mais les divers acteurs sont à présent conscients de la nécessité d’agir pour une meilleure réglementation de l’accès et de l’exploitation. The commercial use of non woody forest products is a crucial issue in the international debate on the sustainable management of forests. These products are supposed to contribute to conservation by improving local populations’ livelihood and their involvement in forest management. This study lies within the scope of two South-South Cooperation projects (PSC 22P07 and PSC 03T08) implemented by the CEBEDES NGO with the financial support of the Kingdom of the Netherlands. It aims at analyzing the socioeconomic and environmental sustainability of the raffia stands management in the swamp forest "Hlanzoun ". This small forest is located in one of Benin southern Wetlands in the municipality of Zogbodomey.The methodology to assess raffia socioeconomic performances relies on the estimation of the values added within the raffia value chains. Stakeholders at every segment of the value chains have been surveyed on the incomes obtained out of raffia. The methodology to assess the sustainability of the management relies on a simple indicator measuring the ratio of younger to elder palms. Palms in stands have been counted according to their age group. The survey confirms that raffia is a multi-purpose plant used for its leaves, fibers, sap and trunk. In villages at the borders of the Hlanzoun forest, harvesting the raffia sap on standing palms and processing it into alcohol are a major income generating activity. Alcohol is then marketed through a network of collectors, wholesalers and petty traders up to the consumers. The contribution of raffia to local and regional development was estimated by the total incomes generated at 192.429.633 F CFA. All stakeholders earn positive and significant incomes in spite of the low level of technology and skills, but traders receive a large share of the wealth produced. As regard to governance, "free" access only concerns residents and efforts are made to control the access of non-residents. One notes a deficit of legitimated authorities, rules and procedures for a sustainable use: Restrictions on the harvest of immature palms are not anymore enforced and it endangers the renewal capacity of the resource. But at the same time, the number of operators seems to be decreasing (from 148 to 92 between 2008 and 2010, whereas the number of harvested raffia palms decreased from 15,452 to 8,832 during the same period). A self-regulation might occur, due to the fact that a livelihood of local people relies on a diversity of income generating activities. In total, the operation of Raffia in Hlazoun is in an unfavorable environment with the requirements of sustainable development in a sector of NTFF. But the various actors are now aware of the need for action to better regulate access and operation. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5556 | Partager |