Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial. Un patrimoine menacé : la sarabande des mascare Auteur(s) : Poli, Muriel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Focus sur le carnaval en Corse tel qu'il a vécu. La sarabande des "mascare" : un cortège de personnes masquées, apparu dans la première partie du XXe siècle jusqu'aux années 60. Le carnaval s'est délité et on se contente de simple défilé de chars de façon beaucoup plus édulcoré, moins encré dans la culture traditionnelle. Deux entrées : satirique et des rapprochements amoureux qui était permis pendant cette période de transgression ou tout le monde s'accordera à dire qu'il s'agit d'une période d'exutoire et de transgression. Les sources au niveau de la méthode. Les sources remontent au plus loin pour la langue Corse et les témoignages sur cette culture Corse et les rites carnavalesques, à la correspondance militaire de Pascal Paoli faisait état du carnaval comme étant une fête très importante pour la communauté locale,des folkloristes dont les témoignages date du début du XXe siècle essentiellement et de témoignages oraux beaucoup plus actuels avec le laboratoire linguistique : la BDLC (Banque de donnée de langue Corse). Différence entre le carnaval de ville et carnaval de l'intérieur. En ville,défilé de char et cortège, un bal masqué le soir, qui terminait le carnaval réservé à une certaine élite de la population. Dans le rural, la fête était beaucoup plus populaire, partagée, il s'agissait de cette sarabande des "mascare", qui se promenait dans le village. La finalité c'était de mettre un terme au repos hivernal pour la majorité des personnes qui était : des agriculteurs, cultivateurs dans l'intérieur et de manière plus générale, un défouloir avant les privation du carême, période allant jusqu'au mercredi des cendres. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17117 V17117 | Partager |
Préserver notre environnement et développer une industrie minière : enjeu de demain Auteur(s) : Horth, Gauthier Dufrene, Fabrice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Association La Grappe Orkidé Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Journées de l'or. "Valorisation du patrimoine minier guyanais", le 17 mai 2014. Université de la Guyane Description : Présentation de Mr Horth, président de la Grappe Orkidé jusqu?à 2014 et le directeur de l'IEDOM sur la tension entre un développement durable et la préservation de l'environnement en Guyane. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15178 V15178 | Partager |
Les différents types de traitement du minerai Auteur(s) : Picour, Jean-Claude Matheus, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Association La Grappe Orkidé Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Journées de l'or. "Valorisation du patrimoine minier guyanais", le 17 mai 2014. Université de la Guyane Description : Exposé de Mr Picour du BRGM-Bureau de Recherche en Géologie et des Mines- et de Mr Matheus, président de la Grappe Orkidé (et président de la société Boulanger). Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15176 V15176 | Partager |
L'inventaire général du patrimoine culturel : un outil scientifique au service de l'aménagement urbain ; L'inventaire général du patrimoine culturel : un outil scientifique au service de l'aménagement urbain Auteur(s) : Kissoun, Bruno Kissoun, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : L'inventaire général du patrimoine culturel, service de recherche et de documentation, créé en 1964 a développé une méthode scientifique nationale pour ses enquêtes et a constitué peu à peu la plus importante documentation historique, graphique et photographique sur l'ensemble du patrimoine français, architectural et mobilier. Par ses enquêtes topographiques ou thématiques, il contribue activement à l'élargissement de la notion de patrimoine. L'inventaire délivre un état des lieux, une carte d'identité du territoire qui permet de localiser, d'identifier et de qualifier l'ensemble des objets architecturaux ou mobilier qui forment le paysage urbain ou rural. L'inventaire se veut un outil de gestion territoriale en matière d'aménagement, de protection, de mise en valeur culturelle et touristique. Dans le domaine de l'aménagement urbain, les capacités d'identification et d'évaluation, l'exhaustivité des études permettent une réelle appréciation et d'évaluation du patrimoine en identifiant les vrais « points forts ». Cet exposé s'appuie sur l'inventaire du patrimoine de la ville de Pointe-à-Pitre, conduit depuis 2001. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16277 V16277 V16277 | Partager |
Les différents types de traitement du minerai : échanges Auteur(s) : Picour, Jean-Claude Matheus, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Association La Grappe Orkidé Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Journées de l'or. "Valorisation du patrimoine minier guyanais", le 17 mai 2014. Université de la Guyane Description : Echanges et discussion avec le public. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15177 V15177 | Partager |
La valorisation touristique du patrimoine rural Auteur(s) : Tafani, Caroline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'agriculture est en Corse sous une pression foncière et une forte demande touristique de terroir. Le tourisme permet outre une opportunité de développement local de rendre aussi viable économiquement une certaine forme d'exploitation agricole. Cette activité touristique agricole peut représenter alors le double du revenu agricole des exploitants. Par ailleurs, elle s'accompagne souvent d'une durabilité environnementale puisqu'elle vante de meilleures pratiques agricoles. Ce diagnostic territorial est tiré d'une analyse systémique qui a été menée pour rendre compte des acteurs territoriaux. Enfin, l'agriculture bien que marginale structure l'espace pour le tourisme, ainsi, il existe un patrimoine rural comme les paysages agraires ou les produits du terroir. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12129 V12129 | Partager |
Rutas Alimentarias: una estrategia de negocios inclusivos que vincula las políticas agrarias y turísticas Auteur(s) : Barrera, Ernesto Bringas Alvarado, Olivia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las Rutas Alimentarias son itinerarios turísticos que ofrecen servicios y productos que permiten recorrer y explorar lúdicamente la cultura y la historia de aquellos alimentos embebidos de la identidad de la región que representan; conllevan sin embargo un propósito más profundo; exponer en primer plano el significado simbólico de los alimentos y mudarlos de facilitadores de la experiencia turística a recursos culturales de carácter focal.Desde una perspectiva menor las rutas alimentarias pueden categorizarse como un producto turístico pero su mayor potencial se localiza en el ámbito de las políticas agrarias; circunstancia que suele ser dejada de lado en el diseño de las políticas regionales debido a que turismo y agro transitan por carriles separados en la rutina intelectual que predomina en ambos sectores.Consideramos a las rutas alimentarias como un instrumento, con apariencia turística, que promueve el desarrollo rural a través del posicionamiento de los alimentos con identidad territorial.En América Latina, especialmente a partir del año 2000, han comenzado a promocionarse como rutas alimentarias (ó gastronómicas) productos turísticos con pretensiones de novedosos pero que sólo cumplen un rol turístico. En Europa y especialmente en Francia, la finalidad más importante de las rutas alimentarias –aunque sin formalizar- se relaciona más con la industria de la alimentación y con el desarrollo de marcas que con el turismo. En éste artículo se realiza un análisis comparado de las diversas estrategias de desarrollo de las rutas alimentarias; tanto las seguidas en América Latina como en Europa, confrontándose también para ambas regiones la fisiología de agregación de valor a través del vínculo Turismo - Denominaciones de Origen Protegido. Les routes alimentaires sont des itinéraires touristiques qui offrent des services et produits touristiques qui permettent de découvrir de manière ludique la culture et l'histoire alimentaire des territoires en accordant une attention particulière à la signification symbolique des aliments et aux ressources culturels locales.Ces itinéraires sont le support d’une offre touristique construite autour des ressources du terroir. Bien conçus, ils peuvent participer au développement rural. Nous considérons les routes alimentaires (ou gastronomiques) comme un instrument au service du développement rural; les productions alimentaires, les ressources vernaculaires, la culturel sont au cœur du projet territorial.En Amérique latine, ces initiatives associant développement rural et tourisme, dans le cadre de routes alimentaires, se développement depuis le début des années 2000. Cet article propose une analyse comparative des diverses stratégies de développement pour les routes alimentaire, autour d’expérience sud-américaines, nord-américaines et européennes. Food Routes are routes that offer tourist services and tourist products that reveal the culture and history of food in areas with special attention to the symbolic meaning of foods and local cultural resources.These routes are the support of a tourism built around local resources. Properly designed, they can participate in rural development. We consider the road food (or gourmet) as an instrument for rural development, food production, resources vernacular culture are at the heart of the territorial project.In Latin America, these initiatives involving rural development and tourism in the context of road maintenance to development since the early 2000s. This article offers a comparative analysis of various development strategies for road food experience around South America, North American and European Argentine Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3828 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3828 | Partager |
Bali (Indonésie) : le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique ? Un paradis en sursis et le risque d’un tourisme de luxe non maîtrisé Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article traite de la spécificité de l’activité touristique à Bali, fondée sur une identité locale forte et un riche patrimoine naturel et culturel mais aussi troublante en raison de l’importance et la complexité des jeux d’acteurs, ou encore des contextes sociaux, religieux et géopolitiques propres à ce territoire insulaire. Nous analyserons les liens pérennes ou non entre patrimoine et développement en focalisant sur ce qui fait l’image de marque de Bali sur les plans touristique et politique : le tourisme culturel. Cette étude de cas illustre les dynamiques d’acteurs dans le cadre de l’île de Bali où l’on constate une forte imbrication entre tourisme international, protection de l’environnement et promotion du patrimoine culturel. Vendue comme un paradis tropical, perçue comme l'île des Dieux, Bali se voit contrainte de mesurer les risques d'un tourisme culturel qui se transformerait trop rapidement en culture touristique. Des pistes seront proposées afin d’encourager l’ensemble des acteurs à œuvrer pour que le « dernier paradis » (last paradise) ne devienne pas un « paradis perdu » (lost paradise). Since the 1930s, Bali has been generally seen as a traditional tourism destination quite fashionable. Nowadays, a new kind of tourism, rather esoteric if not totally spiritual, is emerging on this small “paradise” often referred as a natural untouched and cultural preserved island. To attire more international tourists, the “Island of Gods”, as the tourism promoters still name this tropical holiday paradise, is now also targeting on the industry of “well-being”. This article deals about the specificity of the local tourism activity which is based on a strong cultural identity and a rich natural and also religious heritage. Uncontrolled development of this predatory industry brings also a lot of new problems, such as pollution or acculturation. Here, our aim is to focus and analyse the real and false ties between heritage, development and tourism, always by keeping in mind that the regional motto about tourism policy still is to encourage “cultural tourism” as a real model (a “brand”, in fact) of success. We especially try to explain, in this current work (still in progress), the touristic situation in the main cultural site located on the island: Ubud. This small city, really boosting during the last decade, is worldwide reputed for the rich cultural performances and seen as “the” artistic capital of Bali. Ubud offers also a perfect example of an intense and dynamic bond between cultural heritage and economic development. Often for the best and sometimes also for the worse. In this rural but international spot, it seems that tourism business allows the local population to live in better ways and, sometimes, even to reborn, culturally speaking! Our case study shows also the big threats behind the current tourism policy: the large scale business occurred by globalization and all the tourism opportunities thus provided cannot hide the real weakness that for sure also concern the balinese way of thinking and living. Cultural tourism could rapidly be transformed in a dangerous kind of tourism of the culture, with all the big (and bad) changes the Balinese don’t want to see happening on their lovely and holy island. So, the present reflection conducts us to think more deeply on some new and alternative ways of developing tourism in Bali. Finally, our aim is to think, first by listening to the desire of the Balinese themselves, in which best manner this “last paradise” will not become a “lost paradise”. Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5385 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5385 | Partager |
Analyse externe de l’intégration du tourisme alternatif dans un territoire marginalisé : le cas du Bajo Balsas au Mexique Auteur(s) : Kieffer, Maxime Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cet article est d’analyser, à partir d’une vision externe, les conditions préexistantes à échelle locale-régionale d’un territoire rural au Mexique, le Bajo Balsas, en vue de l’intégration hypothétique d’une activité de tourisme alternatif. L’analyse porte sur les aspects externes au territoire d’accueil à prendre en compte avant l’introduction d’une initiative touristique, et sur les conditions intrinsèques de celui-ci. Les résultats montrent que le territoire possède des aptitudes spécifiques pour mettre en œuvre une initiative de tourisme alternatif telle que la capacité d’organisation collective locale, l’existence d’un processus de développement plus ample ainsi que d’une complémentarité de ressources naturelles et culturelles intéressante. Cependant, l’étude révèle également de nombreuses restrictions comme l’image négative de la région ainsi que le manque de connexion et d’infrastructure. À partir des résultats obtenus, des recommandations ont été formulées à l’intention des acteurs impliqués dans le processus de développement concernant la mise en œuvre du tourisme alternatif. The aim of this article is to analyse, from an external point of view, the pre-existent conditions at a local-regional level of a rural territory in Mexico, the Bajo Balsas, regarding the hypothetic integration of a community based tourism (CBT) activity. The analysis is about the external aspects of the host territory to be considered before the introduction of an activity of tourism, and about its intrinsic conditions. The results show that the territory does have specific aptitudes to implement a CBT activity such as the local and collective organizational capacity, the existence of a larger process of development and an interesting complementarity of natural and cultural resources. Nevertheless, the study also reveals numerous restrictions such as the negative image of the region and the lack of connexion and local infrastructure. Based on the results, some recommendations have been formulated at the attention of the actors implied in the development process and in the implementation of the CBT initiative. Mexique Bajo Balsas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7645 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7645 | Partager |
Ressources patrimoniales et perspectives touristiques dans l’Est-Cameroun : potentialités et limites actuelles Auteur(s) : Moussa, Meirama Garba Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le patrimoine et le tourisme sont des facteurs avérés de développement. De leur bonne exploitation peut contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des populations locales. L’Est-Cameroun est le fief de ressources naturelles et culturelles d’une étonnante diversité pouvant impulser une forte activité touristique. Cependant, même si cette région reçoit chaque année des touristes nationaux et étrangers, elle ne peut pas se targuer de faire profiter sa population des effets directs, indirects et induits qu’engendrerait une activité touristique convenablement menée. Le présent article expose, dans une perspective historique (1980-2010), les raisons pour lesquelles, le tourisme et le développement de l’Est-Cameroun piétinent en dépit de ses nombreuses ressources patrimoniales.La collecte des données (écrites, orales, iconographiques, électroniques) sur le terrain de recherche associée à l’observation permet de constater que le tourisme fut très vite relégué au second plan. L’exploitation minière et forestière intensive, au lieu de faciliter l’émergence de la région, a plutôt hypothéquée son avenir. Le rôle des agences chargées de la gestion du tourisme à l’Est-Cameroun s’est limité à l’inventaire des sites touristiques, l’aménagement sporadique de quelques-uns et la mise en œuvre d’actions promotionnelles approximatives. La négligence du tourisme par les autorités camerounaises n’est pas une nouveauté ; elle a pour corollaire l’apparition de difficultés diverses (braconnage, manque de personnel, insécurité…). Heritage and tourism are recognized factors of development. Their good exploitation can contribute to the improvement of the conditions of existence of local populations. East-Cameroon is the fief of natural and cultural resources which can stimulate tourism. Although even if this region receives every year domestic and foreign tourists, its population cannot profit from direct, indirect and induced effects which would engender a suitably led tourist activity. The present article exposes, in a historical perspective (1980-2010), reasons why, tourism and development of East-Cameroon tramples in spite of its numerous heritage resources. The data collection (written, oral, iconographic, electronic…) on the research filed and personal observation allow to notice that tourism was very fast relegated in East-Cameroon. The intensive mining and forest exploitation have hypothecated the future of this area instead of developing it. Moreover, the role of tourism agencies in eastern Cameroon is limited itself to inventory of places of interest, sporadic development and approximate promotional actions. The negligence of tourism by the Cameroon authorities is not novelty; it has for corollary appearance of difficulties (as poaching, lack of personal, insecurity). Cameroun Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9453 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9453 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |
Création d’une aire protégée et logiques d’action de l’état et du milieu : analyse d’une irréconciabilité constructive à l’œuvre Auteur(s) : Lequin, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les interactions socioculturelles d’acteurs multiples ayant des intérêts divergents en regard de la reconnaissance d’un espace naturel à titre d’aire protégée, plus particulièrement le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL), situé au Québec à l’embouchure de la rivière Saguenay. Compris dans le sens d’espace socialisé et investi de valeurs parfois contradictoires, ce territoire constitue le cas empirique sur lequel repose l’analyse des logiques d’acteurs. La perspective ici mise de l’avant repose à la fois sur une décision de l’État de créer et de mettre en valeur une aire marine ainsi que sur la participation active des collectivités territoriales dans la gestion du patrimoine environnemental et culturel lié à leur identité propre. Si la participation des communautés locales apparaît comme un élément essentiel et démocratique dans la reconnaissance d’un espace naturel protégé, il apparaît tout aussi capital de bien saisir la logique qui sous-tend les actions de l’État et du milieu. Les résultats empiriques montrent deux logiques d’action distinctes à l’œuvre, une logique classique de planification et implantation stratégiques de l’état réservant une espace de participation programmée pour la communauté et une logique stratégique communautaire à caractère émergent, de portée moins englobante, mais adaptable aux nouvelles réalités et contraintes gouvernementales. Les résultats peuvent être représentés sous forme d’un processus de gouvernance à l’œuvre, un caractérisé par une participation de base, mais un qui suggère qu’un processus plus hautement démocratique nécessiterait un plus haut degré de vigilance dans la perspective communautaire, suffisante pour produire une meilleure symétrie de pouvoir démocratique entre l’État. This paper analyzes the socio-cultural dynamic between multiple stakeholders with divergent interests concerning the formalization of the status of a natural area into a protected area. The empirical case under analysis is the creation of the Saguenay Marine Park located at the confluence of the St-lawrence and Saguenay rivers in Québec, a rural region represented by different localities showing some contradictions in socio-economic values and agendas. The dual perspective put forth is, first, the governmental decision one to create and promote a marine protected area, and second, the regional community one to participate in the process and adapt the management of their cultural and environmental heritage to their own perception of their socio-economic identity. The objective of analysis is to identify the logics of action underlying both processes. The empirical results show two distinct logics at work, a government logic of classic managerial planning and implementation into which the community has a programmed role and a community logic of emergent planning, less comprehensive in scope, but adaptable to the emerging realities and limitations of the governmnent one. They can be seen in tandem as representing a governance process at work, one with a basic participative character, but one which suggests that an enhanced democratic process entails a higher vigilance level from a community perspective, such as to produce a more even democratic symmetry of powers between the State and the regional community. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3565 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3565 | Partager Voir aussi aire protégée gestion participative des ressource environnementale développement touristique durable développement touristique durable viable région ultra-périphérique protected area joint management of environment resource tourism sustainable development tourism viable development overseas region |
La marque "Parc naturel régional". Un outil au service d'un développement local durable et un modèle pour les pays du Sud ? Auteur(s) : Angeon, Valérie Boisvert, Valérie Caron, Armelle Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Institut de géographie et durabilité ; Université de Lausanne (UNIL) CFort ; Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (METAFORT) ; AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) - AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Éditeur(s) : HAL CCSD La Documentation Francaise Résumé : International audience Les Parcs naturels Régionaux (PNR) français créés en 1967 constituent des laboratoires pour la mise en œuvre d'un développement durable avant la lettre. Ils ont en effet expérimenté divers modes de valorisation et de conservation des patrimoines naturel et culturel de leurs territoires, dont le marquage de produits et de services territorialement ancrés. À ce titre, ils sont l'objet d'un intérêt renouvelé au niveau international et apparaissent comme un modèle possible de gestion des aires protégées et de valorisation de la biodiversité, notamment pour les pays du Sud. Nous étudions les impacts en termes de développement local durable de la mise en œuvre des marques " Parc Naturel régional ", à partir de l'exemple du PNR des Grands-Causses, un territoire rural de moyenne montagne situé au Sud de la France. Notre ancrage analytique - l'économie de proximités - nous conduit à privilégier la dimension " sociale " de la durabilité en nous intéressant tout particulièrement aux impacts du marquage en termes d'action collective. Il nous permet d'identifier des éléments clés de la réussite d'une telle politique et de son applicabilité dans des contextes différents, en particulier dans des pays en développement. ISSN: 0002-0478 hal-00982857 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-00982857 DOI : 10.3917/afco.222.0149 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté, l’expérience du sud andin rural au Pérou Auteur(s) : Arellano, Alexandra Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tout en étant une des régions les plus pauvres du Pérou, le sud andin est la destination touristique nationale par excellence où se trouve le sanctuaire archéologique de Machu Picchu, un des sites du patrimoine mondial les plus prisés au monde. Le boom du développement touristique des années 1990 à rapidement transformé la région de Cuzco en une destination écotouristique et de tourisme culturel. Cette étude présente le développement du tourisme dans la région en général, ainsi que les effets sur quelques communautés spécifiques s’étant intégrées au système touristique international grâce au développement du chemin de l’inca, une randonnée de quatre jours servant de porte d’entrée à Machu Picchu. Les hommes des communautés paysannes des hauts plateaux andins avoisinant Ollantaytambo ont été sollicités pour transporter l’équipement nécessaire au service des randonneurs étrangers. Ces habitants représentaient une main d’œuvre accessible, abordable, voire exploitable, capable physiquement de transporter des poids lourds en haute altitude. Aujourd’hui, la Fédération des Porteurs Daniel Estrada est composée de 6200 porteurs provenant de différentes communautés de la vallée. Essentiellement quechuas, ces communautés rurales marginalisés survivent sur des terres arides ; leur niveau d’éducation ne dépasse souvent pas le primaire ; les villages ne disposent pas d’eau potable, de services d’égouts, d’électricité, de téléphone, d’accès à des services de santé ; les habitations sont faites d’adobe. Étant donné la vulnérabilité de ces populations, l’intégration à un système offrant de nouvelles possibilités de revenus s’avérait souhaitable, malgré les conditions d’emploi déplorables. While one of the poorest regions of Peru, the Andean south is a national tourist destination and the site of the archaeological sanctuary and one of the most popular sites in the world, Machu Picchu. The boom of tourism development in the 1990s quickly transformed the Cuzco region to an ecotourism and cultural tourism destination. This paper presents the development of tourism in the region in general, as well as the effects for some communities as they are integrated into the international tourism system through the development of the Inca Trail, a four-day hike which leads to Machu Picchu. Men in the peasant communities in the Andean highlands surrounding Ollantaytambo are asked to carry the equipment needed by foreign hikers during the ascent. These people represent an available and affordable workforce, physically capable of carrying heavy weight at high altitudes. Today, the Daniel Estrada Federation of Carriers is composed of 6200 carriers from different communities in the valley. Mainly Quechua, these marginalized rural populations survive in an arid environment; their education often does not exceed the primary level; the villages lack drinking water, sewage services, electricity, telephones, and access to health services; and the houses are made of adobe. Given the vulnerability of these populations, the integration of a system offering new revenue opportunities proved desirable, in spite of the deplorable employment conditions. Pérou Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6550 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6550 | Partager |