Agroecological transition and territorial governance : the strength of Words. Some insight from a guadeloupian perspective ; Transition agroécologique et gouvernance territoriale : la force des mots - Quelques analyses d'une perspective de guadeloupéen. Auteur(s) : Gessner, Marion Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Acknowledging the contribution of agriculture to global changes and its negative impacts on the environment, it is now seen as unavoidable for it to participate to the ecological transition. This research aims to understand the performativity of legal texts. This performativity does not only reveal the institutions? approach of the model to implement. It also aims to change, in the meantime, the reality (Ambroise et al., 2015). The objective of this research is to stress the importance of concepts? definitions in policies implementation when agricultural system reframing is at stake, and to highlight an uncertain use of words may produce. However, little attention is given to the choice of terms concerning the definition of a greener agriculture in official texts: terms are often mixed up without any clarification. Applying content analysis to official documents, we provide an analytical grid to grasp in what extent the unclear use of words and what they namely designate, lead to ambiguous policies eluding aspects of the concept of agroecology underlined by researchers or associations. We also shed light on the local appropriation process of the concept and its specification in the French Indies. Reconnaissant la contribution de l'agriculture aux changements globaux et à ses impacts négatifs sur l'environnement, on le voit maintenant comme inévitable pour qu'il participe à la transition écologique. Objectifs de ces recherches pour comprendre le performativity des textes juridiques. Ce performativity indique non seulement l'approche des établissements du modèle à l'instrument. Il vise également à changer, dans le même temps, la réalité (Ambroise et autres, 2015). L'objectif de cette recherche est de souligner l'importance des définitions des concepts dans l'exécution de politiques quand le système agricole reframing est en jeu, et accentuer une utilisation incertaine des mots peut produire. Cependant, peu d'attention est accordée au choix des termes au sujet de la définition d'une agriculture plus verte en textes officiels : des termes sont souvent mélangés sans n'importe quelle clarification. S'appliquant à l'analyse du contenu aux documents officiels, nous fournissons une grille analytique à la prise dans quelle ampleur l'utilisation peu claire des mots et ce qu'ils à savoir indiquent, mènent aux politiques ambiguës éludant des aspects du concept de l'agroécologie souligné par des chercheurs ou des associations. Nous avons également jeté la lumière sur le processus local d'appropriation du concept et de ses spécifications dans les Antilles françaises. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16255 V16255 | Partager |
The use of pesticides by small-scale farmers in rice production in Discrit Nickerie, Suriname. ; L'utilisation des pesticides par de petitd agriculteurs dans la production de riz dans le secteur nickerie. Auteur(s) : Kesharie, Raghni Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation University of Suriname Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : The import data from the Ministry of Trade indicates that Suriname has increased pesticides imports over the last five years. According to research evidence, as much as 80% of potential production in various crops including rice would be lost as a result of agricultural pests without crop protection measures. Even though the benefits of chemical pesticides use are clear, negative health and environmental impacts of their use are also evident. In lieu of this information a study was conducted to determine small rice farmers? perceptions on their knowledge of pesticide use, and safety of pesticides in rice production For this investigation a questionnaire was adapted from a pesticide use survey to generate and collect meaningful data on perceptions of small rice farmer?s knowledge and practices related to pesticide use and safety aspects in rice production in Nickerie. The sample population consisted of 200 small rice farmers.?The collected data was analyzed using SPSS and Microsoft Excel. Descriptive statistics and correlation were used to describe the data. Findings reveal that the rice farmers are male, on the average older than 50 years and have more than 15 years of experience with rice production. Results also reveal that farmers perceive the recommended dosage as too little and therefore increase the dosage. They often mix different types of pesticides and do not use all of their protective equipment while spraying. Based on the results it is recommended to develop pesticide policies to stimulate farmers to practice safe pesticide use in Suriname. Les données d'importation du ministère du commerce indiquent que le Surinam a augmenté des importations de pesticides au cours des cinq dernières années. Selon des preuves de recherches, pas moins de 80% de production potentielle dans diverses cultures comprenant le riz serait perdu en raison des parasites agricoles sans mesures de protection des cultures. Quoique les avantages d'une utilité chimique de pesticides soient clairs, la santé et les impacts sur l'environnement négatifs de leur utilisation est également évident. Au lieu de cette information une étude a été entreprise pour déterminer les perceptions des petits agriculteurs de riz sur leur connaissance d'utilisation de pesticide, et la sécurité des pesticides dans la production de riz. Pour cette enquête un questionnaire a été adapté d'une enquête d'utilisation de pesticide pour se produire et rassembler des données significatives sur des perceptions de la connaissance du petit agriculteur de riz et des pratiques s'est rapporté aux conditions de sécurité d'utiliser-et de pesticide dans la production de riz dans Nickerie. La population témoin s'est composée de 200 petits agriculteurs de riz. Les données rassemblées ont été analysées utilisant SPSS et Microsoft Excel. Des statistiques descriptives et la corrélation ont été employées pour décrire les données. Les résultats indiquent que les agriculteurs de riz sont masculins, les plus vieux que 50 années moyennes et ont plus de 15 ans d'expérience avec la production de riz. Les résultats indiquent également que les agriculteurs perçoivent le dosage recommandé en tant que trop peu et augmentent donc le dosage. Ils souvent mélangent différents types de pesticides et n'utilisent pas tout leur équipement de protection tout en pulvérisant. Basé sur les résultats on lui recommande de développer des politiques de pesticide pour stimuler des agriculteurs pratiquer l'utilisation sûre de pesticide au Surinam. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16248 V16248 | Partager |
M. E Bassières commissaire adjoint de la Guyane à l'exposition universelle de 1900 Extrait de : Notice sur la Guyane (En début d'ouvrage) Résumé : Portrait photographique d'Eugène Bassières(1870-1931), ingénieur agricole. A l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, il est nommé Commissaire Adjoint pour la Guyane.Il poursuit ensuite sa carrière comme chef du service de l'Agriculture en Martinique. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA110670015i1 FRA110670015i1 | Partager |
Campenon Auteur(s) : Reville Extrait de : France pittoresque ou Description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France... Résumé : Portrait du poète et taducteur français François-Nicolas-Vincent Campenon, né le 29 mars 1772 à Saint-François en Guadeloupe et mort le 24 novembre 1843 à Villecresnes. Il fut le premier guadeloupéen à intégrer l'Académie française en 1813. Description : Complément de titre de l'ouvrage : "...offrant en résumé, pour chaque département et colonie, l'histoire, les antiquités, la topographie, la météorologie, l'histoire naturelle, la division politique et administrative, la description générale et pittoresque du pays, la description particulière des villes, les bourgs, les communes et châteaux, celles des moeurs, coutumes et costumes, etc. ; avec des notes sur les langues, idiomes, et patois, sur l'instruction publique et la bibliographie locale, sur les hommes célèbres, etc. ; et des renseignements statistiques sur la population, l'industrie, le commerce, l'agriculture, la richesse territoriale, les impôts, etc., etc. ; accompagnée de la statistique générale de la France sous le rapport politique, militaire, judiciaire, financier, moral, médical, agricole, industriel et commercial. T. 3. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/SCH131900596i3 SCH131900596i3 | Partager |
Eugène Agricole Année de publication : Extrait de : Contribution de la Guadeloupe à la Pensée Française (En regard de la page 185) Résumé : Photographie représentant Eugène Agricole Louis Augustin, homme politique et écrivain martiniquais. Né à Basse-Terre en Guadeloupe le (8 juin 1835), il décède le (30 avril 1901) à Sainte-Marie en Martinique. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110320212i1 PAP110320212i1 | Partager |
Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 V13180 | Partager Voir aussi Chlordécone Environnement Pollution Code noir Commerce Colonisation Agriculture Esclavage Droit Pesticide Guadeloupe Martinique ; Télécharger |
La problématique du développement durable dans les Petites Antilles (quelques enseignements généraux) Auteur(s) : Joseph, Philippe Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Juin 2003 Dans le contexte actuel de mondialisation, de changement climatique et de forte anthropisation de la biosphère, les Petites Antilles s'érigent en monde marginal ou encore en anti-monde. Fracturées du point de vue politique, économique, linguistique et à certains égards culturel, ces territoires insulaires du Bassin caraïbe recèlent de richesses environnementales (physiques, écosystèmiques et paysagères). Comme partout ailleurs dans le monde humanisé, la survie de ces sociétés implique le rétablissement des grands équilibres écologiques consubstantiels à une articulation efficiente entre le naturel, l'urbain et l'agricole. Compte tenu de la pression démographique, variable d'une île à l'autre, la pérennité des écosystèmes en covariance avec un développement économique profitant au plus grand nombre ne peut se concevoir à l'échelle insulaire. Il semble judicieux d'imaginer un développement à l'échelle de l'archipel basé sur la complémentarité, puisque au sein de chaque composante les diverses ressources biologiques terrestres et marines sont insuffisantes pour assurer une autosuffisance en termes de produits de premières nécessités et d'énergie. Le développement des Petites Antilles s'il doit être durable et prendre comme ossature les directives de Rio (Brésil, 1992) et de Johannesburg (Afrique du Sud, 2002), il devra s'inscrire dans une gestion administrative, scientifique, technique et agricole commune dans le cadre d'une Caraïbe fonctionnellement unifiée. A l'unité floristique, faunistique et biocénotique doivent correspondre des stratégies et donc des politiques, similaires mais diversifiées, d'utilisation des ressources abiotiques (énergie éolienne, hydroélectrique et photovoltaïque) et biotiques (écosystèmes terrestres et marins, flore, faune, sols). Malheureusement dans le présent, la compartimentation économique et politique de la Caraïbe rend ces propos profondément utopiques. Néanmoins dans le futur la survie des peuples des Petites Antilles, impliquera un développement durable signifié par des rapports équilibrés entre hommes et milieux. ––––– In the nowadays context of "globalization", climatic variation and great anthropization of the biosphere, the Lesser Antilles appear as a marginal world. In a political point of view, those islands offer a greatly distinct and fractured image. The same fact can also be observed in an economic, linguistic and, in a certain measure, cultural perspective. Despite of such a statement, those territories of the Caribbean basin keep economic and landscape resources whom survival depends on the re-establishment of the great ecologic structures implying a productive articulation between the natural, the urban and the agricultural. It seems pertinent to imagine a development on the level of the archipelago based upon complementarity since each constituent presents a limited number of earth and marine biologic reserves which do not guarantee an autosubsistance in energy and first nessecity productivity. A lasting development of the Lesser Antilles supposes a necessary and commun administrative, scientific, technical and agricultural management within the setting of a Caribbean functionally unified. Facing the biocenotic unity, a useful strategy, based on a similar and diversified organization in the exploitation of biophisic resources, must be erected. Such statements could be considered as utopic, regarding the situation of politic and economic division in the Caribbean nowadays. However, in the future, the survival of those insular societies will imply a lasting development lying upon an efficient relationship between Man and environment. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-00003054 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054/file/Devpt-durable_JOSEPH-PHILIPPE.pdf | Partager |
Prototypage de mosaïques de systèmes de culture répondant à des enjeux de développement durable des territoires : application à la Guadeloupe ; Prototyping culture systems mosaics that meet sustainable regional development issues : application to Guadeloupe Auteur(s) : Chopin, Pierre Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Doré, Thierry Blazy, Jean-Marc Résumé : L'agriculture actuelle est impliquée dans de multiples problématiques environnementales, sociales et économiques, aux échelles locales et globales. En agronomie, de nombreux travaux à l'échelle du champ et de l'exploitation visent aujourd'hui à concevoir des systèmes de culture et des systèmes de production en lien avec ces problématiques. En revanche, peu de travaux portent sur la conception et l'évaluation de systèmes agricoles à l'échelle du territoire, alors que cette échelle apparaît pourtant incontournable pour faire face à des enjeux de développement durable. Pour combler ce manque, nous proposons un ensemble méthodologique permettant i) de simuler les conséquences de scénarios de politiques agricoles sur les choix d'assolement des agriculteurs, décrits individuellement, en modélisant l'évolution de leurs système de production et ii) d'évaluer l'impact de ces changements d'assolements à l'échelle du territoire, à l'aide d'indicateurs qui apportent de l'information spatiale sur la contribution de l'agriculture au développement durable. L'ensemble méthodologique proposé débute par la construction d'une typologie des exploitations agricoles du territoire sur la base de la similarité de leur assolement. Parallèlement, l'adaptation d'indicateurs à l'échelle du territoire permet d'évaluer les impacts des externalités des systèmes de culture en mobilisant des procédures de changements d'échelles. Un modèle bioéconomique générique, multi-échelle, spatialement explicite, appelé MOSAICA, qui utilise la typologie et les indicateurs d'impact de l'agriculture à l'échelle régionale, est créé pour produire des mosaïques de systèmes de culture et évalue leur contribution au développement durable du territoire. Ce modèle, couplé à un itinéraire de définition de scénarios exploratoires et normatifs permet de tester l'impact de différents types de leviers agronomiques, socio-économiques, environnementaux, organisationnels et techniques sur les choix des exploitants et in fine sur la contribution de la mosaïque de systèmes de culture au développement durable du territoire. Nous avons appliqué cet ensemble méthodologique à la conception de scénarios de développement agricoles durables en Guadeloupe. Nous avons dans un premier temps développé une typologie des systèmes de production comprenant huit types distincts et relevant de processus décisionnel différents. Puis nous avons adapté à l'échelle du territoire 19 indicateurs pour l'évaluation des mosaïques de systèmes de culture. L’évaluation de la mosaïque actuelle nous a permis de repérer de faibles niveaux de contribution aux enjeux d’autonomie alimentaire et énergétique. Différents scénarios normatifs et exploratoires intégrant des leviers de changement de la mosaïque ont été testés avec MOSAICA. Les évaluations réalisées nous ont permis d'identifier que des leviers agronomiques comme le développement du maraîchage sans intrants chimiques et des leviers sociaux comme la formation de main-d'oeuvre supplémentaire permettraient d'améliorer la contribution de l’agriculture au développement durable du territoire Guadeloupéen. La modélisation mécaniste de l’évolution du territoire agricole permet d'intégrer des connaissances sur la localisation, les performances, les impacts des systèmes de culture et sur les processus décisionnels des exploitants régissant l’orientation productive et le fonctionnement des exploitations. Cette démarche permet de visualiser les changements de système de culture et leurs impacts de manière spatialement explicite, ce qui permet de générer des connaissances sur les leviers susceptibles de faire évoluer positivement l'agriculture du territoire. La démarche et les outils mis en oeuvre sont donc particulièrement utiles pour l'aide à la décision publique pour améliorer la durabilité de l'agriculture dans son ensemble. Current agricultural systems are responsible for many different environmental, social and economic issues at both local and global scales. Agricultural sciences have contributed to the design of several methods at the farm and field scale in order to prototype cropping systems and farming systems to address these issues. However, few methods have been designed at the regional scale, while this scale seems to be essential in order to address these issues. In order to fill this gap, we here propose a new methodological framework for i) simulating the consequences of policy changes on farmer's cropping plan, described individually, by modeling the evolution of farming systems and to ii) assess the impacts of cropping system changes at the regional scale, with a set of indicators that generate spatially explicit information on the contribution of agriculture to sustainable development. The methodological framework starts with the design of a farm typology over the territory based on the similarity of farmer's crop acreages. In parallel, a set of indicators is adapted to the landscape scale in order to assess the impacts of cropping system externalities by integrating a set of scale change procedures. A generic, multi-scale, spatially explicit bioeconomic model called MOSAICA, which uses the farm typology and the indicators, is created for generating cropping system mosaics and assessing their contribution to sustainable development. This model coupled to a scenario approach composed of exploratory and normative scenarios can simulate the impact of several types of agronomic, socio-economic, environmental, organizational and technical levers of change on the farmer's choices in terms of cropping systems and in fine the impacts of new cropping system mosaics on the contribution to sustainable development of territories. We applied this methodological framework for building scenarios of sustainable agricultural development in Guadeloupe. We first developed a typology of farming systems encompassing eight types of farming systems that revealed several different farmer's decision processes. Then, we developed 19 indicators to assess cropping system mosaics. The assessment of the current cropping system mosaic showed low levels of response of the current mosaic to economic and social issues especially the food and energy self-sufficiency. Different normative and exploratory scenarios integrating levers of change have been simulated with MOSAICA. The assessment of cropping system mosaics from these scenarios highlighted the positive effect of agronomic levers of change such as organic crop-gardening and social levers such as the vocational training of supplementary workforce for improving the contribution of agriculture to sustainable development of the guadeloupean territory. The mechanistic modeling of the agricultural territory allows us to integrate a wide range of knowledge on the location of cropping systems, their levels of performance , their impacts and the decision process of farmer's that drive the farming system characteristics and the farm functioning. This methodological framework helps visualize the cropping system changes at the regional scale and their associated impacts at the landscape scale which is helpful in order to produce knowledge on the levers of change that can improve the response of local agriculture to local and global issues. The framework and tools designed are particularly useful for decision-aid on the future levels of contribution of agriculture to sustainable development. http://www.theses.fr/2015AGUY0823/document | Partager |
Haïti: des littoraux en sursis Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience L’inégalité économique est dans un rapport de 1 à 50 entre les PNB par habitant d’Haïti et des Etats-Unis. Cette faiblesse économique est liée à la faible productivité agricole, à l’absence de matières premières et d’industries et à l’instabilité des différents régimes politiques. La société repose sur une majorité de pauvres. Dans ces conditions le rapport à l’environnement est très différent de celui que l’on trouve dans le reste des Antilles à niveau de vie plus élevé.Pour le Haïtien, le milieu est un moyen de production qui peut être utilisé dans l’immédiat. C’est ce milieu dans sa globalité qui est alors exploité; le sous-sol pour la construction, le sol quand il existe pour l’agriculture, les arbres pour le charbon de bois ou les poteaux de construction et quand la faim persiste : les eaux littorales. Il n’existe aucune limite à l’exploitation des écosystèmes. La misère se vit à l’instant. L’idée de protection durable n’a pas de sens en période de crise. Les pressions exercées par les populations littorales sont diverses et d’intensité variée. Ces atteintes aux milieux littoraux et marins augmentent et couvrent des étendues croissantes.Les littoraux supportent ainsi un grand nombre d’activités ; les unes sont liées à la mer (la pêche, le cabotage), les autres reposent sur l’exploitation de la bordure terrestre (l’extraction de matériaux, l’exploitation des mangroves et l’agriculture, le tourisme). ISSN: 1779-0980 hal-01174348 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174348 | Partager |
Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
Méthodologie de lutte contre la pauvreté par le développement touristique Auteur(s) : Vellas, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme et les secteurs des services sont devenus le domaine privilégié des politiques de développement avec le déclin du secteur agricole dans de nombreux pays en développement et les difficultés à développer un secteur industriel compétitif. Le tourisme est donc considéré comme un des moyens importants de lutte contre la pauvreté dans les pays en développement et en particulier dans les pays les moins avancés. Toutefois, il serait illusoire de croire que le tourisme peut contribuer significativement à réduire la pauvreté sans la poursuite de politiques spécifiques centrés sur cet objectif prioritaire. Tourism and services sectors have become the preferred area of development policies in a context of declining agricultural sector (in many developing countries) and the difficulties of developing a competitive industry. Tourism is considered an important means to fight against poverty in developing countries and in particular the least developed countries. However, it would be illusory to believe that tourism can contribute significantly to poverty reduction without further specific policies focus on this priority. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6514 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6514 | Partager |
Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
La géographie esthétique de Douglas Tompkins, une utopie éco-philanthropique en Patagonie Auteur(s) : Bourlon, Fabien Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Patagonie a longtemps été considérée comme une Terra Australis res Nillius : les terres du sud sans maître. Depuis la Conquista espagnole cet espace a été l’objet de nombreuses utopies, collectives, celles des découvreurs, des militaires et des missionnaires, et individuelles, celles des marchands et des aventuriers et sportifs, avides de richesses et de gloires. Vers la fin des années 1980, une nouvelle idéalisation de la nature, le wilderness, fait de la Patagonie un « must » à découvrir puis à sauvegarder, face à la pression des usages industriels, agricoles, miniers, forestiers, hydroélectriques, et halieutiques. L’utopie éco-philanthropique du milliardaire étasunien Douglas Tompkins puise ses origines dans une expédition au Fitzroy en 1968, mais s’inscrit dans une tradition nord-américaine du xixe siècle. Convaincu de l’impérieuse nécessité de sauvegarder la biodiversité sud-américaine, il propose une Nouvelle Économie, basée sur les principes de la Deep Ecology. Il achète des terres pour « la valeur de la beauté et de l’harmonie » et façonne ses parcs pour « le bien de l’humanité » (Tompkins, 2012).Par une approche biogéographique, cet article montre comment un parcours individuel a instauré un nouvel imaginaire, culturel et touristique. Une œuvre dessine une nouvelle géographie, esthétique, utopique et individualiste qui fait débat, au-delà des enjeux territoriaux et politiques liés à la conservation et à la création de parcs privés. Écrits, films et affiches en faveur de l’écologie et contre l’industrialisation et la technologie changent le regard des acteurs sur ces terres de confins. Les activistes verts et acteurs écotouristiques louent son apport aux luttes socio-environnementales. Le monde rural, les entrepreneurs et les défenseurs de l’esprit des pionniers, défricheurs de terres vierges, critiquent son opposition au développement et son manque de respect pour leur mode de vie. Mais ils vendent leurs terres aux riches occidentaux et chiliens, qui veulent posséder leurs propres parcs du bout du monde et espèrent que le tourisme leur assurera leur futur. Patagonia has long been considered a Terra Australis res Nillius: the lands of the south with no master. Since the Spanish Conquista this space has been the object of many collective utopias, those of discoverers, soldiers and missionaries, and individual ones, those of merchants and adventurers and sportsmen, eager for wealth and glory. Towards the end of the 1980’s a new idealization of nature, the wilderness, changed Patagonia into a “must” to discover and then to safeguard against the pressure of industrial, agricultural, mining, forestry, hydroelectric, and fisheries exploitation. The eco-philanthropic utopia of the American millionaire Douglas Tompkins finds draws its origins from an expedition to Mount Fitzroy in 1968 but is part of a North American tradition of the nineteenth century. Convinced of the imperious need to safeguard South American biodiversity, he proposes the “Next Economy”, based on the Deep Ecology ideals. He buys land for “the value of beauty and harmony” and shapes his parks for “the good of humanity” (Tompkins, 2012).Through a biogeographic approach, this article shows how an individual project has created a new imaginary, both cultural and touristic. The work of an artist defines a new geography, aesthetic, utopian and individualistic, that questions us, beyond the territorial and political issues associated with the conservation and creation of private parks. Books, films and graphic works in favor of ecology and against industrialization and technology, change views actors have on these remote lands. Eco activists and ecotourism actors praise his contribution to tackle socio-environmental issues. The rural world, entrepreneurs and defenders of the spirit of the pioneers, clearers of virgin lands, criticize his opposition to development and lack of respect for their way of life. Nevertheless they sell their land to rich westerners and Chileans who want to posses their own private parks at world’s end while hopping that tourism will ensure their future. La Patagonia ha sido considerada por mucho tiempo como una Terra Australis res Nillius : las tierras austral de nadie. Desde la Conquista española este espacio ha sido objeto de numerosas utopías, colectivas e individuales, las de los descubridores, de los militares, misioneros, mercantes, aventureros y deportistas, en búsqueda de riquezas y glorias. Hacia el final de los años 80, una nueva idealización de la naturaleza, el wilderness, transforma la Patagonia en un lugar para conocer y preservar de las codicias industriales, agrícolas, mineras, forestales, hidroeléctricas o pesqueras. La utopía eco-filantrópica del millonario norte americano Douglas Tompkins nace en una expedición al Cerro Fitzroy en 1968, pero se enmarca en una tradición de los Estados Unidos del siglo xix. Convencido de la necesidad de salvaguardar la biodiversidad sur americana, el propone una Nueva Economia, basada en los principios de la Ecología Profunda. Compra tierras por el valor de su belleza y harmonía y planea sus parques por el bien de la humanidad.A través de una metodología llamada biogeográfica, esta comunicación muestra como un proceso personal ha instalado un nuevo imaginario cultural y turístico. Una obra moldea una nueva geografía, estética, utópica y personal, que genera debates, mas allá de los desafíos territoriales y políticos que conllevan la conservación y creación de parques privados. Escritos, películas y afiches a favor de la ecología y en contra de la industrialización y la tecnologización de la sociedad, cambian la mirada de los actores locales de estas zonas australes. Los activistas verdes y los emprendedores eco-turísticos alaban su contribución en las luchas socio-ambientales. El mundo rural, empresarios y defensores del espíritu de los colonos, critican sur oposición al desarrollo y su falta de afinidad con sus modos de vida. Pero ellos venden sus tierras a los ricos norte americanos, europeos y chilenos, deseosos de poseer sus propios parques del fin del mundo, esperando, sin embargo, que el turismo les asegure su futuro. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11150 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11150 | Partager |
Militants et militantisme communiste à la Martinique, 1920-1970 : identification, formes et implication ; Communist militants and activism in Martinique 1920-1971 : identification, forms and involvement Auteur(s) : Bosphore-Pérou, Rolande Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bégot, Danielle Guillaume, Sylvie Sainton, Jean-Pierre Résumé : A travers diverses sources et particulièrement des sources orales recueillies auprès d’anciens militants communistes simples adhérents ou responsables et d’articles de la presse communiste martiniquaise, cette thèse cherche à éclairer sur la ferveur militante d’hommes et de femmes de la Martinique, d’une famille politique essentielle dans le courant du XXe siècle.Cette étude parcourt une longue période s’étendant principalement de 1920 à 1971, montrant les débuts balbutiants du communisme à la Martinique, son ascension, sa période florissante et les débuts de son lent déclin. La problématique est d’abord de faire découvrir des Martiniquais dans leur vécu de militant communiste, montrer comment ces hommes et ces femmes s’approprièrent une doctrine, la transformèrent peut-être pour l’adapter à leurs besoins, à leur culture. Il s’agit également d’examiner quelle structure communiste fut mise en place en Martinique, cette organisation était-elle à l’image des fédérations métropolitaines ou était-ce une formation politique spécifique au milieu martiniquais?Ensuite pour mieux appréhender les choix et les parcours, il a fallu arriver à l’identification des modèles, des origines de ce militantisme et la formation des militants. Les référents furent tant des figures propres au marxisme et au socialisme international et national que des personnalités contestataires du milieu politique martiniquais.Puis proposer une lecture des pratiques et des stratégies militantes pour évaluer la qualité et la particularité de cette militance ainsi que les conséquences de l’engagement de ces militants dans différentes sphères. Quelles étaient leurs propositions, pourquoi leurs revendications politiques différaient-elles de celles des autres communistes coloniaux ? Comment expliquer leurs choix d’une nouvelle société plus égalitaire dans un État socialiste mais toujours associé à la France ?Ce travail de recherches positionne cette militance au centre d’une analyse qui explore l’histoire politique et sociale d’une population, en s’appuyant sur d’autres disciplines comme la sociobiographie et les sciences politiques. Il examine le façonnement d’une société par un groupe politique prégnant entre 1920 et 1971, ainsi que les réponses de ce groupe face à différents problèmes politiques et sociaux en privilégiant une approche par les acteurs. Through various sources, particularly oral sources collected from ancient communists, ordinary members or officials, and articles of martinican Communist press, this thesis shows about the militant fervor of martinican men and women and essential political family in the course of the twentieth century. This study covers a long period extending mainly from 1920 to 1971 showing the early stuttering of communism in Martinique, his ascension, his prosperous period and the beginning of his slow decline. The issue is first to make discover Martinicans in their experience of communist militant, present how these men and women appropriated a doctrine, transformed it perhaps to suit at their needs, at their culture. It is also to consider what communist structure was put in place in Martinique; this organization was it like the metropolitan federations or was it a specific political party? Then to better understand the choices and paths, it’s necessary arrive at identifying mentors, origins of this activism and training of militants. Referents were as figures specific to Marxism and international and national socialism as figures as specific martinican politics. Then offer a reading of practices and activist strategies for assessing the quality and uniqueness of this militancy and the consequences of the commitment of these activists in different spheres. What were their political choices, why their political demands did they differ from others colonial Communists? How to explain their choice of a new society more egalitarian in a socialist state, but always associated with France? This research study positions that militancy in the center of an analysis that explores the political and social history of a population, based on other disciplines such as socio-biography and political-sciences. It examines the shaping of a people by a political significant group between 1920 and 1971, and the proposals of this group face different political and social problems in promoting an approach by the actors. http://www.theses.fr/2014AGUY0800 | Partager |
Rutas Alimentarias: una estrategia de negocios inclusivos que vincula las políticas agrarias y turísticas Auteur(s) : Barrera, Ernesto Bringas Alvarado, Olivia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las Rutas Alimentarias son itinerarios turísticos que ofrecen servicios y productos que permiten recorrer y explorar lúdicamente la cultura y la historia de aquellos alimentos embebidos de la identidad de la región que representan; conllevan sin embargo un propósito más profundo; exponer en primer plano el significado simbólico de los alimentos y mudarlos de facilitadores de la experiencia turística a recursos culturales de carácter focal.Desde una perspectiva menor las rutas alimentarias pueden categorizarse como un producto turístico pero su mayor potencial se localiza en el ámbito de las políticas agrarias; circunstancia que suele ser dejada de lado en el diseño de las políticas regionales debido a que turismo y agro transitan por carriles separados en la rutina intelectual que predomina en ambos sectores.Consideramos a las rutas alimentarias como un instrumento, con apariencia turística, que promueve el desarrollo rural a través del posicionamiento de los alimentos con identidad territorial.En América Latina, especialmente a partir del año 2000, han comenzado a promocionarse como rutas alimentarias (ó gastronómicas) productos turísticos con pretensiones de novedosos pero que sólo cumplen un rol turístico. En Europa y especialmente en Francia, la finalidad más importante de las rutas alimentarias –aunque sin formalizar- se relaciona más con la industria de la alimentación y con el desarrollo de marcas que con el turismo. En éste artículo se realiza un análisis comparado de las diversas estrategias de desarrollo de las rutas alimentarias; tanto las seguidas en América Latina como en Europa, confrontándose también para ambas regiones la fisiología de agregación de valor a través del vínculo Turismo - Denominaciones de Origen Protegido. Les routes alimentaires sont des itinéraires touristiques qui offrent des services et produits touristiques qui permettent de découvrir de manière ludique la culture et l'histoire alimentaire des territoires en accordant une attention particulière à la signification symbolique des aliments et aux ressources culturels locales.Ces itinéraires sont le support d’une offre touristique construite autour des ressources du terroir. Bien conçus, ils peuvent participer au développement rural. Nous considérons les routes alimentaires (ou gastronomiques) comme un instrument au service du développement rural; les productions alimentaires, les ressources vernaculaires, la culturel sont au cœur du projet territorial.En Amérique latine, ces initiatives associant développement rural et tourisme, dans le cadre de routes alimentaires, se développement depuis le début des années 2000. Cet article propose une analyse comparative des diverses stratégies de développement pour les routes alimentaire, autour d’expérience sud-américaines, nord-américaines et européennes. Food Routes are routes that offer tourist services and tourist products that reveal the culture and history of food in areas with special attention to the symbolic meaning of foods and local cultural resources.These routes are the support of a tourism built around local resources. Properly designed, they can participate in rural development. We consider the road food (or gourmet) as an instrument for rural development, food production, resources vernacular culture are at the heart of the territorial project.In Latin America, these initiatives involving rural development and tourism in the context of road maintenance to development since the early 2000s. This article offers a comparative analysis of various development strategies for road food experience around South America, North American and European Argentine Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3828 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3828 | Partager |
Tourisme et socio-économie dans les espaces ruraux au Cameroun : entre survivances culturelles et mutations Auteur(s) : Jacques, Yomb Tagne Robert, Tefe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans un monde essentiellement mouvant et dynamique et dont les stratégies de développement sont tout aussi diverses, le monde rural ne reste pas à la traine. Les espaces ruraux qui sont par essence des lieux de survivances culturelles ont de la peine à construire des stratégies de développement par des replis identitaires dans un contexte de mondialisation et marqué particulièrement par une indigence notoire. Dans ce contexte, le tourisme qui demeure une situation de rente pour les ruraux est influencé par de profondes dynamiques exogènes. L’objectif de ce travail est donc d’évaluer le lien social entre les acteurs inscrits dans le développement du tourisme en milieu rural. La problématique est soutenue par les interrogations suivantes : comment résister aux conduites modernes des touristes en milieu rural dans un contexte de mondialisation ? Les modes de vie des touristes en milieu rural sont-ils autant compatibles avec ceux des locaux ? Comment les touristes influencent-ils les modes de vie des acteurs ruraux au point d’en provoquer des innovations socio-économiques ? Le cadre théorique est essentiellement axé sur la théorie du lien social axé sur la finalité de l’échange. La méthode est qualitative, car il est question dans cette étude de ressortir les interactions entre les acteurs en présence dans la problématique du tourisme. Les résultats montrent que : a) le tourisme en milieu rural est une source de rente pour les locaux, b) il y a une innovation dans la gestion des temps traditionnelles, c) les sources de revenus ne sont plus seulement issues de la production agricoles, mais aussi des services, d) les modes de vie des ruraux sont profondément modifiés par les dynamiques portées par les touristes. In a changing world whose development strategies are diverse, the rural world is not left behind. Rural areas that essentially represent cultural resilience sites are challenged in building development strategies in a globalized world characterized by notorious poverty. In this context tourism, which remains an economic rent for rural, is influenced by exogenous conditions. This paper aims to analyze the social bond between the players enrolled in the development of rural tourism. The analytic process is supported by the following questions: How to resist the modern behaviour of rural tourists in a globalization context? Are the lifestyles of rural tourists compatible with locals? How do tourists influence the lifestyle of rural stakeholders to the point of causing socio-economic innovations? The theoretical framework focuses mainly on the theory of social ties focusing on the purpose of exchange. The method is qualitative, as this study highlights the interactions between the stakeholders. The results show that: a) Rural tourism is a source of income for locals; b) there is an innovation in managing traditional time; c) sources of income are not only from agricultural production but also from services; d) rural lifestyles are profoundly changed by the dynamic brought by tourists. Cameroun Kribi Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8820 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8820 | Partager |
Notice statistique sur la Guyane française : extrait des Notices statistiques sur les colonies françaises, imprimées en 1838, par ordre de M. le Ministre de la marine et des colonies Auteur(s) : Ternaux-Compans, Henri (1807-1864) Lechevalier Saint-André, Jules (1806-1862) Joly de Lotbinière, Pierre-Gustave (1798-1865) Année de publication : Éditeur(s) : Paris : Firmin Didot Frères Description : La société des études donne des renseignements aptes à apprécier la situation actuelle et les ressources de la Guyane. Elle présente l'histoire, la topographie, la climatologie, le peuplement, l'organisation politique, le cadre législatif, l'organisation judicaire et administrative, les forces militaires, les finances, les exploitations agricoles, l'industrie et le commerce de ce territoire. Cet ouvrage est une mine d'information et un guide de préparation pour toute personne souhaitant s'installer en Guyane. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASHaa5cc047019274d90125b4 HASHaa5cc047019274d90125b4 | Partager |