![]() | Création d’une aire protégée et logiques d’action de l’état et du milieu : analyse d’une irréconciabilité constructive à l’œuvre Auteur(s) : Lequin, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les interactions socioculturelles d’acteurs multiples ayant des intérêts divergents en regard de la reconnaissance d’un espace naturel à titre d’aire protégée, plus particulièrement le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL), situé au Québec à l’embouchure de la rivière Saguenay. Compris dans le sens d’espace socialisé et investi de valeurs parfois contradictoires, ce territoire constitue le cas empirique sur lequel repose l’analyse des logiques d’acteurs. La perspective ici mise de l’avant repose à la fois sur une décision de l’État de créer et de mettre en valeur une aire marine ainsi que sur la participation active des collectivités territoriales dans la gestion du patrimoine environnemental et culturel lié à leur identité propre. Si la participation des communautés locales apparaît comme un élément essentiel et démocratique dans la reconnaissance d’un espace naturel protégé, il apparaît tout aussi capital de bien saisir la logique qui sous-tend les actions de l’État et du milieu. Les résultats empiriques montrent deux logiques d’action distinctes à l’œuvre, une logique classique de planification et implantation stratégiques de l’état réservant une espace de participation programmée pour la communauté et une logique stratégique communautaire à caractère émergent, de portée moins englobante, mais adaptable aux nouvelles réalités et contraintes gouvernementales. Les résultats peuvent être représentés sous forme d’un processus de gouvernance à l’œuvre, un caractérisé par une participation de base, mais un qui suggère qu’un processus plus hautement démocratique nécessiterait un plus haut degré de vigilance dans la perspective communautaire, suffisante pour produire une meilleure symétrie de pouvoir démocratique entre l’État. This paper analyzes the socio-cultural dynamic between multiple stakeholders with divergent interests concerning the formalization of the status of a natural area into a protected area. The empirical case under analysis is the creation of the Saguenay Marine Park located at the confluence of the St-lawrence and Saguenay rivers in Québec, a rural region represented by different localities showing some contradictions in socio-economic values and agendas. The dual perspective put forth is, first, the governmental decision one to create and promote a marine protected area, and second, the regional community one to participate in the process and adapt the management of their cultural and environmental heritage to their own perception of their socio-economic identity. The objective of analysis is to identify the logics of action underlying both processes. The empirical results show two distinct logics at work, a government logic of classic managerial planning and implementation into which the community has a programmed role and a community logic of emergent planning, less comprehensive in scope, but adaptable to the emerging realities and limitations of the governmnent one. They can be seen in tandem as representing a governance process at work, one with a basic participative character, but one which suggests that an enhanced democratic process entails a higher vigilance level from a community perspective, such as to produce a more even democratic symmetry of powers between the State and the regional community. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3565 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3565 | Partager Voir aussi aire protégée gestion participative des ressource environnementale développement touristique durable développement touristique durable viable région ultra-périphérique protected area joint management of environment resource tourism sustainable development tourism viable development overseas region |
![]() | Analyse externe de l’intégration du tourisme alternatif dans un territoire marginalisé : le cas du Bajo Balsas au Mexique Auteur(s) : Kieffer, Maxime Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cet article est d’analyser, à partir d’une vision externe, les conditions préexistantes à échelle locale-régionale d’un territoire rural au Mexique, le Bajo Balsas, en vue de l’intégration hypothétique d’une activité de tourisme alternatif. L’analyse porte sur les aspects externes au territoire d’accueil à prendre en compte avant l’introduction d’une initiative touristique, et sur les conditions intrinsèques de celui-ci. Les résultats montrent que le territoire possède des aptitudes spécifiques pour mettre en œuvre une initiative de tourisme alternatif telle que la capacité d’organisation collective locale, l’existence d’un processus de développement plus ample ainsi que d’une complémentarité de ressources naturelles et culturelles intéressante. Cependant, l’étude révèle également de nombreuses restrictions comme l’image négative de la région ainsi que le manque de connexion et d’infrastructure. À partir des résultats obtenus, des recommandations ont été formulées à l’intention des acteurs impliqués dans le processus de développement concernant la mise en œuvre du tourisme alternatif. The aim of this article is to analyse, from an external point of view, the pre-existent conditions at a local-regional level of a rural territory in Mexico, the Bajo Balsas, regarding the hypothetic integration of a community based tourism (CBT) activity. The analysis is about the external aspects of the host territory to be considered before the introduction of an activity of tourism, and about its intrinsic conditions. The results show that the territory does have specific aptitudes to implement a CBT activity such as the local and collective organizational capacity, the existence of a larger process of development and an interesting complementarity of natural and cultural resources. Nevertheless, the study also reveals numerous restrictions such as the negative image of the region and the lack of connexion and local infrastructure. Based on the results, some recommendations have been formulated at the attention of the actors implied in the development process and in the implementation of the CBT initiative. Mexique Bajo Balsas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7645 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7645 | Partager |
![]() | Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
![]() | Analyse géographique de la transition de la dengue suivant les contextes d'habitations en Guadeloupe ; Geographical analysis of the transmission of dengue following the contexts in Guadeloupe Auteur(s) : Girdary, Laurent Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Smith-Ravin, Juliette Emilie Marrama-Rakotoarivony, Laurence Résumé : La dengue constitue actuellement l'arbovirose la plus répandue sur la planète avec 40% de la population mondiale exposée, soit environ 2,5 milliards de personnes. La maladie est endémique dans tous les continents excepté l'Europe même si les premiers cas de transmission autochtone ont été observés en France métropolitaine et en Croatie en 2010. L'augmentation régulière de son incidence fait actuellement de la dengue un problème de santé publique majeur dans les pays tropicaux et une menace pour d'autres pays du monde. En raison de son mode de transmission, la dengue constitue une maladie étroitement liée à l'environnement. L'urbanisation constitue un facteur important dans l'émergence ou la réémergence d'épidémies de dengue dans les pays tropicaux. Cette étude menée a pour objet d'analyser les liens existant entre le domaine de la santé (situation sanitaire et épidémiologique de la dengue) et de celui de l'environnement (évolution de l'urbanisation) en Guadeloupe continentale entre 2000 et 2008.Pour ce faire, les cas suspects et confirmés de dengue ont été recueillis. L'incidence pour ces deux types de cas a été calculée puis représentée à deux échelles administratives différentes: communes et sections. Les facteurs environnementaux comprenant les variables physiques et socio-démographiques ont été pris en compte pour la définition, l'identification et l'analyse de l'évolution des contextes d'habitation durant la période étudiée. Deux méthodes ont été utilisées: la classification «Raster» consistant en une analyse régulière basée sur des mailles de taille identique et la classification « Vecteur» s'appuyant sur les limites administratives des sections. Ces classifications ont permis de décrire la répartition des différents contextes d'habitation sur le territoire de la Guadeloupe et d'obtenir des indicateurs qui ont été analysés en relation avec les données sanitaires. Il a été mis en évidence que la situation épidémiologique de la dengue dans le département s'est significativement aggravée au cours de la période étudiée. Des épidémies majeures sont apparues en 2001, 2005/2006 et 2007. Le nord Basse-Terre, la région Pointoise ainsi que le sud-est de la Grande-Terre, de la ville du Gosier à Saint-François le long de la côte, sont les régions les plus concernées par l'augmentation d'incidence de la maladie. Concernant les contextes d'habitation, huit contextes distincts ont été identifiés: touristique, naturel, intermédiaire, agricole, résidentiel, rural, périurbain et urbain. Le contexte intermédiaire correspond à des régions de transition entre les autres contextes d'habitation. La différence entre les contextes agricoles et ruraux réside dans la prédominance de surface agricole pour le premier alors que le contexte rural est caractérisé par les espaces cultivés habités. L'évolution surfacique de ces contextes au cours du temps a été analysée en relation avec les incidences. Les résultats montrent que les contextes d'habitation sont statistiquement.associés à l'incidence de la dengue en Guadeloupe. En particulier, les contextes touristiques, résidentiels et ruraux possèdent une association positive élevée avec l'incidence de la dengue. At present, dengue fever has become the arbovirose the most wide-spread worldwide with 40 % ofthe exposed population, 2,5 billion people. The disease is endemie in all the continents excepted Europe even though the fust cases ofautochthonoustransmissionwere observedinmetropolitanFranceandCroatiain2010.Because oftherecentincrease of its incidence, dengue fever is now a major public health problem in the tropical countries and a threat for the other countries in the worldwide. Due to its mode oftransmission, the disease is closely linked to the environment. Urbanization is an important factor ofthe emergence or the re-emergence of dengue in the tropical countries. This study aims to analyze the links between health and environment domains, which correspond to the epidemiological situation of the dengue and the evolution ofthe urbanization in Guadeloupe.Information about suspect and confirmed cases of dengue were collected. The incidence of suspect and confirmed cases has been estimated, then represented at two different administrative boundaries: communes and sections. Environmental factors including the physical and socio-demographic variables were taken into account to the definition, the identification and the analyze ofevolution of the housing patterns during the studied period. Two methods were used: Il Raster" consisting of a regular analysis based on squares units and "Vector" based on the administrative limits of sections. These classifications allowed to describe the distribution ofthe different housing patterns ofGuadeloupe and to estimate indicators for the analyzing of sanitary data. The results highlight a worsening ofepidemiological situation ofthe dengue over the time in the department. Major outbreaks occurred in 2001,2005/2006 and 2007. The north Basse-Terre, the Pointe-à-Pitre urban area as weIl as the whole coast (frOID the city of Gosier to Saint-François) ofthe southeast ofGrande-Terre were the most affected regions by the increase ofincidence of dengue. Concerning the housing classes, eight different patterns were identified: tourist, natural, intermediate, agricultural, residential, rural, suburban and urban. The intermediate class corresponds to buffer regions between the other patterns. The difference between the agricultural and rural contexts lies in the predominance ofagricultural surface for the first one while the rural context is characterized by the inhabited farmland. The evolution over time of spatial extend ofthese patterns was described in relation with incidence. Results showed that the housing patterns are statically associated with the incidence ofdengue in Guadeloupe. In particular, the touristic, residential and rural patterns have a high positive association with dengue incidence. http://www.theses.fr/2012AGUY0565/document | Partager |
![]() | Les touristes sont-ils plus exigeants que les résidents en matière de protection du littoral ? Le cas de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Borot de Battisti, Adeline Binet, Thomas Violas, Laura Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article présente les différences de perception entre les touristes et les résidents en matière de protection de l’environnement marin et côtier. Il s’appuie sur les résultats des études menées à l’échelle de la Martinique en 2010 dans le cadre de l’évaluation de la valeur économique et sociale des récifs coralliens et écosystèmes associés et à celle de la commune du Prêcheur en 2011 dans le cadre de la mise en place de la réserve marine régionale. Il met en exergue les éléments qui composent les disparités de perception et de souhaits quant aux mesures de gestion des espaces littoraux. Il montre toutefois que la création d’une aire marine protégée dans la commune du Prêcheur emporte l’adhésion de tous. The article presents the differences in perception between the tourists and residents regarding the protection of the marine and coastal environment. It is based on the results of studies conducted across Martinique in 2010, in the framework of the evaluation of the economic and social value of coral reefs and associated ecosystems, and at the level of the rural community of le Prêcheur in 2011, in the context of the implementation of the regional marine reserve. It highlights the elements that compose the disparities of perception and wishes with respect to coastal areas management measures. It shows, however, that the creation of a marine protected area in the commune of le Prêcheur has the unanimous support of all. Martinique Prêcheur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9351 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9351 | Partager |
![]() | Tourisme et communautés rurales au Venezuela : vers une application des principes du Développement durable Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Valentin, Aude Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’évolution récente du tourisme international au Venezuela est particulièrement intéressante : l’activité touristique qui reste très largement concentrée sur la côte caribéenne, et notamment l’île de Margarita, se diversifie au profit de nouveaux centres d’intérêt dans les régions intérieures. L’affichage de nouvelles volontés politiques sur la scène régionale et internationale, sous l’impulsion du président Chavez, a perturbé le marché touristique national qui était dominé pour les clientèles nord-américaines ; le Venezuela apparaît désormais aux yeux des États-Unis comme un pays à risque, instable. C’est dans ce contexte que s’inscrit le « Programa Andes Tropicales » [PAT] qui soutient le développement rural dans les parcs nationaux ; ce programme repose sur la participation des populations locales et leur implication dans les politiques de conservation des ressources naturelles et culturelles sources de revenus. Le soutien financier des microprojets familiaux et communautaires doit permettre de lutter contre la pauvreté. The recent evolution of international tourism in Venezuela is particularly interesting. Even if tourism activity remains heavily concentrated on the Caribbean coast, in particular on the island of Margarita, it is nevertheless diversifying gradually to make way for new areas of interest in the country’s interior. The display of new political will on the regional and international scene, under the leadership of President Chavez, has disrupted the national tourism market which was dominated by North American customers. Venezuela now appears in the eyes of the United States as a country that is at risk,and therefore unstable. It is in this context that the “Programa Andes Tropicales" [PAT] was developed to promote rural development in national parks; This program is based on the participation and involvement of local populations in the development of appropriate policies for conserving natural resources and cultural sources of income. Financial support is also provided for family and community micro projects to help alleviate poverty in these regions. Venezuela Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.445 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/445 | Partager |
![]() | Public use and Ecotourism Policies in Brazilian and Canadian Protected Areas Auteur(s) : Matheus, Fabricio Scarpeta Raimundo, Sidnei Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Brazil and Canada have two of the biggest protected area systems in the world, both of them based in the protected areas model established by the USA in the XIX century. However, they have distinct policies when it comes to public use and ecotourism inside those areas. Canadian guidelines have a greater focus on leisure and recreation activities, in a more permissive use of its resources with activities geared to large scale tourism. On the other hand, Brazil has a focus more limited on low-impact activities with a strong component of environmental education and restrictions of activities within its protected areas. From that approach, this article analyzes the Brazilian and the Canadian public policies for public use development inside protected areas and how they address the three main aspects of ecotourism: environmental conservation, environmental awareness of visitors and involvement of local community. Brésil et le Canada ont deux des plus grands réseaux d´aires protégées du monde, tous les deux basés dans le modèle d’aires protégées établi par les États-Unis au XIXe siècle. Cependant, ils ont des politiques distinctes quand il s´agit de l'usage du public et de l'écotourisme à l'intérieur de ces zones. Les lignes directrices canadiennes ont une plus grande focalisation sur les activités de loisirs et de détente, dans une utilisation plus permissive de ses ressources à des activités visant à grande échelle le tourisme. D'autre part le Brésil a un objectif plus limité sur les activités à faible impact avec une forte composante de l'éducation et les restrictions d'activités au sein de ses aires protégées de l'environnement. A partir de cette approche, cet article analyse les politiques publiques brésiliennes et canadiennes pour le développement du ecotourisme à l'intérieur d’aires protégées et de la façon dont ils abordent les trois principaux aspects de l'écotourisme: conservation de l'environnement, education environmental et la participation de la communauté locale. Brésil Canada Colombie-Britannique São Paulo Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9344 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9344 | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
![]() | Evaluación de las características paisajísticas mediante la lógica matemática en la zona central de la costa Caribe Colombiana Auteur(s) : Rangel-Buitrago, Nelson Gracia C, Adriana Anfuso, Giorgio Ergin, Aysen Williams, Allan Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El Caribe colombiano ha experimentado un acelerado proceso de urbanización y desarrollo turístico en los últimos 50 años. Solo en una ciudad como Cartagena de Indias (la ciudad turística por excelencia de Colombia), datos referidos al periodo noviembre 2009 – enero 2015, mostraron un incremento en la llegada de turistas cercano al 20%. Después de un gran número de encuestas realizadas alrededor del mundo, se encontró que los parámetros en que se basan los turistas a la hora de preferir una playa son: i) la seguridad, ii) el paisaje, iii) calidad del agua, iv) basuras, v) instalaciones. El paisaje es uno de los recursos costeros y por lo tanto su evaluación es una herramienta importante para los gestores y planificadores del litoral a la hora de la realización de planes de conservación, protección, desarrollo y manejo. Este trabajo se basa en la evaluación del valor paisajístico de las playas que constituyen la base de la economía de muchas ciudades costeras en el mundo y en especial de la zona central de litoral Caribe colombiano. Un problema importante en la evaluación del paisaje es la incapacidad de algunas metodologías de reflejar correctamente las percepciones de la gente, debido al alto peso que tienen algunos aspectos subjetivos (p. ej. altura de una geoforma).En este trabajo se presenta la evaluación del paisaje realizada para la zona central de Caribe colombiano (37 playas de los departamentos de Sucre, Bolívar y Atlántico) utilizando la lógica matemática y matrices ponderadas (fuzzy logic mathematics - parameter weighting matrices) las cuales permiten disminuir la subjetividad y cuantificar con exactitud la incertidumbre. Para la evaluación se utilizó una lista de chequeo que está conformada por 26 parámetros, 18 físicos (acantilados, playas, plataformas rocosas, dunas, características de los valles, forma del relieve, mareas, paisaje costero, color del agua y restos de vegetación), y 8 antropogénicos (ruido, basura, descarga de aguas residuales, grado de modificación y de construcción del medio, tipos de acceso, línea del horizonte y estructuras antrópicas). Los parámetros fueron calificados en una escala de 1 a 5 (presencia/ausencia o poca/alta calidad) y, con el fin de cuantificar la incertidumbre y excesos derivados de la subjetividad que pudo haber tenido la evaluación de los parámetros, se utilizó la lógica difusa (fuzzy logic). A la par, un sistema de matrices, se empleó para asignar valores de peso de acuerdo a las preferencias y prioridades de los usuarios. Como resultado de estos análisis lógico-estadísticos se obtuvo un valor (D) el cual resume la evaluación del paisaje en 5 clases que van desde la CLASE 1 (zona litoral sumamente atractiva) hasta la CLASE 5 (playas urbanas muy poco atractivas). De los 37 sectores estudiados, ninguno puede ser considerado como una zona litoral sumamente atractiva, mientras que 15 corresponden a zonas litorales urbanas poco atractivas, el resto de las playas (22) se ubicó entre las clases 2, 3 y 4. Los resultados obtenidos son útiles para los gestores costeros en la medida que, aunque no es posible mejorar los aspectos naturales de la clasificación, si es posible mejorar muchos de los parámetros antropogenicos y, de esta forma, hacer que una playa mejore su clasificación y sea paisajísticamente más atractiva. In the past few years, the Colombian Caribbean coast has experienced rapid tourism development which has not been accompanied with a similar increase in urbanization facilities. For example, the city of Cartagena de Indias (the most famous tourist destination of Colombia), data related to November 2009 – January 2015 period, showed an increase of 20% in tourist arrivals. A large number of surveys developed in Europe found that the most critical parameters for tourists, when they choose a beach, are: i) security, ii) scenery, iii) water quality, iv) litter, v) facilities. Scenery is one of the most significant coastal resources. Therefore, its evaluation is a valuable tool for coastal managers when developing conservation and protection plans. This proposal provides coastal scenery assessment of 37 beaches along the North Colombian Caribbean littoral by analysing 26 physical and human factors. Results were weighted (not all parameters have equal weight) and subjected to fuzzy logic mathematics in order to reduce recorder judgment subjectivity. The sites were categorised into five classes; Class 1 locations had top grade scenery; Class 5 poor scenery. Of the 37 sectors studied, currently none can be considered as an extremely attractive coastal area (class1), while 15 were unattractive urban coastal areas (class 5), the rest of the beaches (22) placed in classes 2, 3 and 4. Classification of analysed sites depends on the geological setting and degree of human occupation. The technique opens new perspectives for analysis of the potential for coastal tourism development in natural areas and scenic quality improvement of current tourist developed areas. Concerning coastal management issues, emphasis should be given to the upgrading of human parameters eliminating litter and sewage evidence, vegetation debris and enhancing beach nourishment works. This proposal can help in moving some locations from their present status to a higher one. Caraïbes Colombie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9326 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9326 | Partager |
![]() | La ética del profesional en turismo. Servicio hotelero innovador y sostenible Auteur(s) : Moya, Nohemy Josefina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El presente artículo tiene como objetivo, valorar la conducta ética del profesional en turismo como elemento incidente en el servicio innovador y sostenible de la actividad turística. Es un análisis crítico ya que en él se da una relación constructiva de la teoría y la práctica, de lo que es y el deber ser de las ejecuciones de los profesionales del turismo. Para su abordaje se procedió a un estudio documental, basado en la revisión bibliográfica de material actualizado sobre el tema en cuestión, llegando a la conclusión de que toda innovación turística, desde la identificación y conversión de recurso turístico hasta su puesta en valor como producto turístico, requiere de un sistema de información turística, de una tecnología. Además el turismo sostenible es una estrategia que promueve el desarrollo de comunidades con riquezas paisajísticas, culturales, ambientales, etc. La práctica ética del profesional en turismo es determinante en la calidad del servicio hotelero innovador y en esa medida se contribuye a que éste sea sostenible en el tiempo. This article aims, assess the ethical conduct of professional tourism as an element incident innovative and sustainable tourism service. It is a critical analysis since it constructive relationship of theory and practice, of what is and what ought to be the executions of tourism professionals is given. For your approach proceeded to a desk study, based on a literature review of current on the subject matter material concluding that all tourism innovation, from identification and conversion of resource to its value as a tourism product requires a tourist information system, a technology. Furthermore sustainable tourism is a strategy that promotes the development of communities Scenic, cultural, environmental wealth, etc. The practice of professional ethics in tourism is crucial to the quality of service and innovative Hotelier this measure helps to make it sustainable over time. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9452 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9452 | Partager |
![]() | Espace de vie et communauté touristique ethnolinguistique. La construction de Floribec Auteur(s) : Tremblay, Rémy Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Depuis les années 1950, la Floride et Miami occupent une place très importante dans l’imaginaire culturel des Québécois. Cela s’exprime dans la littérature, la musique et le cinéma. Cette affection pour la Floride est aussi très évidente sur le plan touristique alors que plus du tiers de la population québécoise visite la Floride annuellement. Cela a mené au développement d’une communauté de culture québécoise et de langue française située dans la banlieue de Hollywood (Miami) dont la raison d’être et l’atmosphère dépendent de l’apport massif de touristes québécois et des divers autres liens qu’elle entretient avec le Québec. Since the 1950s Florida and Miami have had a special place in Québec culture. This can been seen in its litterature, its music, and cinema. This also translates through tourism while about a third of all Québec population visit Florida annually. This led to the development of Québec-culture and language-based commununity located in a Miami suburb of Hollywood. The atmosphere and economy if this community depend on the ongoing flow of tourists from Québec and many other links with this Canadian Province. Floride Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9451 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9451 | Partager |