Economie politique du développement touristique à Tolagnaro (Madagascar) Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CEREGMIA : Centre d'Etudes et de Recherche en Economie, Gestion et Modélisation Informatique Appliquée Extrait de : "Tourisme et réduction de la pauvreté" : workshop, les 7 et 8 décembre 2009. Université des Antilles et de la Guyane Description : La mise en place de mécanisme politico-économique de lutte contre la pauvreté par le développement du tourisme, et plus particulièrement par la création de réserves écologiques. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH013aa77238c5159ac0d3a7a6 HASH013aa77238c5159ac0d3a7a6 | Partager |
Economie politique du développement touristique à Tolagnaro (Madagascar) Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Loading the player... Éditeur(s) : CEREGMIA : Centre d'études et de recherche en économie, gestion et modélisation informatique appliquée CEREGMIA : Centre d'études et de recherche en économie, gestion et modélisation informatique appliquée Résumé : La mise en place de mécanisme politico-économique de lutte contre la pauvreté par le développement du tourisme, et plus particulièrement par la création de réserves écologiques. Madagascar 21 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH013aa77238c5159ac0d3a7a6 | Partager |
Tourisme et pauvreté : le champ des possibles ; Tourisme et pauvreté : le champ des possibles : Tourism and Poverty: Open the Scope of the Possible Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corina Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université d'Oradea Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Poverty is a global concern and international tourism is seen as a tool to fight against poverty.This is the issue addressed in this reflection: What is poverty? Consider tourism as a remedy requires first to question the nature of evil. It is therefore necessary to analyze at first, poverty without reducing to its economic approach. Poverty is a multidimensional concept, which should be studied in a systematic approach. Tourism attracted international institutions and many politicians (at local and national levels) by its development opportunities. Tourism is distinguished by its adaptability and its ability to transform host environments. These are consumers who move from producers (home territories). This activity therefore provides direct revenue for the host societies.Hence the tourism capabilities to create specific jobs and stimulate investment. However, if the economic potential is undeniable, this activity should be placed in a real development project that benefits the poorest territories. La pauvreté est une préoccupation à l’échelle mondiale et le tourisme international est envisagé comme un outil de lutte contre la pauvreté. Telle est la problématique abordée dans cette réflexion : qu’est-ce que la pauvreté ? Envisager le tourisme comme un remède nécessite d’abord de s’interroger sur la nature du mal. Il convient donc d’analyser dans un premier temps, la pauvreté sans la réduire à sa seule approche économique. La pauvreté est un concept multidimensionnel qui doit être étudié dans une démarche systémique.Le tourisme séduit les instances internationales et nombre de responsables politiques (aux échelles locale et nationale) par ses opportunités de développement. Le tourisme se distingue par sa capacité d’adaptation et de transformation des environnements d’accueil. Ce sont les consommateurs qui se déplacent chez les producteurs (les territoires d’accueil). Cette activité apporte donc des revenus directs pour les sociétés d’accueil. D’où la création d’emplois spécifiques et la stimulation des investissements. Cependant, si les potentialités économiques sont indéniables, il faut placer cette activité dans un véritable projet de développement pour qu’elle bénéficie aux territoires les plus pauvres. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368486 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368486 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368486/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368486/file/tourisme-et-pauvrete-le-champ-des-possibles.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.6578 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis ; Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis : Tourism and Poverty Alleviation: Opportunities and Challenge Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Develop tourism as a tool in the fight against poverty requires first to agree on the meaning of the word poverty and to clarify the political intentions of the project. Reflection on the reduction of poverty through the tourism can be synthesized in three steps: first, the beneficial effects of runoff from tourist revenues in host societies, then the collateral damage resulting from tourism and, finally, to define the conditions necessary to integrate positively tourism project in the host territories.In the end, it is indispensable to develop a proactive policy, because the poorest will not benefit from famous income runoff. Taking into account complex and contradictory impact of international tourism (including inflation, revenue leakage, deconstruction accelerated of local societies), it is necessary to include it in a sustained and coherent territorial project by local communities to identify real benefits. Concevoir le tourisme comme un outil de lutte contre la pauvreté nécessite en premier lieu de s’entendre sur le sens du mot pauvreté et de clarifier les intentions politiques d’un tel projet. La réflexion sur la réduction de la pauvreté grâce au tourisme peut être synthétisée en trois temps : tout d’abord, les effets bénéfiques du ruissellement des revenus touristiques dans les sociétés d’accueil, ensuite les dommages collatéraux qui résultent du tourisme et, finalement, définir les conditions nécessaires pour intégrer favorablement le projet touristique dans les territoires hôtes. Au final, il apparaît indispensable de développer une politique volontariste, car le fameux ruissellement de revenus ne va pas naturellement profiter aux plus démunis. Compte tenu des impacts complexes et contradictoires du tourisme international (notamment en matière d’inflation, de fuites des revenus, de déstructuration accélérée des sociétés locales), il faut l’inscrire dans un projet d’un territorial cohérent et soutenu par les communautés locales afin de dégager de réels bénéfices. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368491 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491/file/tourisme-et-lutte-contre-la-pauvrete-opportunites-et-defis.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.6601 | Partager |
Quelle pauvreté réduire ? Le problème de la réduction utilitariste de la richesse Auteur(s) : Girard, Alain Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En adoptant les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations Unies en 2000, la communauté internationale a placé la réduction de la pauvreté en tête des priorités de l’agenda politique mondial. Par-là, la communauté internationale n’a pas seulement placé la lutte contre la pauvreté sous les projecteurs des medias, elle l’a également rendu difficile à remettre en cause. Qui pourrait décemment s’opposer à la réduction de la pauvreté dans le monde ?Si l’on veut cibler les « pauvres » dans la mise en œuvre d’une politique, il faut d’abord pouvoir les reconnaître. Or ceux-ci sont définis par les institutions internationales en fonction d’un seuil de pauvreté universel établi à moins de 1 ou de 2 $ par jour ! La pauvreté n’est pas réductible à une question de richesse monétaire quotidienne et l’on sait qu’elle varie en fonction de nombreux critères géographiques, culturels, sociologiques, psychologiques,…Cette conception réductrice de la pauvreté se traduit par une catégorisation parfois arbitraire et stigmatisante, qui marque du sceau de la pauvreté des personnes qui ne se considèrent pas forcément comme telles, avec pour conséquence de se tromper potentiellement de cible, et dans certains cas, de contribuer à un passage de la pauvreté à la misère.Nous proposons ici une déconstruction de la conception utilitariste de la pauvreté et de la richesse sur laquelle repose la plupart des politiques mises en œuvre s’inscrivant dans l’objectif officiel de « réduction de la pauvreté ». Cette déconstruction nous permet non seulement de faire ressortir la pluralité des pauvretés mais également de réinscrire l’objectif de « réduction de La pauvreté » dans les enjeux de pouvoir sur la qualification de « pauvre » et sur les conceptions de la richesse qui peuvent légitimer ce pouvoir. By adopting the Millennium Development Goals (MDGs) in the United Nations in 2000, the international community has made poverty reduction a top priority on the global political agenda. In doing this, the international community has put poverty reduction in the media spotlight, which has also made it more difficult to challenge. Yet who would decently oppose the reduction of global poverty?If we want to target the poor in policy implementation, it is first necessary to be able to recognize them. But these people are defined by international institutions based on a universal poverty threshold established at less than $1 - $2 per day. Poverty depends on a multitude of geographic, cultural, sociological, psychological and other criteria. As such, it cannot be reduced merely to a question of daily monetary wealth.This reductionist approach to poverty leads to adopt categorizations which are sometimes arbitrary and stigmatizing because they label people who do not necessarily consider themselves poverty-stricken. This can result in policy which targets the wrong people, and in some cases contributes to a transition from poverty to misery.In this paper we propose a deconstruction of the utilitarian approach to poverty and wealth on which most “poverty reduction” policies are based. This deconstruction allows us not only to emphasize the diversity of types of poverty, but also to reinforce the objective of "reducing poverty" within power relations in regards to the significance of poverty and the concepts of wealth that can legitimize that power. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6490 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6490 | Partager |
Le tourisme mondial, les inégalités internationales et le problème de la pauvreté Auteur(s) : Célimène, Fred Vellas, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La lutte contre la pauvreté constitue un enjeu majeur pour lequel le tourisme est susceptible d’apporter une contribution significative. Dès lors, il convient d’analyser les concepts qui serviront de base à la mise en place de politiques et d’actions spécifiques de lutte contre la pauvreté par le tourisme.Le rôle de l’environnement dans le développement touristique est devenu aujourd’hui un des enjeux majeurs de toutes politiques et initiatives dans le secteur du tourisme international.Dans ces conditions, le but est d’apporter les éléments de connaissance permettant de préciser le concept du développement durable et des actions visant à conforter les bases du développement touristique avec comme objectif majeur la lutte contre la pauvreté. The fight against poverty is a major issue for which tourism is likely to make a significant contribution. Therefore, it is appropriate to analyze the concepts which will serve as a basis for the establishment of policies and specific actions to fight against poverty by tourism.The role of the environment in the development of tourism has become today one of the major issues for all policies and initiatives in the sector of international tourism.In these conditions, the aim is to bring the knowledge elements to clarify the concept of sustainable development and of actions which aim to strengthen the bases of tourism development with as a major goal the fight against poverty. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6568 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6568 | Partager |
Méthodologie de lutte contre la pauvreté par le développement touristique Auteur(s) : Vellas, François Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme et les secteurs des services sont devenus le domaine privilégié des politiques de développement avec le déclin du secteur agricole dans de nombreux pays en développement et les difficultés à développer un secteur industriel compétitif. Le tourisme est donc considéré comme un des moyens importants de lutte contre la pauvreté dans les pays en développement et en particulier dans les pays les moins avancés. Toutefois, il serait illusoire de croire que le tourisme peut contribuer significativement à réduire la pauvreté sans la poursuite de politiques spécifiques centrés sur cet objectif prioritaire. Tourism and services sectors have become the preferred area of development policies in a context of declining agricultural sector (in many developing countries) and the difficulties of developing a competitive industry. Tourism is considered an important means to fight against poverty in developing countries and in particular the least developed countries. However, it would be illusory to believe that tourism can contribute significantly to poverty reduction without further specific policies focus on this priority. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6514 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6514 | Partager |
Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
Droit, tourisme et pauvreté : les difficultés et les limites de l’appréhension juridique de la pauvreté et de l’instrumentalisation normative du tourisme Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La relation du tourisme à la pauvreté conduit à envisager celle-ci comme objet de droit, i.e. d’une régulation juridique conçue et modulée en considération des objectifs recherchés, quant au contenu et à l’efficacité de la norme. Le traitement juridique de la pauvreté connaît toutefois des limites, en raison des difficultés techniques et conceptuelles auxquelles se heurte l’instrumentalisation juridique des politiques de lutte contre la pauvreté, au plan formel comme à celui des principes généraux du droit afférents aux conditions de vie et à la dignité des individus et des groupes. Il convient alors d’apprécier les apports comme les limites de la régulation du tourisme comme instrument de lutte contre la pauvreté, à la fois quant à la contribution qu’un tourisme maîtrisé peut apporter à sa réduction, et quant aux excès d’un tourisme de masse porteur de facteurs de déstructuration culturelle et de désintégration sociétale au détriment des plus défavorisées. The relationship of tourism to poverty leads us to consider it as an object of law, i.e. a legal regulation designed in consideration of the objectives sought, on the content and effectiveness of the legal standard.However, the legal treatment of poverty knows limits, due to technical and conceptual challenges facing the legal manipulation of policies against poverty. This applies to the formal level as that of the general principles of law relating to living conditions and dignity of individuals and groups.It should then assess the contributions and limits in the regulation of tourism as a tool to fight poverty, both in terms of the contribution that tourism can make toward reducing poverty, and in terms of the excesses of tourism and cultural disintegration of society at the expense of marginalized, poor populations. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6509 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6509 | Partager |
Le développement touristique à Tolagnaro et dans le Parc national d’Andohahela (Madagascar): la mise en valeur des ressources naturelles par la lutte contre la pauvreté Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Ramahatra, Haja Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article propose d’explorer les enjeux politiques et économiques auxquels sont confrontés les acteurs du développement touristique à Madagascar. S’appuyant sur une approche hétérodoxe d’économie politique, notre analyse cherche à identifier les mécanismes d’arbitrage entre les objectifs de développement du tourisme, de lutte contre la pauvreté et ceux de protection des ressources naturelles, particulièrement dans le cas du Parc National d’Andohahela dans la région de Tolagnaro (Sud-est de Madagascar). Les enjeux sous-jacents et l’urgence des conditions qui caractérisent Madagascar militent en faveur d’un renouvellement du regard s’appuyant sur l’économie politique afin d’éclairer les perceptions et les tensions dans la définition des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Cette lecture permet d’identifier certaines incompatibilités qui expliquent en partie les multiples ambiguïtés dans la mise en œuvre de stratégies de protection des ressources naturelles par le développement touristique et contribue ainsi à mieux comprendre les « blocages » qu’on lui attribue. This paper analyses some challenges facing tourism development in Madagascar. Relying on a heterodox political economy approach, our analysis seeks to better understand dialectical relationship between tourism development objectives, the fight against poverty and the natural resources conservation, particularly in the case of Andohahela National Park in Tolagnaro region (South-eastern Madagascar). The underlying issues that characterize Madagascar suggest for are newed analytical framework based on political economy to clarify perceptions related to economic, social and environmental problems. This process contributes to clarify the several ambiguities of tourism based conservation strategies and seeks to better understand implementation setback. Madagascar Tolagnaro Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6557 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6557 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Concevoir le tourisme comme un outil de lutte contre la pauvreté nécessite en premier lieu de s’entendre sur le sens du mot pauvreté et de clarifier les intentions politiques d’un tel projet. La réflexion sur la réduction de la pauvreté grâce au tourisme peut être synthétisée en trois temps : tout d’abord, les effets bénéfiques du ruissellement des revenus touristiques dans les sociétés d’accueil, ensuite les dommages collatéraux qui résultent du tourisme et, finalement, définir les conditions nécessaires pour intégrer favorablement le projet touristique dans les territoires hôtes. Au final, il apparaît indispensable de développer une politique volontariste, car le fameux ruissellement de revenus ne va pas naturellement profiter aux plus démunis. Compte tenu des impacts complexes et contradictoires du tourisme international (notamment en matière d’inflation, de fuites des revenus, de déstructuration accélérée des sociétés locales), il faut l’inscrire dans un projet d’un territorial cohérent et soutenu par les communautés locales afin de dégager de réels bénéfices. Develop tourism as a tool in the fight against poverty requires first to agree on the meaning of the word poverty and to clarify the political intentions of the project. Reflection on the reduction of poverty through the tourism can be synthesized in three steps: first, the beneficial effects of runoff from tourist revenues in host societies, then the collateral damage resulting from tourism and, finally, to define the conditions necessary to integrate positively tourism project in the host territories.In the end, it is indispensable to develop a proactive policy, because the poorest will not benefit from famous income runoff. Taking into account complex and contradictory impact of international tourism (including inflation, revenue leakage, deconstruction accelerated of local societies), it is necessary to include it in a sustained and coherent territorial project by local communities to identify real benefits. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6601 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6601 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté : les premiers enseignements de l’expérience de l’île de la Dominique (Petites Antilles) Auteur(s) : Murat, Christelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’île caribéenne de la Dominique est une destination touristique émergente. Ce petit Etat, indépendant depuis 1978, situé entre les territoires français de la Guadeloupe et de la Martinique, entend développer un positionnement touristique original pour percer sur un marché régional prospère mais extrêmement concurrentiel.Le pays, relativement isolé, compte parmi les plus pauvres de la région et n’a pas suscité l’intérêt des investisseurs internationaux et sa charge de population est restée relativement stable depuis son indépendance (de l’ordre de 80 000 habitants en 2005 pour une superficie de 750 km²) en raison d’une émigration constante. C’est dans ce contexte que l’Etat dominiquais a construit sa stratégie touristique qui se fonde sur la mise en valeur de la singularité de ses ressources naturelles et humaines dans le cadre d’une planification territoriale qui vise à lutter contre la pauvreté. The Caribbean island of Dominica is an emerging tourist destination. This small state, independent since 1978, located between the French territories of Guadeloupe and Martinique, intends to develop an original tourist strategy to break into a prosperous but highly competitive regional market.The country is relatively isolated and is among the poorest in the region. Dominica has not succeeded in attracting international investment, and its population has remained relatively stable since independence (about 80 000 people residing in an area of 750 km ² as of 2005) as a result of constant migration. It is in this context that the state of Dominica has constructed a tourism strategy based on the unique value of its natural and human resources in the context of spatial planning, which aims to fight against poverty. Dominique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6530 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6530 | Partager |
Tourisme et pauvreté : le champ des possibles Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corine Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La pauvreté est une préoccupation à l’échelle mondiale et le tourisme international est envisagé comme un outil de lutte contre la pauvreté. Telle est la problématique abordée dans cette réflexion : qu’est-ce que la pauvreté ? Envisager le tourisme comme un remède nécessite d’abord de s’interroger sur la nature du mal. Il convient donc d’analyser dans un premier temps, la pauvreté sans la réduire à sa seule approche économique. La pauvreté est un concept multidimensionnel qui doit être étudié dans une démarche systémique.Le tourisme séduit les instances internationales et nombre de responsables politiques (aux échelles locale et nationale) par ses opportunités de développement. Le tourisme se distingue par sa capacité d’adaptation et de transformation des environnements d’accueil. Ce sont les consommateurs qui se déplacent chez les producteurs (les territoires d’accueil). Cette activité apporte donc des revenus directs pour les sociétés d’accueil. D’où la création d’emplois spécifiques et la stimulation des investissements. Cependant, si les potentialités économiques sont indéniables, il faut placer cette activité dans un véritable projet de développement pour qu’elle bénéficie aux territoires les plus pauvres. Poverty is a global concern and international tourism is seen as a tool to fight against poverty. This is the issue addressed in this reflection: What is poverty? Consider tourism as a remedy requires first to question the nature of evil. It is therefore necessary to analyze at first, poverty without reducing to its economic approach. Poverty is a multidimensional concept, which should be studied in a systematic approach. Tourism attracted international institutions and many politicians (at local and national levels) by its development opportunities. Tourism is distinguished by its adaptability and its ability to transform host environments. These are consumers who move from producers (home territories). This activity therefore provides direct revenue for the host societies. Hence the tourism capabilities to create specific jobs and stimulate investment. However, if the economic potential is undeniable, this activity should be placed in a real development project that benefits the poorest territories. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6578 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6578 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |
Du tourisme et de la pauvreté en Afrique : duel ou duo ? Auteur(s) : Hillali, Mimoun Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La notion du tourisme moteur de développement n’a pas survécu à la chute du communisme. Cette chute a rendu caduc, le rôle idéologique de ce secteur, symbole et acteur du libéralisme au temps de la guerre froide. De fait, le tourisme retrouve sa place « normale » parmi les vocations nationales des pays en développement : aide au développement et/ou lutte contre la pauvreté !Le Maroc, l’un des pionniers du libéralisme en Afrique, n’a pas échappé aux conséquences du suivisme économique propre aux pays d’Afrique, socialistes et libéraux confondus. Du tourisme moteur de développement (1964), il a récemment procédé au réajustement de sa stratégie en matière du développement touristique, en en faisant un secteur d’appoint pour l’économie nationale. « Le miracle économique du tourisme n’a donc pas eu lieu ! » (Hillali, 2007). Constat d’échec ou réajustement stratégique normal, la question est posée. À ce propos, deux initiatives méritent d’être citées :- Le tourisme représente un secteur d’activité qui procure emplois et revenus aux citadins démunis (artisanat, emplois peu qualifiés...) et aux populations rurales (gites, auberges, accompagnement...) dans le cadre de la nouvelle stratégie des Pays d’accueil touristiques (2003), du tourisme de niches et de l’aide aux jeunes entrepreneurs. - L’initiative nationale du développement humain (INDH), lancée en 2004, est censée épauler les nécessiteux dans cette politique sociale et économique de grande envergure.Or, en dépit des programmes bien planifiés, les résultats sont mitigés. Peut-être, est-il que la mise en pratique de ces nouvelles approches de développement local et ciblé (actions opérationnelles) et les méthodes d’évaluation qui en assurent le suivi (mesure des impacts) ne sont pas encore assez rôdées. The concept of tourism as a driving force for development has not survived the fall of communism. The end of the Cold War rendered the ideological role of the tourism sector, as a main tool of liberalism, obsolete. Today, the most common setting for the tourism sector is in developing countries, as a tool for development and/or poverty reduction.Morocco, one of the pioneers of liberalism in Africa, has not escaped the consequences of the economic band wagonning among African states, socialists and liberals alike. A driving force for tourism development in the last century (1964), Morocco has recently readjusted its strategy to create an extra sector to contribute to the national economy. "The economic miracle of tourism has not taken place!"(Hillali, 2007). The question is posed: What is more appropriate, identifying failures or engaging in strategic readjustment? In this regard, two initiatives are worth mentioning: - Tourism is an industry that provides jobs and income for the urban (crafts, low-skilled jobs) and rural (cottages, inns, coaching) poor as part of the new strategy of the country’s tourist reception (2003), tourism niches and helping young entrepreneurs. - The National Initiative for Human Development (NIHD), launched in 2004, aims to support those in need in major social and economic policies.However, despite well-planned programs, the results have been mixed. Perhaps it is that the implementation of these new approaches to local development and targeted (operational activities) and evaluation methods that ensure monitoring (measurement of impacts) do not overlap enough. Afrique Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6563 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6563 | Partager |