Le fond pour la convergence structurelle du MERCOSUR (FOCEM). Quelles opportunités et contraintes pour les entités infra-étatiques des états membres ? ; Le fond pour la convergence structurelle du MERCOSUR (FOCEM). Quelles opportunités et contraintes pour les entités infra-étatiques des états membres ? Auteur(s) : Kasmi Jamel Kasmi Jamel Kasmi Jamel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : « Jamel Kasmi présente le MERCOSUR comme le quatrième bloc économique du monde. Il revient ensuite sur les différences et inégalités pouvant exister entre les cinq états qui le composent. Le MERCOSUR se compose en effet de deux états unitaires (Paraguay et Uruguay) et de trois états fédéraux (Brésil, Argentine et Venezuela). Il présente le Brésil comme le pays membre le plus décentralisé. L'Argentine, comme rendant compte d'une relation de contradiction entre le gouvernement fédéral et les provinces qui ne sont pas totalement autonomes. Le Venezuela, comme fortement centralisé. L'Uruguay et le Paraguay, comme deux membres n'accordant pas vraiment d'autonomie aux entités infra-étatiques. Le MERCOSUR reste une intégration régionale caractérisée par la centralisation territoriale, politique et économique. Cette centralisation se donne à voir dans la manière dont est gérée le FOCEM. » Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13138 V13138 V13138 V13138 | Partager Voir aussi Collectivité territoriale Coopération internationale Coopération transfrontalière Coopération régionale Etat Politique Intégration Collectivité territoriale Coopération internationale Coopération transfrontalière Vénézuela Paraguay Uruguay Argentine Brésil Vénézuela Paraguay Uruguay ; Télécharger |
La nouvelle Guyane, terre promise coloniale (1858 - 1900) Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au XIXe siècle, une vaste région comprise entre les fleuves Amazone et Oyapock est connue par les guyanais sous la dénomination du Contesté, ou Contesté franco-brésilien. Depuis les débuts de l'implantation française en Guyane, aucune frontière n'a en effet jamais été tracée avec le Portugal, puis le Brésil indépendant (en 1822). La superficie de la Guyane française varie ainsi du simple au double, selon que l'on y intègre ou non le territoire Contesté. En 1862, c'est le statu quo. Les deux parties, échouant une nouvelle fois à travers un accord, décident que cet immense territoire restera une zone neutre où les gouvernements français et brésiliens n'interviendront que pour régler des questions de justice regardant leurs ressortissants respectifs. Ni état ni police, ce no man's land est notamment un refuge pour les bagnards en cavale et les esclaves brésiliens fugitifs. Dans une période d'expansionnisme européen, certains vont cependant y voir une nouvelle terre de colonisation pour la France, un territoire bien plus sain et plus prometteur que la Guyane « officielle ». Parmi d'autres, les explorateurs Henri Coudreau et A. Laurencin vont présenter cette région comme un nouvel Eden, une terre « favorisée par le Créateur » ou s'épanouira une « nouvelle race » de colons. Au-delà de ces descriptions utopiques, reprises dans plusieurs revues de voyages et quelques romans populaires, nous rappellerons également la dimension raciale et impérialiste sous-adjacent à cette représentation de la « Terre promise ». L'histoire du Contesté s'achève en 1900 avec l'attribution de ce territoire au Brésil. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16222 V16222 | Partager |
Encadrement biopolitique de personnes appauvries dans l'image photographique de la communication publique Auteur(s) : Salgueiro Marques, Angela Cristina Auteurs secondaires : Bratosin, Stefan Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Observatoire des Amériques - UQAM Université Libanaise Extrait de : "Monde arabe et Amérique latine : confluence des dynamiques sociétales" : colloque international, les 3 et 4 mai 2018. Université des Antilles Description : La communication d'Angela Cristina SALGUEIRO MARQUES, Professeure de Communication Sociale, est issue de recherches qui analysent certaines images photographiques liées au programme de bourse familiale mise en place par le gouvernement de Lula DA SILVA au Brésil en 2003. Elle s'intéresse aux opérations de cadrage biopolitique selon les concepts de Michel Foucault. La mise en oeuvre des politiques sociales pour les groupes défavorisés font l'objet d'analyse pertinente. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18165 V18165 | Partager |
Manioc : une civilisation Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. CampusFM Extrait de : L'Encyclopédie sonore [émission radiophonique] Résumé : Cette émission dont le thème est le manioc est réalisée en deux parties. La première traite de l'ethnobotanique du manioc c'est-à-dire l'origine linguistique, archéologique et historique du manioc dont le point originel se situe au Brésil. La 2ème partie présente la civilisation du manioc amer d'hispañola et de Saint-Domingue (appelée Hispaniola par les espagnols) : culture religieuse, sociale et agricole. Ce chapitre a encore pour thème la civilisation préurbaine dite civilisation du manioc amer à Saint-Domingue. Vincent Huyghues-Belrose évoque également la préparation du manioc amer sur les habitations ainsi que des dérivés de ce dernier chez les amérindiens. Siècle(s) traité(s) : 15 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/D0 D0 | Partager Voir aussi Amérindiens Caraibes noirs Caraibes rouges Manioc Amazonie Brésil Guyane Française République dominicaine Télécharger |
Manioc : une civilisation Auteur(s) : Huyghues-Belrose, Vincent Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Résumé : Cette émission dont le thème est le manioc est réalisée en deux parties. La première traite de l'ethnobotanique du manioc c'est-à-dire l'origine linguistique, archéologique et historique du manioc dont le point originel se situe au Brésil. La 2ème partie présente la civilisation du manioc amer d'hispañola et de Saint-Domingue (appelée Hispaniola par les espagnols) : culture religieuse, sociale et agricole. Ce chapitre a encore pour thème la civilisation préurbaine dite civilisation du manioc amer à Saint-Domingue. Vincent Huyghues-Belrose évoque également la préparation du manioc amer sur les habitations ainsi que des dérivés de ce dernier chez les amérindiens. Brésil Guyane Française République dominicaine 15 17 fichiers:D0 | Partager |
La conservation du patrimoine culturel immatériel (Partie1) Auteur(s) : Alupki, Tasikalé Mouzard, Thomas Norino, Ady Apalai Waiana, Arinaware De Cassia Ribeiro, Simone Lourens, Erienne Wajãpi, Tapajona Graça Estavao, Reginaldo Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Rencontres transfrontalières Oyapock, les 1er et 2 décembre 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'adoption par l'UNESCO en 2003 de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a officialisé une rupture dans la notion de patrimoine et a contribué à instaurer de nouvelles dynamiques au sein des groupes ethniques et culturels du monde entier. Sur le plateau des Guyanes, où les traces patrimoniales immatérielles se distinguent par leur importance et leur diversité, de nombreux acteurs oeuvrent à la conservation et à la valorisation du patrimoine intangible. C'est à travers les exemples des expressions orales et graphiques wayãpi, du rituel maraké et d'autres, que nous aborderons la question du patrimoine culturel immatériel : les différentes manières de le préserver et de le valoriser ainsi que les conséquences de cette valorisation. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13108 V13108 | Partager Voir aussi Patrimoine immatériel Conservation Valorisation Oralité Préservation Patrimoine culturel Guyane Française Suriname Brésil ; Télécharger |
Lope de Aguirre, de l'Amazonie comme terre du passage à l'acte Auteur(s) : Apalategui, Ur Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université Fédérale de l'Amapa Université Fédérale de Para Extrait de : "Littérature, patrimoine culturel et mémoire d'Amazonie" : colloque, les 14 et 15 novembre 2019. Université de Guyane Description : Ur Apalategui propose de confronter le mythe de Lope Aguirre, notamment popularisé par le film de Werner Herzog, à l'analyse historique permise par l'étude de la correspondance du "conquistador". Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20027 V20027 | Partager |
Poétique de l'errance. Penser les marges dans la littérature brésilienne contemporaine Auteur(s) : Mingote, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Michel MINGOTE, Docteur en lettres, part de l'oeuvre de l'écrivain brésilien Samuel Rawet pour réfléchir sur une poétique de l'errance dans la littérature brésilienne contemporaine. Il considérera notamment le conte intitulé Chronique d'un vagabond de l'écrivain brésilien afin de comprendre la formulation de cette poétique. Il parlera également d'autres auteurs, comme Ana Maria Gonçalves et Conceição Evaristo pour comprendre cette poétique de l'errance établie par des personnages marginalisés, toujours en mouvement, en errance, dans les villes et dans le monde. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18137 V18137 | Partager |
Nous irons voir Pelé sans payer Auteur(s) : Elie-dit-Cosaque, Gilles Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2016-2017. Université des Antilles Description : Nous irons voir Pelé sans payer, de Gilles Élie-Dit-Cosaque (2014). Ce documentaire projeté à la Bibliothèque Universitaire de la Martinique le jeudi 1er décembre 2016, s'est déroulé en présence du réalisateur, qui s'est prêté à un échange avec le public à l'issue de la projection. En janvier 1971, le Santos FC, le club de foot mythique de São Paulo avec à sa tête le roi Pelé", débarque en Martinique afin de disputer un match contre les meilleurs joueurs locaux. La belle affiche a un prix, le prix du billet est multiplié par 10. Un petit groupe d'extrême gauche fraîchement constitué, baptisé « Groupe d'Action prolétarienne », voit là l'occasion d'un coup d'éclat politique. Tout est bon pour la révolution. Ils mettent en branle un mouvement dont le mot d'ordre sera « Nous irons voir Pelé sans payer ». Pendant que les footballeurs s'entraînent, l'agitation prend de l'ampleur. Alors, forces de l'ordre ou manifestants, Martinique ou Brésil, dans la rue ou sur le terrain... Qui gagnera le match ? Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16339 V16339 | Partager |
Qu'écrivent les Amérindiens d'Amazonie ? Analyse des productions écrites par les Amérindiens du bassin amazonien Auteur(s) : Macedo, Silvia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université Fédérale de l'Amapa Université Fédérale de Para Extrait de : "Littérature, patrimoine culturel et mémoire d'Amazonie" : colloque, les 14 et 15 novembre 2019. Université de Guyane Description : Silvia Macedo propose une analyse des pratiques graphiques et artistiques amérindiennes et de l'accroissement des productions écrites produites par les Amérindiens. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20004 V20004 | Partager |
[Frontières du Brésil et de la Guyane Anglaise] Auteur(s) : Brazil Nabuco, Joaquim, 1849-1910 Éditeur(s) : A Lahure A Lahure ( Paris ) Résumé : (Statement of Responsibility) présenté à Rome le 26 septembre 1903 par Joaquim Nabuco, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du Brésil en mission spéciale auprès de Sa Majesté le roi d'Italie. Brazil Guyana Guyana Brazil 000128035 23886960 AAP4029 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
De Francisco Lisboa à Adriana Varajoa, incidences spécifiques du conflit entre réalisme et baroque dans les arts plastiques brésiliens Auteur(s) : Henri, Hugues Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux et baroque (I) : des notions propres aux cultures caribéennes créoles, distinctes d'un "magical realism" dorénavant galvaudé dans une "world literature" ?, le 16 mai 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Hugues Henri effectue une approche plasticienne de la question du réalisme et du baroque. Il commence par évoquer la relation qu'il qualifie de spécifique, entre le baroque et le brésil. La première période baroque au Brésil émerge sous le signe de la croix et du sucre (XVIe et XVIIe). Suite à la découverte de l'or, on passe au fur et à mesure d'artistes exclusivement portugais, à des artistes métissés. C'est à partir de là qu'apparaît une esthétique donnant naissance au baroque brésilien. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13205 V13205 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Cristina Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Intervention portant sur l'étude de l'émergence de nouveaux territoires au Brésil appelées "réserves de conservation" ou "unités de conservation". Elles sont étroitement liées aux populations qui exploitent les ressources naturelles en commun sur ces territoires. Les réserves associent ainsi la conservation de l'environnement et les droits des populations traditionnelles. Elles sont le résultat d'importants mouvements sociaux des populations en réaction à l'industrie du bois et à l'agriculture intensive. Ces espaces reconnaissent par ailleurs la rationalité de ces populations par rapport à l'environnement et assure la sécurité de la terre, l'accès à l'eau et le respect des coutumes traditionnelles. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12045 V12045 | Partager |
[Frontières du Brésil et de la Guyane Anglaise] Auteur(s) : Brazil Nabuco, Joaquim, 1849-1910 Éditeur(s) : A Lahure A Lahure ( Paris ) Résumé : (Statement of Responsibility) présenté à Rome le 26 septembre 1903 par Joaquim Nabuco, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du Brésil en mission spéciale auprès de Sa Majesté le roi d'Italie. Brazil Guyana Guyana Brazil 000128035 23886960 AAP4029 | Partager |
[Frontières du Brésil et de la Guyane Anglaise] Auteur(s) : Brazil Nabuco, Joaquim, 1849-1910 Éditeur(s) : A Lahure A Lahure ( Paris ) Résumé : (Statement of Responsibility) présenté à Rome le 26 septembre 1903 par Joaquim Nabuco, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du Brésil en mission spéciale auprès de Sa Majesté le roi d'Italie. Brazil Guyana Guyana Brazil 000128035 23886960 AAP4029 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |
Le voyage fluvial d'Hercule Florence : illustrer le Brésil, représenter le Brésil Auteur(s) : Manera, Giulia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université Fédérale de l'Amapa Université Fédérale de Para Extrait de : "Littérature, patrimoine culturel et mémoire d'Amazonie" : colloque, les 14 et 15 novembre 2019. Université de Guyane Description : Cette communication s'attache à dégager la dimension fluviale et la recherche d'une esthétique proprement brésilienne dans le récit de voyage de l'expédition Langsdorff en Amazonie dirigée par Hercule Florence. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20025 V20025 | Partager |
Négociations et ajustements autour de l'acceptation d'une aire protégée (Ouest Maranhão - Brésil) Auteur(s) : Nasuti, Stéphanie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Pour promouvoir un mode de gestion patrimoniale pragmatique, le processus d'implantation d'aire protégée sélectionné a été celui des réserves extractivistes. L'espace protégé est ainsi une réserve de 8 000 hectares comportant 150 familles soit 17 hab/km2, ayant pour vocation la conservation d'une espèce de palmier. C'est un mécanisme de patrimonialisation dont le concept est l'existence sur un territoire donné d'une population traditionnelle ayant un faible impact environnemental. En effet, ces populations obtiennent une sécurité foncière en échange de la protection des ressources naturelles du territoire. Enfin, loin d'être marginalisés, ils bénéficient d'une opinion publique favorable et peuvent alors développer une stratégie de labellisation, saisir des opportunités politiques par la médiatisation d'une identité extractiviste. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12049 V12049 | Partager Voir aussi Patrimoine naturel Identité Réserve extractiviste Accès à la terre Environnement Brésil ; Télécharger |
Les enjeux de la médiatisation du religieux pour la laïcité au Brésil Auteur(s) : Tudor, Mihaela Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Observatoire des Amériques - UQAM Université Libanaise Extrait de : "Monde arabe et Amérique latine : confluence des dynamiques sociétales" : colloque international, les 3 et 4 mai 2018. Université des Antilles Description : Dans cette communication, Mihaela TUDOR, MCF HDR, sciences de la communication, vise à interroger comment la médiatisation du religieux depuis l'émergence de " l'Eglise électronique " jusqu'à la « chaire Facebook et Twitter » a fait naître dans l'espace public et politique brésilien de nouveaux acteurs politiques incarnés par les chefs religieux ainsi que de nouveaux activistes, influenceurs religieux, qui se battent pour conquérir et/ou préserver le domaine de la politique et du social brésilien. L'intervenante tente de répondre aux questions suivantes : quelles sont les stratégies et les pratiques médiatiques (des anciens et nouveaux médias) utilisées et comment ont-elles transformé le principe de la laïcité brésilienne et, par conséquent, les relations entre autorité politique laïque et autorité (politique) religieuse à travers l'activisme (multi)médiatique, déjà historique, notamment des croyants évangéliques ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18160 V18160 | Partager |