Reproduction of the hawaiian strain of pacific blue shrimp Litopenaeus stylirostris in New Caledonia. Auteur(s) : Pham, Dominique Patrois, Jacques Goyard, Emmanuel Maillez, Jean-rene Broutoi, Francis Dufour, Robert Peignon, Jean-marie Brun, Pierre Éditeur(s) : Caribbean & Latin American Aquaculture 2007, 6 - 9 novembre 2007, San Juan, Puerto Rico Résumé : The Pacific blue shrimp Litopenaeus stylirostris was introduced in New Caledonia thirty years ago. Because of its high inbreeding, a SPF strain domesticated in Hawaii, genetically differentiated from the Caledonian strain, had to be imported. The two strains’ reproductive performances were compared at different periods and cross breedings were assessed. The average results show that Caledonian animals give twice as many nauplii than the Hawaiian animals. The best cross breeding is obtained with Caledonian male x Hawaiian female. A possible explanation is the later age or weight of maturity for the Hawaiian strain compared to the Caledonian strain, difference which could come from the geographical origins and/or the zootechnical and climatic domestication conditions. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30881/29249.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30881/ | Partager |
Amélioration génétique expérimentale de la crevette d'élevage de Nouvelle-Calédonie : Sélection d'une population de L. stylirostris résistante à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida. Rapport final pour le Ministère de l'Outre-Mer Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Goarant, Cyrille Bachere, Evelyne De Lorgeril, Julien Mugnier, Chantal Ansquer, Dominique Broutoi, Francis Brun, Pierre Résumé : The New-Caledonian shrimp industry is based on the controlled reproduction of the shrimp Litopenaeus stylirostris, a species which was introduced in the 80s. The major difficulty to which the industry has been faced for 10 years is the occurrence of the "syndrome 93", which corresponds to mortality phases when the temperature falls down in April-May-June. This mortality is associated to the pathogenic bacteria Vibrio penaecida and is expressed at different levels which are variable from year ta year and from pond to pond. No resistance to this pathology has been developed spontaneously. This is likely due to the protocole used to rear spawners, which does not allow to implement an efficient selective pressure at each generation
An experimental selection on the criteria of survival after picks of syndrome 93 has been conducted at the Laboratoire Aquacole de Calédonie. The 3rd selected generation demonstrates survival rates improved by 20% during experimental infections with V. penaeicida in comparison with a non selected control population of same genetic origin. The comparison of the correlated responses on the level of expression of 5 genes which are potentially implicated in immunity phenomena (Peneidins, lysozyme, transglutaminase. profiline, annexine) shows that the selected population has a level of expression in lyzozyme twice higher than the control population. This result suggests that the lysozyme could be a genetic marker which could be used in a selective breeding program to he developed in relation with the private hatcheries. La filière crevette de Nouvelle-Calédonie repose sur la maîtrise de la reproduction contrôlée de la crevette Litopenaeus stylirostris, espèce introduite dans les années 80. La difficulté majeure que rencontre la filière depuis une dizaine d'années est la récurrence du « syndrome 93 », qui correspond à des épisodes de mortalités lors des baisses de température en avril-mai-juin. Ces mortalités sont associées à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida et s'expriment à des niveaux d'intensité variable d'une année à l'autre et d'un bassin à l'autre. Aucune résistance vis-à-vis de cette pathologie ne s'est développée spontanément. Ceci est vraisemblablement lié au protocole employé pour l'élevage des géniteurs qui ne permet pas d'exercer une pression de sélection efficace à chaque génération. Une expérience de sélection sur un critère de survie à des épisodes de syndrome 93 a été menée au Laboratoire Aquacole de Calédonie. La 3ème génération sélectionnée montre des survies améliorées de l'ordre de 20% lors d'infections expérimentales à V. penaeicida par rapport à une population témoin non sélectionnée de même origine génétique. La comparaison des réponses corrélées sur le niveau d'expression de 5 gènes potentiellement impliqués dans les phénomènes de défense immunitaire (penaeidine, lysozyme, transglutaminase, profiline, annexine) montre que la population sélectionnée a un niveau d'expression en lysozyme deux fois plus élevé que la population témoin. Ce résultat suggère que le lysozyme pourrait être un marqueur génétique utilisable dans un programme de sélection à développer en relation avec les écloseries de production. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00109/22020/19643.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00109/22020/ | Partager |
Live preys in shrimp culture: nutritional and sanitary considerations on the use of Artemia in New Caledonia Auteur(s) : Pham, Dominique Wabete, Nelly Maillez, Jean-rene Broutoi, Francis Chim, Liet Éditeur(s) : PSIC 11 - 11th Pacific Science Inter-Congress : Pacific Countries and their Ocean: Facing Local and Global Changes / 2nd Symposium on French Research in the Pacific. March 2 - 6, 2009 Tahiti, French Polynesia. Résumé : In aquaculture, Artemia nauplii are commonly used as live prey; and represent 40 % of the total aquaculture feed demands in the early stages. However, the production of Brine shrimp is very unstable from one year to another and in the late 90’s, only 20 % of the world aquaculture need was covered. An insufficient offer leads to higher prices of the Artemia cysts and consequently, the price of shrimp juveniles from hatchery. In New Caledonia, marine aquaculture is mainly based on the blue shrimp Litopenaeus stylirostris. From Zoea 3 to 10 days old post-larvae (P10), the shrimp are mainly fed with live preys. Eleven kilos of Artemia cyst are necessary for producing one million of P10. From a sanitary point of view, Artemia can be a virus carrier and Vibrio population increase is often detected in the larval rearing tank the day after the feeding with live prey. Up to now, Brine shrimp are delivered in excess but with the cost and sanitary problems, Saint-Vincent laboratory has started some experiments in order to optimise the use of Artemia in shrimp larval rearing. The first tests were conducted to determine the effect of the Artemia quantity on the growth and the survival rate at different post-larval stages (P8-P11, P5-P8 and M3-P3). It was shown that four to twelve times fold Artemia was necessary for P8-P11 compared to M3-P3. And it was also noticed that the “optimized”quantity of live food at M3-P3 was twice lower than the recommended amount of the hatchery feeding protocol in New Caledonia. A better knowledge of the real feed requirement in the early life of the blue shrimp will be helpful to decrease the cysts quantities used in shrimp hatcheries but also the associated sanitary impact. And further, these results will give data for developing formulated diets which will replace the live prey and will increase the biosecurity and the sustainability of the production of the blue juvenile shrimp in New Caledonia. En aquaculture, les nauplii d’Artemia sont largement utilisés comme proies vivantes et représentent près de 40 % des besoins en aliments pour la production des stades précoces. Cependant, l’approvisionnement en Artemia peut fluctuer de façon importante d’une année sur l’autre. Ainsi vers la fin des années 90, la demande mondiale a pu être satisfaite seulement à hauteur de 20%. Les années avec une offre insuffisante correspondent à des augmentations importantes du cours mondial des cystes d’artemia avec des répercussions sur le prix des animaux juvéniles produits en écloserie. En Nouvelle-Calédonie, l’aquaculture marine est principalement basée sur la crevette bleue Litopenaeus stylirostris. Les larves de cette espèce, à partir du stade Zoé 3, se nourrissent essentiellement de proies vivantes. Ainsi pour produire un million de Post-larves de 10 jours il faut compter 11 kilos de cystes d’Artemia. Outre le problème posé par le coût, les artemii peuvent également représenter un risque sanitaire pour l’écloserie. En effet certaines souches sont infectées par des virus qui peuvent contaminer les crevettes et de façon plus générale l’introduction des artemii dans le volume d’élevage larvaire s’accompagne le plus souvent d’une flambée de la flore vibrionacée. Jusqu’à présent, les Artemii étaient distribuées en excès cependant du fait de leur coût et des risques sanitaires, le laboratoire de St Vincent a débuté un travail pour optimiser leur utilisation en production larvaire de crevette. Ainsi, nos premières expérimentation sur l’effet de la dose en artemii sur le développement et la survie des larves de crevettes ont permis de déterminer les rations optimales pour les stades larvaires P8-P11, P5-P8 et M3-P3. Nous avons ainsi montré que la ration de proies vivantes était 4 à 12 fois plus importante à P8-P11 qu’à M3-P3. Par ailleurs la dose optimale déterminée au cours de nos expérimentations était pour les stades M3-P3 deux fois moins élevée que celle préconisée par le protocole actuel des écloseries commerciales de Nouvelle-Calédonie. Nous voyons ainsi, qu’une meilleure compréhension des besoins alimentaires de la crevette au cours de son développement permettra de diminuer de façon substantielle les proies vivantes utilisées ainsi que le risque sanitaire associé. A terme, ces travaux donneront des bases au développement d’aliments inertes en remplacement des proies vivantes et à la production durable, en conditions de biosécurité, des crevettes bleues juvéniles pour la filière Calédonienne Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30877/29245.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30877/ | Partager |