Sécurisation des souches de crevettes d’élevage en Nouvelle-Calédonie. Résultats de la quarantaine et du conservatoire expérimental. Eléments pour la définition d’une stratégie de sécurisation des souches de crevettes en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Patrois, Jacques Goyard, Emmanuel Peignon, Jean-marie Dufour, Robert Ansquer, Dominique Résumé : A new strain of L. stylirostris was introduced in New Caledonia. Quarantine facilities were set up inland using RAS and artificial seawater. After 5 months of rearing, all the 16 initial families were still represented with a 50% average survival. Three samplings for known pathogens were made during that period, all of them negative. Half the animals were taken to outdoor ponds for rearing to reproduction size when the rest was used to test different arrangements for a biosecure rearing until reproduction.
Numerous spawnings and nauplii were obtained but larval rearings could not be completed.
Different options are considered for the set up of a biosecure facility allowing the rearing and the breeding of pathogen free strains of shrimp. Afin de disposer d’une plus forte diversité génétique exploitable, des producteurs calédoniens ont, en relation avec l’Ifremer, récemment introduit d’Hawaii une autre souche de crevette de l’espèce Litopenaeus stylirostris, domestiquée et garantie exempte de pathogènes. Malgré cette garantie sanitaire, les crevettes ont été maintenues en observation dans une quarantaine tertiaire pendant cinq mois avant la sortie et l’élevage d’une moitié de l’effectif en bassins terre extérieurs. L’autre moitié a été conservée dans les installations de quarantaine comme stock de secours au cas où un problème affecterait les crevettes élevées à l’extérieur. Les installations de quarantaine ont été progressivement transformées, tout en continuant les élevages, afin de réaliser un prototype de conservatoire biosécurisé. Les crevettes ont été élevées jusqu’à la taille de géniteurs en utilisant de l’eau de mer artificielle puis de l’eau de mer naturelle traitée au chlore. Des essais de reproduction et d’élevage larvaire ont été menés et de nombreuses pontes fécondées ont été obtenues mais les élevages larvaires, à une exception, n’ont pas dépassé le stade Zoé 3. Les analyses par PCR réalisées sur les crevettes du conservatoire ont montré que les mesures et précautions sanitaires qui avaient été prises avaient préservé le statut sanitaire “sans pathogènes” initial. Cette expérience a permis de mieux cerner les problèmes qui pouvaient se poser pour la mise en place et le fonctionnement d’installations biosécurisées utilisant des circuits fermés. Ces enseignements ont servi à répertorier les principales contraintes envisageables pour la réalisation d’un futur conservatoire crevette qui viendrait conforter et sécuriser les souches actuellement disponibles en Nouvelle-Calédonie. Plusieurs options sont proposées pour les crevettes devant entrer dans le conservatoire (sans quarantaine, quarantaine tertiaire, quarantaine primaire puis secondaire) et pour le type de fonctionnement du conservatoire. Les principaux critères pour le choix du site, l’utilisation de l’eau de mer et son traitement, les systèmes de recirculation sont abordés; et des schémas d’installations de quarantaine et de conservatoire sont proposés. Droits : 2007 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/20659.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/ | Partager |
Mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata à la Martinique Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : Depuis maintenant plus de trois ans, l'équipe IFREMER de Martinique travaille à la mise au point technique de l'élevage de l'ombrine subtropicale (Sciaenosp ocellata), dans des conditions intensives. En matière de reproduction, l'équipe IFREMER a engagé dès 1987, une opération de transfert de la technologie Américaine de maturation et ponte grâce au contrôle environnemental de la température et de la phtopériode. Près de 50 millions d'oeufs ont été produits en 1989, à partir de 5 femelles de 5 à 6 kg. En terme d'alevinage, les "résidus d'expérimentation" ont été de 12 000, 18 000, 9 000 et 89 000 alevins sevrés (1 à 2g), respectivement pour les années 1987, 88, 89 et 1990. En 1990, l'objectif principal de démonstration de la faisabilité de la technique d'alevinage en intensif a été atteint avec succès à travers trois élevages "pilotes" successifs aux taux de survie moyen, à 2 grammes, de 14% , 15% et 24%. En expérimentation larvaire, un effort conséquent a été réalisé sur l'approche des besoins nutritionnels de l'espèce. La valeur limite en acides gras essentiels se situerait pour l'ombrine, entre 0,15% et 0,25% de 20:5w3 (en % de poids sec de nauplii) ou entre 0,22% et 0,33% des 2 AGLOPI essentiels: le 20:5w3 et le 22:6w3. En phase de grossissement, les élevages ont permis d'obtenir des poissons de 400 g de poids moyen en 6 à 7 mois en cages flottantes. Le poids initial des alevins est d'environ 2 g pour 2 mois d'âge. L'aliment utilisé est un granulé de type "loup", non spécifique, à 52% de protéines et près de 9% de lipides. Avec cet aliment, les taux de nutrition évoluent de 5, 0-5, 5% en début d'élevage, pour finir à 1,0-1,5% en fin d'élevage (350-500g). Les taux de conversion expérimentaux chez les aquaculteurs, sont compris entre 1,2-2,3. Les charges moyennes des élevages sont de 10 à 15 kg/m3, et la charge maximale enregistrée, de 20-22 kg/m3. La survie moyenne est de 60-70%. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00130/24140/22146.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00130/24140/ | Partager |
Projet Déduction 2007-2010. Bilan par action et annexes Auteur(s) : Beliaeff, Benoit Laugier, Thierry Chim, Liet Coatanea, Denis Della Patrona, Luc Goyard, Emmanuel Herlin, Jose Labreuche, Yannick Résumé : Ce document constitue le bilan détaillé des résultats du projet DEDUCTION (2007-2010) , action par action. Le projet DEDUCTION "DEveloppement DUrable de la Crevetticulture, Traitement de l’Information et Observatoire du système en Nouvelle-Calédonie" est un projet de recherche et de développement en soutien à la filière crevetticole néo-calédonienne. C'est un programme très horizontal et pluridisciplinaire en poursuivant et développant les ouvertures scientifiques, techniques et thématiques établies à la faveur de DESANS. Son ossature s’articule autour de 4 actions : 3 actions de recherche et une action transversale devant faciliter les interfaces entre la recherche et sa finalité, entre les chercheurs et les partenaires locaux (GFA, Provinces, Gouvernement, Haut-Commissariat), en intégrant les résultats "ferme" à l'échelle de la filière. Une tâche de « Communication et de Transfert des connaissances » a été ajoutée en facteur commun des 4 actions scientifiques afin de répondre à la question fondamentale des échanges entre acteurs. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00199/31006/35663.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00199/31006/ | Partager |
Mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata. Document 3 : Elevage larvaire en intensif, les élevages "pilotes" Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : La première illustration d'une larve d'ombrine dans le milieu naturel est publié par Jannke en 1971. La description des oeufs et larves d'ombrine est réalisée par Holt (1981) . L'alimentation des larves d'ombrine dans le milieu naturel est précisée par Steen et Laroche (1983), (d'après Robinson, 1988). La croissance larvaire dans le golfe du Mexique est étudiée par Comyns et al, 1989. En 1978, Arnold et al., avec les premiers résultats obtenus sur le contrôle de la ponte de l'ombrine, effectuent les tous premiers essais d'élevage en intensif dont les résultats sont peu prometteurs par rapport à ceux obtenus d'après la technique d'élevage larvaire en extensif (Colura et al.,1976). Par la suite un certain nombre de paramètres de l'élevage en bassins vont être étudiés l'âge de 1ère alimentation, la charge et la concentration en larves (Roberts et al., 1978 - Holt & Arnold, 1985 , la croissance larvaire (Lee et al, 1984) , la température, la salinité et la tolérance à l'ammoniaque (Holt et al 1981 - Holt & Arnold, 1983). Une revue des connaissances sur l'élevage larvaire en "intensif" (quelques larves au litre) est réalisée par Holt & al (1987). Le travail présenté ici est très certainement l'étude la plus importante réalisée jusqu'à ce jour sur l'alevinage en intensif et en bassins de l'ombrine subtropicale. Il a comme objectif de démontrer la faisabilité technique de son élevage, et de promouvoir le développement de son aquaculture. Différents thèmes de recherche vont apparaître et s'imposer au cours des 3 années d'étude sur cette espèce, au fil des élevages successifs. Comme présenté sur le tableau 1, les larves utilisées en élevages sont issues de 14 lots, 9 importés des USA et 5 "locaux". Ces 14 lots ont permis la réalisation de 14 élevages larvaires "pilotes" en volume de bassins de 300, 1000, 1800 litres avec des volumes d'élevage de 2m3, 2-4m3 et- 2-10m3 pour les différentes phases de l'élevage Ces élevages "pilotes" visent à appliquer les connaissances zootechniques acquises sur l'espèce, à travers les expérimentations en volumes plus faibles (401, 2251, 5001) où des thèmes aussi divers que la lumière , l'abondance et la qualité des proies, le sevrage et le sevrage précoce, les normes zootechniques du prégrossissement ont été abordés (4éme document de cette étude). Les élevages 4,5,8,9 et 12 n'ont pu être menés à terme (tableau 1) . Les premiers essais de tri en élevage (tri précoce en écloserie et tri en prégrossissement), sont également présentés. Droits : 1990 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00133/24381/22396.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00133/24381/ | Partager |
Mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata. Document 5 : Le grossissement Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : Aux USA, et plus particulièrement en Caroline du sud, l'étude de la croissance de l'ombrine, a commencé dès 1947, à partir des populations naturelles retenues dans les marais salants (Lunts 1951, d'après Smith et al, 1985) puis se sont poursuivies (Theling and Loyacano 1976), également en Louisiane (Beckman et al, 1988 ; Boothby et Avault, 1971 ; Bass et Avault, 1975). En élevage, très peu de données existent sur les performances de croissance de cette espèce jusqu'à une taille commercialisable. Hopkins et al, (1987) fait part de quelques résultats en bassin de terre. Peu de travaux existent sur les besoins alimentaires de l'espèce (Daniels et Robinson, 1986 Williams et Robinson, 1988, Robinson, 1988). Dans le cadre du programme de mise au point technique de l'élevage de l'ombrine, l'acquisition des premières données zootechniques en grossissement est réalisée grâce aux élevages présentés dans le tableau 1: Les élevages 1 à 6 ont été menés chez des aquaculteurs . 2P et 2G sont issus d'un même élevage après tri. L'élevage 6 s'interrompt brutalement en juillet suite à une crise distrophique survenant en bassin de terre. Les élevages 7 et 8 sont des élevages de géniteurs (origine 1987 et 1985). Les géniteurs de l'élevage 8 sont utilisés au cours des expérimentations de maturation et de ponte (cf document 2). Les élevages 9 et 10 comparent l'effet de 2 aliments, à 37% et 54% de protéines respectivement... Droits : 1990 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24372/22385.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24372/ | Partager |
Premiers essais d'élevage larvaire de l'ombrine subtropicale (red fish) Sciaenops ocellatus dans les conditions intensives en Martinique Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Thouard, Emmanuel Goyard, Emmanuel Baisnee, D Baisnee, D Baisnee, D Yvon, C Baker, P Résumé : Two batches of red drum larvae were air shipped from hatcheries in the U.S.A. and stocked in two intensive tank experiments at densities oc 7 :.nd 2-3 larvae per liter. Food items include live rotifers, copepods, brine shrimps. squid and commercial fish pellets. Growth rates were similar in both experiments up to day 20 (12-1" mm) but differences in feeding schedules and an infestation by the dinoflagelate Amyloodinium sp. affected the growth from day 20 to 43 in the second trial. Significant mortalities occurred in the tanks during the first feeding period (days 2 to 7) and again from days 17 to 20 as the result of cannibalism. Survival between day 2 and day 44 was 44% in the first trial. Abnormal inflation of the swim bladder and infection with Amyloodinium sp. reduced the survival to 6-19% in the second. Deux lots de larves du tambour rouge ont été transportés par avion depuis des écloseries aux USA et stockés dans deux essais en bac intensif aux densités oc 7 : nd 2-3 larves le litre. L'alimentation comprend les rotifères vivants, les copépodes, les artémias, les encornets et les boulettes de poisson commerciales. Les taux de croissance étaient pareils dans les deux expériences jusqu'au jour 20 (12-1''mm) mais des différences dans les programmes d'alimentation et une infestation par le dinoflagellé Amyloodinium sp. ont modifié la croissance à partir du jour 20 jusqu'au jour 43 dans le deuxième essai. Des mortalités importantes se sont produites dans les bacs pendant la première période d'alimentation (jours 2 et 7) et encore du jour 17 jusqu'au 20 à la suite d'un cannibalisme. La survie entre le jour 2 et le jour 44 était de 44 % dans le premier essai. Un gonflement anormal de la vessie natatoire et une infection de l'Amyloodinium sp. ont réduit la survie de 6 ¿ 19 % dans le deuxième. Droits : 1988 Ifremer, UAG, Orstom http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/rapport-1914.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1914/ | Partager |
Cross breeding of different domesticated lines as a simple way for genetic improvement in small aquaculture industries: Heterosis and inbreeding effects on growth and survival rates of the Pacific blue shrimp Penaeus (Litopenaeus) stylirostris Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Goarant, Cyrille Ansquer, Dominique Brun, Pierre De Decker, Sophie Dufour, Robert Galinie, C Peignon, Jean-marie Éditeur(s) : Elsevier Résumé : Two populations of the Latin American shrimp Penaeus (Litopenaeus)stylirostris domesticated in Hawaii and in New Caledonia were previously shown to be genetically differentiated and proven highly inbred. In New Caledonia, where different Vibriosis affect shrimp production and antibiotic use is banned in growing ponds, the Hawaiian population was introduced to increase the allelic variability available for local shrimp farmers and start a genetic improvement program. Growth and survival rates of the two pure populations and the two-way F-1-hybrids obtained by breeding Hawaiian animals with New Caledonian animals were assessed in several simple experiments (earthen ponds, floating cages and experimental infection challenges) during two years on two successive generations. Results were very consistent: F-1-hybrids growth rates in earthen ponds were 37% (+/-7% SD) higher than for pure populations. Cage experiments demonstrated no competition between the different populations when reared together or separately in a common environment. The F-1-hybrids also showed better survival rates in all experiments. Combining the results on growth and survival rates leads to the conclusion that biomass production is much higher with F-1-hybrid populations than with pure populations using the same quantity of juveniles stocked: biomass production in ponds was increased 1.4 and 2.3 times on year I and year 2 respectively, and 1.9 times in floating cages. The advantage of growing F-1-hybrids appeared proportionally higher when environmental and sanitary conditions led to poorer survival (34% in year 2 vs. 56% in year 1). These results are a good example of performance improvement by heterosis effect and/or of performance loss due to inbreeding in the pure populations. This study demonstrates that aquaculture industries which cannot afford large selection programs may benefit from using two different inbred parental stocks to produce F-1-hybrids for each commercial growout. This is notably true when only inbred populations are available, or when introduction of genetic variability from the wild or from other genetic resources represents a zoo-sanitary risk. In our case, the expected increase in L stylirostris production could be around 85% (according to our average results) if producers keep stocking their ponds at their current densities using F-1-hybrids. However, for sustainability reasons, it is advisable to stock F-1-hybrid animals at lower densities, the gain in performance allowing producing the same amount of biomass with less input. (C) 2008 Elsevier B.V. All rights reserved. Aquaculture (0044-8486) (Elsevier), 2008-06 , Vol. 278 , N. 1-4 , P. 43-50 Droits : 2008 Elsevier B.V. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/publication-4316.pdf DOI:10.1016/j.aquaculture.2008.03.018 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4316/ | Partager Voir aussi Vibriosis Survival Growth Penaeus Litopenaeus stylirostris Shrimp Cross breeding Genetic improvement Télécharger |
Reproduction of the hawaiian strain of pacific blue shrimp Litopenaeus stylirostris in New Caledonia. Auteur(s) : Pham, Dominique Patrois, Jacques Goyard, Emmanuel Maillez, Jean-rene Broutoi, Francis Dufour, Robert Peignon, Jean-marie Brun, Pierre Éditeur(s) : Caribbean & Latin American Aquaculture 2007, 6 - 9 novembre 2007, San Juan, Puerto Rico Résumé : The Pacific blue shrimp Litopenaeus stylirostris was introduced in New Caledonia thirty years ago. Because of its high inbreeding, a SPF strain domesticated in Hawaii, genetically differentiated from the Caledonian strain, had to be imported. The two strains’ reproductive performances were compared at different periods and cross breedings were assessed. The average results show that Caledonian animals give twice as many nauplii than the Hawaiian animals. The best cross breeding is obtained with Caledonian male x Hawaiian female. A possible explanation is the later age or weight of maturity for the Hawaiian strain compared to the Caledonian strain, difference which could come from the geographical origins and/or the zootechnical and climatic domestication conditions. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30881/29249.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30881/ | Partager |
Mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata. Document 6 : Principaux résultats obtenus de 1987 à 1990, prospectives Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : Ce document reprend les principaux résultats obtenus de 1987 à 1990 sur "la mise au point technique de l'élevage de l'ombrine Sciaenops ocellata" (maturation et pontes, élevage larvaire en intensif: les élevages "pilotes", les expérimentations, le grossissement). Droits : 1990 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00133/24412/22425.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00133/24412/ | Partager Voir aussi Aquaculture Elevage Ombrine Sciaenops ocellata Maturation Ponte Elevage larvaire Grossissement Zootechnie Approche économique Télécharger |
Mise au point technique de l'élevage de l'Ombrine Sciaenops Ocellata Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Goyard, Emmanuel Thouard, Emmanuel Résumé : Depuis maintenant plus de trois ans, l'équipe IFREMER de Martinique travaille à la mise au point technique de l'élevage de l'ombrine subtropicale (Sciaenops ocellata), dans des conditions intensives. En matière de reproduction, l'équipe IFREMER a engagé dès 1987, une opération de transfert de la technologie Américaine de maturation et ponte grace au contrôle environnemental de la température et de la photopériode. Près de 50 millions d'oeufs ont été produits en 1989, à partir de 5 femelles de 5 à 6 kg. En terme d'alevinage, les "résidus d'expérimentation", ont été de 12.000, 18.000, 9.ooo et 89.000 alevins sevrés (1 à 2g), respectivement pour les années 1987, 88, 89 et 1990. En 1990, l'objectif principal de démonstration de la faisabilité de la technique d'alevinage en intensif a été atteint avec succès à travers trois élevages "pilotes" sucessifs aux taux de survie moyen, à 2 grammes, de 14%, 15% et 24%. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00081/19190/16785.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00081/19190/ | Partager |
Amélioration génétique pour la résistance au Syndrome 93 : bilan de 5 générations de sélection expérimentale Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Ansquer, Dominique Brun, Pierre De Decker, Sophie Dufour, Robert Goarant, Cyril Patrois, Jacques Peignon, Jean Résumé : Selective breeding of shrimp for viral resistance is established for species like L. vannamei and L. stylirostris. However, selection for bacterial infection resistance is not documented. In New Caledonia, "Syndrome 93" is a vibriosis that affects cultured shrimps during the cool season with survival from 15 to 30%.
Current practises for breeders rearing at low densities do not improve the resistance of the offsprings mainly because selection pressures for "Syndrome 93" are low. Even after the fifth generation, survival improvement is not significant. La sélection génétique de lignées de crevettes résistantes à certains virus a démontré son efficacité en particulier chez L. vannamei et L. stylirostris. En revanche, la sélection de crevettes résistantes à une bactérie du genre Vibrio est peu documentée. En Nouvelle-Calédonie, le « Syndrome 93 », vibriose à V. penaeicida, affecte toutes les fermes de crevettes L. stylirostris lors des élevages de saison fraîche. Les survies en bassins de grossissement, de l’ordre de 40 à 60% dans un élevage sain, tombent à des valeurs de 15 à 30%. L’élevage de géniteurs à faible densité, s’il maximise les performances de reproduction, ne semble pas optimiser la qualité de la descendance du fait des faibles pressions de sélection qui s’exercent vis-à-vis du syndrome 93. Les améliorations significatives du nombre d’animaux survivant aux infections et aux épisodes de mortalité en bassin restent faibles en valeur absolue à la 5ème génération de sélection expérimentale en conditions d’élevage, mais sur le long terme la stratégie testée pourrait se révéler économiquement efficace. Droits : 2005 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22848/20658.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22848/ | Partager |
Intensive larval rearing trials of red drum (Sciaenops ocellata ) in Martinique (F.W.I.). Auteur(s) : Soletchnik, Patrick Thouard, Emmanuel Goyard, Emmanuel Éditeur(s) : Actes de colloques Ifremer, Tahiti, French Polynesia, 20 Feb - 4 Mar 1989, n°9, chap. 62, pp.661-675 Résumé : The red drum Sciaenops ocellata (Linneaus, 1766) was introduced in Martinique (F.W.I.) from the United States (Texas and Florida). Thirteen intensive larval rearing attempts, from 7 batches of imported eggs, have been conducted for two years. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1989/acte-1434.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1434/ | Partager Voir aussi Pisces Growth Larval development Rearing Hatching Nutrition Stocking density Food conversion Growth rate Survival Télécharger |
Is it possible to raise, offspring of the 25th generation of Litopenaeus vannamei (Boone) and 18th generation Litopenaeus stylirostris (Stimpson) in clear water to 40 g? Auteur(s) : Cuzon, Gerard Arena, Leticia Goguenheim, Jean Goyard, Emmanuel Éditeur(s) : Blackwell science Résumé : Peneid shrimp are commonly reared in clear-water aquaria or tanks for short-term studies of 4-6 weeks during controlled experiments, such as nutrition studies to estimate dietary nutrient requirements. Recently, in line with the genetic program at Centre Oceanologique du Pacifique (COP), experimental clear-water facilities were tested for the first time over a longer rearing period. Environmental conditions used to maintain animal growth in clear-water system using a well-balanced diet were defined. After 100 days, shrimp growth rates tended to decrease and only by adjusting the diet could shrimp complete their life cycle and reach maturation size of around 40 g. This paper presents information on stocking density, diet quality and husbandry linked to reproduction that must be considered to successfully rear animals from PL's to breeder size in clear water. By following these protocols a minimum amount of breeders can be used to meet production goals. Moreover, by isolating a small group of individuals, genetic diversity can be preserved, thereby allowing specific crosses for selective breeding purposes. Length of trials, amount of feed, composition of feed, growth performances and maturation success are reported and should encourage further studies to optimize rearing conditions in clear-water rearing. Aquaculture Research (1355-557X) (Blackwell science), 2004-11 , Vol. 35 , N. 13 , P. 1244-1252 Droits : 2004 Blackwell Synergy http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/publication-619.pdf DOI:10.1111/j.1365-2109.2004.01145.x http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/619/ | Partager Voir aussi Formulated diets Husbandry Quarantine Litopenaeus stylirostris Shrimp Nutrition Zootechnie Quarantaine Litopenaeus stylirostris Crevette Télécharger |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuses du genre Crassostrea: hybridation et conservatoire de souches. Amélioration de la qualité chez l'huîtres creuses Crassostrea gigas par sélection de souches performantes - Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998 - Convention 97 RPC-R-54 "Génétique" - Rapport année 1997 Auteur(s) : Boudry, Pierre Lapegue, Sylvie Goyard, Emmanuel Heurtebise, Serge Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Gerard, Andre Résumé : Les objectifs pour l'année 1997 étaient les suivants : • Poursuivre les premières reproductions des espèces pour lesquelles nous disposons de géniteurs GO. L'objectif est toujours de limiter le stockage d'animaux importés en produisant une descendance simultanément à des témoins C. gigas qui serviront de comparaison. • Tenter des hybridations inter-spécifiques des différents taxons présents au sein du conservatoire en fonction des connaissances disponibles dans la littérature sur ce sujet (voir pour revue Gaffney et Allen, 1993). • Importer de nouvelles souches ou espèces. Élargir la gamme des espèces présentes au sein du conservatoire de souches (les capacités d'accueil de la salle de quarantaine étant limitée). Droits : 1997 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15519/12906.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15519/ | Partager Voir aussi Génétique Génétique des Populations Acclimatation Hybridation Marqueurs génétiques Sélection génétique Crassostrea gigas Télécharger |
Amélioration génétique expérimentale de la crevette d'élevage de Nouvelle-Calédonie : Sélection d'une population de L. stylirostris résistante à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida. Rapport final pour le Ministère de l'Outre-Mer Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Goarant, Cyrille Bachere, Evelyne De Lorgeril, Julien Mugnier, Chantal Ansquer, Dominique Broutoi, Francis Brun, Pierre Résumé : The New-Caledonian shrimp industry is based on the controlled reproduction of the shrimp Litopenaeus stylirostris, a species which was introduced in the 80s. The major difficulty to which the industry has been faced for 10 years is the occurrence of the "syndrome 93", which corresponds to mortality phases when the temperature falls down in April-May-June. This mortality is associated to the pathogenic bacteria Vibrio penaecida and is expressed at different levels which are variable from year ta year and from pond to pond. No resistance to this pathology has been developed spontaneously. This is likely due to the protocole used to rear spawners, which does not allow to implement an efficient selective pressure at each generation
An experimental selection on the criteria of survival after picks of syndrome 93 has been conducted at the Laboratoire Aquacole de Calédonie. The 3rd selected generation demonstrates survival rates improved by 20% during experimental infections with V. penaeicida in comparison with a non selected control population of same genetic origin. The comparison of the correlated responses on the level of expression of 5 genes which are potentially implicated in immunity phenomena (Peneidins, lysozyme, transglutaminase. profiline, annexine) shows that the selected population has a level of expression in lyzozyme twice higher than the control population. This result suggests that the lysozyme could be a genetic marker which could be used in a selective breeding program to he developed in relation with the private hatcheries. La filière crevette de Nouvelle-Calédonie repose sur la maîtrise de la reproduction contrôlée de la crevette Litopenaeus stylirostris, espèce introduite dans les années 80. La difficulté majeure que rencontre la filière depuis une dizaine d'années est la récurrence du « syndrome 93 », qui correspond à des épisodes de mortalités lors des baisses de température en avril-mai-juin. Ces mortalités sont associées à la bactérie pathogène Vibrio penaeicida et s'expriment à des niveaux d'intensité variable d'une année à l'autre et d'un bassin à l'autre. Aucune résistance vis-à-vis de cette pathologie ne s'est développée spontanément. Ceci est vraisemblablement lié au protocole employé pour l'élevage des géniteurs qui ne permet pas d'exercer une pression de sélection efficace à chaque génération. Une expérience de sélection sur un critère de survie à des épisodes de syndrome 93 a été menée au Laboratoire Aquacole de Calédonie. La 3ème génération sélectionnée montre des survies améliorées de l'ordre de 20% lors d'infections expérimentales à V. penaeicida par rapport à une population témoin non sélectionnée de même origine génétique. La comparaison des réponses corrélées sur le niveau d'expression de 5 gènes potentiellement impliqués dans les phénomènes de défense immunitaire (penaeidine, lysozyme, transglutaminase, profiline, annexine) montre que la population sélectionnée a un niveau d'expression en lysozyme deux fois plus élevé que la population témoin. Ce résultat suggère que le lysozyme pourrait être un marqueur génétique utilisable dans un programme de sélection à développer en relation avec les écloseries de production. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00109/22020/19643.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00109/22020/ | Partager |
DEDUCTION : A research project for shrimp farming sustainability in New-Caledonia Auteur(s) : Beliaeff, Benoit Chim, Liet Della Patrona, Luc Goyard, Emmanuel Herlin, Jose Labreuche, Yannick Walling, Emilie Ansquer, Dominique Éditeur(s) : The 11th Pacific Science Inter-Congress : Pacific Countries and their Ocean: Facing Local and Global Changes. March 2 - 6, 2009 Tahiti, French Polynesia Résumé : New Caledonian shrimp farming feasibility studies started in the mid-seventies. Today ca. 2000 tons of Litopenaeus stylirostris, introduced in 1978, are semi-intensively produced each year. Since fifteen years, production has been impacted by two seasonal vibriosis, the “Summer” syndrome caused by Vibrio nigripulchritudo in relation to pond bottom and water column quality, and the “Winter Syndrome” caused by Vibrio penaeicida in relation to drastic temperature drops . With the ambition of elucidating processes possibly leading to mortality outbreaks in ponds, Ifremer has been conducting a research program since 2003 under the DESANS project (2003-2006) and the present DEDUCTION project, equally funded by the South and North Provinces and by the Government of New Caledonia. This program has been designed in a multidisciplinary approach integrating the suspected multifactorial origin of shrimp mortalities. Environment quality in ponds (either sediment or water column) plays a major role in the shrimp ecophysiological status, influencing sensitivity to pathogens . DEDUCTION focuses on a better knowledge of phytoplankton composition and biogeochemical fluxes at the sediment-water interface in ponds. Impact of farm discharges is also investigated. In addition, a more fundamental work is conducted to understand the pathogenicity mechanisms of these two Vibrio species but also to prevent the occurrence of viral infections through a RNA interference approach. Markers of the ecophysiological status of broodstock, larvae, post-larvae and reared animals, such as enzymes testifying from an oxidative stress, are developed. Gain of performance (resistance to pathogens and growth) were obtained on hybrids of the New Caledonian and introduced Hawaiian strains. Finally the database Stylog is exploited in view of discriminating “good” from “bad” rearings on the basis of relevant indicators. Les études de faisabilité de l'aquaculture de crevettes ont débuté en Nouvelle-Calédonie dans les années soixante dix. Aujourd'hui environ 2000 tonnes de Litopenaeus stylirostris, introduite en 1978, sont produites chaque année de façon semi-intensive. Depuis quinze ans la production a été impactée par deux vibrioses : le syndrome d'été provoqué par Vibrio nigripulchritudo en relation avec la qualité de la tranche d'eau et des fonds de bassins et le syndrome d'hiver provoqué par Vibrio penaeicida en relation avec des chutes rapides de température. Dans le but d'élucider les processus entrainant des mortalités dans les élevages, Ifremer a conduit un programme de recherche depuis 2003 dans le cadre du projet DESANS (2003-2006) puis du présent projet DEDUCTION co-financé par les provinces Nord et Sud et le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Ce programme se construit dans une démarche multidisciplinaire intégrant les origines supposées multifactorielles des mortalités de crevettes. La qualité environnementale dans les bassins (les fonds et la colonne d'eau) joue un rôle majeur dans l'état physiologique des animaux, influençant leur sensibilité aux pathogènes. DEDUCTION se focalise sur une meilleure compréhension de la composition phytoplanctonique et des flux bio-géochimiques à l'interface eau/sédiment dans les bassins.L'impact des rejets des fermes est également étudié. En outre, un travail plus fondamental est conduit pour connaître les mécanismes de pathogénicité de ces deux espèces de Vibrio mais aussi pour prévenir les occurences d'infections virales par des approches ARN Interférence. Des marqueurs de l'état physiologique des oeufs, larves, post-larves et animaux en élevage, tels que les enzymes du stress oxydant sont utilisés.Les gains de performance (résistance aux pathogènes et croissance) sont obtenus sur des hybrides issus du croisement de la souche locale avec une souche hawaienne. Finalement la base de données STYLOG est exploitée dans le but de distinguer les bonnes des mauvaises pratiques sur la base d'indicateurs fiables. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00143/25438/23591.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00143/25438/ | Partager |
Génotypage des géniteurs de Lates calcarifer de Tahiti : aide à la domestication raisonnée du Loup Tropical pour la filière tahitienne Auteur(s) : Vonau, Vincent Rouxel, Catherine Saulnier, Denis Cochennec-laureau, Nathalie Nedelec, Georges Goyard, Emmanuel Résumé : The tropical seabass Lates calcarifer was introduced in Tahiti in 1984 and then was domesticated without other introduction. Three successive generations have been obtained in captivity. Tissue samples of the 38 animaIs which represent the total Tahitian broodstock were preserved in alcohol to be genotyped with four microsatellite markers (Yue et al., 2001).
Three of four described markers were successfully transferred to the laboratory of genetics of Tahiti (marker LcaM01, LcaM02, LcaM03), as the revelation technology available locally did not allow the use of LcaM04 in routine.
The results show that the genetic diversity of the tahitian broodstock is not equivalent of the one of the species, which could be explained by the small size of the founder population, which is consistant with the history of the Tahitian population. The structuration of the 4th generation into several batches obtained from different parents appears to be the minimum management procedure to limit inbreeding. Le loup tropical Lates calcarifer a été introduit à Tahiti en 1984 puis domestiqué sans apport d'animaux extérieurs. Trois générations successives ont été obtenues en captivité. Des prélèvements de tissus sur les 38 géniteurs qui constituent l'intégralité du stock de reproducteurs tahitiens sont conservés dans l'alcool pour être génotypés à l'aide de quatre marqueurs microsatellites (Yue et al., 2001). Trois des quatre marqueurs décrits ont pu être transférés avec succès au laboratoire de génétique de Tahiti (marqueurs LcaM01, LcaM02, LcaM03), la technique de révélation disponible localement ne permettant pas d'utiliser LcaM04 en routine. Les résultats montrent qu'on ne dispose pas à Tahiti de toute la variabilité génétique de l'espèce, ce qui pourrait s'expliquer, compte tenu de l'histoire de cette population, par un faible nombre de géniteurs fondateurs. La structuration de la 4ème génération en plusieurs lots issus de parents différents apparaît comme la mesure de gestion minimale pour limiter la consanguinité au sein de cette population. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25300/23372.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25300/ | Partager |
Genetic improvement strategy in small aquaculture industries : the new caledonian shrimp experience Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Goarant, Cyrille Brun, Pierre Herlin, Jose Pham, Dominique Beliaeff, Benoit Harache, Yves Loubersac, Lionel Éditeur(s) : PSIC 11 - 11th Pacific Science Inter-Congress : Pacific Countries and their Ocean: Facing Local and Global Changes / 2nd Symposium on French Research in the Pacific. March 2 - 6, 2009 Tahiti, French Polynesia Résumé : Shrimp farming in New Caledonia relies on the culture of a domesticated strain of Litopenaeus stylirostris introduced from Mexico at a time when genetic principles were of little or no consideration. Since then, advances in agriculture and for some aquatic species of importance led caledonian shrimp farmers to reconsider the appropriateness of a genetic improvement strategy adapted to local biotechnical and economical constraints. This questioning involves many different and interrelated aspects: scientific and technologic (genetics, biosecurity, quarantine, ), economic and organizational (financing, diffusion of genetic improvement) and pedagogic (awareness of farmers). Local institutions, producers associations, research centre and sanitary services associated to carry on the test of a first improvement strategy based on the crossing of different strains of L. stylirostris. This conceptually simple approach aimed at eliminating inbreeding, the first genetic limitating factor of improvement in captive populations. A second domesticated strain was obtained from Hawaii by the caledonian farmers, imported through a quarantine under the control of the zoosanitary local authorities, and reproduced and tested as pure or crossbred stocks by Ifremer within the framework of an interdisciplinary research project financed by caledonian institutions. Present results for hybrids (better growth and survival in the absence of virus) demonstrate the validity of this approach. They also bring out the importance to simultaneously integrate in a development scheme, a breeding centre to maintain and reproduce disease free breeders. This strategy and organization, tested in New Caledonia, could possibly be of benefit to other small scale aquaculture activities in the pacific islands. La filière crevetticole de Nouvelle-Calédonie s’est développée jusqu’à aujourd’hui à partir d’un stock domestiqué de Litopenaeus stylirostris introduit d’Amérique à une époque où les principes de base en génétique n’étaient pas ou peu appliqués en aquaculture. Les avancées récentes en agriculture et chez quelques espèces aquacoles d’importance mondiale ont conduit les acteurs de cette filière à se poser la question de la mise en place d’une stratégie d’amélioration génétique adaptée aux contraintes biotechniques et économiques locales. Cette réflexion comportait à la fois des aspects scientifiques et technologiques (génétique, biosécurité, quarantaine, conservatoire), économiques et organisationnels (coût de l’opération, modalité de diffusion du progrès attendu), pédagogiques (sensibilisation des fermiers). Des acteurs d’horizons différents (institutions locales, association de producteurs, centre de recherche, police zoosanitaire) se sont associés pour monter une opération de testage d’une première stratégie d’amélioration par croisement de souches de la même espèce. Cette stratégie conceptuellement simple visait l’élimination du premier facteur génétique de limitation des performances d’élevage d’une population captive, à savoir une consanguinité d’autant plus élevée que le nombre de géniteurs fondateurs était faible. Une seconde souche domestiquée a ainsi été acquise à Hawaii par les producteurs calédoniens, contrôlée en quarantaine par les services vétérinaires calédoniens en charge de la réglementation sanitaire, reproduite et testée pure et en croisement par l’Ifremer dans le cadre d’un projet de recherche pluridisciplinaire plus large financé par les institutions du Pays. Les résultats obtenus démontrent l’intérêt de la démarche (meilleure croissance, meilleure survie en l’absence de virus). Mais ils montrent aussi l’utilité d’intégrer simultanément dans le plan de développement de la filière une stratégie de conservation des souches parentales afin de disposer de géniteurs exempts de pathogènes. Cette stratégie et cette organisation testées en Nouvelle-Calédonie pourraient vraisemblablement être profitables à d’autres filières aquacoles modestes, en particulier dans les pays insulaires du Pacifique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30879/29247.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30879/ | Partager |
Apport d'un programme de génétique à une filière de production aquacole : l'exemple de l'ostréiculture Auteur(s) : Lapegue, Sylvie Bedier, Edouard Goyard, Emmanuel Degremont, Lionel Baud, Jean-pierre Gerard, Andre Goulletquer, Philippe Boudry, Pierre Éditeur(s) : Styli 2003. Trente ans de crevetticulture en Nouvelle-Calédonie. Nouméa - Koné, 2-6 juin 2003. 2004. Gorarant C, Harache Y, Herbland A, Mugnier C. Ed. Ifremer, Actes de Colloque, n°38, pp.113-120 Résumé : Two oyster species are currently present along the French coasts : the indigenous European flat oyster (Ostrea edulis), and the Pacific cupped oyster (Crassostrea gigas), that has been introduced from Japan since the beginning of the 70ies. The flat oyster successively suffered from two protozoan diseases during the 60ies and its production decreased from 20 000 tons/year by that time to 1 500 tons/year nowadays. Consequently, the oyster production is principally (99%) based upon the Pacific oyster species with approximately 150 000 tons/year among which 90% are grown from the natural spat. However, the hatchery production of this species is developing and was estimated to 400 to 800 millions spat in 2002. Moreover, strengthened relationships between IFREMER and the 5 commercial hatcheries, that all joined the SYSAAF (Union of the French poultry, shellfish and fish farming selectors), allow to plan for new genetic breeding programs. At the end of the 80ies, IFREMER initiated a genetic breeding program for the resistance of the European flat oyster to the bonamiosis, and obtained strains more tolerant to this disease. After two generations of massal selection, molecular markers had identified a reduced genetic basis in this program. It was then reoriented to an intra-familial selection. However, we were confronted to a zootechnic problem to manage such a scheme and we compromised by an intra-cohorts of families selection scheme managed using molecular markers. The program has now reached the transfer level with experimentation at a professional scale. Concerning the Pacific cupped oyster, and in parallel with the obtaining and the study of polyploids, performance of different Asian cupped oyster strains were compared to the one introduced in France thirty years ago and currently suffering from summer mortalities. The local strain exhibited better performance, certainly based upon a good local adaptation. In other respects, although early growth is a relevant criteria for selection for growth to commercial stage, it is not to be privileged in the context of an oyster producing region with a limited food availability. Contrary, the spat summer mortality became a priority for numerous teams (genetic, physiology, pathology, ecology,...) joined in the MOREST program. The first results showed important survival differences between fullsib and halsib families. They indicate a genetic determinism to this character "survival" and promote for its selection. Deux espèces d'huîtres sont aujourd'hui présentes sur les côtes françaises : l'huître plate européenne (Ostrea edulis), indigène, et l'huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas), introduite du Japon dans le début des années 1970. L'huître plate a subi coup sur coup, dans les années 1960, deux maladies dues à des protozoaires parasites et sa production est ainsi passée de 20 000 t/an dans les années 1960 à 1500 t/an aujourd'hui en France. Il en résulte que la filière ostréicole française repose quasiment exclusivement (99%) sur la production de l'huître creuse, C. gigas, avec 150 000 tonnes en 2000 dont environ 90% est issu du captage naturel. Cependant, la reproduction de cette espèce en écloserie est actuellement en expansion avec une estimation de 400 à 800 millions de naissains commercialisés en 2002. Des rapports renforcés entre l'IFREMER et les cinq écloseries françaises de la filière ostréicole, qui adhèrent toutes au SYSAAF (SYndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français), permettent désormais d'envisager le développement de nouveaux programmes d'amélioration génétique. A la fin des années 1980, un programme de sélection pour la résistance de l'huître plate à la bonamiose a été initié au sein de l'IFREMER, et a permis d'obtenir des souches plus tolérantes à cette maladie. Après deux générations en sélection massale, les marqueurs moléculaires avaient mis en évidence une base génétique réduite au sein de ce programme qui s'était alors orienté vers une sélection intra-familiale. Devant la lourdeur zootechnique d'un tel schéma, un compromis a été trouvé en réalisant une sélection au sein de cohortes de familles biparentales, la gestion de ces cohortes étant permise par les analyses moléculaires. Le programme est maintenant dans sa phase de transfert, avec des expérimentations à plus grande échelle en partenariat avec la profession. En ce qui concerne l'huître creuse, et en parallèle de l'obtention et l'étude de polyploïdes, les performances de différentes souches d'huîtres creuses provenant d'Asie ont été comparées à celles de la souche introduite en France il y a trente ans, sujette à des mortalités estivales. La souche locale présente de meilleures performances, vraisemblablement grâce à une adaptation bien réalisée. Par ailleurs, bien que l'amélioration de la croissance jusqu'à la taille commerciale s'avère possible par une sélection précoce au stade larvaire, le critère de croissance n'est pas nécessairement à privilégier dans le contexte d'un bassin ostréicole disposant de ressources trophiques limitées. En revanche, les importantes mortalités rencontrées par le naissain en périodes estivales constituent le sujet d'étude prioritaire sur lequel se sont penchées de nombreuses équipes (génétique, physiologie, pathologie, écologie, ...) dans le cadre du grand défi MOREST. Les premiers résultats ont mis en évidence de fortes différences de survie entre des familles biparentales d'animaux indiquant un déterminisme génétique du caractère « survie », et encourageant dans la voie d'une sélection pour ce caractère. Droits : 2004 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/acte-3491.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3491/ | Partager Voir aussi Growth Selection Genetic breeding Genetic Ostrea edulis Crassostrea gigas Oysters Croissance Sélection Amélioration génétique Télécharger |
Residual genetic variability in domesticated populations of the Pacific blue shrimp (Litopenaeus stylirostris) of New Caledonia, French Polynesia and Hawaii and some management recommendations Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Arnaud-haond, Sophie Vonau, Vincent Bishoff, Vincent Mouchel, Olivier Pham, Dominique Wyban, Jim Boudry, Pierre Éditeur(s) : Elsevier Résumé : The Latin American shrimp Litopenaeus stylirostris was introduced in three different Pacific islands (Tahiti, New Caledonia via Tahiti, and Hawaii) and hatchery-propagated for 7-25 generations to develop shrimp farming based on these domesticated stocks. Three microsatellite markers have been used in an attempt to assess the genetic bases of the populations available to start a selective breeding program. The comparison of eight hatchery stocks (five New Caledonian, two Hawaiian and one Tahitian stocks) and one wild Ecuadorian population showed a much lower variability in the domesticated stocks than in the wild population, especially in New Caledonia and Tahiti (2-3.7 vs. 14-27 alleles per locus; 20-60% vs. 90% expected heterozygosity). The Tahitian and the New Caledonian stocks share the same alleles, suggesting that the loss of alleles occurred during the common past of these populations. On the contrary, New Caledonian and Hawaiian populations share only one common allele at the three loci studied. Although the low genetic variability and the resulting inbreeding of the New Caledonian stocks do not seem to affect their present performance, the results of this study demonstrate the usefulness of the introduction of new stocks in order to increase the potential responses to new controlled or uncontrolled selective pressures. The introduction in New Caledonia of the Hawaiian domesticated stocks, which would provide the local shrimp industry with 40% of the allelic diversity of the species, is advised and preferred to the one of wild animals in order to take advantage (i) of the spontaneous selection which occurred during domestication and (ii) of their favourable sanitary "specific pathogen free" status (no presence of four viruses: WSV, YHV, IHHNV, TSV) which limits the risk of introduction of pathogens. La crevette d'Amérique latine Litopaenus stylirostris a été introduite dans trois îles du Pacifique (à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie via Tahiti, et à Hawaii), et a été ensuite reproduite en écloserie pendant 7 à 25 générations à des fins d'aquaculture. Trois marqueurs microsatellites ont été utilisés pour évaluer les bases génétiques des populations disponibles pour le démarrage d'un programme d'amélioration génétique. L'étude comparative de 8 populations domestiquées (cinq néo-calédoniennes, deux hawaiiennes et une tahitienne) et d'une population sauvage d'Equateur révèle une variabilité très réduite dans les populations d'élevage, en particulier en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti (2 à 3.7 allèles par locus au lieu de 14 à 27 en population sauvage ; 20% à 60% d'hétérozygotie au lieu de 90%). Les souches tahitiennes et calédoniennes disposent des mêmes allèles, ce qui suggère que la perte d'allèles a eu lieu lors de l'histoire commune des ces populations. A l'inverse, les populations néo-calédoniennes et hawaiiennes n'ont en commun qu'un seul allèle sur les 3 locus étudiés. Bien que la très faible variabilité génétique du cheptel calédonien ne semble pas affecter ses performances actuelles, les résultats de cette étude démontrent l'utilité de l'introduction de variabilité afin d'augmenter la capacité de réponse à de nouvelles pressions de sélection (contrôlées ou non). L'introduction des souches hawaiiennes en Nouvelle-Calédonie qui permettrait à la filière locale de disposer de 40% de la diversité allélique de l'espèce) est préconisée de préférence à celle d'animaux sauvages afin de bénéficier (i) de la sélection spontanée qu'elles ont subi lors de leur domestication et (ii) de leur statut sanitaire « specific pathogen free, SPF » (absence de 4 virus : WSV, YHV, IHHNV, TSV) qui limite les risques de transferts de pathogènes. Aquatic Living Resources (0990-7440) (Elsevier), 2003-12 , Vol. 16 , N. 6 , P. 501-508 Droits : 2003 Published by Elsevier, Paris. http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/publication-596.pdf DOI:10.1016/j.aquliv.2003.07.001 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/596/ | Partager |