Sécurisation des souches de crevettes d’élevage en Nouvelle-Calédonie. Résultats de la quarantaine et du conservatoire expérimental. Eléments pour la définition d’une stratégie de sécurisation des souches de crevettes en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Patrois, Jacques Goyard, Emmanuel Peignon, Jean-marie Dufour, Robert Ansquer, Dominique Résumé : A new strain of L. stylirostris was introduced in New Caledonia. Quarantine facilities were set up inland using RAS and artificial seawater. After 5 months of rearing, all the 16 initial families were still represented with a 50% average survival. Three samplings for known pathogens were made during that period, all of them negative. Half the animals were taken to outdoor ponds for rearing to reproduction size when the rest was used to test different arrangements for a biosecure rearing until reproduction.
Numerous spawnings and nauplii were obtained but larval rearings could not be completed.
Different options are considered for the set up of a biosecure facility allowing the rearing and the breeding of pathogen free strains of shrimp. Afin de disposer d’une plus forte diversité génétique exploitable, des producteurs calédoniens ont, en relation avec l’Ifremer, récemment introduit d’Hawaii une autre souche de crevette de l’espèce Litopenaeus stylirostris, domestiquée et garantie exempte de pathogènes. Malgré cette garantie sanitaire, les crevettes ont été maintenues en observation dans une quarantaine tertiaire pendant cinq mois avant la sortie et l’élevage d’une moitié de l’effectif en bassins terre extérieurs. L’autre moitié a été conservée dans les installations de quarantaine comme stock de secours au cas où un problème affecterait les crevettes élevées à l’extérieur. Les installations de quarantaine ont été progressivement transformées, tout en continuant les élevages, afin de réaliser un prototype de conservatoire biosécurisé. Les crevettes ont été élevées jusqu’à la taille de géniteurs en utilisant de l’eau de mer artificielle puis de l’eau de mer naturelle traitée au chlore. Des essais de reproduction et d’élevage larvaire ont été menés et de nombreuses pontes fécondées ont été obtenues mais les élevages larvaires, à une exception, n’ont pas dépassé le stade Zoé 3. Les analyses par PCR réalisées sur les crevettes du conservatoire ont montré que les mesures et précautions sanitaires qui avaient été prises avaient préservé le statut sanitaire “sans pathogènes” initial. Cette expérience a permis de mieux cerner les problèmes qui pouvaient se poser pour la mise en place et le fonctionnement d’installations biosécurisées utilisant des circuits fermés. Ces enseignements ont servi à répertorier les principales contraintes envisageables pour la réalisation d’un futur conservatoire crevette qui viendrait conforter et sécuriser les souches actuellement disponibles en Nouvelle-Calédonie. Plusieurs options sont proposées pour les crevettes devant entrer dans le conservatoire (sans quarantaine, quarantaine tertiaire, quarantaine primaire puis secondaire) et pour le type de fonctionnement du conservatoire. Les principaux critères pour le choix du site, l’utilisation de l’eau de mer et son traitement, les systèmes de recirculation sont abordés; et des schémas d’installations de quarantaine et de conservatoire sont proposés. Droits : 2007 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/20659.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/ | Partager |
1898 - Rough Riders Auteur(s) : Burgert Brothers, 1917- ( Photographer ) Résumé : At the outbreak of war with Spain in 1898, the U.S. Army was very small in numbers. This situation necessitated an immediate call for volunteers. President McKinley's appeal was overwhelmingly answered by a generation that had grown up in the shadow of their elders' Civil War glory.
One group answering the call was the First Regiment of the U.S. Cavalry Volunteers, headed by Colonel Leonard Wood, a distinguished army doctor and Medal of Honor recipient. The regiment was actually the brainchild of Theodore Roosevelt, assistant secretary of the navy and Wood's friend. Roosevelt, realizing his own lack of military experience, suggested Wood for the command.
The Rough Riders, as the regiment was soon known, comprised 1,250 men, including cowboys, Native Americans and eastern college athletes. Despite their dissimilarities, they were in excellent physical condition'a stark contrast to most of the other volunteer contingents.
The Rough Riders departed from Tampa in mid-June without their horses. They landed at Daiquiri on June 22 and two days later served with distinction in a battle at Las Guásimas.
Immediately prior to the conflict at San Juan, Colonel Wood was promoted to another field command, enabling Roosevelt as a full colonel to take command of the Rough Riders. On July 1, Roosevelt, having secured a horse, led his forces in a charge up Kettle Hill outside of Santiago. They achieved their goal and later in the day participated in the victory at San Juan Hill.
By seizing these heights, American guns commanded the harbor at Santiago. The Spanish position was imperiled and an abortive attempt by the Spanish navy to escape from the harbor was halted with devastating results. Spanish land forces surrendered shortly thereafter.
Roosevelt urged the Rough Riders' swift evacuation, fearing the continuing spread of disease. They returned to Montauk, Long Island, where they were held in quarantine before being mustered out in September.
More than one-third of the Rough Riders were casualties in the Spanish-American War, a fact that has led some observers to criticize Roosevelt for unnecessary risk-taking. Nevertheless, the Rough Riders became heroes to the American public and Roosevelt emerged as a major national figure. (Funding) Funded in part by the Institute for Museum and Library Services (IMLS), Ephemeral Cities Project. Tampa |z 1271000 |2 ceeus Hillsborough County |z 12057 |2 ceeus United States of America -- Florida -- Hillsborough County -- Tampa United States Droits : All rights reserved. 2005. D20-012 | Partager |
Foreign ownership is a live issue' : Economic Nationalism in Haïti and the Dominican Republic, 1844-1865 Auteur(s) : Eller, Anne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Description : La réoccupation de la région est d'Hispaniola par l'Espagne - plus de quarante ans après la première indépendance de l'ancienne colonie - a marqué la fragilité de la souveraineté sur l'île, soumise à des contraintes étrangères variables - mais toujours hostiles aux pressions extérieures. La communication examine la faculté des citoyens de la République Dominicaine et Haïti à travailler ensemble pour établir une vraie indépendance politique et économique en réponse à ces difficultés externes. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14326 V14326 | Partager |
De la "déviance maximale" à la "langue indigène du récit" ou Jean Bernabé, le fabricant de concepts Auteur(s) : Confiant, Raphaël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : « Déviance maximale », « langue indigène du récit », « double continuum-discontinuum », « diglossie multipolaire », « langue matricielle », « bannzil kréyol », « lexique à trous » et bien d'autres, autant de concepts que Jean Bernabé, à la fois grammairien, linguiste, sociolinguiste, analyste littéraire et essayiste a forgé tout au long de ses quelques quarante années d'activité intellectuelle et universitaire. Il s'agira d'essayer de comprendre les mécanismes grâce auxquels, tout en s'appuyant sur les grands textes scientifiques européens et nord-américains, il s'est efforcé de fonder, avec la plus grande rigueur, une conceptualité créole ou, à tout le moins, adaptée à la réalité des aires créolophones. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17229 V17229 | Partager |
S'approprier le patrimoine culturel caribéen : interview de Suzy Manyri Auteur(s) : Manyri, Suzy Levi, Juliette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : FLSH : Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Bibliothèque Universitaire Université des Antilles Description : Dans le cadre du séminaire intitulé « S'approprier le patrimoine culturel caribéen », Juliette LEVI a réalisé une entrevue avec Suzy MANYRI, Chorégraphe, qui partage ses expériences vécues du haut de ses quarante ans de carrière artistique. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19099 V19099 | Partager |
Sérologie aspergillaire : résultats de l’enquête SFMM auprès d’experts français Auteur(s) : Persat, F. Gangneux, J. P. Hennequin, C Auteurs secondaires : Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive (LBBE) ; Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) - Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Department of oncology ; Groupe Hospitalier Saint-Louis-Lariboisière- Fernand-Widal Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : National audience Objectifs La recherche d’anticorps anti-aspergillaires est une analyse essentielle au diagnostic des formes chroniques d’aspergilloses. De nombreuses techniques sont disponibles, commerciales ou non, regroupées par la nomenclature française en méthodes de dépistage et de confirmation. La SFMM a mené en janvier–février 2015 une étude de type « avis d’expert » sur les performances de ces techniques et leur stratégie de mise en œuvre. Méthodes Quarante experts ont été sollicités pour répondre à un questionnaire en ligne comprenant 37 questions. Les réponses, obligatoires pour tous les items, devaient être cotées de 1 à 9 selon l’accord total (9) ou le désaccord total (1) de l’expert. L’analyse a été faite sur la valeur de la cote médiane et les coefficients de variation (écart-type/moyenne) pour juger de la variabilité des réponses. Résultats Trente-six questionnaires ont été complétés. Les CV des réponses allaient de 10 % à 75 %, seuls 38 % d’entre eux étant supérieurs à 50 %. La distinction entre méthode de dépistage et méthode de confirmation est globalement jugée comme pertinente (médiane = 7) mais un positionnement clair des techniques en dépistage ou confirmation n’est obtenu avec un CV inférieur à 30 % que pour l’Elisa en dépistage et l’immunoélectrophorèse et le western blot en confirmation. La pratique d’une technique de confirmation est essentiellement recommandée en cas de positivité de la méthode de dépistage (médiane = 9 ; CV = 14 %), en fonction du contexte clinique (8 ; 31 %) ou lors d’un suivi (8 ; 33 %). En cas de discordance entre méthode de dépistage et de confirmation, les experts recommandent une interprétation directe des résultats en donnant priorité aux résultats de la méthode de confirmation (en fonction du dossier du patient) (8 ; 28 %). Conclusion Cette enquête montre l’absence de consensus sur la stratégie de détection des anticorps anti-aspergillaires et doit inciter les mycologues français à harmoniser au mieux leurs pratiques, afin de répondre à la demande des cliniciens Congrès de la SFMM Talence-Bordeaux, France hal-01198639 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01198639 DOI : 10.1016/j.mycmed.2015.06.012 | Partager |
Genetic improvement strategy in small aquaculture industries : the new caledonian shrimp experience Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Goarant, Cyrille Brun, Pierre Herlin, Jose Pham, Dominique Beliaeff, Benoit Harache, Yves Loubersac, Lionel Éditeur(s) : PSIC 11 - 11th Pacific Science Inter-Congress : Pacific Countries and their Ocean: Facing Local and Global Changes / 2nd Symposium on French Research in the Pacific. March 2 - 6, 2009 Tahiti, French Polynesia Résumé : Shrimp farming in New Caledonia relies on the culture of a domesticated strain of Litopenaeus stylirostris introduced from Mexico at a time when genetic principles were of little or no consideration. Since then, advances in agriculture and for some aquatic species of importance led caledonian shrimp farmers to reconsider the appropriateness of a genetic improvement strategy adapted to local biotechnical and economical constraints. This questioning involves many different and interrelated aspects: scientific and technologic (genetics, biosecurity, quarantine, ), economic and organizational (financing, diffusion of genetic improvement) and pedagogic (awareness of farmers). Local institutions, producers associations, research centre and sanitary services associated to carry on the test of a first improvement strategy based on the crossing of different strains of L. stylirostris. This conceptually simple approach aimed at eliminating inbreeding, the first genetic limitating factor of improvement in captive populations. A second domesticated strain was obtained from Hawaii by the caledonian farmers, imported through a quarantine under the control of the zoosanitary local authorities, and reproduced and tested as pure or crossbred stocks by Ifremer within the framework of an interdisciplinary research project financed by caledonian institutions. Present results for hybrids (better growth and survival in the absence of virus) demonstrate the validity of this approach. They also bring out the importance to simultaneously integrate in a development scheme, a breeding centre to maintain and reproduce disease free breeders. This strategy and organization, tested in New Caledonia, could possibly be of benefit to other small scale aquaculture activities in the pacific islands. La filière crevetticole de Nouvelle-Calédonie s’est développée jusqu’à aujourd’hui à partir d’un stock domestiqué de Litopenaeus stylirostris introduit d’Amérique à une époque où les principes de base en génétique n’étaient pas ou peu appliqués en aquaculture. Les avancées récentes en agriculture et chez quelques espèces aquacoles d’importance mondiale ont conduit les acteurs de cette filière à se poser la question de la mise en place d’une stratégie d’amélioration génétique adaptée aux contraintes biotechniques et économiques locales. Cette réflexion comportait à la fois des aspects scientifiques et technologiques (génétique, biosécurité, quarantaine, conservatoire), économiques et organisationnels (coût de l’opération, modalité de diffusion du progrès attendu), pédagogiques (sensibilisation des fermiers). Des acteurs d’horizons différents (institutions locales, association de producteurs, centre de recherche, police zoosanitaire) se sont associés pour monter une opération de testage d’une première stratégie d’amélioration par croisement de souches de la même espèce. Cette stratégie conceptuellement simple visait l’élimination du premier facteur génétique de limitation des performances d’élevage d’une population captive, à savoir une consanguinité d’autant plus élevée que le nombre de géniteurs fondateurs était faible. Une seconde souche domestiquée a ainsi été acquise à Hawaii par les producteurs calédoniens, contrôlée en quarantaine par les services vétérinaires calédoniens en charge de la réglementation sanitaire, reproduite et testée pure et en croisement par l’Ifremer dans le cadre d’un projet de recherche pluridisciplinaire plus large financé par les institutions du Pays. Les résultats obtenus démontrent l’intérêt de la démarche (meilleure croissance, meilleure survie en l’absence de virus). Mais ils montrent aussi l’utilité d’intégrer simultanément dans le plan de développement de la filière une stratégie de conservation des souches parentales afin de disposer de géniteurs exempts de pathogènes. Cette stratégie et cette organisation testées en Nouvelle-Calédonie pourraient vraisemblablement être profitables à d’autres filières aquacoles modestes, en particulier dans les pays insulaires du Pacifique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30879/29247.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30879/ | Partager |
Observations of chondrichthyan fishes (sharks,rays and chimaeras) in the Bay of Biscay (North-eastern Atlantic) from submersibles. Auteur(s) : Lorance, Pascal Latrouite, Daniel Seret, Bernard Éditeur(s) : SéretB. & J.-Y. Sire, eds Paris: Soc. Fr. lchtyol. & IRD, 2000: 29-45 Résumé : Forty one manned submersible dives were carried out during 2 cruises in the Bay of Biscay covering a range of depth from about 100 to 2100 m. Chondrichthyan species were observed in most of the dives, some of them were easily identified and their behaviour could be studied. Twenty-two chondrichthyan species (9 sharks, 8 rays and 5 chimaeras) were recorded. Shark species were always seen active except Scyliorhinus canicula and Galeus melastomus. Some representatives were found motionless on the bottom, sometimes forming groups for the first species. Chimaeras appeared to strongly react to the presence of the submersible. The density of chondrichtyes and their relative frequency in the total fish assemblage were estimated, the results are globally consistent with former knowledge and the differences with results from trawl surveys are discussed. The observations presented here suggest peak of Chimaera monstrosa abundance at upper slope depth (200-500 m) that was not documented formerly for that area. Quarante et une plongées en submersible habité ont été effectuées lors de 2 campagnes dans le Golfe de Gascogne par des profondeurs de 100 à 2100 m environ. Des Chondrichtyens ont été observés au cours de la plupart des plongées, 22 espèces (9 requins, 8 raies et 5 chimères) ont été identifiées et leurs comportements ont pu être étudiés. Les requins étaient toujours actifs sauf Scyliorhinus canicula et Galeus melastomus dont certains représentants ont été trouvés immobiles sur le fond, parfois en groupe pour la première espèce. Les chimères se sont montrées très réactives à la présence du submersible. Les densités et fréquences relatives pour l'ensemble des Chondrichtyens ont été estimées, les résultats sont globalement cohérents avec les estimations antérieures; les différences avec les estimations issues de chalutages sont discutées. Les observations présentées ici suggèrent qu'il existe un pic d'abondance de Chimaera monstrosa à la profondeur de la pente supérieure (200-500 m). Ce pic n'avait pas été observé précédemment dans cette zone. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2000/acte-2571.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2571/ | Partager |
Les installations de quarantaine pour l’importation de sang neuf de Litopenaeus stylirostris en Nouvelle-Calédonie : phase préliminaire Auteur(s) : Patrois, Jacques Résumé : Shrimp new blood importation under strict biosecurity conditions requires multiple measures so as to ensure that pathogens, unidentified during the pre-import tests, might be introduced and propagated to the shrimp farms.
Closed cycle quarantine facilities using recycled artificial seawater are an adequate answer to this challenge by allowing secure rearings and additional pathogen testing. L’importation de sang neuf dans les meilleures conditions de biosécurité impose que de multiples précautions soient prises afin d’éviter que la présence d’un pathogène, non identifié lors des tests préliminaires à l’importation, puisse se propager à l’ensemble de la filière. L’utilisation d’installations de quarantaine fonctionnant en circuit fermé permet de répondre à ce souci en réalisant l’élevage des crevettes importées, sur une période de plusieurs mois, dans des conditions d’isolement tout en permettant la réalisation de tests de détection de pathogènes. Droits : 2004 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22811/20615.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22811/ | Partager |
Is it possible to raise, offspring of the 25th generation of Litopenaeus vannamei (Boone) and 18th generation Litopenaeus stylirostris (Stimpson) in clear water to 40 g? Auteur(s) : Cuzon, Gerard Arena, Leticia Goguenheim, Jean Goyard, Emmanuel Éditeur(s) : Blackwell science Résumé : Peneid shrimp are commonly reared in clear-water aquaria or tanks for short-term studies of 4-6 weeks during controlled experiments, such as nutrition studies to estimate dietary nutrient requirements. Recently, in line with the genetic program at Centre Oceanologique du Pacifique (COP), experimental clear-water facilities were tested for the first time over a longer rearing period. Environmental conditions used to maintain animal growth in clear-water system using a well-balanced diet were defined. After 100 days, shrimp growth rates tended to decrease and only by adjusting the diet could shrimp complete their life cycle and reach maturation size of around 40 g. This paper presents information on stocking density, diet quality and husbandry linked to reproduction that must be considered to successfully rear animals from PL's to breeder size in clear water. By following these protocols a minimum amount of breeders can be used to meet production goals. Moreover, by isolating a small group of individuals, genetic diversity can be preserved, thereby allowing specific crosses for selective breeding purposes. Length of trials, amount of feed, composition of feed, growth performances and maturation success are reported and should encourage further studies to optimize rearing conditions in clear-water rearing. Aquaculture Research (1355-557X) (Blackwell science), 2004-11 , Vol. 35 , N. 13 , P. 1244-1252 Droits : 2004 Blackwell Synergy http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/publication-619.pdf DOI:10.1111/j.1365-2109.2004.01145.x http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/619/ | Partager Voir aussi Formulated diets Husbandry Quarantine Litopenaeus stylirostris Shrimp Nutrition Zootechnie Quarantaine Litopenaeus stylirostris Crevette Télécharger |
LKP : Jamais vu, déjà vu ou reja vu ? Hétérotopologie d’une utopie régressive à caractère historique Auteur(s) : Lasserre, Dimitri A. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Au début de l’année 2009, la Guadeloupe a connu un mouvement social et politique d’ampleur : quarante-quatre jours de grève générale. Le but de cette recherche est de parvenir à classer cet événement récent en recourant à une méthode hétérotopologique, tout en reconnaissant sa qualité de mouvement contestataire dans la théorie des nouveaux mouvements sociaux. En saisissant l’épistémè du Lyinnaj Kont Pwofitasyon, il deviendra possible de mieux comprendre, outre les propos journalistiques, son sens et son essence. Mouvement de masses, syndicalisme révolutionnaire et appel à l’unité nationale, tels sont les outils dont use le collectif en vue de la lutte contre les « pwofitans » ; outils qui, contrairement à ce que l’on entend çà et là dans les médias et autres travaux de recherche, ne relève guère du jamais vu, mais bien du déjà vu et, sans doute, du reja vu. Il est donc question de relativiser ici l’impact idéologique du LKP, en saisissant la spécificité de son utopie régressive à contenu historique, tout en le resituant à la même hauteur que les autres mouvements du même type, dans de nombreux pays, que l’histoire a vu se développer au cours des xixe et xxe siècles. At the beginning of 2009, a large social movement hit the island of Guadeloupe: a forty-four-day general strike. The point of this study is to historically position this recent event. It is suggested that identifying the episteme from which the LKP operates helps make sense of this social movement. Mass movements, nationalism, propaganda are the tools the group uses to fight the “pwofitans” – the capitalists. And these tools cannot be considered as jamais vu but indeed as déjà vu and, probably, reja vu. I propose here to reinsert the ideological impact of LKP in its own context and history and to compare it to many similar movements in the 19th and 20th centuries. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7238 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7238 | Partager |
TRAMIL: about the use of medicinal plants, a novel model of collaboration in the Caribbean ; TRAMIL: a partir el uso medicinal de las plantas, un modelo único de colaboración en el Caribe ; TRAMIL : autour de l’usage médicinal des plantes, un modèle inédit de collaboration dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Gavillán Suárez, Jannette Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience TRAMIL is a research program applied to the use of medicinal plants in the Caribbean, established in the 1980s. Significant uses of herbal remedies to address self limiting health problems are identified through participatory ethnopharmacological surveys and are the subject of scientific validation. The results are then disseminated to several audiences.While comprising an international scientific contribution to academic research, the TRAMIL network activities value the popular and local knowledge. This fertile relationship between local knowledge and scientific research draws answers to key challenges for Caribbean societies: improving the health of Caribbean populations first and foremost, but also indirectly developing economic prospects in various sectors (agriculture, industry, tourism, and health).The success of TRAMIL is based on a rigorous methodology and on a noteworthy informal network of collaborators invested at different levels of the program, locally and / or regionally. TRAMIL is one of the few trilingual networks that have been active for nearly forty years, well before the popularization of the Internet, in more than twenty Caribbean territories. It involves people and communities, health care professionals, researchers in many disciplines, and information and documentation professionals.This paper proposes to explore these new ways of working together and the accomplishments to which they give rise by presenting some concrete examples of the TRAMIL program in Puerto Rico and examining the program's website and the complex challenges faced by the stakeholders involved in its implementation. TRAMIL es un programa de investigación aplicada a la medicina popular del Caribe, iniciado en la década de los ‘80. Su trabajo se basa en llevar a cabo encuestas etnofarmacológicas participativas para identificar usos significativos de remedios de plantas, que son objeto de la validación científica, para tratar problemas comunes de salud. La difusión de los resultados de validación de los remedios con uso significativo completa las líneas de acción de TRAMIL. Al tiempo que representan una contribución científica internacional para la investigación académica, las actividades de TRAMIL constituyen la valoración de los saberes populares y locales. Esta relación fecunda entre el conocimiento local y la investigación científica es una respuesta a desafíos fundamentales para las sociedades del Caribe: mejorar la salud de las poblaciones del Caribe directa y en primer lugar, pero también, indirectamente, desarrollar oportunidades económicas en varios sectores (agricultura, la industria, el turismo y la salud).El éxito de TRAMIL se basa en una metodología rigurosa y una importante red informal de colaboradores que participan en diversas funciones del programa, a nivel de país y regional. TRAMIL es una de las pocas redes totalmente trilingües, activa durante casi cuarenta años, mucho antes de la popularización del Internet, en más de una veintena de territorio caribeños. Asocia especialmente a comunidades, profesionales de la salud, investigadores en muchas disciplinas, y profesionales de la información y documentación.Este trabajo tiene como objetivos explorar las modalidades de cooperación y logros sin precedentes de TRAMIL, presentando algunos ejemplos concretos del programa en Puerto Rico y examinar el sitio Web del programa y la complejidad de los desafíos que han enfrentado los actores involucrados en su implementación. TRAMIL est un programme de recherche appliquée à l’usage des plantes médicinales dans la Caraïbe, né dans les années 1980. Les usages significatifs des plantes pour répondre à des problèmes de santé sont recensés par des enquêtes ethnopharmacologiques participatives puis font l’objet de travaux scientifiques destinés à les valider. Les résultats sont ensuite diffusés auprès de larges publics.Tout en constituant un apport scientifique international à la recherche universitaire, les activités du réseau TRAMIL s’inscrivent dans la valorisation des savoirs locaux. Cette relation fertile entre savoirs locaux et recherche scientifique dessine des réponses à des défis essentiels pour les sociétés caribéennes : l’amélioration de la santé des populations caribéennes de façon directe et en premier lieu, mais également, de façon indirecte, le développement de perspectives économiques dans des secteurs divers (agriculture, industrie, tourisme, santé).Le succès de TRAMIL repose sur une méthodologie rigoureuse et sur un important réseau informel d’acteurs investis à différents niveaux du programme, sur le plan local et/ou pancaribéen. C’est l’un des rares réseaux entièrement trilingue, actifs depuis près de quarante ans (bien avant la popularisation d’internet), dans plus d’une vingtaine de territoire de la Caraïbe. Il associe notamment les populations, les professionnels de santé, les chercheurs dans de nombreuses disciplines, et les professionnels de l’information et de la documentation.La présente contribution propose d’explorer ces modalités de collaboration inédites et les réalisations auxquelles elles donnent lieu, en présentant quelques exemples concrets du programme TRAMIL à Porto Rico, puis en examinant le site internet du programme et les défis complexes auxquels il a confronté les acteurs impliqués dans sa réalisation. ACURIL 2017 San Juan, Puerto Rico hal-01629021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01629021 | Partager Voir aussi Savoirs locaux Ethnopharmacologie Travail collaboratif Plantes médicinales Organisations informelles [SHS.INFO] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences [SHS.MUSEO] Humanities and Social Sciences/Cultural heritage and museology [SHS.ENVIR] Humanities and Social Sciences/Environmental studies |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Prophylaxie antifongique chez les patients d’hématologie en France : fréquences et choix de l’antifongique systémique en fonction du type d’hémopathie maligne (étude AFHEM) Auteur(s) : Gangneux, J. -P. El Cheikh, J. Herbrecht, R. Yakoub-Agha, I. Caillot, D. Michallet, M Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Service de Parasitologie-Mycologie [Rennes] ; Université de Rennes 1 (UR1) - Hôpital Pontchaillou - CHU Pontchaillou [Rennes] Service greffe de moelle osseuse ; Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) - Groupe Hospitalier Saint-Louis-Lariboisière- Fernand-Widal - Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7) CHU Dijon ; Centre Hospitalier Universitaire de Dijon - Hôpital François Mitterrand (CHU Dijon) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : National audience Objectif L’objectif était de décrire la fréquence de recours et les caractéristiques de la prophylaxie antifongique systémique chez des patients présentant hémopathie maligne. Méthodes Étude multicentrique, transversale, prospective conduite dans 24 services d’hématologie (717 lits dont 368 stériles) sur 5 jours consécutifs chez des patients adultes ou pédiatriques hospitalisés avec une hémopathie maligne. Résultats Les 494 patients inclus ont été classés en 4 groupes selon leur risque d’infection fongique invasive : groupe 1 : patients allogreffés (n = 147) ; groupe 2 : patients LAM/SMD non allogreffés (n = 131) ; groupe 3 : patients LAL non allogreffés (28,0 % de < 18 ans) ; groupe 4 : patients MM, LH, LNH et autres (n = 145). Deux cent quarante-six patients ont bénéficié d’une stratégie antifongique systémique. Quatre-vingt-quinze sur 119 (79,8 %) patients du groupe 1, 56/78 (71,8 %) du groupe 2, 12/19 (63,2 %) du groupe 3 et 24/30 (80,0 %) du groupe 4 ont bénéficié d’une stratégie antifongique systémique prophylactique. Cinquante pour cent des patients des groupes 2 et 3 présentaient une neutropénie de plus de 10 jours versus 17 % pour les groupes 1 et 4. Quatre-vingt-deux pour cent (78/95) et 73 % (41/56) des patients des groupes 1 et 2 ont été placés en chambre stérile versus 50 % (6/12) dans le groupe 3 et 54 % (13/24) dans le groupe 4. Dans le groupe 1 : 75 % (71/95) des patients ont reçu un azolé, généralement du fluconazole (44/71) ; 13/95 ont reçu une échinocandine généralement de la caspofungine (11/13) ; 11/95 ont reçu un polyène. Dans le groupe 2 : 89 % (50/56) des patients ont reçu un azolé, généralement le posaconazole (35/56) ; 6/56 un polyène et 1/56 une échinocandine. Dans le groupe 3 : 33 % (4/12) des patients ont reçu du fluconazole po ; 3/12 du posaconazole, 3/12 un polyène et 3/12 une échinocandine. Dans le groupe 4 : 92 % (22/24) des patients ont reçu un azolé, généralement du posaconazole (16/24) ; 1/24 un polyène et 1/24 une échinocandine. Conclusion La prophylaxie antifongique est dorénavant la stratégie antifongique dominante. Soixante-seize pour cent des patients traités en ont bénéficié. Elle est principalement basée sur les azolés po : le fluconazole est utilisé chez les patients allogreffés neutropéniques en association au traitement de l’air et les patients à faible risque (groupe 4) ; le posaconazole est principalement utilisé dans les LAM/SMD mais également dans les LAL non allogreffées. Les échinocandines sont majoritairement utilisées chez les patients à haut risque Congrès de la SFMM Talence-Bordeaux, France hal-01198634 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01198634 DOI : 10.1016/j.mycmed.2015.06.020 | Partager |
The dynamic of SMEs collective strategy: the case of Pic Saint-Loup winemakers* ; Dynamique d'évolution d'une stratégie collective entre PME : le cas des vignerons du Pic Saint- Loup* Auteur(s) : Granata, Julien Da Fonseca, Marie-Clémence Marques, Pierre Géraudel, Mickaël Auteurs secondaires : Groupe Sup de Co Montpellier (GSCM) - Montpellier Business School Institut de Recherche en Gestion et en Economie (IREGE) ; Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry]) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience The environmental uncertainty leads SMEs to adopt collective strategies in order to supplement their inadequate resources. The longitudinal study of the Pic Saint-Loup union of wine producers provides an understanding of how SMEs can develop collective strategies. The case study is based on several time of data collection from mainly forty five semi-structured interviews. Our findings are twofold. We identify the stages of SMEs collective strategies development and the role of stakeholders. Then, we highlight the tertius strategies of SMEs owner-managers and the positive influence of their combination. Les PME, plus vulnérables aux forces de l'environnement, cherchent à compléter l'insuffisance de leurs ressources en adoptant des stratégies collectives afin de réduire cette incertitude. L'étude longitudinale du syndicat de producteurs de vin du Pic Saint-Loup, qui s'appuie sur plusieurs temps de collecte et quarante-cinq entretiens semi-directifs, permet de comprendre la façon dont des PME peuvent développer des stratégies collectives. Nous identifions les phases du développement de la stratégie collective ainsi que le rôle joué par les parties prenantes. Puis, nous soulignons les stratégies de tertius des dirigeants de PME et leur combinaison favorisant le développement de ces stratégies collectives. Mots clés : Stratégie collective, PME, étude longitudinale, parties prenantes, tertius. *Remerciements Ce papier bénéficie du soutien de la chaire Entrepreneuriat et Innovation du 'Labex Entreprendre' de Montpellier en France. Ce " laboratoire d'excellence " est reconnu et soutenu par le gouvernement français pour la qualité de ses recherches dans les sciences humaines et sociales. Management International / International Management / Gestión Internacional hal-01588177 http://hal.univ-smb.fr/hal-01588177 http://hal.univ-smb.fr/hal-01588177/document http://hal.univ-smb.fr/hal-01588177/file/MI-710%20-%20GRANATA%20DA%20FONSECA%20MARQU%C3%88S%20G%C3%89RAUDEL.pdf | Partager |
Crises et conflits dans les territoires insulaires de la Caraïbe et de l’Océan Indien (2009-2010) Auteur(s) : Desse, Michel Sélise, Mario Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Les quarante-quatre jours de conflits, de grèves, de manifestations, et de blocages économiquesà l’initiative du collectif guadeloupéen « Liyannaj Kont Pwofitasyon » (LKP) qui ont marquéles opinions sont le reflet des crises sociales, économiques, voire politiques et identitairesCrises et conflits dans les territoires insulaires de la Caraïbe et de l’Océan Indien (20 (...) 3Études caribéennes, 17 | Décembre 2010qui secouent les Départements et Régions d’Outre-Mer mais aussi de nombreux territoiresinsulaires. En Guadeloupe, au cours de cette mobilisation d’envergure, des dizaines de milliersde manifestants organisés derrière le collectif LKP regroupant près de cinquante organisationsculturelles, politiques et syndicales, ont revendiqué une hausse du pouvoir d’achat avec pourleitmotive la lutte contre « la vie chère ». Ces crises qui impactent les territoires insulairesont souvent une cause lointaine, globale, multiforme. D’autres ont participé activement audéclenchement de cette crise mondiale, notamment certains paradis fiscaux à l’origine de lafaillite des subprimes. ISSN: 1779-0980 hal-01203236 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203236 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203236/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203236/file/etudescaribeennes-5013-17-crises-et-conflits-dans-les-territoires-insulaires-de-la-caraibe-et-de-l-ocean-indien-2009-2010.pdf | Partager |
Historique de la contamination des sédiments littoraux des Antilles françaises par la chlordécone (ChloSed) Auteur(s) : Robert, Serge Résumé : Kepone contamination of French West Indies marine environments is scarcely known. Contaminated soils particles are carried by rivers from terrestrial zones to the coastal marine sediments where they settle. Thus coastal sediments potential function as a sink for them, but also as a source of contamination for the marine biota. Therefore, they can be of major importance both in relation with the origin of the catchment area contamination and with the potential impact of this contamination on the benthic ecosystems. The objectives of this study are to characterize the marine deposits in order to define the spatial extent of the contamination and to determine the temporal stages of this contamination in the superficial sedimentary column (about one half-meter deep). Two neighbouring bays were chosen along the south-atlantic coasts of the Martinique Island, the Robert Bay, where different previous studies have been already performed, and the Galion Bay, which also present important environmental concerns.
The results (i) confirm the general low rate of kepone contamination in the Robert Bay superficial sediments, while the influence of the river is more pronounced in the Galion Bay for which sediment samples from the proximity of the river outfall are more contaminated, (ii) relativize the role of organic matter associated to the finer particle in the little contaminated marine sediments (iii) and at last, differentiate strongly the contamination of the two bays due to specific characteristic parameters. So, it apparears that the sedimentary dynamics and mineralogical cohorts undoubtedly should explain the discrepancies in the contamination of the sediments between the two bays, also characterized by very different humus-clayed compounds in the soils of each catchment basin. La connaissance de la contamination des milieux marins antillais par la chlordécone est fragmentaire. Or, la fonction potentielle de ‘puits’, mais également de ‘source’, qu’assurent les sédiments littoraux suite au transfert de la molécule des sols terrestres jusqu’aux fonds marins devrait leur confèrer un rôle majeur dans leur relation avec les écosystèmes benthiques comme dans leur connexion avec les bassins versants correspondants. Du fait de la méconnaissance sédimentologique de ces milieux, le double objectif de la présente étude était de caractériser ces fonds afin de cerner l’extension spatiale de la contamination en chlordécone et de déterminer les phases temporelles de cette dernière dans la colonne sédimentaire superficielle (environ quarante premiers centimètres). Les zones d’étude choisies sont deux baies sud-atlantiques martiniquaises adjacentes, le havre du Robert, déjà retenu comme zone-atelier pour des études antérieures sur la dynamique du bassin versant, et la baie du Galion faisant l’objet de préoccupations environnementales et de travaux scientifiques prévus sur le bassin versant attenant. Les résultats obtenus conduisent à : (i) confirmer le faible taux de contamination générale des sédiments du havre du Robert, alors que l’influence de la rivière à débit significatif de la baie du Galion marque en ce sens les sédiments proches de son exutoire ; (ii) relativiser le rôle de la matière organique liée aux particules les plus fines dans cette faible contamination marine des sédiments et enfin (iii) différencier fortement la contamination des deux baies à partir de paramètres caractéristiques. Les dynamiques sédimentaires et les cortèges minéralogiques constituent sans aucun doute des pistes explicatives aux différences de contamination des sédiments entre les deux baies dont les bassins versants sont également caractérisés par des sols présentant des composés argilo-humiques très différents. Droits : 2012 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00071/18247/15810.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00071/18247/ | Partager |