Salomon Année de publication : Extrait de : Manuel d'histoire d'Haïti (Page 314) Résumé : Portrait de Louis Étienne Félicité Lysius Salomon, dit Lysius Salomon Jeune, (30 juin 1815 aux Cayes - 19 octobre 1888,Paris). Il fut président de la république puis président à vie d'Haïti du 26 octobre 1879 au 10 août 1888. Description : Ministre des finances sous le règne de l'empereur Faustin, Salomon finit par s'écarter de la vie politique après la chute de l'empire en 1859. En 1879, il revient en politique et devient Président. Durant cette période, il est un président immensément populaire. Son gouvernement composé de 28 individus fait encore figure de référence aux Antilles. Mais Salomon est tout de même un chef d'état autoritaire qui passe parfois pour un dictateur, il se sert également durant sa présidence du culte de la personnalité. Salomon est vénéré par la population. Il finit renversé par une révolution en 1888. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110770324i1 PAP110770324i1 | Partager |
Rapport sur les troubles de Saint-Domingue Auteur(s) : Garran de Coulon, Jean-Philippe, 1749-1816 France -- Corps législatif (1795-1814). -- Conseil des cinq-cents. -- Commission des colonies occidentales France -- Convention nationale France -- Corps législatif (1795-1814) Résumé : (Bibliography) Includes bibliographical references. (Citation/Reference) Brown, J.C. Cat., 1493-1800, (Citation/Reference) Sabin, (Citation/Reference) Martin & Walter, (Citation/Reference) Bissainthe, M. Dictionnaire de bib. haitienne, Statement of responsibility for v. 2-4: Par J.Ph. Garran, député par le département du Loiret. Imprimé par ordre de la Convention nationale. Tome II, distribué au Corps législatif en pluviôse an VI.; ... Tome III, [-IV,] distribué au Corps législatif en nivose an VII. Dates of publication: v.2: An VI de la République [1798]; v.3: An VII de la République [1799]. Text divided into three sections: Première partie. Des troubles parmi les blancs durant l'Assemblée constituante, et de la première assemblée coloniale (v.1); Seconde partie. Des insurrections contre les blancs, et de la seconde assemblée coloniale (v.2); Troisième partie. De l'administration de Polverel et de Sonthonax, et de l'affranchisement général des noirs (v.3-4). (Statement of Responsibility) fait au nom de la Commission des colonies, des Comités de salut publique, de législation et de marine, réunis, par J. Ph. Garran, député par le département du Loiret. Imprimé par ordre de la Convention nationale, et distribué au Corps législatif en ... Haiti Haïti Droits : This item is presumed to be in the public domain. The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions may require permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide. 870249362 ocn870249362 http://ufdc.ufl.edu/AA00021851/00001 | Partager |
Le futurologue marocain Mahdi Elmanjdra : théoricien universaliste de l'humiliation Auteur(s) : Chafik, Ayoub Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Chafik AYOUB, Docteur en Langue, Lettres et Traductologie axe son intervention sur la vie du Professeur Marocian Mahdi Elmandjra. Celui-ci se confronte pour la première fois à la réalité de l'humiliation coloniale, en tant que lycéen. Dans un acte d'opposition au comportement arrogant d'un commissaire français dans un Maroc colonisé, il se voit emprisonné et libéré quelques jours plus tard. Il a dû partir en exil à deux reprises à cause de ses positions idéologiques. Cette communication démontre qu'en marge du système coopératif opéré par l'Etat sécuritaire sur un large segment de l'Intelligentsia (en marge des alliances avec les pouvoirs politique, économique et ses logiques de marché, de l'expertise en contrepartie d'un gagne-pain), le refus de l'humiliation s'enregistre chemin faisant dans le parcours de Mahdi Elmandjra, et que, par ce refus, il s'est auto-marginalisé à l'oeuvre de perpétuer cette idée de dignité. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18135 V18135 | Partager |
Hommage à Vincent Placoly. Lecture mise en espace et en musique de "Frères volcans. Chronique de l'abolition de l'esclavage" Auteur(s) : Exelis, José Beaudry, Jann Venance, Virgil Malasné, Guillaume Kali Léger, Willy Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire ETC Caraïbe : Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2018-2019. Université des Antilles Description : Dans le cadre d'une soirée-hommage à l'écrivain Martiniquais Vincent Placoly (1946-1992), l'association Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe propose, sous la forme d'une mise en espace et en musique, une séance de lectures d'extraits de "Frères volcans. Chronique de l'abolition de l'esclavage", publié en 1983. Cette oeuvre prend la forme singulière d'un journal intime tenu entre janvier et mai 1848 par un Béké de Saint-Pierre souffreteux. Au fil d'une plume portée par le sens de l'histoire et une conscience tiraillée entre les devoirs de son état et les idéaux humanistes de l'époque, le personnage déroule le récit des événements personnels et politiques ayant accompagné les premières apparitions de la liberté conquise par les esclaves puis la proclamation de l'abolition décrétée. Édifiant tableau d'atmosphère de l'an 1848 conjuguant scènes de vie, réflexions philosophiques et interrogations sur l'avenir ainsi ouvert, Frères volcans est, chronologiquement, la quatrième des sept oeuvres littéraires publiées par V. Placoly. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18317 V18317 | Partager |
Hors-cadre : la coprésence noire dans les manuels scolaires centraméricains (1980-2000). Analyse d'une leçon Auteur(s) : Lavou, Victorien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CEREAP : Centre d'Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Cartographies et topologies identitaires" : journée d'étude, le 1er mars 2018. Université des Antilles Description : Victorien LAVOU, Professeur au Département des Etudes Ibériques et Latino-américaines à l'Université de Perpignan Via Domitia, s'intéresse à un ensemble de manuels scolaires costaricains étudiés dans la thèse doctorale de Marlene MARTY, maître de conférences à l'Université de Lille. La coprésence noire au Costa-Rica faisait l'objet de polémique et de controverse. Il a fallu attendre les années 80 suite à de différents mouvements de protestation pour que le Costa-Rica retrouve son hétérogénéité fondatrice. L'Etat costaricain à travers l'éducation nationale a dû faire promouvoir une politique éducative multiculturelle dans le contenu des manuels scolaires. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18044 V18044 | Partager |
Influences du monde rural et de son mode de vie sur les arts en Martinique autour de l'année 1945 Auteur(s) : Duriveau, Isambert Auteurs secondaires : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Tropiques Atrium Scène national - Martinique Extrait de : "Rendre hommage à l'Atelier 45" : conférence, le 15 octobre 2016. Université des Antilles Description : Isambert Duriveau est enseignant à la retraite, plasticien et acteur du monde culturel. Auteur de « Proverbes créoles illustrés ». Co-auteur avec Jean-Marc Terrine de « Lasotè, Poésie de vie dans les Pitons de Martinique ». Jean-Marc Terrine est auteur et critique d'art, commissaire d'exposition et membre de l'AICA. Dans cet exposé, Isambert Duriveau montreront combien le monde rural a influencé l'architecture, la sculpture, les arts visuels, la musique, la littérature, les arts de la scène, ou encore les arts médiatiques autour de l'année 1945 à la Martinique. Une forme de résistance artistique qui accompagnait un mouvement de résistance politique dans un grand élan de recherche identitaire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16305 V16305 | Partager |
L'Atelier 45 ou les prémices d'une défragmentation artistique en Martinique Auteur(s) : Kirchner-Blanchard, Catherine Auteurs secondaires : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Tropiques Atrium Scène national - Martinique Extrait de : "Rendre hommage à l'Atelier 45" : conférence, le 15 octobre 2016. Université des Antilles Description : Sociologue et Doctorante à Paris 3 Sorbonne Nouvelle/ Université des Antilles. Sa recherche porte sur la sociologie de l'art et de la culture, les représentations collectives, la violence symbolique, les stratégies de valorisation, la production d'oeuvres et la réception des publics. Elle présente le contexte de l'émergence de l'Atelier 45. Selon elle, le développement politique, socio-économique et culturel de l'île s'inscrit dans une succession dramatique spécifique : une situation coloniale entraînant des restrictions physiques et spirituelles, un interdit de représentation figurative qui contraint fortement l'expression de la création picturale et sculpturale, une période d'occupation sous Vichy au cours de laquelle l'Amiral Robert mit le pays sous coquille, (...). Au moment où l'Europe connaît les exactions de la seconde guerre mondiale, la Martinique voit en cette épreuve le signe de l'affaiblissement du Vieux Monde et l'opportunité de se penser de manière autonome. L'introspection chez les artistes martiniquais va conduire à l'affirmation du déictique de la première personne, du désir de soi, de la force d'Éros, sublimée en art. À la vision apocalyptique du monde, l'Atelier 45 va opposer celle de la création, célébrer la vie à travers la représentation réaliste de l'entour et adopter une vision constructive de son monde à travers la « défragmentation » dans l'art. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16312 V16312 | Partager |
Mode narratif et genre littéraire de La Malgeste des mornes de Jean Bernabé Auteur(s) : Scheel, Charles Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : La Malgeste des mornes est le troisième des quatre ouvrages estampillés « romans » publiés par Jean Bernabé entre 2002 et 2008. C'est aussi le dernier volume de ce qui se présente manifestement comme une trilogie, puisqu'il partage bien des traits avec les deux premiers, Le Bailleur d'étincelle et Partage des ancêtres : un même narrateur, Joël Barthélemy, qui se propose de raconter successivement la vie des membres d'un petit groupe d'amis, soudé par des origines communes dans une île des Antilles, leur formation universitaire à Toulouse, et des engagements politiques autour de la créolité et de valeurs syndicalistes et écologistes. Ces romans, rédigés dans une langue très riche - baroque à plus d'un titre - n'ont connu de succès ni critique ni commercial. On essaiera de comprendre pourquoi, en démêlant l'écheveau de la construction particulièrement complexe (notamment en termes de posture narrative) du volume final de la trilogie. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17241 V17241 | Partager |
La territorialisation du sud guyanais et ses effets sur le patrimoine des communautés autochtones Auteur(s) : Ayangma, Stanislas Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La territorialisation du sud-guyanais ou intégration dans l'unité nationale se fait notamment par la mise en place de la structure des communes, premier maillage du territoire. En plus des regroupements de communes, le parc amazonien créé en 2007, poursuit l'organisation spatiale avec ses missions de protection de la nature et de sauvegarde des modes de vie locaux. Il est donc un prescripteur politique majeur et participe ainsi au renforcement du contrôle de l'état dans cette région. Malgré le souhait d'une patrimonialisation de la biodiversité et des modes de vie, les confrontations socio-culturelles sont violentes et peuvent entrainer une aliénation administrative, financière, foncière...; ainsi que fractionner les communautés et créer des déséquilibres de ressources. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12067 V12067 | Partager |
Détermination des intentions stratégiques numériques d'un IDEFI : la plateforme du programme MIRO-EU.PM ; Détermination des intentions stratégiques numériques d'un IDEFI : la plateforme du programme MIRO-EU.PM Auteur(s) : Mocquet, Bertrand Vieira, Lise Akam, Noble Rouissi, Soufiane Mocquet, Bertrand Vieira, Lise Akam, Noble Rouissi, Soufiane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : Cette communication a pour objectif de présenter la mise en oeuvre d'un partenariat pluriannuel entre l'axe 3 du Laboratoire MICA de l'Université de Bordeaux Montaigne et le programme MIRO-EU-PM, porté par l'Université de Perpignan Via Domitia (U.P.V.D.). Ce programme de l'Agence Nationale de la Recherche qui a remporté un IDEFI («Initiatives d'excellence en formations innovantes») en 2012, regroupe quatre universités et un institut : l'Université Paris VI (FR), Universitat de les Illes Ballears (ES), Université de l'Andorre (And), Institut des Sciences Politiques de Toulouse (FR) et l'Université de Perpignan (FR), coordinatrice. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15410 V15410 V15410 | Partager |
L'immigration indienne en Guadeloupe (1848-1923) : Coolies, planteurs et administration coloniale Auteur(s) : Schnakenbourg, Christian Éditeur(s) : Université de Provence Université de Provence Résumé : Cette thèse est un document de référence sur l'histoire des indiens d'Inde en Guadeloupe. Elle retrace en 1250 pages le contexte de la mise en place de la politique migratoire, les conditions de la traversée des indiens vers la Guadeloupe, leur installation et conditions de vie dans une société coloniale et la question du retour ou de l'implantation à la fin de l'engagement. Inde Guadeloupe 19 20 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:T14002 | Partager |
Doctor Cayetano Coll y Toste Année de publication : Éditeur(s) : Editorial Puerto Rico ilustrado Extrait de : Leyendas puertorriquenas por Cayetano Coll y Toste (volumen IV) (Frontispice) Résumé : Portrait photographique du Dr Cayetano Coll y Toste (1850-1930), médecin, écrivain, journaliste et homme politique portoricain. Il fut une figure marquante de la vie cultuelle et intellectuelle de Porto Rico. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/IHE140260005i1 IHE140260005i1 | Partager |
[M. le Commandant Igert. Ancien Commandant de la Gendarmerie de la Guadeloupe] Année de publication : Extrait de : L'affaire Légitimus et la race noire : un crime politico-judiciaire (En regard de la page 273) Résumé : Portrait du chef d'escadron Igert, ancien commandant de la gendarmerie de Guadeloupe. Lors de l'affaire Légitimus (1868-1944), portant sur des accusations de fraude aux listes électorales, il témoigna en faveur de ce dernier, affirmant que les poursuites engagées contre l'élu socialiste, maire de Pointe-à-Pître, n'avaient été initiées par les autorités de l'île que dans un but purement politique. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP111260315i1 PAP111260315i1 | Partager |
Fidel Castro, la naissance d'un mythe, entre textes et iconographie (1953-1965) Auteur(s) : Joachim, Jean-Louis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Révolution, dictature, résistance dans le monde américano-caraïbe" : journées d'étude, les 27 et 28 avril 2017. Université des Antilles Description : Avec le décès de Fidel Castro, le 25 novembre 2016, de nombreux analystes se demandent si l'Histoire de la Révolution cubaine est arrivée à son terme, comme la vie de son principal dirigeant, si le temps de la Révolution cubaine est désormais compté, voire achevé. Dans le cadre de cette conférence, Jean-Louis Joachim ne se livre pas à de la politique fiction mais à une interrogation sur le temps fidéliste de la Révolution cubaine. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17092 V17092 | Partager |
L'immigration indienne en Guadeloupe (1848-1923) : Coolies, planteurs et administration coloniale Auteur(s) : Schnakenbourg, Christian Année de publication : Date de publication : 2014-9-3 Éditeur(s) : Université de Provence Description : Cette thèse est un document de référence sur l'histoire des indiens d'Inde en Guadeloupe. Elle retrace en 1250 pages le contexte de la mise en place de la politique migratoire, les conditions de la traversée des indiens vers la Guadeloupe, leur installation et conditions de vie dans une société coloniale et la question du retour ou de l'implantation à la fin de l'engagement. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T14002 T14002 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Comida ofrecida a los Congresistas por el Sr. Ministro de Italia, Conde de Vivaldi, en el Country Club Extrait de : Cuba en 1928 : Reminiscencias, documentos, informaciones, gráficos, artículos y opiniones del vii congreso de la prensa latina (p. 28 ter) Résumé : Photographie Permalien : http://www.manioc.org/images/IHE140080048i1 IHE140080048i1 | Partager |