Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
Analyse empirique de la relation entre tourisme et compétitivité : l’exemple des Antilles françaises Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La compétitivité touristique est un concept dont l’importance est aujourd’hui largement reconnue. La plupart des travaux consacrés à ce thème l’ont abordé jusqu’ici sous différents aspects, mais sans qu’aucun modèle théorique n’ait réussi à notre connaissance à établir les liens empiriques qui existent entre tourisme et compétitivité. Cette étude tente de combler cette lacune, en proposant d’explorer, à l’aide de la technique de cointégration et du modèle à correction d’erreur, dans un contexte bivarié, la relation empirique qui existe entre tourisme et compétitivité, comme condition préalable à l’application du test de causalité de Granger. Cette procédure est adoptée et appliquée au cas des Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique) sur la période 1990-2010. Les résultats révèlent l’existence d’une relation de cointégration entre compétitivité et activité touristique. Cependant, les tests de causalité de Granger, basés sur un modèle à correction d’erreurs indiquent qu’il n’existe pas de causalité ou d’impact unidirectionnel ou bidirectionnel entre variation de la recette touristique/PIB (proxy du développement touristique) et variation du PIB réel par habitant (proxy de la compétitivité). Par conséquent, l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme ne peut être inférée pour la Guadeloupe et la Martinique. Il s’agit d’enseignements majeurs dont devraient tenir compte les autorités responsables de cette activité. The tourism competitiveness is an important concept today. The most studies investigate this theme from different ways. However, there are few studies about empirical link between tourism and competitiveness. This paper, thus attempts to examine the empirical relationship between these two variables. It uses the cointegration and error correction model (ECM) in a bivariate context as a precondition to apply Granger causality tests. This procedure was carried out in the case of French West Indies’s tourism industry during 1990-2010. The results show that there is a long-term relationship between tourism and competitiveness. In addition, Granger causality tests reveal no one-directional or bi-directional impact in the case of tourism receipts and GDP. Therefore, tourism-led growth hypothesis (TLG) cannot be inferred for French West Indies’s economy as a major concern of destination managers. Guadeloupe Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6316 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6316 | Partager |
La relation entre tourisme, croissance et développement inclusifs dans les petites destinations insulaires de luxe : l’exemple d’Anguilla dans la Caraïbe Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’image idyllique du tourisme de luxe dans certains territoires de la Caraïbe, de l’océan Indien et du Pacifique fait souvent rêver et attire depuis longtemps une clientèle fortunée. Pour autant, les dépenses effectuées sur place par cette clientèle induisent-elles véritablement des retombées positives sur la croissance et le développement économique de ces territoires, sur le niveau de vie de la population, contribue-t-il à combattre le chômage et à réduire la pauvreté ? Quels en sont les impacts au plan environnemental et humain ? En deux mots, les principes du développement durable trouvent-ils sur place un terrain d’application favorable et conforme à ce concept ? Pour y répondre, Anguilla, petite destination touristique de luxe de la Caraïbe, fréquentée majoritairement par une clientèle de séjour en provenance des États-Unis est utilisée comme étude de cas. Aussi, cette étude a pour but d’analyser les relations complexes entre le tourisme et la problématique du développement local dans ce microterritoire, en se fixant deux objectifs : en premier lieu, voir si l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme est une option concevable dans cette petite destination touristique. En second lieu, vérifier si l’activité touristique exerce un impact positif sur le développement économique inclusif d’Anguilla, par sa capacité ou non à stimuler les autres secteurs d’activité. À cet effet, deux modèles de régression employés dans un cadre de cointégration sont utilisés successivement. D’une part, les résultats montrent qu’un accroissement de 1 % de la recette touristique à Anguilla se traduit à long terme par une augmentation de 0,6 % de son PIB, confirmant ainsi l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme. De plus, les tests de causalité de Granger révèlent l’existence d’une causalité bidirectionnelle entre activité touristique et croissance économique. D’autre part, ces résultats montrent que la croissance du secteur touristique s’accompagne par une contraction de l’activité agricole à Anguilla, engendrant de ce fait une perte de ressources pour le pays, ainsi qu’un accroissement de « fuites » liées aux importations dérivées. En conséquence, le potentiel du tourisme en tant que facteur de développement inclusif devient une hypothèse irrecevable dans ce petit territoire, et ce, en raison des effets multiplicateurs et de liaison limités sur les producteurs locaux. The romantic image of luxury tourism in Caribbean, Indian Ocean, and pacific islands make you often dream and attracts for many years a high profile customer. Would the expenses incurred by the visitors lead to a positive impacts on economic growth? What are the impacts on environment and human aspects? Briefly, does the principles of sustainable and inclusive development a concept applicable in these islands? Anguilla, a small luxury island in the Caribbean area is used as case study. The purpose of this study is to determine the role of tourism in the economy of Anguilla. More specifically, this investigation attempts to verify the presence of the tourism-led growth hypothesis (TLGH) in the case of Anguilla, also to explore the nature of the linkage between the tourism sector and the agriculture, manufacturing and other service industries in the long-run and the short-run. In so doing, two regression models are used in a cointegration framework. The long-run relation indicates that a 1% change in tourism revenues in Anguilla would lead to a 0.6% increase in real GDP in the long-run, ceteris paribus. Our findings have also empirically verified the presence of the tourism-led growth hypothesis. However, the application of the error-correction methodology, produced results which suggested that the agriculture sector has contracted as the tourism sector expanded. In conclusion, the economic growth in Anguilla is positively affected by growth in the tourism sector as the latter sector loses resources to the expanding sector. Anguilla Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7409 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7409 | Partager |
The Costa Maya: Evolution of a Touristic Landscape Auteur(s) : Meyer-Arendt, Klaus J. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Costa Maya is a vernacular coastal region of southeastern Quintana Roo (Mexico) and adjacent Ambergris Cay, Belize. As Mexico’s Caribbean coast suffered many growth pains associated with mass tourism development in Cancun and along the Riviera Maya, the Costa Maya by contrast was projected for more sustainable development including low-density housing and ecotourism. Development so far has been concentrated in Puerto Costa Maya, where a cruise ship pier and terminal were built in 2001. The nearby beach resort (balneario) of Majahual became dependent upon the 10-12 shiploads of tourists that descended upon it every week. In spite of big development plans, the more remote beaches of the Costa Maya cater to fewer, but well-heeled ecotourists and dive tourists. Hurricane Dean made landfall in August 2007 as a category-5 storm, and economic recovery only began in late 2008 when the cruise ship pier re-opened and Majahual rebuilt. As of late 2009, the cruise-ship traffic had still not recovered to pre-Dean levels, and a global recession coupled with swine-flu and drug violence scares has lowered U.S. tourism to Mexico. To what degree new tourism infrastructure such as an international airport at Tulum, a proposed causeway from Chetumal to the beach, and a new resort complex at Xahuayxel will stimulate tourism on the Mexican Costa Maya and eventually lead to a coastal highway link with San Pedro, Belize is still unknown. La Costa Maya est une région côtière du sud du Quintana Roo (Mexique), proche de l'îlet Ambergris au Bélize. Contrairement à la côte caribéenne du Mexique qui a souffert du développement du tourisme de masse à Cancun et le long de la Riviera Maya, la Costa Maya s'est orientée vers un développement durable avec notamment une faible densité de construction et le développement de l'écotourisme.Le développement s'est concentré autour de Puerto Costa Maya où un terminal de croisière a été construit en 2001. La station balnéaire (balneario) de Majahual est devenue dépendante des 10-12 bateaux de touristes qui débarquaient chaque semaine. En dépit d'importants plans de développement, les plages reculées de la Costa Maya accueillaient tout au plus des écotouristes aisés et du tourisme lié à la plongée sous-marine.Le cyclone Dean, de catégorie 5, a dévasté le paysage en août 2007 et le rétablissement économique n'a pu être entamé que fin 2008, après la réouverture du terminal de croisière et la reconstruction de Majahual. Fin 2009, le trafic de croisière n'a pas retrouvé son niveau d'avant Dean et la récession mondiale couplée avec la grippe porcine et les violences liées à la drogue ont fait diminuer le tourisme en provenance des Etats-Unis. On ignore à quel niveau les nouvelles infrastructures tels l'aéroport international de Tulum qui propose un itinéraire de Chetumal à la plage et le nouveau complexe hôtelier à Xahuayxel, stimuleront la Costa Maya mexicaine créant peut-être une autoroute côtière reliée à San Pedro au Bélize. Cancún Costa Maya Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3867 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3867 | Partager |
L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
L’alternative au modèle socialiste cubain actuel : des Lineamientos du VIe Congrès du Parti aux perspectives d’intensification des relations avec l’Union Européenne Auteur(s) : Mixhe, Jessica Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Avril 2011. L’agitation dans les rues est le signe qu’un événement capital pour l’avenir du pays se prépare : Raoul Castro a convoqué la réunion du 6e congrès du Parti Communiste Cubain. Après des années de revendication d’un système social égalitaire échappant à la tutelle étasunienne, les structures économiques de la perle des Caraïbes sont remises en question. L’arrivée des printemps arabes, qui symbolisent la révolte des peuples vis-à-vis d’une gouvernance politique et économique autoritaire et rigide, n’est probablement pas étrangère à ce soudain besoin de modifier les structures économiques existantes à Cuba. Au menu, ce sont 291 mesures qui sont annoncées pour améliorer le quotidien des cubains, dont le salaire moyen mensuel est de 12 euros. Quant à la relation qu’entretient Cuba avec l’UE, elle revêt aujourd’hui une dimension surtout bilatérale : la position commune de 1996 n’a en effet jamais été modifiée, les Etats Membres adoptant une attitude différente selon les relations qu’ils entretiennent avec Cuba, tant d’un point de vue politique qu’historique. April, 2011. The excitement in streets is the sign that a major event for the future of the country gets ready: Raoul Castro convened the meeting of the 6th congress of the Cuban Communist Party. After years of defending an equalitarian social system escaping the American guardianship, the economic structures of the pearl of Caribbean islands are questioned. The arrival of Arab Springs, which symbolize the revolt of the peoples towards authoritarian and stiff political and economic governance, is most probably linked to this sudden need to modify the economic structures existing in Cuba. To the menu, 291 measures are announced to improve the everyday life of Cubans, the monthly average wage of which is 12 euro. As for the relation which maintains Cuba with the EU, it takes on an especially bilateral dimension today: the common position of 1996 was modified indeed never, Member States adopting a different attitude according to the relations which they maintain with Cuba, from a political point of view as well as from a historic one. Abril de 2011. La agitación en las calles testimonia que un evento capital para el futuro del país está preparándose: Raúl Castro convoco la reunión del 6to congreso del Partido Comunista Cubano. Después de anos reivindicando un sistema social igualitario que escapó a la tutela estadounidense, las estructuras económicas de la perla del Caribe están siendo cuestionadas. La llegada de las primaveras árabes, símbolo de la rebelión de los pueblos frente de una gobernanza política y económica autoritaria y rígida, probablemente no es ajena extranjera a esta necesidad súbita de modificar las estructuras económicas existentes en Cuba. Como parte del programa, 291 medidas son anunciadas para mejorar la vida diaria del cubano, cuyo salario medio mensual es de 12 euros. En cuanto a la relación que tiene Cuba con la UE, reviste hoy una dimensión sobre todo bilateral: en efecto, la posición común de 1996 no ha sido modificada, dado que los Estados Miembros adoptan una actitud diferente según las relaciones que mantienen) con Cuba, tanto desde un punto de vista político como histórico. Cuba Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6297 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6297 | Partager |