Identités malmenées ? Intervention psychothérapeutique auprès d'adolescents migrants "chez eux" Auteur(s) : Baussan Loubeau, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université de Guyane Extrait de : "Enjeux de l'interculturalité et de la pluriethnicité dans la relation d'aide et de soins en Guyane" : colloque, du 9 au 13 décembre 2019. Université de Guyane Description : Intervention : Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20098 V20098 | Partager |
Le groupe à l'épreuve de l'interculturalité. Institution et médiation Auteur(s) : Castanho, Pablo Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Université de Guyane Extrait de : "Enjeux de l'interculturalité et de la pluriethnicité dans la relation d'aide et de soins en Guyane" : colloque, du 9 au 13 décembre 2019. Université de Guyane Description : Échanges avec le public Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20102 V20102 | Partager |
A la recherche de la caribéanité : explorations du moi-peau chez David Boxer et Stan Musquer Auteur(s) : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CEREAP : Centre d'Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Cartographies et topologies identitaires" : journée d'étude, le 1er mars 2018. Université des Antilles Description : Frédéric LEFRANÇOIS, Docteur en littérature, expose sur le concept de moi-peau. L'épiderme humain surface extérieure de l'âme, est devenu le siège de conflit entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie. Pour développer le concept, il se propose de répondre à une question : " Le moi-peau, est-ce une enveloppe protectrice ou aliénante ? " Il y apporte une réponse en se référant aux oeuvres de David BOXER et de Stan MUSQUER. Le moi-peau est selon lui un Agent d'inclusion ou d'exclusion en fonction du contexte socio-culturel ou ethnique dans lequel se trouve un individu. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18048 V18048 | Partager |
Patrimoine et territoire : Un lien fondateur Auteur(s) : Verdoni, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11002 V11002 | Partager |
Musiques et dictatures : Le Cône Sud Auteur(s) : Villegas, Roxana Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Expressions musicales et messages : évolution et confrontation" : colloque, le 12 avril 2016. Université des Antilles Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16236 V16236 | Partager |
Quelques représentations du noir (arts et littérature XVIIIe-XXIe) : regards de l'autre, images de soi Auteur(s) : Fardin, Liliane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIEF: Conseil International d'Études Francophones Extrait de : 31e congrès mondial du Conseil international d'études francophones, du 26 juin au 2 juillet 2017. Université des Antilles Description : Liliane Fardin, professeure à l'Université des Antilles, présente une réflexion transversale sur la problématique de l'identité culturelle sous l'angle double du regard de l'autre et de l'image de soi. Elle poursuit en expliquant que la manière dont est perçu le corps par l'autre et la manière dont nous percevons notre propre corps conditionnent la construction ou la déconstruction des relations entre les êtres. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17184 V17184 | Partager |
Approche des phénomènes linguistiques en contextes sociodiglossiques Auteur(s) : Dispagne, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : La présente communication est centrée sur la question de la langue et de sa pratique dans des espaces créolophones. Elle abordera dans le sillage des réflexions développées par Jean Bernabé dans son ouvrage fondateur Fondal-Natal, à travers la notion de « hiérarchisation des compétences » et de celle de « compétences linguistiques perforées », des éléments favorisant la visibilité et la singularité de l'identité créole du locuteur, sujet et acteur. Plus précisément, cette question langagière et culturelle, nous entendons l'inscrire par l'observation de faits indiquant sa complexité, d'autant que cette approche n'interroge pas un monolinguisme et sa pratique, ni un bilinguisme individuel réduit à la parlure de la langue mais plutôt un bilinguisme sociétal (John Gumperz, 1968) opérant à travers l'usage des pratiques collectives des deux langues, créole et français au sein de ces espaces où le code-switching est à l'oeuvre (Marielle Rispail, 2003). Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17248 V17248 | Partager |
Droit environnemental et droit des peuples autochtones : discussions Auteur(s) : Martoredjo, Ruben Berrenstein, Youandi Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université Fédérale de l'Amapa Université Fédérale de Para Université de Guyane MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Extrait de : "Littérature, patrimoine culturel et mémoire d'Amazonie" : colloque, les 14 et 15 novembre 2019. Université de Guyane Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20051 V20051 | Partager |
Le petit Etat-nation dominiquais face à la communauté diasporique chinoise Auteur(s) : Jno-Baptiste, Bruce Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRPLC : Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe CEREGMIA : Centre d'études et de recherche en économie, gestion et modélisation informatique appliquée CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : La Dominique fait partie des îles de la Caraïbe engagée dans la coopération économique avec la Chine. Entre stratégie de développement et préservation de l'identité culturelle dominiquaise, Bruce Jno-Baptiste présente les enjeux de cette communauté interculturelle Dominique 21s Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH01e063cf5ed7dcee9ce12327 | Partager |
"Kampis Kréyol". Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap ; Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap ; Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap Auteur(s) : Gadet, Steve Modeste, Frédéric-Christian Malidor, Yves Michel Isch, Pamphile Gadet, Steve Modeste, Frédéric-Christian Malidor, Yves Michel Isch, Pamphile Auteurs secondaires : Gradel, Alice Gradel, Alice Gradel, Alice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Université des Antilles et de la Guyane Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2012-2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : La saison culturelle de la bibliothèque universitaire de Schoelcher débute sa rentrée autour du créole. Tout le mois d'octobre est dédié au créole à travers plusieurs manifestations : débat, atelier, café littéraire ... La saison culturelle de la bibliothèque universitaire de Schoelcher débute sa rentrée autour du créole. Tout le mois d'octobre est dédié au créole à travers plusieurs manifestations : débat, atelier, café littéraire ... Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12227 V12227 V12227 V12227 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat ; Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat ; Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat Auteur(s) : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Auteurs secondaires : Desroches, Monique Desroches, Monique Desroches, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CFQCU : Conseil Franco-Québécois de Coopération Universitaire CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : "Monsieur David Khatile nous présente un sujet intéressant sur une danse traditionnelle de la Martinique : la Haute-taille. Il nous propose également le portrait d'une grande figure de la haute-taille martiniquaise, Lucien Rosamond, passeur de patrimoine, commandeur tambourinaire et très grand danseur qui a créé le "style perriolat dans les années 1960-1970. Un virtuose qui a su transmettre sa passion pour la danse et la musique traditionnelle. Son allocution est suivie par un débat avec le public." "Monsieur David Khatile nous présente un sujet intéressant sur une danse traditionnelle de la Martinique : la Haute-taille. Il nous propose également le portrait d'une grande figure de la haute-taille martiniquaise, Lucien Rosamond, passeur de patrimoine, commandeur tambourinaire et très grand danseur qui a créé le "style perriolat dans les années 1960-1970. Un virtuose qui a su transmettre sa passion pour la danse et la musique traditionnelle. Son allocution est suivie par un débat avec le public." Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12009 V12009 V12009 V12009 | Partager |
Micro-territoires langagiers : construction de groupes identitaires et fabrique d'échanges sociaux par l'individu ; Micro-territoires langagiers : construction de groupes identitaires et fabrique d'échanges sociaux par l'individu ; Micro-territoires langagiers : construction de groupes identitaires et fabrique d'échanges sociaux par l'individu Auteur(s) : Dispagne, Michel Dispagne, Michel Dispagne, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Charnières et frontières du territoire" : séminaire, le 6 mai 2010. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Un locuteur créole pour communiquer peut majoritairement aussi bien utiliser le créole que le français. La langue est prise souvent comme une identité culturelle, Michel Dispagne, après avoir observé auprès d'un échantillon l'utilisation de telle ou telle langue, analyse les raisons. Un locuteur créole pour communiquer peut majoritairement aussi bien utiliser le créole que le français. La langue est prise souvent comme une identité culturelle, Michel Dispagne, après avoir observé auprès d'un échantillon l'utilisation de telle ou telle langue, analyse les raisons. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH01b3746d99b31f66c3dea851 HASH01b3746d99b31f66c3dea851 HASH01b3746d99b31f66c3dea851 HASH01b3746d99b31f66c3dea851 | Partager Voir aussi Linguistique Langue créole Linguistique Langue créole Linguistique Langue créole Martinique Martinique Martinique Télécharger |
La notion de nèg-mawon dans la poésie gwoka ; La notion de nèg-mawon dans la poésie gwoka ; La notion de nèg-mawon dans la poésie gwoka Auteur(s) : Dahomay, Marie-Line Dahomay, Marie-Line Dahomay, Marie-Line Auteurs secondaires : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France CFQCU : Conseil Franco-Québécois de Coopération Universitaire Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Madame Marie-Line Dahomay nous présente la notion du nèg-mawon en Guadeloupe à travers les siècles. Dans les années 1950-1960, il devient le symbole de résistance, de libération du peuple guadeloupéen. Et à partir des années 1980, ce personnage emblématique intègre une profusion de textes et de compositions musicales dans le gwoka, avec les notions de liberté et de porteur de tradition. D'où provient cet engouement du peuple guadeloupéen pour le nèg-mawon ? Et quen est-il aujourd'hui ? Madame Marie-Line Dahomay nous présente la notion du nèg-mawon en Guadeloupe à travers les siècles. Dans les années 1950-1960, il devient le symbole de résistance, de libération du peuple guadeloupéen. Et à partir des années 1980, ce personnage emblématique intègre une profusion de textes et de compositions musicales dans le gwoka, avec les notions de liberté et de porteur de tradition. D'où provient cet engouement du peuple guadeloupéen pour le nèg-mawon ? Et quen est-il aujourd'hui ? Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12035 V12035 V12035 V12035 | Partager Voir aussi Tanbou Ka Identité culturelle Nèg-mawon Gwoka Esclavage Marronnage Liberté Gwoka Musique traditionnelle Racine Guadeloupe Guadeloupe Guadeloupe ; Télécharger |
Bali (Indonésie) : Le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique Auteur(s) : Michel, Franck Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Bali est un îlot hindouiste dans un pays musulman : l'Indonésie. Pourtant, plus de la moitié des touristes vont à Bali, non pour les plages mais pour un dépaysement culturel. En effet, les touristes se déplacent pour s'imprégner d'une population, d'un mode de vie... Cependant, le tourisme augmente et entraine dans une certaine mesure un processus d'acculturation. Les balinais ont alors opéré une séparation entre le sacré et le profane, certains rites sont ainsi interdits aux touristes et permettent de garder leur identité. Cette résistance culturelle est aussi un refus d'aller vers une folkorisation de leurs traditions. Il semblerait que les balinais soient arrivés à vendre leur patrimoine sans pour autant vendre leur âme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12114 V12114 | Partager |
Aimé Césaire : défendeur infatigable de l'identité culturelle Auteur(s) : CCEE : Conseil de la culture de l'éducation et de l'environnement Année de publication : Éditeur(s) : CCEE : Conseil de la Culture, de l'Education et de l'Environnement de Martinique Description : Cette brochure porte sur l'engagement d'Aimé Césaire à défendre l'identité culturelle en paroles et en actes. Elle a été réalisée à l'occasion de la célébration des trente ans des CCEE, institution chère à Aimé Césaire, qui dans son discours à l'Assemblée Nationale en 1981, affirmait la nécessité de prendre en compte dans un statut particulier nos spécificités et notamment la dimension culturelle. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T16015 T16015 | Partager |
Peuples indiens de "Guyane française" Auteur(s) : CSIA : Comité de soutien aux Indiens des Amériques Auteurs secondaires : Devos, Sylvie Weinberg, Didier Canton, Marcel Bozellec, Stéphane Année de publication : Éditeur(s) : CSIA : Comité de soutien aux Indiens des Amériques Extrait de : Nitassinan, notre terre Description : Ce numéro de la revue Nitassinan présente les différents groupes amérindiens de Guyane (Wayana, Wayapi-Emerillon, Galibi-Kalina) : situation géographiques, pratiques socio-culturelles, savoirs.... Il s'intéresse également aux politiques françaises à l'égard des peuples indiens de Guyane au cours du temps (de la colonisation à l'assimilation) et à leurs conséquences sur les populations. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T17005 T17005 | Partager Voir aussi Améridien Wayana Wayapi Colonisation Emerillon Galibi Kalina Peuples autochtones Premières nations Guyane Française Télécharger |
Mots créoles et mots d'Hindi dans "The Swinging Bridge" de Ramabai Espinet Auteur(s) : Solbiac, Rodolphe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CASEE : Cellule d'Aide Sociale et d'Epanouissement de l'Etudiant CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Kréyol bo kampis-nou", le 28 octobre 2009. Université des Antilles et de la Guyane Description : Dans ce roman qui raconte le retour à Trinidad d'une canadienne, indo-trinidadienne, quadragénaire, Rodolphe Solbiac nous explique comment "la résurgence obsessionnelle de mots créoles et de mots d'Hindi constitue le point de départ de l'intrigue et annonce son articulation autour de la reconnotation positive de la créolisation et une récupération de la mémoire indienne". Rodolphe Solbiac nous montre la signification essentielle de cet élément de sémantique narrative : l'apaisement du mal-être indo-trinidadien nord-américain de son héroïne à travers la conciliation de son héritage indien et créole. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASHbfbbaaa3aa8c17a331c209 HASHbfbbaaa3aa8c17a331c209 | Partager |
La reconquête de l'identité indienne en Martinique : "un exemple de patrimondialisation par la mondialisation" Auteur(s) : Voisset, Renuga devi Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les engagés indiens sont présents depuis 150 ans en Martinique avec une occultation totale de leurs racines indiennes, qualifié par l'intervenante d'invisibilité sociologique et culturelle. Le patrimoine architectural des coulis se limite à une douzaine de temple hindou dans les plantations. Quant au patrimoine culturel longtemps renié et rejeté, il y a aujourd'hui deux processus en marche : L'un recherchant à retrouver l'Inde des ancêtres et l'autre se tournant vers l'Inde actuel comme avec la culture bollywood. Par ailleurs, en martinique, il existe actuellement une reconnaissance d'intellectuels et il est organisé des festivals et des cérémonies pour commémorer et revendiquer cette identité indienne. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12151 V12151 | Partager |
Patrimoine culturel et politique éducative en Guyane Auteur(s) : Blérald, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La notion de patrimoine a toute sa place dans une pédagogie moderne et est particulièrement indiquée à la Guyane, un territoire plurilingue et multiculturel. Il est présenté les différents dispositifs et activités de valorisation du patrimoine dans le système éducatif. Ainsi, un projet de patrimoine local est intégré dans les établissements, un professeur référent assure la cohérence du volet culturel, un enseignement est basé sur les oeuvres d'arts patrimoniales contemporaines et un enseignement d'exploration en lettre et histoire-Géographie est proposé. Enfin, de nombreux cas pratiques guyanais d'application de ses directives éducatives seront exposés. Le patrimoine devient alors un instrument à l'acquisition de connaissances mais aussi à l'assimilation d'une identité. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12102 V12102 | Partager |