L’évolution de l’imaginaire dans les sociétés Barbadienne et Trinidadienne de 1995 à nos jours : La musique, la danse et le contexte carnavalesque ; Evolution of creativity in Barbadian and Trininadian societies from 1995 to nowadays : (music, dance and carnaval) Auteur(s) : Corosine Pétrus-Foucan, Viviane Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Elbaz, Gilbert Résumé : Mondialisation et cultures populaires à Barbade et Trinidad (musique, Carnaval et danse) La culture caribéenne subit de plus en plus les assauts de la mondialisation. Et la question qui se pose concerne l'impact de la mondialisation sur la culture dans la région, c'est-à- dire le passage de la culture ethnique à la mondialisation. Au cours des siècles, le Caribéen, ce métis culturel, cet individu s'est façonné au contact d'influences diverses . Il faut attendre les années 1970 pour que la Barbade et Trinidad se forgent une nouvelle identité sous l'influence du Black Power venu des Etats - Unis et du mouvement Rastafari issu de la Jamaïque. Par ailleurs, l'influence de la télévision et de la musique américaine combinée aux migrations et aux effets de la mondialisation constitue des éléments majeurs à la formation de cette nouvelle identité. Aujourd 'hui après plus de cinquante ans d'indépendance, il y a une timide appréciation de la culture locale. Timide , parce qu'à radio, on entend plus de la musique internationale (américaine, anglais) que de musique locale (calypso, soca) saufpendant le Carnaval de Trinidad et le Crop Over de Barbade. Ce que regrettent les calypsoniens qui reprochent aux radios locales de ne diffuser cette musique que pendant cette période. De la musique caribéenne, les . jeunes de Barbade et de Trinidad plébiscitentures le reggae, la dancehall, le raggasoca, la musique soca. En fait, le calypso correspond à un moment de la vie. A Trinidad, la musique indienne joue un rôle important qui correspond à la population du pays. La musique de Rihanna, l'icône du moment n'a rien de caribéen. Mais son succès phénoménal à Barbade et ailleurs permet de mieux appréhender les facettes de l'identité caribéenne, en général et en particulier, celle de Barbadien et du Trinidadien. De nos jours, les nouvelles technologies accentuent les effets de la mondialisation et contribuent à l'émergence d'une « décréolisation » pour reprendre les termes de G. Létang et d'une nouvelle identité.. Globalization and popular cultures in Barbados and Trinidad Caribbean culture is under the influence ofglobalization. The question is here the impact ofglobalization on the culture in the region . Through centuries the Caribbean man has been made through different cultures. We must wait for the years 1970 to see Barbados and Trinidad which have been made a new identity under the influence of Black Power and the Rastafari movement coming from Jamaica. After more than 50 years ofindependence, there is a shy appreciation oflocal culture . There is more international music than calypso. In Trinidad the Indian music plays an important role corresponding ta the population of the country The new technologies increase the effect of the globalization. It constitutes the rise of the "decreolisation movement". http://www.theses.fr/2013AGUY0681/document | Partager |
Tourisme et socio-économie dans les espaces ruraux au Cameroun : entre survivances culturelles et mutations Auteur(s) : Jacques, Yomb Tagne Robert, Tefe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans un monde essentiellement mouvant et dynamique et dont les stratégies de développement sont tout aussi diverses, le monde rural ne reste pas à la traine. Les espaces ruraux qui sont par essence des lieux de survivances culturelles ont de la peine à construire des stratégies de développement par des replis identitaires dans un contexte de mondialisation et marqué particulièrement par une indigence notoire. Dans ce contexte, le tourisme qui demeure une situation de rente pour les ruraux est influencé par de profondes dynamiques exogènes. L’objectif de ce travail est donc d’évaluer le lien social entre les acteurs inscrits dans le développement du tourisme en milieu rural. La problématique est soutenue par les interrogations suivantes : comment résister aux conduites modernes des touristes en milieu rural dans un contexte de mondialisation ? Les modes de vie des touristes en milieu rural sont-ils autant compatibles avec ceux des locaux ? Comment les touristes influencent-ils les modes de vie des acteurs ruraux au point d’en provoquer des innovations socio-économiques ? Le cadre théorique est essentiellement axé sur la théorie du lien social axé sur la finalité de l’échange. La méthode est qualitative, car il est question dans cette étude de ressortir les interactions entre les acteurs en présence dans la problématique du tourisme. Les résultats montrent que : a) le tourisme en milieu rural est une source de rente pour les locaux, b) il y a une innovation dans la gestion des temps traditionnelles, c) les sources de revenus ne sont plus seulement issues de la production agricoles, mais aussi des services, d) les modes de vie des ruraux sont profondément modifiés par les dynamiques portées par les touristes. In a changing world whose development strategies are diverse, the rural world is not left behind. Rural areas that essentially represent cultural resilience sites are challenged in building development strategies in a globalized world characterized by notorious poverty. In this context tourism, which remains an economic rent for rural, is influenced by exogenous conditions. This paper aims to analyze the social bond between the players enrolled in the development of rural tourism. The analytic process is supported by the following questions: How to resist the modern behaviour of rural tourists in a globalization context? Are the lifestyles of rural tourists compatible with locals? How do tourists influence the lifestyle of rural stakeholders to the point of causing socio-economic innovations? The theoretical framework focuses mainly on the theory of social ties focusing on the purpose of exchange. The method is qualitative, as this study highlights the interactions between the stakeholders. The results show that: a) Rural tourism is a source of income for locals; b) there is an innovation in managing traditional time; c) sources of income are not only from agricultural production but also from services; d) rural lifestyles are profoundly changed by the dynamic brought by tourists. Cameroun Kribi Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8820 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8820 | Partager |
Transmettre chez les Amérindiens Wayãpi. Auteur(s) : Ailincai, Rodica Jund, Sandrine Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Atelier 24 : Transfert de savoirs et immigration. En se basant sur des observations ethnographiques longitudinales et des entretiens compréhensifs, cet article propose une description du fonctionnement socioculturel et une analyse des pratiques éducatives familiales de la population wayãpi, ainsi qu'un regard sur l'évolution de ces facteurs dans le contexte mouvant du monde actuel. Un modèle écologique du fonctionnement des Wayãpi est ainsi proposé. Une connaissance des modes de transmission des savoirs et des pratiques éducatives de ce groupe socioculturel pourrait fournir aux enseignants et spécialistes des pistes de réflexion pour une meilleure prise en compte des besoins éducatifs des populations amérindiennes vivant sur les sites isolés des fleuves amazoniens et une adaptation de l'enseignement scolaire aux spécificités culturelles. Biennale internationale de l'éducation, de la formation et des pratiques professionnelles. Paris, France halshs-00797782 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00797782 | Partager |
La culture, comme ressort de la diffusion touristique dans l’archipel indonésien Auteur(s) : Cabasset, Christine Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article met en lumière le processus d’expansion de l’espace touristique en Indonésie. Dans ce vaste archipel qui se caractérise par une très grande diversité environnementale et culturelle, la « Culture » constitue traditionnellement l’axe de communication majeur. Bien qu’étant un « Monde d’une diversité infinie », le pays connaît pourtant une grande concentration spatiale du tourisme. Bali est depuis toujours la première destination touristique du fait de sa renommée et de son antériorité en matière d’infrastructures. Sous le coup de la croissance des arrivées touristiques internationales que l’Indonésie a connu entre 1969 et 1997, de la volonté de l’Etat de diffuser l’activité touristique dans d’autres régions de l’archipel, de la quête de « culture » d’une partie des touristes, un mouvement d’expansion va bien avoir lieu, notamment vers des minorités ethniques « primitives ». Ce mouvement d’expansion, bien que marginal par rapport aux flux principaux, est cependant remis en cause avec la crise touristique que l’Indonésie traverse depuis 1998, dont l’attentat de Bali en octobre 2002 fut le point d’orgue. This article focuses on the process of expansion of tourism in Indonesia. In this vast archipelago of immense environmental and cultural diversity, “culture” has been its main tourist promotion theme. Even though Indonesia is a “world of infinite diversity”, its tourist spots are highly concentrated in a few regions. Undoubtedly Bali remains THE place to visit given its fame and early infrastructural developments. However, due to the phenomenal growth in the numbers of international tourists between 1969 and 1997, the State's desire to diffuse tourism to other regions of the Archipelago, and the quest for “culture” by some tourists - tourism in Indonesia has expanded, especially to regions of “primitive” ethnic minorities. This expansion, even if marginal related to the mains streams, has been seriously threatened since 1998 by the crisis in tourism in Indonesia - of which the bombing in Bali in October 2002 was the pinnacle. Indonésie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1132 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1132 | Partager |
1914-2014, un siècle d’anthropophagie féminine dans l’art brésilien : pertinence et actualité ? ; 1914-2014, a century of female anthropophagy in brazilian art : relevance and topicality ? Auteur(s) : Hugues, Henri Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Berthet, Dominique Résumé : Au début du vingtième siècle, une rupture radicale et fondatrice de modernité artistique eut lieu au Brésil. Cette modernité se démarque de celle d’Europe par la prise de conscience des distances géographiques, culturelles et politiques vis à vis de l’Europe et surtout de l’ancienne puissance coloniale, le Portugal, par la recherche de son identité à travers la multiplicité des métissages du Nouveau Monde, ses mythes et son histoire réelle décolonisée. L’avant-garde brésilienne émerge autour de 1928, à travers les Manifestes anthropophages d’Oswald de Andrade (1890-1954) qui est donc le fondateur des anthropophagies, que l’on peut définir comme un indianisme à rebours. Le ″mauvais sauvage″ exerce sa critique contre les impostures du monde. « La ″Descente anthropophagique″ n’est pas une révolution littéraire, ni sociale, ni politique, ni religieuse. Elle est tout cela à la fois ! Sa loi est simple : Ne m’intéresse que ce qui n’est pas à moi ! Loi de l’homme, loi de l’anthropophagie ! » . Elle prescrit donc la dévoration des modèles importés et leur digestion dans l’hybridation au nom de l’identité brésilienne, par déplacement de concepts freudiens : « L’anthropophagie c’est la transformation permanente du Tabou (manger de l’homme) en Totem (de l’identité brésilienne) ! » . Ici l’influence notable de la psychanalyse et de l’anthropologie est à resituer : le déplacement du tabou anthropophage demeure une transgression symbolique, une métaphore, mais la référence anthropophagique ne concerne pas que la période précolombienne, car elle se réactualise. Nous nous proposons d’étudier ce phénomène à travers quatre questions : 1°- Quelles relations existent entre l’anthropophagie, l’histoire, l’esthétique et l’idéologie ? 2°- Quelle est la place des femmes artistes brésiliennes dans l’émergence de ce mouvement, compte tenu de leur présence décisive dès l’origine ?3°- Compte tenu de la résurgence rhizomique de l’anthropophagie dans la 2e moitié du XXe siècle, y compris jusqu’à aujourd’hui, quelle est la place des femmes artistes dans ce phénomène ? Y a-t-il continuité avec l’époque fondatrice ?4°- Etant donné ce qui précède, peut-on déduire qu’il existe un courant spécifiquement féminin dans l’anthropophagie d’hier et d’aujourd’hui ? Quelle est son importance réelle ? Quelles sont ses relations et postures par rapport à la postmodernité et à la mondialisation de l’art contemporain ? At the beginning of the twentieth century, in Brazil, a radical artistic rupture took place, which marked the beginning of a new era. The resulting modernity differed from its European counterpart by the awareness of geographical, cultural and political distances that alienated Brazil from Europe and more specifically from its former colonial owner, Portugal. Brazilian modernity sought to define its identity through important basic elements that constitute the stuff that the New World is made of: cross-breeding, mythology and post-colonialism. The Brazilian avant-garde emerged around 1928 with the publication of The Anthropophagy Manifesto by Oswald de Andrade (1890-1954), who is thus the founder of the Anthropophagy, that we can define as a backward step into a reinvented form of ″Amerindianness″. The ″bad savage″ voices his criticism against impostures of the world. « Anthropophagy art is not a literary revolution, nor is it a social plea, nor a political pamphlet, nor a religious tract. It is all these things at the same time. Its law is simple: everything that is not me is of interest to me. The law of men is the law of Anthropophagy ». It thus prescribes eating up imported models and digesting them through the process of hybridization in the name of Brazilian identity. By displacing Freudian concepts, «Anthropophagy is the permanent transformation of the Taboo (man-eating) into a Totem (Brazilian identity) ». The permeating influences of psychoanalysis and anthropology need to be put in perspective: the displacement of the anthropophagous taboo remains a symbolic act of transgression, a metaphor, but the anthropophagic reference does not concern the pre-Columbian period, because it is updated. We propose to study this phenomenon through four questions: 1°- What are the relations between Anthropophagy, history, esthetics and ideology? 2°- What is the place of women Brazilian artists in the emergence of this movement, taking into account their decisive presence right from the start? 3°- Taking into account the resurgence of Anthropophagy from the second half of the 20th century onwards, what is the place of women artists in this phenomenon? Are they pursuing the same interests as the founders of the movement?4°- Can we deduce that there exists a specifically female genre within the anthropophagic movement of yesterday and of today? If so, what is its relevance? Where does it stand with respect to the contemporary concepts of post-modernity and globalization in the present-day art world? http://www.theses.fr/2014AGUY0766/document | Partager |
De la dédiasporisation des jeunes Haïtiens à New York Auteur(s) : Melyon-Reinette, Stéphanie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les facteurs répulsifs de l’émigration haïtienne ont complètement changé depuis les années 1950 qui marquèrent le début de ce mouvement avec le régime duvaliériste. Les entités géopolitiques et sociopolitiques qui en résultent évoluent, elles aussi, proportionnellement et rationnellement aux motivations des individus en partance. Ainsi, les exilés forcés rêvaient de retrouver leur chère Haïti, les nouveaux primo-arrivants sont des individus qui cherchent à se ré-enraciner dans un terreau aux airs d’ailleurs. Le diasporique est-il un individu dont l’identité est figée ? Dans cet article, une étude statistique simple cherche à démontrer l’évolution des mentalités des jeunes Haïtiens à travers un questionnement des identités et des orientations culturelles. Des dynamiques se font jour montrant que la diaspora est fluctuante comme les identités et les cultures qui la composent. The Push factors of Haitian emigration have completely changed since the late 1950s which marked the beginning of this movement with the Duvalier regime. The geopolitical and sociopolitical entities which result from it are changing as well, in proportion and accordance with the motivations of the people who leave. Thus, the forced exiles dreamt of going back to their dearest Haiti, the latest newly-arrived immigrants are individuals who desire to re-root into a land that sounds like “elsewhere”. Must the diasporic individual’s identity be stable? In this article, a simple survey seeks to shed light on the changing mentalities of young Haitians, examining their identities and cultural choices. Emerging trends show that diaspora is a flow, not unlike the identities and the cultures of which it is composed. New York Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4628 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4628 | Partager |