Guyana's Hindus face Gay Quandary Auteur(s) : Hinduism Today Éditeur(s) : Himalayan Academy Himalayan Academy ( United States ) Résumé : (Funding) Support for the development of the technical infrastructure and partner training provided by the United States Department of Education TICFIA program. (Acquisition) This article is published in Hinduism Today http://www.hinduismtoday.com and is shared by the author Vidyaratha Kissoon email vidyak1 (at) gmail dot com. The author Vidyaratha Kissoon has proposed the following corrections to the PDF version. Some corrections have been made in the print version and in the online edition. Errata Sheet for "Guyana's Hindus face Gay Quandary" Page 60 1) The caption on the photograph should be "Activists from the Caribbean at a human rights advocacy workshop in Guyana in August 2010" - 2) The line "After being ruled by the Dutch, the Spanish and finally the British ... " should read "After being ruled by the Dutch and the British".. 3) The line 'Revisions and amendments to the constitution are relatively common' to 'Revisions and amendments to the constitution are necessary to achieving this nationhood' 4) The phrase "Congress of Guyana" should be changed to "Parliament of Guyana" Page 61 4) The line "Hindu institutions were mostly absent from the 2001 debate except for a joint statement issued by a few organisations.." should read "Hindu institutions were mostly absent from the 2003 debate except for a joint multifaith statement which included a few organisations .." 6) The comments by Former UN Secretary General Kofi Annan - referred to laws like those in Guyana (the British colonial Caribbean) 7) The last sentence should read "Freedom of worship is ... and each of the main groups has national holidays [Christmas, Easter, Diwali, Phagwah, Eid ul Adha, Youman Nabi] Page 62 8) The line "Pandit Dhanesar was not able.. " to "Pandit Dhanesar did not provide any specific reference in the Vedas. In Guyana, many Pandits sustain traditions a mix of oral and written traditions" 9) The line "Active in helping the gay and lesbian communities, he advocates acceptance." should read "He advocates acceptance .. " The corrected version of the article appears online at http://hinduismtoday.com/modules/smartsection/item.php?itemid=5172 Droits : All rights reserved by the source institution. | Partager |
Conserver et transmettre le patrimoine immatériel (Partie 2) Auteur(s) : Aïmawalé, Opoya Apalai Waiana, Arinaware Guillaume, Evelyne Belisong Kwa, Djani Lienga, Randolf Baumann, Claude Anoewaritja, Marty Robbins Abatueli, Serge Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le projet d'inscription du rituel du maraké sur la liste de sauvegarde UNESCO du patrimoine culturel immatériel pourra servir de point de départ à une discussion sur la conservation et la transmission du patrimoine immatériel : quelles leçons tirer des expériences mises en oeuvre dans nos trois pays ? A quelles conditions ce patrimoine reste-t-il vivant ? Comment en assurer la transmission sans le « congeler » ? La question de l'écriture des langues de tradition orale sera également abordée : pourquoi ? pour qui ? comment ? Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12026 V12026 | Partager |
Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles ; Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles ; Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles Auteur(s) : Charles-Dominique, Luc Charles-Dominique, Luc Charles-Dominique, Luc Auteurs secondaires : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Monsieur Luc Charles-Dominique nous présente un axe de recherche sur l'étude des processus de patrimonialisation dans le domaine des musiques et danses traditionnelles en France. Il nous présente en particulier l'étude de la FAMDT : la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles. Créé en 1985, ce réseau regroupe une centaine d'associations et de fédérations d'associations travaillant dans le secteur des musiques et des danses de tradition orale. En 2006, le Ministère de la Culture et de la Communication a mis en oeuvre une convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) incluant les traditions et expressions orales, les arts du spéctacle, les évènements rituels, festifs, les savoirs, les pratiques et les techniques artisanales traditionnelles. Monsieur Luc Charles-Dominique nous présente un axe de recherche sur l'étude des processus de patrimonialisation dans le domaine des musiques et danses traditionnelles en France. Il nous présente en particulier l'étude de la FAMDT : la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles. Créé en 1985, ce réseau regroupe une centaine d'associations et de fédérations d'associations travaillant dans le secteur des musiques et des danses de tradition orale. En 2006, le Ministère de la Culture et de la Communication a mis en oeuvre une convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) incluant les traditions et expressions orales, les arts du spéctacle, les évènements rituels, festifs, les savoirs, les pratiques et les techniques artisanales traditionnelles. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12038 V12038 V12038 V12038 | Partager |
Missions de la Direction des Affaires Culturelles en Guyane Auteur(s) : Leandri, Paul Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : "L'inventaire et la collecte des contes en Guyane et leur valorisation" : séminaire, les 16 et 17 avril 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le directeur de la DAC Guyane rappelle que le véhicule essentiel du conte et de la parole c'est la langue. Par conséquent, il est primordiale pour un développement harmonieux de la société et des individus que chacun puisse nourrir son imaginaire à partir de sa langue première : particulièrement, au sein des établissements d'enseignement sur ce territoire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15113 V15113 | Partager Voir aussi Oralité Tradition orale Conte Patrimoine Culturel Immatériel Valorisation Guyane Française Télécharger |
La politique de l'Etat en matière de sauvegarde du patrimoine oral Auteur(s) : Dekowski, Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : "L'inventaire et la collecte des contes en Guyane et leur valorisation" : séminaire, les 16 et 17 avril 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Dans cette session "Inventaire et collecte des contes", l'intervenante revient sur les actions les plus emblématiques (Kalahou et Maraké) de la DAC Guyane dans le cadre du PCI - Patrimoine Culturel Immatériel, au préalable elle fait un rappel sur la convention de sauvegarde de l'UNESCO de même que le maillage territorial de cette action (notamment les infrastructures)en Guyane. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15107 V15107 | Partager |
Expressivité de l'être : le geste comme langage, un phénomène social entre l'oralité et la singularité Auteur(s) : Arrouvel, Rébecca Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : Le bélè est considéré à juste titre comme une tradition martiniquaise qui a contribué à donner une dimension sacrée à cette gestuelle. Cependant, cette identité est institutionnalisé par les politiques et tend à devenir un produit touristique. Cette forme d'oralité tente de résister à l'hégémonie capitaliste et politique, toutefois sons mode de transmission pose problème dans un monde où le temps est une denrée précieuse. Martinique 21 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH011d902cb9710d9f92ebead9 | Partager |
Conserver et transmettre le patrimoine immatériel (restitution) Auteur(s) : Anakesa Kululuka, Apollinaire Compper, Franck Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) WWF : Fonds mondial pour la nature. Section (France) Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Restitution de l'atelier sur la "Conservation et la transmission du patrimoine immatériel" Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12031 V12031 | Partager Voir aussi Patrimoine Patrimoine culturel Patrimoine immatériel Transmission Tradition orale Brésil Guyane Française Suriname Télécharger |
Humanités numériques et sources orales alternatives Auteur(s) : Caruge, Mickaël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : Dans ce système observable qu'est la transmission culturelle, les sources orales permettent de produire, par un choix judicieux des outils de prise de données, une restitution efficiente d'informations contradictoires. C'est-à-dire utile à l'élaboration de recherches académiques. Dans ce droit fil, le Fonds René Louise constitue un travail authentique de prospection et de restitution sonore commencé dans les années 1970, en abordant les trajectoires personnelles d'artistes, d'artisans et de personnalités de la culture. Ce corpus alternatif évoque le contexte historique édifiant des années 1940, se poursuit jusqu'à la fin du XXè siècle, dans un langage, des pratiques, des traditions communes à tout le bassin Caribéen. Cela signifie que l'on peut rendre accessible l'information historique autrement, dans les espaces dédiés à la diffusion de formes sonores, par l'organisation archivistique et la corroboration de la recherche en sciences humaines. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19017 V19017 | Partager |
Folklore and Oral Traditions ( lesson plan ) Auteur(s) : Pharis, Karen Éditeur(s) : Digital Library of the Caribbean Digital Library of the Caribbean ( Miami, Fla. ) Résumé : 1st place recipient in 1st Digital Library of the Caribbean (dLOC) Lesson Plan Competition http://ufdc.ufl.edu/UF00094880/00001 | Partager |
Conserver et transmettre le patrimoine immatériel (Partie 1) Auteur(s) : Pinas, Tresna Perigny, Eveline Beaudet, Jean Michel Guillaume, Evelyne Lienga, Randolf Belisong Kwa, Djani Abatueli, Serge Foissy, Serge Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le projet d'inscription du rituel du maraké sur la liste de sauvegarde UNESCO du patrimoine culturel immatériel pourra servir de point de départ à une discussion sur la conservation et la transmission du patrimoine immatériel : quelles leçons tirer des expériences mises en oeuvre dans nos trois pays ? A quelles conditions ce patrimoine reste-t-il vivant ? Comment en assurer la transmission sans le « congeler » ? La question de l'écriture des langues de tradition orale sera également abordée : pourquoi ? pour qui ? comment ? Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12025 V12025 | Partager Voir aussi Patrimoine Patrimoine culturel Conservation Patrimoine immatériel Transmission Tradition orale Suriname Brésil Guyane Française Télécharger |
Festival Contes et musique dans la cité, 10ème édition Auteur(s) : Steward, Appoline Chavanon, Agnès Cissoko, Ali Boulo Santo Egouy, Valer Egouy, Mickaël Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Association Virgule Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2016-2017. Université des Antilles Description : Pour sa 10ème édition, le festival Contes et musique dans la cité présente deux virtuoses du genre et un musicien de haute tradition à la Bibliothèque Universitaire, le mardi 11 octobre 2016. Appoline Steward, comédienne, enseignante de théâtre, "a trouvé son expression dans le conte antillais et pratique le théâtre depuis plus de vingt ans. Elle a écrit plusieurs contes qu'elle a mis en scène pour et avec des enfants, le conte antillais pour enfant étant toujours à construire", ainsi que nous la présente le site d'ETC Caraïbe. En 2011, son spectacle "Les Trois grâces", huis-clos de trois s?urs liées par un lourd secret, a reçu le 1er prix d'écriture théâtrale contemporaine de la Caraïbe - Ville de Paris. Agnès Chavanon, quant à elle, conteuse de longue main, voit son nom associé à celui de Bruno de la Salle dans le regain d'intérêt suscité par cette forme d'expression orale depuis les années 70, notamment auprès des publics scolaires et de bibliothèques. Le site de l'AMAC nous invite à mieux connaître cette artiste qui interprète "grâce au conte, les relations humaines dans toutes leurs dimensions : amour, mort, guerres, misère, joie, maladie; abandon, vieillesse, tendresse, maternité...". Le spectacle est accompagné en musique par Ali Boulo Santo Cissoko, héritier d'une grande lignée de griots mandingues joueurs de kora comme le rappelle cet article de présentation d'Africultures. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16257 V16257 | Partager |
Le conte comme moyen d'éducation, valorisation dans les écoles Auteur(s) : Platiel, Suzy Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : "L'inventaire et la collecte des contes en Guyane et leur valorisation" : séminaire, les 16 et 17 avril 2014. Université des Antilles et de la Guyane Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15114 V15114 | Partager |
La lecture publique à l’épreuve du territoire, un défi pour la Guyane de demain ? Auteur(s) : Manga, Blaise Bitegue Dit Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les mutations continues de l’environnement culturel des habitants de Guyane favorisent une prise de conscience des attentes des populations locales et de leur demande sociale en matière de lecture publique. Cela devrait à terme susciter l’émergence d’un public « avisé » malgré l’influence de la tradition orale. Par conséquent, face à la complexité du terrain sociologique, il est nécessaire de modifier les stratégies des acteurs et de les adapter aux réalités sociales et à la vie quotidienne des populations concernées. Pour atteindre ces objectifs, sur quelles représentations sociales peuvent reposer les interventions des acteurs ? Cette question trouvera sa réponse dans une perception objective de la réalité sociale des populations locales. The ongoing evolutions of the cultural environment of Guianese people promote awareness of the expectations of local people and their social demand for public reading. This should eventually lead to the emergence of a public informed despite the influence of oral tradition. Therefore, given the complexity of the sociological field, it is necessary to change the players' strategies and adapt to social realities and daily lives of the people concerned. What social representations should the performances of actors be based on in order to reach these objectives? The answer to that question will be found thanks to an objective look at the social reality of the local populations. Guyane française Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7870 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7870 | Partager |
La lecture publique a l’épreuve du territoire, un défi pour la Guyane de demain ? Auteur(s) : Manga, Blaise Bitegue Dit Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Les mutations continues de l’environnement culturel des habitants de Guyane favorisent une prise de conscience des attentes des populations locales et de leur demande sociale en matière de lecture publique. Cela devrait à terme susciter l’émergence d’un public « avisé » malgré l’influence de la tradition orale. Par conséquent, face à la complexité du terrain sociologique, il est nécessaire de modifier les stratégies des acteurs et de les adapter aux réalités sociales et à la vie quotidienne des populations concernées. Pour atteindre ces objectifs, sur quelles représentations sociales peuvent reposer les interventions des acteurs ? Cette question trouvera sa réponse dans une perception objective de la réalité sociale des populations locales. The ongoing evolutions of the cultural environment of Guianese people promote awareness of the expectations of local people and their social demand for public reading. This should eventually lead to the emergence of a public informed despite the influence of oral tradition. Therefore, given the complexity of the sociological field, it is necessary to change the players' strategies and adapt to social realities and daily lives of the people concerned. What social representations should the performances of actors be based on in order to reach these objectives? The answer to that question will be found thanks to an objective look at the social reality of the local populations. urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4460 http://etudescaribeennes.revues.org/4460 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |