![]() | Français et Indiens dans la Caraïbe, XVIe-XVIIIe siècles Auteur(s) : Berard, Benoit Lafleur, Gérard Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Archives Départementales ; Archives Départementales de la Guadeloupe Havard G. et M. Augeron Éditeur(s) : HAL CCSD Les Indes Savantes-Rivages des Xantons Résumé : International audience L'histoire des relations entre les Français et les Caraïbes s'inscrit dans ce cadre conceptuel construit par les Espagnols aux premiers moments du contact. Cependant, contrairement à ces derniers qui ne feront toujours qu'y passer, les autres nations européennes, au premier rang desquelles les royaumes de France et d'Angleterre, vont entreprendre la colonisation des Petites Antilles et ainsi établir un contact certes plus tardif mais surtout beaucoup plus étroits avec les Caraïbes. Or, dans ce jeu à trois auquel vont se livrer pendant plus de deux siècles, Anglais, Français et Caraïbes, les deux derniers acteurs semblent avoir développé une proximité dont pour l'essentiel les Anglais ont été exclus . Quelles en ont été les manifestations ? Et, surtout, quels en ont été les mécanismes ? Plutôt qu'un recours certes aisé mais ô combien dangereux à la notion difficilement objectivable de "l'esprit d'une nation", une approche chronologique fine des relations franco-caraïbes nous semble être la seule voie possible pour tenter de répondre à ces questions. Elle devrait nous permettre de dégager le caractère spécifique de ce contact et d'en cerner certaines des raisons. Un continent en partage. Cinq siècles de rencontres entre Amérindiens et Français ISBN : 978-2-84654-356-9 hal-00967785 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967785 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967785/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967785/file/FranA_ais_et_Indiens_dans_.pdf | Partager |
![]() | Sainte-Eustache Auteur(s) : Bergmuller Éditeur(s) : Archives de la Martinique Résumé : Une des Isles d'Antilles dans l'Amérique du Nord, laquelle fut prise aux Hollandais en 1781, par les Anglais 15Fi235 Saint-Eustache Droits : Reproduction soumise à autorisation des Archives de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011470672738welJd3 | Partager |
![]() | Neurodidactique de l'anglais oral : Comment le cerveau d'un apprenant francophone peut-il se reprogrammer sur une langue accentuelle ? Auteur(s) : Freiss, Michel Auteurs secondaires : Centre de Recherches Sémiotiques (CeReS) ; Université de Limoges (UNILIM) - Institut Sciences de l'Homme et de la Société (IR SHS UNILIM) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : From the protolanguage born with Homo erectus, the modern human language of Homo sapiens has naturally diversified into tonal, stress-timed, or syllable-timed languages, although the definition of the syllable has yet to be established. Thus for a French speaker, the transition from a language punctuated by the syllable to a language punctuated by the lexical stress will be a delicate point in learning oral English. For this purpose, we recommend the implementation of a reprogramming of the articulatory gesture in the brains as evidenced by articulatory phonology. Through the arched beam, Broca's area of the French-speaking learner will inhibit the French-related data to send to Wernicke's area new information regarding the reception / production of oral English. A partir du protolangage né avec Homo erectus, le langage humain moderne d'Homo sapiens s'est naturellement diversifié en langues tonales, accentuelles, ou syllabiques, bien que la définition de la syllabe reste encore à établir. Ainsi pour un francophone, le passage d'une langue rythmée par la syllabe à une langue rythmée par l'accent lexical sera un point délicat de l'apprentissage de l'anglais oral. Pour ce faire, nous préconisons la mise en place d'une reprogrammation de la gestuelle articulatoire telle qu'elle a pu être mise en évidence par la phonologie articulatoire. Par le biais du faisceau arqué, l'aire de Broca de l'apprenant francophone inhibera les données liées au français pour envoyer à l'aire de Wernicke de nouvelles informations quant à la réception / production de l'anglais oral. Mots clés : neurodidactique, anglais oral, phonologie articulatoire, aires du langage, mémoire procédurale et à long terme. Abstract: From the protolanguage born with Homo erectus, the modern human language of Homo sapiens has naturally diversified into tonal, stress-timed, or syllable-timed languages, although the definition of the syllable has yet to be established. Thus for a French speaker, the transition from a language punctuated by the syllable to a language punctuated by the lexical stress will be a delicate point in learning oral English. For this purpose, we recommend the implementation of a reprogramming of the articulatory gesture in the brains as evidenced by articulatory phonology. Through the arched beam, Broca's area of the French-speaking learner will inhibit the French-related data to send to Wernicke's area new information regarding the reception / production of oral English. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01626540 hal-01626540 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01626540 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01626540/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01626540/file/Neurodidactique%20%20Comment%20le%20cerveau%20d%27un%20apprenant%20francophone%20peut-il%20se%20programmer%20sur%20une%20langue%20accentuelle..pdf | Partager |
![]() | Une Famille d'éléphants : les dessins d'Édouard Glissant Auteur(s) : Loichot, Valérie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Valérie LOICHOT, Professeure de Français et d'Anglais à Emory University, met l'accent sur la collection d'art de Glissant. Elle rappelle que les archives de ses oeuvres artistiques ont été classées trésor national. L'intervenante présente un carnet de dessin d'Edouard Glissant. Elle explique que ces dessins ne constituaient pas de simples divertissements car ils éclairaient aussi la pensée de l'auteur sans trahir son opacité. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18100 V18100 | Partager |
![]() | La Martinique Auteur(s) : Jefferys, Thomas Éditeur(s) : Archives départementales de la Martinique Résumé : La Martinique par les ingénieurs Anglais lorsqu'ils en étaient possesseurs 36Fi50 Martinique Droits : Reproduction soumise à autorisation des Archives de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a0114219491779woC0x | Partager |
![]() | La Martinique Auteur(s) : Le Rouge, Georges-Louis Éditeur(s) : Archives départementales de la Martinique Résumé : La Martinique par les ingénieurs Anglais lorsqu'ils en étaient possesseurs 36Fi42 Martinique Droits : Reproduction soumise à autorisation des Archives de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011421949177yJaZWb | Partager |
![]() | Atelier 45 : le tout-monde en devenir Auteur(s) : Lampla, Suzanne Auteurs secondaires : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Tropiques Atrium Scène national - Martinique Extrait de : "Rendre hommage à l'Atelier 45" : conférence, le 15 octobre 2016. Université des Antilles Description : Suzanne Lampla a enseigné l'anglais en lycée. Elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la traduction et l'interprétation. Elle s'intéresse à la peinture américaine et caribéenne anglophone. Elle appartient à l'AICA-Section Caraïbe du Sud, et à L'AMCA. Elle a aussi écrit des articles pour la revue du CEREAP et le Magazine « Arthème ». Une approche thématique nous donne ici l'occasion de resituer le mouvement Atelier 45 dans la Caraïbe. Entre la « Harlem Renaissance » et le « Caribbean Art Movement », plus récent, l'évolution se fait à travers les dates, les événements et les variations géopolitiques. En se basant sur des citations et des références appropriées, il s'agira de mettre en évidence des éléments tels que la migration, l'identité en devenir, comme le souligne Stuart Hall, disparu récemment. Derick Walcott et Edouard Glissant viennent aussitôt confirmer un ancrage dans les éléments immuables de notre culture créole. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16311 V16311 | Partager |
![]() | Le Général Toussaint Louverture Auteur(s) : Grenier, F.Villain Éditeur(s) : Archives de la Martinique Résumé : Remettant au Général anglais qui était venu le trouver dans son camp, deux lettres 15Fi73 Saint-Domingue Haiti Droits : Reproduction soumise à autorisation des Archives de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011470672738y90hFH | Partager |
![]() | Coviabilité socio-économique : une nouvelle voie pour reconnecter l'homme à la nature. Auteur(s) : Barrière Olivier Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "La protection juridique de la biodiversité sur le plateau des Guyanes : vers une gestion en patrimoine commun dans un contexte transfrontalier ?", 16 novembre 2019. Université de Guyane Description : Présentation : Le droit comme lien de viabilité ? Quelle place le droit de la biodiversité offre t-il aux non humains ? Répondre à l'urgence écologique en changeant de modèle d'existence. Cette réflexion repose sur des travaux de chercheurs en anglais avec une traduction française : "reconnecter l'homme à la biosfaire dans une aire de changement global" Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20038 V20038 | Partager |
![]() | Les explorations du Maroni du XVIIe au XIXe siècles Auteur(s) : Bellardie, Tristan Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les premières explorations des côtes des Guyanes sont effectuées par les espagnols en 1500. Au XVIe et XVIIe siècle, Raleigh et d'autres explorateurs anglais sont persuadés d'accéder par les fleuves guyanais dont le Maroni à l'Eldorado. A défaut de trouver un troisième empire sud-américain, ils établissent de précieuses cartes fluviales. Durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les expéditions françaises sont axées naturalisme et utilisent les voies terrestres. Il faut attendre le XIXe siècle pour une véritable installation française sur le Maroni. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11047 V11047 | Partager |
![]() | Général Ferrand. Il mourut victime de l'ingratitude. ![]() Extrait de : Précis historique des derniers événements de la partie de l'est de Saint-Domingue depuis le 10 août 1808 jusqu'à la capitulation de Santo-Domingo, avec des notes... sur cette partie, des réflexions sur l'Amérique septentrionale et des considérations sur l'Amérique méridionale et sur la restauration de Saint-Domingue... par M. Gilbert Guillermin,... (avant p. 1) Résumé : Ferrand, Jean-Louis (1758-1808), général français de la Révolution et de l'Empire. Il fait partie de l'expédition de Saint-Domingue, chargée de rétablir l'ordre dans la colonie, dont il prend très vite le commandement. Après les premiers succès (1802), les Français sont battus par Dessalines et les Anglais (1804), et doivent trouver refuge dans la partie orientale de l'île, alors sous les ordres de la Couronne d'Espagne. Après que Napoléon est attaquée la péninsule, la bataille de Palo Hincado scelle le sort de Ferrand qui se scuicide Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16053-0008i1 MMC16053-0008i1 | Partager |
![]() | Guadeloupe Auteur(s) : Jefferys, Thomas Éditeur(s) : Archives départementales de la Martinique Résumé : La Guadeloupe, par les ingénieurs Anglais lorsqu'ils en étaient possesseurs 36Fi85 Guadeloupe Droits : Reproduction soumise à autorisation des Archives de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011421949177Gd7UVL | Partager |
![]() | Guadeloupe Auteur(s) : Jefferys, Thomas Éditeur(s) : Archives départementales de la Martinique Résumé : La Guadeloupe, par les ingénieurs Anglais lorsqu'ils en étaient possesseurs 36Fi81 Guadeloupe Droits : Reproduction soumise à autorisation des Archives de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011421949177pS9998 | Partager |
![]() | L'usage de la graphie créole à Trinidad-et-Tobago Auteur(s) : Ferreira, Jo-Anne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : L'île de Trinidad, créolophone depuis du 18ème siècle et lieu d'apparition de la première grammaire du créole français antillais, a commencé à perdre sa place dans la créolophonie au début du 20ème siècle. Jusqu'au milieu du 19ème siècle pourtant, le créole français était la langue maternelle de la grande majorité des Trinidadiens et était aussi devenu la lingua franca d'une population de plus en plus multilingue. Depuis la publication de John Jacob Thomas (1869), la représentation orthographique de la langue créole a été - et est toujours - soumise à la connaissance du français et de l'étymologie française, aux interférences de la phonologie anglaise et créole anglaise (à celles de l'orthographe de l'anglais) et aux préférences individuelles. En 1990, près de deux décennies après l'introduction de la norme GEREC-1 de Bernabé, Carrington (un Trinidadien travaillant sur le st-lucien) et ses collègues de l'Université des West Indes, utilisent le système d'orthographe GEREC pour un cours basé sur le st-lucien, en utilisant des matériaux conçus par Carrington et Valdman et enseignés par des Martiniquais venus lors d'un échange avec l'UAG. Les étudiants de ce cours apprennent le GEREC-1 (le GEREC-2 n'est pas encore pratiqué) et l'utilisent dans leurs publications, présentations et dans les médias sociaux. Cependant, ces étudiants représentent bien moins de 1% de la population du pays. La connaissance de ce système graphique n'a donc pas pénétré la conscience de la grande majorité de la société trinidadienne, de sorte que les chercheurs qui ne sont pas linguistes, de même que les praticiens de la culture, les journalistes et la société environnante, se tournent vers le français central / le parisien standard du 21ème siècle, dans une approche étymologique donc, pour écrire le créole. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17234 V17234 | Partager |
![]() | Une grammaire formelle du créole martiniquais pour la génération automatique Auteur(s) : Vaillant, Pascal Résumé : Nous présenterons dans cette communication les premiers travaux de modélisation informatique d’une grammaire de la langue créole martiniquaise, en nous inspirant des descriptions fonctionnelles de Damoiseau (1984) ainsi que du manuel de Pinalie & Bernabé (1999). Prenant appui sur des travaux antérieurs en génération de texte (Vaillant, 1997), nous utilisons un formalisme de grammaires d’unification, les grammaires d’adjonction d’arbres (TAG d’après l’acronyme anglais), ainsi qu’une modélisation de catégories lexicales fonctionnelles à base syntaxico-sémantique, pour mettre en oeuvre une grammaire du créole martiniquais utilisable dans une maquette de système de génération automatique. L’un des intérêts principaux de ce système pourrait être son utilisation comme logiciel outil pour l’aide à l’apprentissage du créole en tant que langue seconde. In this article, some first elements of a computational modelling of the grammar of the Martiniquese French Creole dialect are presented. The sources of inspiration for the modelling is the functional description given by Damoiseau (1984), and Pinalie’s & Bernabé’s (1999) grammar manual. Based on earlier works in text generation (Vaillant, 1997), a unification grammar formalism, namely Tree Adjoining Grammars (TAG), and a modelling of lexical functional categories based on syntactic and semantic properties, are used to implement a grammar of Martiniquese Creole which is used in a prototype of text generation system. One of the main applications of the system could be its use as a tool software supporting the task of learning Creole as a second language. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH019aba2be5da862ae78a8060 | Partager |
![]() | Matinée poétique Auteur(s) : Anicet, Victor Loichot, Valérie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Colloque réalisé en guise d'hommage à Edouard GLISSANT, célèbre Poète Martiniquais décédé en 2011. Cette rencontre a fait l'objet d'une matinée poétique durant laquelle le Groupe WATABWI gratifiait aux participants de belles performances au son du lambi. A la suite de la lecture de quelques extraits de poésie d'Edouard GLISSANT par un groupe d'étudiants de l'Université des Antilles, Valérie LOICHOT, Professeure de Français et d'Anglais à Emory University, lisait un texte intitulé « Tombe d'Edouard GLISSANT » tiré d'une revue qui vénérait l'auteur. Victor ANICET, artiste plasticien, intervenait également pour honorer la mémoire de l'homme de lettre, lequel il considérait comme un ami proche. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18052 V18052 | Partager |
![]() | De la contextualisation pédagogique en milieu multilingue : l’exemple des alternances codiques dans l’accompagnement personnalisé à Saint-Martin. Auteur(s) : Candau, Olivier-Serge Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : École supérieure du professorat et de l'éducation - Guadeloupe (ESPE Guadeloupe) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université Galatasaray Résumé : International audience La partie française de l’île de Saint-Martin est une collectivité d’Outre-mer et se caractérise par une situation de multilinguisme (français-anglais-espagnol-créole). Ce contexte pose la question des stratégies pédagogiques et didactiques in situ. Les lycées de la partie française s’efforcent d’appliquer les réformes de l’Hexagone dont celle du « Nouveau Lycée » de la rentrée 2010, en particulier l’accompagnement personnalisé. Cette étude a pour but d’étudier comment les langues en présence participent aux interactions au cours des séances d’accompagnement personnalisé et en quoi l’alternance codique peut favoriser une dynamique pédagogique et relationnelle plus spécifique à Saint-Martin. Pour ce faire, nous prendrons l’exemple de deux corpus réalisés à partir d’une observation des échanges entre des groupes. L’observation du rôle des alternances codiques, révélateurs identitaires des pratiques langagières plurilingues, s’avère capitale pour comprendre les ressorts d’une interaction entre apprenants confrontés à la réalisation d’une tâche donnée par un enseignant. Signes, Discours et Sociétés : Revue semestrielle en sciences humaines et sociales dédiée à l'analyse des Discours hal-01532981 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01532981 | Partager |
![]() | Pour une relecture praxéologique des réformes en contexte multilingue : l’exemple de l’accompagnement personnalisé en Collectivité ultra-marine de Saint-Martin. Auteur(s) : Candau, Olivier-Serge Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Institut de langue française Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience S’il paraît aujourd’hui difficile de penser la didactique sans recourir à une approche linguistique (Germain, 2000), il va sans nul doute que l’exemple de la Réforme des Lycées en France (Chatel, 2010) en renouvelle considérablement la portée. Cette Réforme vise à favoriser la mise en place de nouveaux dispositifs pédagogiques par les équipes éducatives afin d’aider les élèves dans leur cursus scolaire. L’ensemble des prescriptions de la Réforme résulte d’un programme dont la prise en charge dans un contexte socioculturel et linguistique spécifique renouvelle le contenu (Talbot, 2005). En effet, l’île franco-néerlandaise de Saint-Martin, dont la partie française est désormais « Collectivité d’Outre-Mer de la République » (COM) depuis 2007 se caractérise par une situation de multilinguisme (anglais, créole haïtien, espagnol, français) et pose la question des stratégies pédagogiques et didactiques à adopter dans le cadre de l’enseignement du français. La prise en compte des spécificités langagières du public saint- martinois infléchit les pratiques possibles en invitant à un nouveau positionnement quant à la définition des finalités de tout accompagnement personnalisé de l’élève plurilingue (Castellotti et Moore, 2008) au sein de sa scolarisation. Cette étude vise donc à modéliser les rapports peut-être problématiques entre processus interactionnels et situations éducatives (Fillietaz & Schubauer-Leoni, 2008). Il s’agit à travers un dispositif particulier de la Réforme, l’Accompagnement personnalisé (AP), de décrire comme le contenu d’enseignement, l’activité enseignante et celle de l’élève bouleversent le modèle didactique systématique (Carnus, 2010), en lui imposant dans ce contexte multilingue d’enseignement, de nouveaux défis. Congrès mondial de linguistique française 8e édition Berlin, Germany hal-01532985 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01532985 | Partager |
![]() | Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
![]() | Commerce néerlandais aux Antilles françaises lors de la création de la Compagnie des Indes Occidentales?: 1664 - 1665 années charnières pour le commerce néerlandais dans les Antilles Auteur(s) : Van Den Bel, Martijn Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe HARCMAR : Histoire et Archéologie Maritimes des Petites Antilles Extrait de : "Entre exclusif et contrebande, le commerce colonial aux Antilles XVIIe-début XIXe siècle" : journées d'étude, du 24 au 26 octobre 2019. Université des Antilles Description : « Tempora mutantur et Nos mutamur in illis », (Les temps changent et nous changeons avec eux). Cette citation tirée d'une lettre écrite en 1664 par Adam Erckelens, chirurgien du Sieur Nicolaas Claesz, planteur à Capesterre de Guadeloupe, résume bien l'attitude et la force des Hollandais de cette époque. Elle illustre également la situation incertaine dans laquelle ils se trouvaient à la fin de l'année 1664. En effet, 1664 - 1665, fut une période délicate pour le commerce néerlandais dans les Antilles. A partir de lettres de marchands, planteurs et commissionnaires hollandais saisies par les navires anglais, se dessinent les relations commerciales exclusives légales ou illégales des différents ports de Pays-Bas avec la zone caraïbe et notamment les Antilles françaises ; type de marchandises échangées, traite des Noirs, méthodes commerciales. Ces lettres mettent en lumière les protagonistes aussi bien en Europe que sur place. Tout ceci dans une situation politique en évolution par la volonté des autorités françaises et notamment de Colbert désireux d'éliminer les Hollandais du commerce antillais par le biais de la création de la Compagnie des Indes Occidentales. L'incertitude sur l'avenir est également due à la tension entre Pays-Bas et l'Angleterre qui aboutira à la Seconde guerre anglo-hollandaise (1665 - 1667). Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19115 V19115 | Partager |