![]() | Observations sous-marines des communautes de poissons agregees autour des DCP en Martinique: resultats preliminaires Auteur(s) : Laurans, Martial Taquet, Marc Reynal, Lionel Lagin, Alain-sabin Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Fishing with a beach seine for catching small pelagic fishes is a traditional activity in Martinique. Since the early eighties, an important decrease in the number of fishermen practising this activity has been recorded. In the context of high exploitation of reef resources, the beach seine presents a low selectivity, catching too many juveniles of demersal fish. The fads established in coastal areas, have been successfully used in others regions of the world for exploiting small pelagics. Thus, it could allow to favour a change of exploitation style of these resources in Martinique. In partnership, Ifremer, the Regional Council and the Fishing Committee have began an evaluation of the potentialities for this type of structures around the island. To achieve this study, several experimental coastal fads have been established in different places. Surveys by subaquatic observations are periodically carried out to compare the attractive power of different aggregation devices (colour, shape, volume) and understand the factors influencing the determinism of the aggregation (biotic and abiotic). The results presented and discussed correspond to the initial stage of this study which should be pursued in the next months.Original Abstract: La peche a la senne de plage pour la capture des petits poissons pelagiques est une activite halieutique traditionnelle et ancienne en Martinique. Depuis le debut des annees quatre-vingt, une diminution importante du nombre de pecheurs pratiquant cette activite est enregistree. Les dispositifs de concentration de poissons (DCP) implantes en zone cotiere sont abondamment utilises dans d'autres regions du monde avec succes. Ils pourraient donc permettre de redynamiser ce secteur en Martinique. L'Ifremer, le conseil regional et le comite des peches ont entrepris, en partenariat, une etude permettant d'evaluer les potentialites du developpement de ce type d'amenagement autour de l'ile. Pour realiser cette etude, plusieurs DCP cotiers experimentaux ont ete implantes dans differents sites. Ils font l'objet d'un suivi halieutique base sur les comparaisons des captures realisees par les professionnels sur et hors DCP. En parallele, des campagnes d'observations sous-marines sont effectuees de facon periodique. Elles permettent d'une part de comparer les pouvoirs attractifs de differents dispositifs d'agregation (forme, volume, couleur) et, d'autre part, de mieux comprendre les facteurs biotiques et abiotiques influencant le determinisme de l'agregation. Les resultats presentes et discutes correspondent a la phase initiale de l'etude qui doit se poursuivre dans les prochains mois afin de couvrir toute la saison de peche. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15302/12634.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15302/ | Partager |
![]() | Les modeles de DCP mis au point par la CPS: bilan et perspectives Auteur(s) : Desurmont, A Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Since the early 1980's, the Secretariat of the Pacific Community (SPC, formerly the South Pacific Commission) has contributed to the development of FAD programmes for the artisanal fisheries sector in the Pacific region. In particular, it has put considerable efforts into developing technology that would assure a two-year average FAD lifespan, while maintaining costs under US$ 4,000 per FAD unit. From 1996 to 1998, this work led to the publication of three volumes of the SPC FAD Manual. Volume 2 of this manual, "Rigging Deep-Water FAD Moorings", describes in great detail two FAD models that were developed from the original 1983 SPC-recommended model, and gives precise instructions on the way to construct them. Despite SPC's work, the objectives set, in particular the two-year average lifespan for FADs, have not been consistently met, resulting in many FAD programmes in the region being suspended. An analysis of the reasons why this has occurred is presented, along with a short description of the practical research that could be pursued, using different objectives, to introduce new FAD programmes in the region.Original Abstract: Depuis le debut des annees quatre-vingt, le secretariat general de la communaute du Pacifique (SPC, anciennement commission du Pacifique Sud) a soutenu et accompagne le developpement de programmes DCP destines au secteur de la peche artisanale, dans la region Pacifique. Il s'est en particulier efforce de mettre au point des modeles de DCP repondant principalement aux deux criteres suivants: duree de vie superieure a deux ans et cout unitaire moyen inferieur a 4 000 dollars US. Entre 1996 et 1998, ces travaux ont abouti a la publication en trois volumes du manuel de la SPC sur les DCP. Le volume 2 de ce manuel, " La fabrication de DCP pour grandes profondeurs ", presente deux evolutions d'un modele concu en 1983 et en detaille tres precisement les methodes de fabrication. Le present document analyse les raisons pour lesquelles, malgre les efforts deployes, les objectifs fixes, et en particulier la duree de vie minimum de deux ans pour les DCP, n'ont pas ete pleinement atteints et la plupart des programmes DCP de la region ont ete interrompus. Il donne egalement une breve description des axes de recherche appliquee qui pourraient etre suivis, en se fixant d'autres objectifs, pour relancer des programmes DCP dans la region. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15291/12648.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15291/ | Partager |
![]() | Proposition d'une nouvelle technique de peche du thon noir (Thunnus atlanticus) sous les DCP en Martinique Auteur(s) : Taquet, Marc Laurans, Martial Reynal, Lionel Lagin, Alain-sabin Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : The length frequency distribution of blackfin tunas (Thunnus atlanticus) shows a significant difference between fishes caught with a longline, during Ifremer experimental surveys and fishes landed by fishermen who exploit martinican FADs. The fishing technique used could probably explain this. In fact, diving surveys have confirmed the presence of great concentrations of adult blackfin tunas under FADs. Big individuals stay during long periods between 20 and 50 meters under the FAD while small ones go up to the surface to feed on little flying fishes, at dawn principally. The bait and the line used at the moment around martinican FADs do not fit to adult blackfin tunas fishing. From these observations and following the tests realized by Ifremer in La Reunion in 1990, we proposed to martinican fishermen to test a new technique based on the utilization of live bait locally called "coulirous" (Selar crumenophthalmus). In La Reunion, this technique has been successful. Live baits are hooked on a vertical longline. In Martinique, the tests to catch live bait during the night near the shore have been already successful and the first fishing experiences with vertical line are also encouraging. This paper aims at proposing and transfering this technique to martinican fishermen but technical exchanges and discussions are needed to improve this new fishing technique.Original Abstract: Une analyse des compositions en taille des thons noirs (Thunnus atlanticus) captures, d'une part, lors des peches experimentales realisees par l'Ifremer a la palangre derivante et, d'autre part, debarques par les pecheurs exploitant les DCP martiniquais montre une difference significative de la taille moyenne des individus. Les techniques de peche utilisees peuvent probablement expliquer cette difference. En effet, des observations sous-marines ont confirme a plusieurs reprises la presence de larges concentrations de thons noirs adultes sous les dispositifs. Les gros individus se tiennent preferentiellement entre 20 et 50 m de profondeur a proximite du DCP alors que les petits individus montent plus frequemment en surface pour chasser, notamment au lever du jour. L'appat et les caracteristiques des engins actuellement utilises autour des DCP martiniquais ne sont pas bien adaptes a la capture des thons noirs adultes. A partir de ce constat et sur la base des essais de palangres verticales realises au laboratoire de l'Ifremer de La Reunion en 1990, qui ont abouti a une generalisation de cette technique de peche autour des DCP reunionnais, nous avons propose aux pecheurs martiniquais de tester cette nouvelle technique basee sur l'utilisation de " coulirous " vivants (Selar crumenophthalmus). Les essais de peche de l'appat vivant, la nuit a la palangrotte, se sont reveles positifs dans plusieurs baies de la Martinique et les premiers tests sur la palangre verticale a thons noirs sont encourageants. Cette communication fait le point sur le transfert vers les pecheurs martiniquais en identifiant les mises au point necessaires pour ameliorer l'efficacite de la technique proposee. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15293/12651.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15293/ | Partager |
![]() | Technologie et utilisation des DCP ancres dans les eaux de la collectivite territoriale de Mayotte (archipel des Comores, canal du Mozambique, ocean Indien) Auteur(s) : Wendling, Bertrand Le Calve, S Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : The volcanic island of Mayotte (374 km super(2)) is part of the Comoros Archipelago, which is situated on the North of Mozambic's Canal (Indian Ocean). Mayotte is composed of two islands and some thirty small islands distributed in a lagoon of more than 1,000 km super(2). Being one of the French Republic's Territorial Collectivity, this island is characterized by a very fast demographic evolution (growth rate : 5.8 %), which constitutes the foundation of the development problematic. Most of local halieutic production comes from the reef (nearly 2,000 t in 1999), the technic of "palangrotte" (deep line) is still dominating. The fishing fleet is composed of monoxyl pirogues and polyester fishing boats for the 1,200 fishermen. The first FADs (Fish Aggregating Devices) were installed in 1989. Now, 5 FADs are situated in the lagoon whereas 10 others have been installed out of it. If it is very hard to evaluate economic impact of FAD in Mayotte, their success seems to be limited because of several local constraints : fear to fish out of the lagoon, little interest in tuna, lack of formation. Nevertheless, faced to the demographic evolution and the decrease of the reef ressources, a program of fishing development on FAD has been initiated in 1998, with those following themes : realization of a new prototype of FAD, experimental fishing program with vertical drift "long line", teaching programs for the local fishermen. Today, it is too early to analyze the informations already collected, but the results are very promising, and validate the technical improvement of the new prototype.Original Abstract: L'ile volcanique de Mayotte (374 km super(2)) fait partie de l'archipel des Comores situe au Nord du canal du Mozambique (ocean Indien). Mayotte comprend deux iles et une trentaine d'ilots repartis dans un lagon de plus de 1 000 km super(2). Collectivite territoriale de la Republique francaise, l'ile se caracterise par une evolution demographique tres rapide (taux de croissance: 5,8 %), qui constitue le socle de toutes les problematiques de developpement. L'essentiel de la production halieutique provient du milieu recifal (environ 2 000 t en 1999), la peche a la ligne de fond reste la technique dominante. La flottille de peche est constituee de pirogues monoxyles et de barques polyester pour une population de 1 200 pecheurs. Les premiers DCP mahorais furent installes en 1989. A ce jour, on denombre cinq DCP dans le lagon et dix hors lagon. Il semble que leur succes soit reste limite en raison de plusieurs contraintes locales : peur de la peche hors lagon, peu d'interet pour les poissons pelagiques, manque de formation. Neanmoins, face a l'explosion demographique et a l'appauvrissement des ressources lagonaires, un nouveau programme de developpement de la peche sur DCP a ete initie en 1998. Ce programme comporte trois axes : realisation d'un nouveau prototype de DCP, lancement d'un programme de peches experimentales a la palangre verticale derivante et formation des pecheurs. A ce jour, les informations obtenues sont trop parcellaires pour etre analysees mais les donnees et observations realisees sur les nouveaux dispositifs permettent de valider leur conception technique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15290/12647.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15290/ | Partager |
![]() | Le comportement agrégatif des dorades coryphènes (Coryphaena hippurus) autour des objets flottants Auteur(s) : Taquet, Marc Éditeur(s) : Université Paris 6 Résumé : The aggregative behaviour of the dolphinfish (Coryphaena hippurus) is studied in order to improve our knowledge of the mechanism involved in the association of this species with the floating objects and to evaluate its potential impact in term of exploitation, targeted or not. This PhD thesis is composed of four chapters. Through an extensive analyze of the literature, the first chapter takes stock of the present knowledge on the FADs, on the aggregative behaviour of pelagic fish and on the dolphinfish. The second chapter deals specifically with the aggregative behaviour of the dolphinfish by the way of acoustic tagging of fish carry out during offshore campaigns around drifting FADs. The feeding habits of the dolphinfish around FADs are the main purpose of the third chapter. It is studied by the way of two complementary methods : stomach contains analysis of dolphinfish aggregated around several types of floating objects and underwater inventory of the marine fauna under these floating objects. Finally, the fourth and last chapter sums all the results and suggests a theory to explain the aggregative behaviour of the dolphinfish. We also try to estimate the possible consequences of this behaviour on the abundance and on the distribution of this species on a larger scale. Le comportement agrégatif de la dorade coryphène (Coryphaena hippurus) est étudié dans le but de mieux comprendre le déterminisme de l'association de cette espèce avec les objets flottants et d'en évaluer les impacts potentiels en terme de sensibilité à l'exploitation halieutique, qu'elle soit ciblée ou non. Ce mémoire de thèse est organisé en quatre chapitres. A travers une analyse approfondie de la bibliographie, le premier chapitre présente un bilan des connaissances actuelles sur les DCP, l'agrégation des poissons pélagiques et la dorade coryphène. Le second chapitre traite plus spécifiquement du comportement agrégatif de la dorade coryphène. Il a été abordé à l'aide de marquages électroniques réalisés au cours de campagnes hauturières autour de DCP dérivants. Le comportement trophique de la dorade coryphène fait l'objet du troisième chapitre. Il est abordé par l'utilisation conjointe de deux méthodes d'investigation : l'analyse des contenus stomacaux de dorades coryphènes agrégées sous divers types d'objets flottants et la réalisation d'inventaires faunistiques sous-marins autour de ces objets flottants. Enfin, le quatrième et dernier chapitre synthétise l'ensemble des résultats obtenus, propose une théorie du comportement agrégatif de la dorade coryphène et tente d'évaluer les conséquences possibles de ce comportement sur la distribution et l'abondance de l'espèce à grande échelle. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-323.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/323/ | Partager |
![]() | Les metiers de la peche a La Reunion (ocean Indien): description et evolution des techniques de peche sur les dispositifs de concentration de poissons (DCP) Auteur(s) : Roos, David Tessier, E Berthier, P Berthier, L Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Since a few years, the catches of pelagic fish by artisanal fishermen of Reunion Island have strongly increased. Manpower and investments have been constant through the maintenance of about 30 fads all around the island. The traditional techniques of fishing pelagic fishes have been adapted in order to maintain a high level of catches and ensure the income of the fishermen. This report describes different techniques to capture pelagic fish on fads such as drift fishing, dragnet fishing and longline fishing. Knowledge, professional experience of fishermen are the main factors in setting fads and sustaining adaptability. The strong relation between the knowledge of the fishermen and the techniques is discussed. Then, the strategies of fishing, influenced by the environmental and seasonal conditions, and the species, are analysed.Original Abstract: L'activite de la petite peche a l'ile de La Reunion connait, depuis quelques annees, une periode d'expansion rapide de la production de poissons pelagiques. Ce developpement est d'autant plus remarquable qu'il s'effectue, en ce qui concerne la peche professionnelle artisanale, a effectif et investissement presque constants. Il est essentiellement du a la mise en place et a l'entretien d'un parc d'une trentaine de dispositifs de concentration de poissons (DCP), places tout autour de l'ile. Les techniques traditionnelles de peche de poissons pelagiques ont ete adaptees a ce nouveau concept, mais elles doivent continuellement evoluer et s'adapter aux modifications comportementales des poissons, afin de maintenir un niveau de capturabilite assurant les revenus des pecheurs. Cette etude s'attache a decrire les techniques de peche a la derive, a la traine et aux palangres, employees pour la capture de poissons pelagiques sur DCP. Bien que difficile a evaluer, l'experience du pecheur est un facteur determinant dans la mise en uvre de ces techniques et en permet l'amelioration constante. L'imbrication etroite entre le savoir-faire du pecheur et les techniques est egalement abordee et discutee. Enfin, les strategies de peche, fortement influencees par les conditions environnementales, les saisons et les especes rencontrees, y sont analysees. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15294/12652.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15294/ | Partager |
![]() | Age and growth of blackfin tuna (Thunnus atianticus) caught under moored fish aggregating devices, around Martinique Island Auteur(s) : Doray, Mathieu Stequert, Bernard Taquet, Marc Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : Daily growth increments measured in the otolith of Thunnus atlanticus were used to estimate the age and growth of individuals. which were sampled from an artisanal fishery operating around fish aggregating devices (FADs) moored off Martinique Island. In this study, 76 otoliths were analysed for fish ranging from 20 to 68 cm fork lengths (FL). The fish were caught using trolling lines at depths ranging from 0 to 10 m. Counts were made, under a light microscope, on the external part of the transverse section of the sagittae, from the primordium to the ventral edge. The mean coefficient of variation of the age reading was 2.4%. To validate readings, the number of increments for 11 individuals was counted using both optic and scanning electron microscopes. The calculated relationship between readings of both methods was found to be linear, with a slope of 1.03 and R-2 = 0.99. Frequency of growth increment formation could not be validated. Growth rates derived from otolith readings were, however, compared to those obtained using a modal progression analysis, which was performed on the length-frequency distributions of the landings over a period of two months. The corroboration between the growth rates was good. One increment was assumed to represent one day. The parameters of the von Bertalanffy growth curve for both sexes were L-infinity = 71.4 cm FL, k = 0.002 day(-1) and tau(0) = -80 days. According to our results, there is no evidence that Martinican moored FADs act as ecological traps for blackfin tuna. Instead, young blackfin tuna probably leave the vicinity of Martinican moored FADs to undergo a trophic migration at 7 to 8 month-old, and then come back about 8 months later to breed in the Lesser Antilles area. Les microstructures présentes dans les otolithes de Thunnus atlanticus ont été utilisées pour estimer l'âge et la croissance des thons capturés par la pêcherie artisanale exploitant les dispositifs de concentrations de poissons (DCP) mouillés autour de la Martinique. Des thons de 20 à 68 cm de longueur à la fourche (LF) ont été capturés à la ligne de traîne de surface entre 0 et 10 m de profondeur. Les stries d'accroissement ont été comptées sur 76 otolithes en microscopie optique sur la partie externe des coupes transversales de la sagitta, du nucléus jusqu'à l'extrémité verticale de la coupe (coefficient de variations 2,4 %). Afin de vérifier qu'il n'y avait pas de sous-estimation du nombre de stries, nous avons effectué un comptage, en microscopie électronique à balayage, pour 11 individus. La relation établie entre ces deux méthodes de comptage est linéaire avec un pente égale à 1,03 et R2 = 0,99. La vitesse de croissance issue de l'analyse des otolithes a été comparée à celle estimée à partir de l'analyse en progression modale des distributions en fréquence de taille des débarquements sur une période de 2 mois. La corroboration entre les deux méthodes était bonne. Nous avons supposé que la formation des stries de croissance suivait un rythme journalier. Les paramètres de l'équation de croissance de von Bertalanffy pour les 2 sexes confondus sont: L-infinity = 71.4 cm FL, k = 0.002 day(-1) and tau(0) = -80 days. Les résultats de cette étude n'indiquent pas que les DCP ancrés martiniquais puissent agir comme des pièges écologiques pour les thons noirs. Les jeunes thons noirs semblent au contraire quitter la proximité des DCP et entreprendre une migration trophique lorsqu'ils atteignent 7 à 8 mois. Ils ne reviendraient ensuite dans la zone des Petites Antilles qu'environ 8 mois plus tard, manifestement pour se reproduire. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2004 , Vol. 17 , N. 1 , P. 13-18 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2004 http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/publication-396.pdf DOI:10.1051/alr:2004009 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/396/ | Partager |
![]() | La promotion des DCP a Sao Tome et Principe: une experience pedagogique pour l'adoption durable d'une innovation Auteur(s) : Verdilhac De, P Maggiorani, Jm Debouvry, P Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : A development programme for the promotion of FADs in Sao Tome and Principe has implemented an original interactive approach by granting a predominant place to the initiative of the target group and its participation in decision making. The appropriation process of the innovative fads by the beneficiaries takes place in three stages described herewith. the technical research phase. This consists of formally describing an idea in reply to an expressed or potential need. The envisaged fad type is developed and tested by the project's agents in order to obtain a technically appropriate prototype.- the research and adjustment phase. The fad is given to a small number of people to be used in real-life conditions. Reaction surveys will enable its pertinence to be tested and its adaptation to normal conditions of use. This second phase results in the production of a technically and socio-economically appropriated fad. - the diffusion-perpetuation phase. This entails i) identification of the sequences of the various stages, ii) definition and grouping of contributions by the various parties, iii) production of educational auxiliaries, iv) initiating actions for user awareness and demonstration, v) staff training, vi) monitoring of the fad "socialisation", vii) solving funding problems.Original Abstract: Un projet visant, entre autres, la promotion de DCP pour la peche artisanale fonctionne a Sao Tome et Principe depuis 1993. Le processus d'appropriation daune telle innovation par les beneficiaires comprend trois etapes ici decrites. La phase de recherche technique. Il s'agit d'instrumentaliser une idee en reponse a un besoin exprime ou potentiel. L'innovation envisagee est mise au point et testee par les agents du projet en milieu controle de facon a obtenir un prototype techniquement approprie. La phase de recherche-developpement: l'outil est confie a un petit nombre de personnes pour une utilisation en conditions reelles. C'est une phase de mise au point interactive, seule susceptible de provoquer une reelle appropriation par les recipiendaires. Des enquetes de reaction permettront de tester sa pertinence et de l'adapter aux conditions normales d'utilisation. Cette seconde phase debouche sur la production d'un outil de reference approprie techniquement et socio-economiquement. La phase de diffusion-perennisation: il s'agira la : i) d'identifier les sequences d'intervention, ii) d'identifier et de regrouper les apports des differentes parties, iii) de definir et de produire les auxiliaires pedagogiques (manuels, affiches, radio), iv) d'entreprendre des actions de sensibilisation et de demonstration, v) de former les personnels, vi) de veiller a la socialisation de l'innovation, pour les outils collectifs, vii) de resoudre le probleme du financement. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15306/12641.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15306/ | Partager |
![]() | Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |