Rapport annuel 2000 Résumé : L'ifremer a construit en 2000 une vision stratégique qui met l'accent sur le nécessaire équilibre entre ses grands métiers qui sont la recherche et le développement technologique, la surveillance des ressources et de l'environnement marins, l'expertise sur les problèmes de la mer, la valorisation de ses acquis et de son potentiel, et la gestion de la flotte océanographique et des engins associés. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2000/rapport-5298.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5298/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Intensive marine fish farming in the Mediterranean islands : present state and perpectives Auteur(s) : Paquotte, Philippe Lacroix, Denis Éditeur(s) : Actes du colloque, April 28-30 1997 Résumé : Due to favourable environmental conditions and political will, marine fish farming has developed recently around the Mediterranean. The Mediterranean area is characterised by a large number of islands which are extremely diversified from geographical, political or socioeconomic point of views. As a matter of fact, it turns out that almost a third of the Mediterranean fish farming production comes from these islands which have proven to offer good conditions for the development of that new activity. The reasons why somany enterprises have been established on islands are very diverse. Taking advantage of good environmental conditions is the most common motivation, since islands are usually less submitted to constraints due to town extension, industry development or intensive agriculture. Moreover, as far as European Union countries are concerned, incentive policy towards ultraperipheral or late development regions has made it possible to attribute specific subsidies to islands for aquaculture in the aim of more employment and wealth. Like any other economic activity, aquaculture has to face some specific constraints due to the insular context. Transport to and from the islands is more expensive and less regular, which has a negative impact on the price competitiveness of the insular products. Local markets are often too small to make it possible for the enterprises to develop first at a domestic level and to take advantage of economies of scale. Thanks to their positive and attractive world-wide image, Mediterranean islands could promote the quality of their products on the basis of geographical origin, of quality of the environment or of specific production processes. Information networks implementation and marketing approach in terms of image are challenges Mediterranean islands have to take up in order to supply the large European seafood market with quality products. [NOT CONTROLLED OCR] Grâce à de bonnes conditions de milieu et à une volonté politique affirmée, l'élevage des poissons marins s'est développé récemment dans la Méditerranée. Le bassin méditerranéen possède un très grand nombre d'îles qui sont très diverses de par leur caractéristiques géographiques, politiques ou socio-économiques. Près du tiers de la production de poissons marins d'élevage des pays méditerranéens est réalisée dans des îles. Les raisons qui ont incité tant d'entreprises à s'établir sur des îles sont diverses. La motivation principale avancée par les promoteurs de l'aquaculture insulaire méditerranéenne est la qualité de l'environnement des îles et la disponibilité en sites, justifiée par le fait que les îles sont moins soumises à certaines contraintes comme l'extension des villes, le développement de zones industrielles ou l'intensification de l'agriculture. La politique d'aide envers les régions ultra-périphériques ou en retard de développement a permis d'attribuer des subventions spécifiques aux îles pour développer l'aquaculture dans un objectif de création de richesse et d'emploi. Comme toute autre activité économique dans les îles, l'aquaculture doit faire face à des contraintes directement liées à l'insularité. Le transport est plus coûteux et moins régulier, ce qui a un effet négatif sur la compétitivité prix des produits. Les marchés locaux sont souvent trop petits pour permettre aux entreprises de se développer d'abord en interne et de profiter d'économies d'échelle. Une réponse possible à cette contrainte de concurrence internationale pourrait être la promotion des produits sur la base de l'origine géographique,de la qualité de l'environnement ou de procédés de production spécifiques afin de valoriser l'image très positive et la notoriété de ces îles dans le monde entier. Les réseaux dédiés à l'information, à la recherche et au transfert technologique sont des outils nécessaires pour compenser les contraintes dues à la petite taille et à l'isolement dans le but de fournir le vaste marché européen en produits de la mer de qualité. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1997/acte-4010.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4010/ | Partager |
Pour un suivi conjoncturel de l'environnement : à propos des ports du littoral français Auteur(s) : Ferlin, I Résumé : This study aims to integrate the problems associated with port development and related activities in an economic monitoring programme that surveys all the activities associated with the marine environment. The economic monitoring programme in this sector also includes studying coastal spatial planning. This type of study concerns the creation and remodelling of sites that involve investments. We can consider two types of coastal spatial planning: one which integrates port development, tourism, aquaculture and fisheries and one that deals with the marine environment (Abric, 1989). Economic surveys of port development on French coasts supposes that the problem of identifying information sources have been resolved and the sectors and the activities that should be accounted for have been characterised. In what follows, the limits of available information and the problems pertaining to the proposed classification of activities according to statistical nomenclature will be discussed. The absence of structured and localised data is aggravated in certain cases by the rules of confidentiality. In light of these difficulties, the first part of this report is devoted to the inventory of general information sources and to the characterisation of existing data. As information forms the basis of any economic monitoring programme, it is necessary to know where, how and by whom information is processed and the limits that one comes up against. This report does not pretend to be exhaustive given the deadlines and the duration of this study. The second part of this report constitutes a summary of the recent trends discerned in terms of port development, from a legal, as well as economic and financial, point of view. This study should be considered as the first step to establishing a basis for a more in-depth study. Cette étude a pour but d'intégrer les problèmes d'aménagement portuaire et les activités qui y sont liées dans un suivi conjoncturel de l'ensemble des activités économiques en relation avec le milieu maritime. Le suivi conjoncturel de ce secteur économique passe aussi par l'étude de l'aménagement physique du littoral. Celui-ci concerne la création et le remodelage de sites impliquant des investissements. On peut considérer deux types d'aménagements physiques -l'aménagement du littoral : portuaire, touristique, aquacole, halieutique; -l'aménagement du mineur marin (Abric, 1989). Un suivi conjoncturel de l'aménagement portuaire du littoral français, suppose en préalable la résolution du problème de l'identification des sources d'information et la caractérisation des secteurs et activités en prendre en compte. On verra par la suite les limites de l'information disponible et les problèmes afférents a la classification des activités selon les nomenclatures statistiques proposées. L'absence de données structurées et localisées est aggravée dans certains cas par des règles de confidentialité. Du fait de ces difficultés, la première partie de ce rapport est consacrée au recensement des sources d'information générale et à la caractérisation des données existantes. L'information étant à la base de tout suivi conjoncturel, il convient en effet d'être en mesure de savoir où, par qui et comment elle est traitée et les limites auxquelles on se heurte. Ce rapport ne peut prétendre à l'exhaustivité compte tenu des délais et de la période d'exécution de cette étude. La seconde partie constitue une première synthèse sur les évolutions récentes saisies en termes d'aménagements portuaires, tant d'un point de vue juridique qu'économique et financier. Cette étude est à considérer comme une première étape destinée à poser les bases pour une étude plus approfondie. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1992/rapport-4169.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4169/ | Partager |
Le comportement agrégatif des dorades coryphènes (Coryphaena hippurus) autour des objets flottants Auteur(s) : Taquet, Marc Éditeur(s) : Université Paris 6 Résumé : The aggregative behaviour of the dolphinfish (Coryphaena hippurus) is studied in order to improve our knowledge of the mechanism involved in the association of this species with the floating objects and to evaluate its potential impact in term of exploitation, targeted or not. This PhD thesis is composed of four chapters. Through an extensive analyze of the literature, the first chapter takes stock of the present knowledge on the FADs, on the aggregative behaviour of pelagic fish and on the dolphinfish. The second chapter deals specifically with the aggregative behaviour of the dolphinfish by the way of acoustic tagging of fish carry out during offshore campaigns around drifting FADs. The feeding habits of the dolphinfish around FADs are the main purpose of the third chapter. It is studied by the way of two complementary methods : stomach contains analysis of dolphinfish aggregated around several types of floating objects and underwater inventory of the marine fauna under these floating objects. Finally, the fourth and last chapter sums all the results and suggests a theory to explain the aggregative behaviour of the dolphinfish. We also try to estimate the possible consequences of this behaviour on the abundance and on the distribution of this species on a larger scale. Le comportement agrégatif de la dorade coryphène (Coryphaena hippurus) est étudié dans le but de mieux comprendre le déterminisme de l'association de cette espèce avec les objets flottants et d'en évaluer les impacts potentiels en terme de sensibilité à l'exploitation halieutique, qu'elle soit ciblée ou non. Ce mémoire de thèse est organisé en quatre chapitres. A travers une analyse approfondie de la bibliographie, le premier chapitre présente un bilan des connaissances actuelles sur les DCP, l'agrégation des poissons pélagiques et la dorade coryphène. Le second chapitre traite plus spécifiquement du comportement agrégatif de la dorade coryphène. Il a été abordé à l'aide de marquages électroniques réalisés au cours de campagnes hauturières autour de DCP dérivants. Le comportement trophique de la dorade coryphène fait l'objet du troisième chapitre. Il est abordé par l'utilisation conjointe de deux méthodes d'investigation : l'analyse des contenus stomacaux de dorades coryphènes agrégées sous divers types d'objets flottants et la réalisation d'inventaires faunistiques sous-marins autour de ces objets flottants. Enfin, le quatrième et dernier chapitre synthétise l'ensemble des résultats obtenus, propose une théorie du comportement agrégatif de la dorade coryphène et tente d'évaluer les conséquences possibles de ce comportement sur la distribution et l'abondance de l'espèce à grande échelle. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-323.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/323/ | Partager |
La lettre du Cnexo n° 5 Janvier Février 1981 Auteur(s) : Claude, Benoit Éditeur(s) : Cnexo Résumé : L'actualité de ces deux derniers mois n'est pas avare d'événements intéressants pour mon commentaire: visite du Président du CNRS au COB, inauguration de la BOM par le Ministre de l'Industrie, inauguration du nouveau bâtiment du CEDRE par le Secrétaire d'État auprès du Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie, décision du gouvernement français de déposer une loi nous mettant sur le même pied que nos concurrents pour accéder à l'exploitation des grands fonds marins, engagement prochain de la campagne PHYCEMED, réduction considérable du budget de la NOAA ... [OCR NON CONTRÔLE] La Lettre du Cnexo (Cnexo), 1981-02 , N. 5 , P. 1-5 Droits : Cnexo - Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/publication-4772.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4772/ | Partager |
Etat de la motorisation de la flottille de pêche côtière en Martinique Auteur(s) : Bellemare, M De Miras, C Soumbo, C De Miras, C Bellemare, M Soumbo, C Résumé : Ces premiers résultats inspirent trois principales remarques:
1 - La puissance moyenne des moteurs hors-bord varie très sensiblement de la côte atlantique A la côte caraïbe. Si la puissance moyenne en Martinique est de prés de 40 cv par moteur, les pêcheurs de la côte caraïbe utilisent une puissance moyenne unitaire de 30 cv alors que la motorisation sur la côte atlantique se situe en termes de puissance moyenne autour de 46 cv. Cette différence s'explique peut-être par le type de pêche dominant dans chacune de ces zones. En toute hypothèse, les résultats de l'activité des marins pêcheurs de la côte atlantique permettent-t-ils de couvrir et justifient-t-ils donc le surcoût engendré au niveau de "l'investissement-moteur" (de 1.3 à 1.5 fois supérieur au coat moyen des moteurs sur la côte caraïbe) ? L'étude socio-économique de la pèche martiniquaise que mène actuellement l'équipe ORSTOM/IFREMER devrait fournir les éléments de réponse qui font encore défaut.
2 - La marque Yamaha domine nettement le marché avec plus de 53% des moteurs dénombrés. Il est A noter que la grande majorité des hors-bord vendus par son dépositaire est d'une puissance supérieure ou égale à 45 chevaux.
3 - Présentes par leurs constructeurs comme plus économiques que les canots traditionnels en bois, les embarcations en plastique, sans doute en raison de la taille des modèles les plus vendus, nécessitent des moteurs d'une puissance souvent supérieure A 75 chevaux, notamment sur la côte atlantique où ils sont les plus nombreux. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1986/rapport-4238.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4238/ | Partager |
La protection de l'environnement marin par les Nations-Unies - programme d'activités pour les mers régionales Auteur(s) : Falicon, M Résumé : The consciousness of a necessary international co-operation about the fight against marine pollution is relatively recent. In a first time, the concerned states have contracted, at the universal and regional level, some agreements in a punctual way, to organize this fight. From the 1970th, the United States are going to systematize and rationalize this conventional movement aimed to preserve the marine environnement by the working of a standardizing planning liable to be used in some threatened zones, it is the Activities Programm for the regional seas proceeding from the United States Programm for the Environment. For each regional sea reserved by the Programm ; corresponds a whole appliance contained in an Action Plan. Amid each Action Plan, a juridical appliance is foreseen which enables the riverside states to juridically, institutionally and financially organize their co-operation in touch with the International Organizations of the United States system. [NOT CONTROLLED OCR] La prise de conscience d'une nécessaire coopération internationale en matière de lutte contre la pollution marine est relativement récente. Dans un premier temps, les Etats concernés ont contracté de manière ponctuelle des accords au niveau universel et régional pour organiser cette lutte. A partir des années 1970, les Nations Unies vont systématiser et rationaliser ce mouvement conventionnel destiné à préserver l'environnement marin par la mise en oeuvre d'une planification normative susceptible d'être employée dans un certain nombre de zones menacées, il s'agit du Programme d'activités pour les mers régionales découlant du Programme des Nations Unies pour l'environnement. Pour chaque mer régionale retenue par le Programme correspond un dispositif d'ensemble contenu dans un Plan d'Action. Au sein de chaque Plan d'Action est prévu un dispositif juridique qui permet aux Etats riverains d'organiser juridiquement, institutionnellement et financièrement leur coopération en liaison avec les organisations Internationales du système des Nations Unies. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/rapport-4800.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4800/ | Partager |
La lettre du Cnexo n° 1 Mars Avril 1980 Auteur(s) : Claude, Benoit Éditeur(s) : Cnexo Résumé : Voici un an déjà le dépôt du Programme d'action à Moyen Terme que m'avaient demandé les Ministres, marquait le départ d'une réflexion intense au niveau gouvernemental sur l'océanologie. Témoignage d'un intérêt précieux pour la mise en valeur d'océans à la fois si proches et si lointains par la faiblesse de nos connaissances et de nos moyens d'investigation, cette réflexion a clarifié le cadre dans lequel nous devons travailler. Notre rôle, notre mission en ressortent mieux. Nous ne sommes pas un ensemble de recherche-développement comme les autres parce que nous sommes, parce que vous êtes d'abord au service de quatre missions nationales indissociables qui nous sont confiées: 1. animer, orienter, développer en liaison avec les utilisateurs finaux l'effort de recherche exploratoire national, c'est-à-dire cette recherche de pointe qui doit associer les finalités de connaissance et celles des applications sur des problématiques de portée générale et avec des visées qui peuvent être à relativement long terme; 2. permettre à la communauté scientifique de disposer des meilleurs outils, des meilleurs équipements lourds pour poursuivre un effort dont l'efficacité, la productivité scientifique doivent être accrues fortement en raison de son coût élevé pour la Nation. A cette mission se rattache celle de favoriser le développement des technologies de base utile à la pénétration, à la mesure et à la valorisation du milieu marin lato sensu; 3. être l'outil privilégié de la promotion d'une approche intégrée pluridisciplinaire et intersectorielle de l'effort océanologique; 4. S'assurer du meilleur transfert possible à l'économie des résultats de l'effort public de recherche en le facilitant en cas de besoin, notamment en encourageant l'effort privé et en s'y associant. [OCR NON CONTRÔLE] La Lettre du Cnexo (Cnexo), 1980-04 , N. 1 , P. 1-6 Droits : Cnexo - Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1980/publication-4776.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4776/ | Partager |
CNEXO - Rapport annuel 1980 Résumé : Au début de l'année 1980, une nouvelle organisation de la recherche océanographique était mise en place selon les grandes lignes adoptées au Comité Interministériel de la Mer, réuni sous la présidence du Premier Ministre le 15 novembre 1979. Ces dispositions préfiguraient, pour l'océanographie les décisions arrêtées le 3 avril 1980 par le Premier ministre et relatives ou financement de la recherche. Au terme des décisions prises, les actions de recherche appliquée correspondant à une finalité précise ont été regroupées en ensembles dénommés programmes. Pour chacun de ceux-ci un ministère a été chargé d'arrêter les grands objectifs, de veiller à la mise en place des moyens nécessaires, de suivre les résultats et prendre les dispositions générales nécessaires à leur valorisation.
Ces programmes finalisés sont les suivants :
- « Pêche » et « Aquaculture », placés sous la responsabilité du Ministre des Transports,
- « Ressources minérales » et « énergie », placés sous la responsabilité du Ministre de l'Industrie,
- « Gestion écologique du milieu marin », placé sous la responsabilité du Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1980/rapport-4824.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4824/ | Partager |