![]() | Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
![]() | Genetic improvement strategy in small aquaculture industries : the new caledonian shrimp experience Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Goarant, Cyrille Brun, Pierre Herlin, Jose Pham, Dominique Beliaeff, Benoit Harache, Yves Loubersac, Lionel Éditeur(s) : PSIC 11 - 11th Pacific Science Inter-Congress : Pacific Countries and their Ocean: Facing Local and Global Changes / 2nd Symposium on French Research in the Pacific. March 2 - 6, 2009 Tahiti, French Polynesia Résumé : Shrimp farming in New Caledonia relies on the culture of a domesticated strain of Litopenaeus stylirostris introduced from Mexico at a time when genetic principles were of little or no consideration. Since then, advances in agriculture and for some aquatic species of importance led caledonian shrimp farmers to reconsider the appropriateness of a genetic improvement strategy adapted to local biotechnical and economical constraints. This questioning involves many different and interrelated aspects: scientific and technologic (genetics, biosecurity, quarantine, ), economic and organizational (financing, diffusion of genetic improvement) and pedagogic (awareness of farmers). Local institutions, producers associations, research centre and sanitary services associated to carry on the test of a first improvement strategy based on the crossing of different strains of L. stylirostris. This conceptually simple approach aimed at eliminating inbreeding, the first genetic limitating factor of improvement in captive populations. A second domesticated strain was obtained from Hawaii by the caledonian farmers, imported through a quarantine under the control of the zoosanitary local authorities, and reproduced and tested as pure or crossbred stocks by Ifremer within the framework of an interdisciplinary research project financed by caledonian institutions. Present results for hybrids (better growth and survival in the absence of virus) demonstrate the validity of this approach. They also bring out the importance to simultaneously integrate in a development scheme, a breeding centre to maintain and reproduce disease free breeders. This strategy and organization, tested in New Caledonia, could possibly be of benefit to other small scale aquaculture activities in the pacific islands. La filière crevetticole de Nouvelle-Calédonie s’est développée jusqu’à aujourd’hui à partir d’un stock domestiqué de Litopenaeus stylirostris introduit d’Amérique à une époque où les principes de base en génétique n’étaient pas ou peu appliqués en aquaculture. Les avancées récentes en agriculture et chez quelques espèces aquacoles d’importance mondiale ont conduit les acteurs de cette filière à se poser la question de la mise en place d’une stratégie d’amélioration génétique adaptée aux contraintes biotechniques et économiques locales. Cette réflexion comportait à la fois des aspects scientifiques et technologiques (génétique, biosécurité, quarantaine, conservatoire), économiques et organisationnels (coût de l’opération, modalité de diffusion du progrès attendu), pédagogiques (sensibilisation des fermiers). Des acteurs d’horizons différents (institutions locales, association de producteurs, centre de recherche, police zoosanitaire) se sont associés pour monter une opération de testage d’une première stratégie d’amélioration par croisement de souches de la même espèce. Cette stratégie conceptuellement simple visait l’élimination du premier facteur génétique de limitation des performances d’élevage d’une population captive, à savoir une consanguinité d’autant plus élevée que le nombre de géniteurs fondateurs était faible. Une seconde souche domestiquée a ainsi été acquise à Hawaii par les producteurs calédoniens, contrôlée en quarantaine par les services vétérinaires calédoniens en charge de la réglementation sanitaire, reproduite et testée pure et en croisement par l’Ifremer dans le cadre d’un projet de recherche pluridisciplinaire plus large financé par les institutions du Pays. Les résultats obtenus démontrent l’intérêt de la démarche (meilleure croissance, meilleure survie en l’absence de virus). Mais ils montrent aussi l’utilité d’intégrer simultanément dans le plan de développement de la filière une stratégie de conservation des souches parentales afin de disposer de géniteurs exempts de pathogènes. Cette stratégie et cette organisation testées en Nouvelle-Calédonie pourraient vraisemblablement être profitables à d’autres filières aquacoles modestes, en particulier dans les pays insulaires du Pacifique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30879/29247.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30879/ | Partager |
![]() | The use of anchored FADs in the area served by the Secretariat of the Pacific community (SPC): Regional synthesis Auteur(s) : Desurmont, A Chapman, L Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 15-19 octobre 1999 Résumé : In the area served by the Secretariat of the Pacific Community (SPC), which includes 22 Pacific Island countries and territories, anchored FADs have been used since the late 1970s. First introduced from the Philippines, via Hawaii, they were quickly adopted by both industrial and artisanal fisheries sectors : in 1984 more than 600 anchored FADs had been deployed in the region. Since these early days, the development of the technique by the industrial and the artisanal sectors have followed parallel paths with little interaction. In the industrial private sector, companies are funding, deploying and monitoring their own FADs. For some fishing companies, using purse seiners and pole-and-line vessels, from the Solomon Islands or Papua-New-Guinea, these FADs have become a necessity. FAD programmes for small-scale fisheries have been almost exclusively run by the public sector, with technical support from regional and international development agencies and financial assistance from overseas funding agencies. These programmes have had mixed successes : becoming an on-going and essential tool in some places like French Polynesia or Guam; or being momentarily suspended, like in Vanuatu or Tonga, because of the lack of funds, partly due to the scarcity of proven economic return to the fishing communities. This document is an attempt to synthesise the current information on these very diverse situations, including technical, economical and social considerations. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15283/12669.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15283/ | Partager |
![]() | Migrations et frontière : le cas de Saint-Martin Auteur(s) : Redon, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La petite île antillaise de Saint-Martin (90 km²) a vu sa population pratiquement tripler ces deux dernières décennies, passant de 25 000 à 70 000 insulaires environ. Les migrations intra-caribéennes sont la cause essentielle du sensible accroissement démographique de cette île mi-française, mi-hollandaise au niveau de vie comparable à celui de l’Europe occidentale, mais située dans une aire géographique moins privilégiée. L’article tend à interroger le lien de causalité entre l’afflux massif de populations allochtones et la partition de l’île, ce dernier facteur paraissant déterminant pour la compréhension du phénomène migratoire vers Saint-Martin. L’île serait rendue plus encore attractive par l’existence de cette frontière qui, d’une part, favorise un dynamisme économique particulier et, d’autre part, rend le contrôle des flux migratoires plus difficile en raison du différentiel législatif entre ses deux parties. The small Caribbean island of St. Martin (90 km ²) saw its population nearly tripled in the last two decades, from 25 000 to about 70 000 islanders. The intra-Caribbean migrations are the main cause of significant population growth of the mid-French, mid-Dutch island where standard of living is comparable to that of Western Europe but located in a geographical area less privileged. The article tends to question the causal link between the massive influx of immigrants populations and the partition of the island, the latter factor appearing crucial for understanding the phenomenon of migration to Saint-Martin. The island would be made more attractive by the existence of this border which, on the one hand, promotes a particular economic dynamism and, on the other hand, gives the control of migration flows more difficult because of the legislative differential between its two parties. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.962 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/962 | Partager Voir aussi |
![]() | Les petites économies insulaires et le développement durable : des réalités locales résilientes ? Auteur(s) : Angeon, Valérie Saffache, Pascal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article invite à un examen des enjeux du développement durable dans les petites économies insulaires en développement. Notre propos se décline en trois points. Après avoir rappelé les spécificités de ces entités insulaires (exiguïté, éloignement/isolement, vulnérabilité), nous analysons ensuite les caractéristiques sociétales qui leur sont couramment prêtées (qualité du substrat social : homogénéité culturelle, sociabilité, propension à l’action collective, etc.) et leur contribution à la durabilité du développement. Nous nous interrogeons dès lors sur le caractère résilient de ces déterminants sociaux dans la mesure où ils peuvent permettre la mise en place de projets et de stratégies effectives de développement durable. Enfin, notre réflexion prend appui sur quelques exemples concrets dans la Caraïbe mettant en relation le contexte social local et les actions de développement durable engagées. Selon les cas, ce socle social territorial peut être appréhendé comme un facteur de blocage ou un moteur de développement durable. Our article deals with sustainable development in the context of small islands developping states (SIDS). Our article unfolds in three steps. First, we diagnose the disadvantages SIDS usually face to (small size, remoteness, vulnerability). Second, we analyse some societal features commonly described as strong characteristics of ‘islandness’ (social links, cultural homogeneity, sociability, propensity to collective action etc.) and their contribution to sustainable development. We then consider these social determinants as factors of resilience. Third, we discuss specific management projects in the Caribbean showing the role of local co-ordination in promoting (or hindering) effective sustainable development strategies. Guadeloupe Martinique Jamaïque Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3443 | Partager |
![]() | La relation entre tourisme, croissance et développement inclusifs dans les petites destinations insulaires de luxe : l’exemple d’Anguilla dans la Caraïbe Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’image idyllique du tourisme de luxe dans certains territoires de la Caraïbe, de l’océan Indien et du Pacifique fait souvent rêver et attire depuis longtemps une clientèle fortunée. Pour autant, les dépenses effectuées sur place par cette clientèle induisent-elles véritablement des retombées positives sur la croissance et le développement économique de ces territoires, sur le niveau de vie de la population, contribue-t-il à combattre le chômage et à réduire la pauvreté ? Quels en sont les impacts au plan environnemental et humain ? En deux mots, les principes du développement durable trouvent-ils sur place un terrain d’application favorable et conforme à ce concept ? Pour y répondre, Anguilla, petite destination touristique de luxe de la Caraïbe, fréquentée majoritairement par une clientèle de séjour en provenance des États-Unis est utilisée comme étude de cas. Aussi, cette étude a pour but d’analyser les relations complexes entre le tourisme et la problématique du développement local dans ce microterritoire, en se fixant deux objectifs : en premier lieu, voir si l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme est une option concevable dans cette petite destination touristique. En second lieu, vérifier si l’activité touristique exerce un impact positif sur le développement économique inclusif d’Anguilla, par sa capacité ou non à stimuler les autres secteurs d’activité. À cet effet, deux modèles de régression employés dans un cadre de cointégration sont utilisés successivement. D’une part, les résultats montrent qu’un accroissement de 1 % de la recette touristique à Anguilla se traduit à long terme par une augmentation de 0,6 % de son PIB, confirmant ainsi l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme. De plus, les tests de causalité de Granger révèlent l’existence d’une causalité bidirectionnelle entre activité touristique et croissance économique. D’autre part, ces résultats montrent que la croissance du secteur touristique s’accompagne par une contraction de l’activité agricole à Anguilla, engendrant de ce fait une perte de ressources pour le pays, ainsi qu’un accroissement de « fuites » liées aux importations dérivées. En conséquence, le potentiel du tourisme en tant que facteur de développement inclusif devient une hypothèse irrecevable dans ce petit territoire, et ce, en raison des effets multiplicateurs et de liaison limités sur les producteurs locaux. The romantic image of luxury tourism in Caribbean, Indian Ocean, and pacific islands make you often dream and attracts for many years a high profile customer. Would the expenses incurred by the visitors lead to a positive impacts on economic growth? What are the impacts on environment and human aspects? Briefly, does the principles of sustainable and inclusive development a concept applicable in these islands? Anguilla, a small luxury island in the Caribbean area is used as case study. The purpose of this study is to determine the role of tourism in the economy of Anguilla. More specifically, this investigation attempts to verify the presence of the tourism-led growth hypothesis (TLGH) in the case of Anguilla, also to explore the nature of the linkage between the tourism sector and the agriculture, manufacturing and other service industries in the long-run and the short-run. In so doing, two regression models are used in a cointegration framework. The long-run relation indicates that a 1% change in tourism revenues in Anguilla would lead to a 0.6% increase in real GDP in the long-run, ceteris paribus. Our findings have also empirically verified the presence of the tourism-led growth hypothesis. However, the application of the error-correction methodology, produced results which suggested that the agriculture sector has contracted as the tourism sector expanded. In conclusion, the economic growth in Anguilla is positively affected by growth in the tourism sector as the latter sector loses resources to the expanding sector. Anguilla Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7409 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7409 | Partager |
![]() | Crises et conflits dans les territoires insulaires de la Caraïbe et de l’Océan Indien (2009-2010) Auteur(s) : Desse, Michel Selise, Mario Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les crises environnementales ont de profondes répercussions sur les économies et les sociétés insulaires, et ceci de manière exacerbée en Haïti, après le terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010. Les petites îles de la Caraïbe et de l’Océan Indien sont confrontées à de nombreuses crises qui ont des origines locales, mais le plus souvent exogènes. Par delà le marasme mondial actuel, l’insularité et l’exiguïté sont autant de facteurs qui aggravent la crise économique et accroissent les tensions dans ces territoires. Dans les DROM (Département et Région d’Outre-mer), les mouvements sociaux ont été très importants. Environmental crises have a profound impact on island economies and societies, and this so exacerbated in Haiti after the devastating earthquake of January 12, 2010. Small islands in the Caribbean and in the Indian Ocean endured numerous crises sometimes of local origin but more often due to external factors. Beyond the current global downturn, insularity and small size are factors that aggravate the economic crisis and increasing tensions in these areas. In DROM (Department Region Overseas), social movements have been very important. Caraïbes Guadeloupe Guyane française Martinique Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5013 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5013 | Partager Voir aussi crise conflit petite île Océan indien cyclone séisme crisis conflict small island cyclone |
![]() | Le monde du café à la Martinique du début du XVIIIe siècle aux années 1860 ; The world of coffee from the beginning of the eighteenth century through the 1860s Auteur(s) : Hardy, Marie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bégot, Danielle Résumé : L’historiographie antillaise n’a donné jusqu’ici qu’une vision tronquée de la société martiniquaise. L’appréhension de l’ère coloniale s’est très tôt autocentrée sur l’économie plantationnaire sucrière à moteur externe, mais cette dernière n’a guère occupée plus de la moitié de la population de l’île au XVIIIe et dans la première moitié du XIXe siècle. Pour une grande majorité, la masse laborieuse libre ou esclave se répartit entre les villes et les exploitations de type « secondaire ». A mesure de l’appréhension de l’univers caféier, un monde à part se profile dessinant une nouvelle catégorie sociale divergente de l’élite sucrière qui apparaissait jusqu’ici comme le modèle représentatif de la population blanche propriétaire terrienne. Une catégorie intermédiaire est mise en place mettant en relief un groupe caféier économiquement faible au mode de vie difficile, présentant des comportements matrimoniaux endogames aussi bien spatialement que socialement. Cette analyse révèle un corps social pluriel dans lequel les femmes, les libres de couleur, et avec l’abolition de l’esclavage les nouveaux libres tiennent une place de choix. Ce travail a l’avantage de combler un important vide historiographique en matière d’histoire sociale de la Martinique, ainsi que de renouveler le concept de société d’habitation à travers la mise en perspective d’une catégorie sociale jusque-là restée inaperçue. The historiography of the Antilles to date has yielded only a limited vision of society in Martinique. The scientific works of the Colonial Era were egocentrically focused on the economy of sugar plantations, but this only covered a little over half of the population of the island in the eighteenth century and the first half of the nineteenth century. The other half of the working population, whether they were free or slaves, was divided between cities and secondary enterprises. As the coffee industry took root, a separate world emerged, diverging from the elite sugar plantation owners that represented the land-owning white population. This parallel society of economically disadvantaged small farmers and coffee growers, living a hard-working, difficult lifestyle, exhibited endogamous marriage behavior. This analysis highlights a multi-faceted social body in which women, free people of color, and, with the abolition of slavery, the new free hold a special role. On the other side of the barrier, the slaves also have a unique profile, they operate in small plantations on which opportunities for advancement are greater than in the large sugarcane plantations. This work fills an important gap in the social history of Martinique, as it reexamines the perception of the elite sugar plantation society via the perspective of a social class hitherto unnoticed. http://www.theses.fr/2014AGUY0724 | Partager |
![]() | Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5262 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5262 | Partager |
![]() | Small Island States: Vulnerable, Resilient, Doggedly Perseverant or Cleverly Opportunistic? Auteur(s) : Baldacchino, Godfrey Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : While ever facing risks and vulnerabilities, small island states continue impress with a wily and adroit commercialisation of imaginative ‘resources’: these include discrete tax shelters, citizenship, internet domains, philately, generic drugs, place-branded goods and geostrategic services (including tourism). However, the option to migrate is increasingly fraught by the regulations of the receiving countries, wary of heightened security concerns, stagnating economies and rising xenophobia. Comparisons with subnational island jurisdictions, which treasure their autonomy but are not interested in full sovereignty, are instructive. Plus que jamais exposés aux risques et vulnérabilités, les petits États insulaires continuent d'impressionner par leur commercialisation rusée et habile de « ressources » imaginatives: il s'agit notamment de discrets abris fiscaux, de citoyenneté, de domaines Internet, de médicaments génériques, de produits de marque et services géostratégiques (incluant le tourisme). Toutefois, la possibilité de migrer de plus en plus difficile face aux réglementations des pays d'accueil d’une méfiance accrue en matière de sécurité, de stagnation économique et de montée de la xénophobie. Les comparaisons avec les provinces et territoires insulaires infranationales, qui chérissent leur autonomie mais ne sont pas intéressés par une pleine souveraineté, sont instructifs. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6984 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6984 | Partager |
![]() | Tourisme, sports de nature et développement durable aux Seychelles Auteur(s) : Naria, Olivier Sherwin M.D, Kenneth Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La République des Seychelles constitue un archipel formé de quelque 115 petites îles situées dans l’océan Indien, totalisant 455 km² et s’étendant sur 1 200 km. Les trois plus grandes îles intérieures sont Mahé, Praslin et La Digue qui regroupent 95 % de la population. Les îles des Seychelles offrent en raison de leur situation géographique, de leurs particularités climatiques et de l’attractivité de leurs images de destinations touristiques, la possibilité de pratiquer dans des conditions optimales une grande diversité d’activités de tourisme et de sports de nature tout au long de l’année. Les randonnées pédestre et équestre, le VTT, l’escalade, le surf, la plongée, la voile et le canoë-kayak marquent de leurs empreintes cet archipel. L’objectif de cette réflexion est d'identifier la place des activités de sports de nature dans l’offre touristique des Seychelles et de voir dans quelle mesure elles peuvent contribuer au développement durable de l’île, notamment en tissant des relations avec l’activité économique, la structuration du territoire et la construction identitaire. L’enjeu de développement durable est-il pris en compte par les acteurs seychellois dans le domaine touristique ? The Republic of Seychelles is made of more than 115 small islands in the Indian Ocean, with 455 km2 of land in a stretch of about 1200 km. The three biggest inner islands are Mahe, Praslin, and La Digue, which include about 95% of the population. The Seychelles islands give the possibility in optimal conditions a vast variety of tourism activities and nature sports all year long, due to their geographical situations, their geomorphological configurations, their climate particularities, and their attractive images of touristic destinations. Walking and equestrian trekking, mountain bike, climbing, surfing, diving, yachting, and canoe-kayaking are some activities available in this insular territory. Because of this exceptional potential, the development of “nature” sports is in the (universe) field of leisure and tourism. The objective of this study is to identify what place “nature” sport activities play in the tourism offer in the Seychelles. Don’t they contribute, in the long-term development of the islands by having relations more interactive with the economic activity, the territorial structure, and the identity construction? Is the outcome of long-term development taken seriously by the actors of Seychelles in tourism field? Seychelles Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5642 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5642 | Partager |