Césaire en Haïti. Retour sur un séjour Auteur(s) : Béchacq, Dimitri Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2015-2016. Université des Antilles Description : Dimitri Béchacq (chercheur au CRPLC, Université des Antilles) présente une conférence consacrée à Aimé Césaire et son expérience haïtienne (mai-décembre 1944). Une démarche à la fois historique et anthropologique guide cette réflexion. Menant des recherches sur la présence haïtienne dans les Antilles, il expose l'interpellation qui est à l'origine de cette réflexion : c'est cette ambiguïté entre la situation compliquée des migrants haïtiens dans les Antilles françaises. Le hiatus qu'il y a entre d'une côté l'admiration éprouvée par les intellectuels antillais pour l'histoire et la culture haïtiennes et de l'autre côté, le rejet dont la population haïtienne peut être l'objet. Il s'agit de s'interroger sur cette relation faite d'attraction et de répulsion, de comprendre comment la figure de l'étranger se construit, se transmet et se vit dans les discours, dans les représentation et dans les pratiques quotidiennes. Une figure de l'étranger qui, dans la Caraïbe, est à la fois proche et lointaine. Il s'agit donc de saisir les échanges et les relations qui se déploient avec la circulation des intellectuels comme Aimé Césaire et par les migrations de travailleurs. Ces mobilités multiples permettent de comprendre ce que représentent Haïti dans la culture de la Caraïbe. C'est dans ce contexte que s'ouvre la réflexion sur le sens et la portée du séjour de Césaire en Haïti Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16133 V16133 | Partager |
Une oeuvre d'art contextuelle : entre esthétique de déterritorialisation et territoire incarné Auteur(s) : Berry, Anne-Catherine Auteurs secondaires : Berthet, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "La prégnance du lieu dans la Caraïbe" : colloque, les 14 et 15 avril 2016. Université des Antilles Description : Anne-Catherine Berry (doctorante, CRILLASH, Université des Antilles) ouvre la réflexion sur la contextualisation de l'oeuvre d'art, entre esthétique de déterritorialisation et territoire incarné. Elle s'intéresse aux démarches d'artistes engagés, en lien d'une identité antillaise, une culture plurielle née de rencontres croisées, imprégné de métissages, un esprit des îles. L'oeuvre d'art exprime ce rapport au lieu, où les signes font sens. La réflexion proposée, construite à partir des travaux de deux artistes martiniquais, Christian Bertin et Serge Helenon, vise à questionner le rapport des oeuvres d'art contemporaines à la culture dans les Antilles. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16060 V16060 | Partager |
Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial. Discussion Auteur(s) : Harpin, Tina Corinus, Véronique Danglades, Mylène Michel, Monique Anna Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Différence entre les bals masqués d'ailleurs et les bals paré-masqués de Guyane. Le bal paré-masqué de Guyane renvoi à la séduction du touloulou par le costume qu'il porte, il est dans l'exhibition. Il comporte un avant, un pendant, et un après dancing. Les femmes se préparent et vont se retrouver dans la plus grande discrétion, pour préparer leurs toilettes, s'habiller ensemble, vont être marrainées avec quelqu'un de plus âgé qui leurs transmettent les codes, les symboles, les rites : l'anonymat, l'anonymat à travers le vêtement, le parlé, la démarche...etc. Le bal paré-masqué de Guyane, c'est tout un ensemble de rite, ce qui le distingue des autres bals masqués d'ailleurs. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17169 V17169 | Partager |
Jean Bernabé : transmission d'une créolité en dialogue interculturel avec une littérature-monde Auteur(s) : Cassin, Laura Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Lorsqu'en 1989, les écrivains martiniquais Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant publient Éloge de la créolité et dessinent un nouvel horizon culturel pour la Caraïbe francophone, créolité, communauté, mondialité et créativité s'agrègent et suggèrent un modèle identitaire pour le monde contemporain. Jean Bernabé, linguiste, écrivain et pédagogue de renommée internationale, engage le texte postcolonial dans une démarche commune, véhiculant un questionnement d'ordre éthique laissant transparaître l'évolution des idéologies. S'il est vrai qu'Eloge de la créolité contient un capital symbolique qui semble inviter à une réflexion sur les concepts d'hominisation, de créolisation et de mondialisation et définit des perspectives suivant lesquelles « le partage des ancêtres » influe sur les relations, c'est l'ensemble de l'oeuvre de Jean Bernabé qui produit un « effet-manifeste » ayant pour fin d'inaugurer, légitimer et défendre un projet esthétique. La mosaïque définie par le créoliste insuffle une migration des imaginaires. Il s'agit dès lors d'interroger la pensée de cet intellectuel engagé dans l'analyse de l'usage de la langue mais ne s'alliant pas de manière effective à la révolution copernicienne initiée en 2007 par 44 voix marginales, contestataires et offensives, signataires du Manifeste pour une littérature-monde en français. A l'aune d'une étude de l'oeuvre du théoricien fondal-natal, la littérature-monde inviterait-elle à bousculer à nouveau les symbolismes et représentations que dépoussiérait jadis la créolité ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17265 V17265 | Partager |
1. Scriptualiser l'oralité africaine : retour écopoétique sur un débat ancien ; 2. Faire entendre la voix de la terre pour parler aux hommes, élaboration d'une écopoétique sonore chez Sony Lazbou Tansi Auteur(s) : Garnier, Xavier Desquilbet, Alice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Oralité, mondialité : la langue dans la littérature française et francophone" : colloque, du 11 au 13 février 2019. Université des Antilles Description : L?histoire de l?imaginaire linguistique français du Moyen-Age à nos jours dresse, anciennes et actuelles, modernes et barbares, langue véhiculaire, langue d?accueil, langue standardisée, langue maternelle, langue vernaculaire. Sachant se faire tour à tour voix de l?humaniste, parole du voyageur conquérant, du colonisé, de l?immigré, du migrant, le français fertilise la pluralité esthétique et les riches ambigüités et obscurités que l?on dit dans sa langue maternelle interrogent la transmission de l?histoire, du passé et de la culture. A en croire l?écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, le poète errant Kateb Yacine est entré « dans la gueule du loup » pour écrire Nedjma et les démarches de lecture critique et active de Saint-John Perse, avide de l?évolution d?une poétique moderne, présentent les poèmes du Libanais Georges Schéhadé comme héritiers de Rimbaud « annonçant le monde très dépouillé de la poésie contemporaine de fin de siècle ». Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19049 V19049 | Partager |
L'atelier d'artiste : une oeuvre ouverte, en mouvement Auteur(s) : Potoczny, Martine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CEREAP : Centre d'Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Les ateliers d'artistes" : conférence, le 11 décembre 2018. Université des Antilles Description : L'atelier est un lieu multiple, un espace hétérogène et complexe, à la fois territoire de création, de pensée, de savoir et d'expérimentations. Parfois, sous l'intention de l'artiste, l'atelier « fait oeuvre » et se présente à la manière d'une installation géante, conçue comme part inhérente du geste artistique, comme une continuation du « faire ». Pourquoi et comment l'artiste transforme-t-il son atelier en oeuvre d'art et en quoi cet atelier est-il une oeuvre ? Cette communication interroge les démarches et les pratiques d'artistes dont l'atelier se présente comme une « oeuvre ouverte », un processus en expansion. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19028 V19028 | Partager |
Les plantes de services pour réguler les ravageurs et maladies de la tomate Auteur(s) : Rhino, Béatrice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AREBio Groupe de recherche BIOSPHERES : BIOlogie, Sciences Physiques & Humaines pour les énergies Renouvelables, l Extrait de : 1er colloque international BIOSPHERES, du 18 au 20 juin 2019. Université des Antilles Description : En Martinique, la culture de tomate de plein champ est soumise à divers biograsseurs qui impactent fortement le rendement. Le bioagresseur majeur est le pathogène Ralstonia solanacearum, agent du flétrissement bactérien qui peut provoquer jusqu'à 100% de mortalité des plantes. La noctuelle Helicoverpa zea est aussi un ravageur important : les chenilles se nourrissant des fruits, provoquent ainsi une perte conséquente du rendement commercialisable. Dans une démarche agroécologique, respectueuse de l'environnement, l'utilisation de plantes de service est une voie pertinente pour réguler le flétrissement bactérien et les populations des chenilles sévissant sur les cultures de tomate. L'utilisation d'espèces de crotalaires, Crotalaria juncea et C. spectabilis, et l'oignon-pays, Allium fistulosum en rotation de cultures permet d'assainir les sols infestés par l'agent R. solanacearum et de réduire jusqu'à 60% l'incidence du flétrissement bactérien. Le maïs doux, plante hôte préférentielle de H. zea, est utilisée comme plante piège installée en bordure des parcelles de tomate pour détourner les pontes la noctuelle, réduisant ainsi l'infestation des parcelles. Toutefois cette pratique nécessite de bien synchroniser les floraisons du maïs et de la tomate qui sont les stades phénologiques attractifs pour H. zea. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19070 V19070 | Partager |
Gestion intégrée des pesticides et Intelligence Territoriale Auteur(s) : Le Grusse, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Comment gérer la pollution phytosanitaire diffuse dans un bassin versant ? Il existe un projet Tram : gestion de la toxicité en zone Ramsar, qui se déroule au nord de Montpellier et en parallèle dans une zone du Maroc. Dans le cadre d'une démarche participative, le projet Tram a pour objectif d'élaborer une méthodologie permettant de tester les impacts agro-environnementaux, sanitaires et technico-économiques d'une gestion raisonnée de l'utilisation des pesticides et de simuler différents scénarios (de pratiques préventives et curatives) en tenant compte de la viabilité économique pour les acteurs du territoire, de la durabilité écologique et de l'équité sociale au niveau de deux bassins versants se prolongeant par une zone Ramsar. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14244 V14244 | Partager Voir aussi Pesticide Produits phytosanitaires Pollution Agriculture Ecologie Environnement France Maroc ; Télécharger |
Réduire les flux de pesticides et nitrate par une zone tampon humide artificielle - Site pilote de Rampillon Auteur(s) : Tournebize, Julien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : La démarche du projet s'appuie sur la complémentarité des actions pour réduire les transferts de pesticide : 1) une action pour sécuriser les aires de remplissage des pulvérisateurs ; 2) une action pour réduire l'usage des pesticides, en application du plan EcoPhyto 2018 ; 3) et une action de réduction des transferts de pesticide par l'implantation de zone tampon humide artificielle. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14253 V14253 | Partager Voir aussi Agriculture Pesticide Eau Nappe phréatique Drainage agricole Zone tampon humide artificielle France Télécharger |
Grammaires factorisées pour des dialectes apparentés Auteur(s) : Vaillant, Pascal Résumé : Pour la formalisation du lexique et de la grammaire de dialectes étroitement apparentés, il peut se révéler utile de factoriser une partie du travail de modélisation. Les soussystèmes linguistiques isomorphes dans les différents dialectes peuvent alors faire l’objet d’une description commune, les différences étant spécifiées par ailleurs. Cette démarche aboutit à un modèle de grammaire à couches : le noyau est commun à la famille de dialectes, et une couche superficielle détermine les caractéristiques de chacun. Nous appliquons ce procédé à la famille des langues créoles à base lexicale française de l’aire américano-caraïbe. The task of writing formal lexicons and grammars for closely related dialects can benefit from factoring part of the modelling. Isomorphic linguistic subsystems from the different dialectsmay have a common description, while the differences are specified aside. This process leads to a layered grammar model: a kernel common to the whole family of dialects, and a superficial skin specifying the particular properties of each one of them. We apply this principle to the family of French-lexifier creole languages of the American-Caribbean area. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH0177c3f56b04eebb1ecda993 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Interfaces Elève-Machine pour apprendre à partir des contextes Auteur(s) : Forissier, Thomas Jacqueline, Bourdeau Sophie, Fécil Auteurs secondaires : École supérieure du professorat et de l'éducation - Guadeloupe (ESPE Guadeloupe) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Laboratoire d'Informatique Cognitive et d'Environnements de Formation - Téluq, l'université à distance de l'UQAM (Centre LICEF - TÉLUQ) ; Université du Québec à Montréal (UQAM) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : National audience L’enseignement des sciences naturelles vise à permettre aux enfants de construire une représentation rationnelle de leur environnement. Pour ce faire, il est habituel de construire des enseignements authentiques mettant en place une démarche d’investigation ancrée dans un contexte écologique particulier. Des travaux antérieurs ont décrit les effets de contexte comme des événements se produisant en situation d’apprentissage lorsque les contextes de deux acteurs sont différents. Postulant que ces effets de contexte peuvent être considérés non comme une limite à l’apprentissage mais comme un atout, nous avons mis au point une innovation pédagogique afin d’observer, de décrire et de modéliser les modalités d’émergences des effets de contextes. Les apprentissages étudiés portent sur l’étude de grenouilles singulières (Lithobates catesbeianus, Euleutherodactylus sp.) par des enfants de 10 à 13 ans de Guadeloupe et du Québec. La séquence pédagogique inclut notamment un environnement numérique de travail, des visioconférences régulières et une démarche d’investigation sur le terrain assisté par ordinateur. Dans une méthodologie de design based research, des données de différents types (questionnaires, enregistrements, productions d’élève par exemple) ont été collectées. Les résultats préliminaires permettent de décrire différents types d’expression des effets de contexte. Une modélisation de leur émergence est menée à partir des différences entre les contextes écologiques sur lesquels les élèves travaillent. Elle vise à fournir des outils prédictifs pour le chercheur comme pour le concepteur d’enseignement. IHM'14, 26e conférence francophone sur l'Interaction Homme-Machine Lille, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01089623 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01089623 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01089623/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01089623/file/p38-forissier.pdf | Partager |
Détour de Guyane : déperdition, dépossession ou prémices d'une démarche créatrice Auteur(s) : Debibakas, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Conseil Régional de la Guyane Extrait de : "Léon-Gontran Damas : poète, écrivain patrimonial et postcolonial. Quels héritiers, quels héritages au seuil du XXIème siècle ?" : colloque international, les 19 et 20 avril 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Colloque international Léon-Gontran Damas : Session "Quête de l'ailleurs" : " 'Détour' de Guyane : déperdition, dépossession ou prémices d'une démarche créatrice " Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14004 V14004 | Partager |
La révolution française et les Colonies. Synthèse des Travaux ; La révolution française et les Colonies. Synthèse des Travaux Auteur(s) : Boulle, Pierre H. Boulle, Pierre H. Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Pierre H. Boulle (Université McGill, Canada) présente la synthèse du séminaire consacré à « La Révolution Française et les Colonies ». Il explique la démarche du séminaire, son déroulement et il pose le problème du choix des dates pour traiter ce sujet. Il s'interroge notamment sur l'évolution du préjugé du couleur au racisme, avec la création d'une mythologie de race et de supériorité qui se poserait en réaction à une égalité promue par la Révolution. Il insiste également sur l'importance de s'interroger sur qui parle : le maître, le libre ou le greffier ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16110 V16110 V16110 | Partager |
De quoi les "outre-mer" sont-ils aujourd'hui le nom ? ; De quoi les "outre-mer" sont-ils aujourd'hui le nom ? Auteur(s) : Daniel, Justin Daniel, Justin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Qu'est-ce que la pensée postcoloniale ?" : colloque, du 23 au 25 novembre 2015. Université des Antilles Description : Justin DANIEL (CRPLC, Université des Antilles) présente les résultats d'un travail collectif la perception et l'appréhension des Outre-mer aujourd'hui qui s'inscrit dans une démarche résolument constructiviste, d'analyser les processus de catégorisation de ces territoires dans leur rapport à l'Etat. Il s'agit de montrer comment s'établissent les relations entre les différents acteurs institutionnels qui conduisent à une co-construction de ces nouvelles catégories. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16028 V16028 V16028 | Partager |
Des classes bilingues français-créole en Guadeloupe à la didactisation des alternances codiques et des biographies langagières Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Résumé : La prise en compte du plurilinguisme et des langues des élèves dans le système éducatif français est un véritable enjeu sociétal auquel l’école est confrontée. Entre les langues vivantes régionales, étrangères et celles issues de l’immigration, que fait concrètement l’école pour prendre en considération la diversité linguistique des élèves et des contextes d’enseignement ? Entre un enseignement conduit exclusivement dans une langue, des espaces spécifiques octroyées à certaines langues et des approches dites plurielles (Candelier, 2008), l’école propose différents dispositifs et conceptions de gestion du plurilinguisme, tels que le CASNAV (Centre Académique pour la Scolarisation des enfants Allophones Nouvellement Arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de Voyageurs), les cours de langues vivantes étrangères et régionales, les classes bilingues ou les sections européennes pour ne citer que ceux-là. Dans le contexte éducatif actuel où les différents acteurs (enseignants, inspecteurs, élèves, parents) oscillent entre plusieurs idéologies linguistiques allant du monolinguisme imposé au plurilinguisme, de l’égalité à l’inégalité des langues, du maintien de la diversité linguistique à sa disparition (Armand, 2016), nous présentons deux expérimentations auxquelles nous avons participé. Le premier concerne le dispositif de classes bilingues français-créole mis en place à partir de 2012 à l’école primaire en Guadeloupe. Le second dispositif est une recherche-action-formation menée en 2014 avec les enseignants des classes bilingues sur la co-construction de démarches portfolio contextualisées. Ces deux expérimentations tentent d’articuler l’utilisation des langues et la prise en compte du bi-plurilinguisme dans le but d’atteindre les différents objectifs nationaux fixés par les programmes scolaires en vigueur. En nous appuyons sur ces deux expériences, nous proposons des pistes de réflexion visant une approche didactique contextuelle du plurilinguisme en éducation et en formation. Cette dernière s’appuie, d’une part, sur trois principes en lien avec les classes bilingues : un contrat de communication de type linguistique, une trifocalisation de l’alternance codique et une rhétorique polylectale (Anciaux, 2016), et d’autre part, sur des diverses activités autour des biographies langagières et du rapport aux langues développés dans le cadre de démarches portfolio plurilingues.Références bibliographiques : Anciaux, F. (2016). L’enseignement bilingue français-créole à l’école primaire en Guadeloupe. Dans C. Hélot et J. Erfurt (dir.), L’éducation bilingue en France. Politiques linguistiques, modèles et pratiques (p. 52-65). Limoge : Lambert-Lucas.Armand, F. (2016). L’enseignement du français en contexte de diversité linguistique au Québec : idéologies linguistiques et exemples de pratique en salle de classe. Dans M. Potvin, M.O. Magna et J. Larochelle-Audet (dir.), La diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation. Théorie et pratique (p. 172-182). Montréal : Fides Éducation.Candelier, M. (2008). Approches plurielles, didactiques du plurilinguisme : le même et l’autre. Les cahiers de l’ACEDLE, 5(1), 65-90.Molinié, M. (dir.) (2011). Démarches portfolio en didactique des langues et des cultures. Enjeux de formation par la recherche-action. CRTF. Amiens : Encrages Belles Lettres. 31ème Colloque de la FLAREP intitulé « Quand l’École délie ses langues : défi et atouts guyanais » Cayenne, French Guiana hal-01624849 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01624849 | Partager |
La démarche qualité chez les certificateurs européens en langues étrangères. Lieu de rencontres, curricula cachées et représentations stéréotypées Auteur(s) : riba, patrick Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Paris : L'Harmattan Résumé : International audience Les procédures que s’imposent les membres de l’association des certificateurs européens en langue, ALTE, dans le cadre de leur démarche qualité ont mis en évidence la dichotomie de cultures évaluatives distinctes. Cet article interroge les tensions méthodologiques inscrites dans une démarche qui semble ne pas être capable aujourd’hui de conjuguer inférence de compétences actionnelles en contexte et mesure de la validité et de la fiabilité, tout en soulignant qu’aucun des organismes en présence n’ignore cependant la préoccupation des autres, rendant sans doute possible le développement de recherches communes en ce sens. ISSN: 1967-5798 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-01395787 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01395787 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01395787/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01395787/file/La%20d%C3%A9marche%20qualit%C3%A9%20chez%20les%20certificateurs%20europ%C3%A9ens%20en%20langues%20lieu%20de%20rencontre.pdf | Partager |
Regards croisés sur : "L'hybridation dans l'art" ; Regards croisés sur l'hybridation dans l'art ; Regards croisés sur l'hybridation dans l'art Auteur(s) : Sentier Brossard, Lise Berry, Anne-Catherine Sentier Brossard, Lise Berry, Anne-Catherine Sentier Brossard, Lise Auteurs secondaires : Berthet, Dominique Berthet, Dominique Berthet, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane CEREAP : Centre d'Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques IUFM : Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Martinique CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Regards croisés sur : L'hybridation dans l'Art" : Conférence du CEREAP, le 18 octobre 2011. Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Martinique Résumé : Pour illustrer une nouvelle série sur l'Art et la Culture, le CEREAP propose le thème suivant : « Regards croisés sur l'hybridation dans l'Art ». Qu'est-ce que l'hybridation en Art plastique ? Quelle démarche artistique se cache derrière ce nouveau langage ? Comment l'hybridation s'intègre-t-elle dans la peinture et la photographie ? Et qui sont les artistes qui adoptent ce nouveau modèle d'expression (Jane Alexander, Sigmar Polke, Orlan etc). Cette conférence est suivie par un débat avec les intervenants. Pour illustrer une nouvelle série sur l'Art et la Culture, le CEREAP propose le thème suivant : « Regards croisés sur l'hybridation dans l'Art ». Qu'est-ce que l'hybridation en Art plastique ? Quelle démarche artistique se cache derrière ce nouveau langage ? Comment l'hybridation s'intègre-t-elle dans la peinture et la photographie ? Et qui sont les artistes qui adoptent ce nouveau modèle d'expression (Jane Alexander, Sigmar Polke, Orlan etc). Cette conférence est suivie par un débat avec les intervenants. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12118 V12118 V12118 V12118 | Partager Voir aussi Art Architecture Sculpture Peinture Photographie Couleur Image Hybridation Art contemporain Photomontage Télécharger |
Quelle place et quel rôle pour le représentant local de l'Etat ? Auteur(s) : Kada, Nicolas Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : « Entre soutien, bienveillance, vigilance, méfiance ou parfois même réticence, les représentants locaux de l'Etat occupent ainsi une place et jouent un rôle variable selon les périodes, les conceptions de l'Etat et les organisations régionales concernées. En adoptant une démarche comparatiste sans pour autant négliger la question préfectorale dans le cas français, nous tenterons ainsi de modéliser le rôle assigné à ces représentants locaux des Etats centraux, partagés entre le seul respect de la légalité nationale et la promotion de coopérations internationales décentralisées. » Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13119 V13119 | Partager |
Discours littéraires dans la Caraïbe : visions de la plantation chez E. Glissant et R. Confiant dans leurs romans "La case du commandeur" et "Commandeur du sucre" Auteur(s) : Cruz, José Manuel Auteurs secondaires : Ureña Rib, Pedro Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : L'intervention comporte deux parties : 1/Comment nomme-t-on en Martinique ? José Manuel Cruz interroge les patronymes à la Martinique : noms de békés, noms d'esclaves affranchis avant 1848, noms des nouveaux citoyens attribués en 1848 par le registre d'Etat civil, nom des populations post-abolitionnistes. 2/Analyse des oeuvres littéraires : démarche discursive, manifestation de la culture et de l'identité à travers l'analyse linguistique des deux romans effectuée selon une grille et par un traitement informatisé des textes. Martinique 18 19 20 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH01b295da8274061a157730df | Partager |