Biological Resource Center of Tropical Plants a tool for Research and Agriculture in the Caribbean ; Centre de ressources biologique de plante tropicale des Antilles Françaises : agriculture et recherche de portion dans l'ensemble des Carîbes. Auteur(s) : Pavis, Claudie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Plant genetic resources are instrumental in the adaptation of agriculture to social and environmental change. They are the backbone of research and breeding programs aimed at the development and transfer of new crop varieties best suited to consumers? needs and tastes and to new farming systems. To this aim, plant germplasm collections have been constituted worldwide. Securing such collections requires substantial human and financial investments that can prove difficult to maintain on the long run for small countries and territories such as most Caribbean countries. In Guadeloupe and Martinique, INRA and CIRAD have constituted large plant germplasm collections of tropical crops over several decades. They joined forces in 2010 to create the Tropical Plant Biological Resource Center of the French West Indies (CRB-PT), which is affiliated to both institutions. In this paper, we describe CRB-PT?s collections, services provided to end users and research programs as well as scientific and technical networking strategy. Les ressources génétiques d'usine sont instrumentales dans l'adaptation de l'agriculture au changement social et environnemental. Elles sont l'épine dorsale de la recherche et les programmes d'élevage ont visé le développement et le transfert de nouvelles variétés de culture adaptées aux besoins et aux goûts des consommateurs et à de nouveaux systèmes d'exploitation agricole. À ce but, des collections de matériel génétique d'usine ont été constituées dans le monde entier. La fixation de telles collections exige les investissements humains et substantiels qui peuvent être difficile à maintenir sur le long terme pour de petits pays et territoires tels que la plupart des pays des Caraïbes. En Guadeloupe et Martinique, l'AICN et les CIRAD ont constitué de grandes collections de matériel génétique d'usine de cultures tropicales au-delà de plusieurs décennies. Ils ont joint des forces en 2010 pour créer le centre de ressources biologique de plante tropicale des Antilles françaises (CRB-PT), qui sont affiliées aux deux établissements. En ce document, nous décrivons les collections de CRB-PT, services fournis aux utilisateurs et les programmes de recherche aussi bien que la stratégie scientifique et technique de mise en réseau. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16258 V16258 | Partager |
Varietal dynamics in Yam producers from Guadeloupe and impact of anthracnose disease ; Dynamiique variétale chez les producteurs d'igname de Guadeloupe et impactde la maladie d'anthracnose. Auteur(s) : Penet, Laurent Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Loss of agrodiversity mediated by varietal legacy is an important concern, translating as crop species being at risk for genetic erosion, while loss of genetic resources may deplete material available for future breeding strategies. We explored varietal dynamics in the Guadeloupean agricultural yam system. Interviewing farmers about the varieties cultivated in the past compared to their current varieties demonstrated that no dramatic loss of varieties occurred in the two to three latest decades, and changes in variety frequency mostly affected former widespread varieties while frequency of uncommon varieties demonstrated some stability in cultivation frequency. Varietal dynamics nevertheless reflected strong sub-regional trends, and socio-economic impacts such as age of producers or in farm crop diversity. Recurrent epidemics of anthracnose since its historical start in the 70s did not change varietal turnover too strongly, but resulted into transition from Dioscorea alata to less susceptible species or into a decrease of yam cultivation especially for farmers with financial dissatisfaction. La perte d'agrodiversité négociée par le legs variétal est un souci important, traduisant comme espèces de culture étant en danger pour l'érosion génétique, alors que la disparition des ressources génétiques peut épuiser le matériel disponible pour de futures stratégies d'élevage. Nous avons exploré la dynamique variétale dans le système agricole d'igname en Guadeloupe. Les agriculteurs enquêtés au sujet des variétés cultivées dans le passé comparé à leurs variétés actuelles ont démontré qu'aucune perte dramatique de variétés ne s'est produite pendant les deux à trois dernières décennies, et les changements de la fréquence de variété ont en grande partie affecté d'anciennes variétés répandues tandis que la fréquence des variétés rares démontrait une certaine stabilité dans la fréquence de culture. La dynamique variétale a néanmoins reflété des tendances sous-régionales fortes, et les impacts socio-économiques tels que l'âge des producteurs ou dans la ferme cultivent la diversité. Épidémies récurrentes d'anthracnose puisque son début historique pendant les années 70 n'a pas changé le chiffre d'affaires variétal trop fortement, mais résulté dans la transition de dioscorea alata aux espèces moins susceptibles ou dans une diminution de culture d'igname particulièrement pour des agriculteurs avec mécontentement financier. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16259 V16259 | Partager |
Putting tribal policy into practice : conserving Maroon ancestral land Auteur(s) : White, Cheryl Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Conseil général de la Martinique Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Musée Départemental d'Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire Association Ouacabou Extrait de : 24e congrès international de l'Association internationale d'archéologie de la Caraïbe, du 24 au 29 juillet 2011. Université des Antilles et de la Guyane" Description : Cheryl White présente son étude sur la conservation des terres ancestrales des marrons au Surinam. Les marrons vivent principalement de l'agriculture de subsistance, de la chasse et de la pêche. En 2007, la Cour Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH) présente une résolution contre le gouvernement du Surinam sur le cas du peuple Saramaka. La CIDH est en faveur de la gestion de l'identité socioculturelle des Marrons. Comment articuler les directives politiques intégrant les Marrons au témoignage oral, à la recherche ethnographique contemporaine, à la recherche archéologique, aux connaissances ethno médicinale et la préservation des actifs incorporels culturelle ? Comment identifier, enquêter, délimiter, vérifier, cataloguer, diffuser et institutionnaliser la culture matérielle pour la préservation des terres ancestrales Marrons et les intérêts du gouvernement du Surinam ? Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12052 V12052 | Partager |
Plantations and Homes : The Matérial Culture of the Early Nineteenth-Century Jamaican Elite Auteur(s) : Petley, Christer Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Description : Cette communication aborde les liens entre l'archéologie et l'histoire. Elle s'articule autour de la richesse et la culture matérielle de l'élite jamaïcaine à l'époque de l'abolition et examine en particulier les biens appartenant à deux riches planteurs. La communication s'appuie principalement sur les données provenant d'inventaires après décès conservés aux archives de la Jamaïque, mais également sur d'autres sources contemporaines... Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14343 V14343 | Partager |
Session 2 : échanges linguistiques, créolisation et apports amérindiens. Des mots et des objets, circulation linguistique et culture matérielle en Guyane Auteur(s) : Davy, Damien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Circulation des pratiques culturelles, évolutions et perspectives de réflexion" : journée d'étude, le 17 juin 2016. Université de Guyane Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16168 V16168 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Fort-de-France, centre-ville. Musée départemental de l'Archéologie précolombienne et de Préhistoire et ses collections Auteur(s) : Lameynardie, Arlette Éditeur(s) : Musée départemental d'archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique 2012.0.1.200 Fort-de-France Centre ville (Fort-de-France) Rue de la Liberté (Fort-de-France) Droits : Reproduction soumise à autorisation du Musée départemental d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique http://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011423604740qUyJSU | Partager |
Nouveaux échanges de matériels vivants en aquaculture Auteur(s) : Lucas, Albert Devauchelle, Nicole Éditeur(s) : Innotermer, Brest, Novembre 1982 Résumé : Les échanges de Matériels vivants apparaissent comme une caractéristique constante de toute aquaculture, y compris de la conchyliculture traditionnelle. Ils interviennent par exemple sous forme d'animaux adultes mis sur le marché pour être consommés vivants, ou sous forme de naissain ou d'alevins d'importation, ou encore lors des essais d'acclimatation d'une espèce étrangère en vue de sa culture. A cela s'ajoutent les transferts au cours du développement : c'est ce dernier aspect qui retiendra surtout notre attention. Dans la mesure où l'aquaculture nouvelle cherche à maîtriser tous les stades du développement de l'œuf à l'adulte, les échanges ou transferts d'animaux vivants deviennent obligatoires : en effet, on ne saurait réaliser au même endroit l'élevage de larves pélagiques et celui des adultes. Ces échanges constituent le plus souvent une pierre d'achoppement car ils nécessitent des passages soit hors d'eau, soit dans des enceintes de taille réduite, ce qui provoque un stress sur les animaux manipulés. Mais inversement, la réussite technique de ces échanges est un gage de progrès en aquaculture. Pour illustrer ce problème, nous examinerons deux produits de caractéristiques différentes : les mollusques et les poissons. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00049/16001/13446.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00049/16001/ | Partager |
Postcolonial heritage in the Caribbean ; Patrimoine postcolonial dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Until the end of the 20th century, heritage was mainly defined in the Caribbean, as in the entire world, by an european conception (linked with the formation of national identities), founded on the value of tangible heritage (rare, ancient objects, monuments and materials) as an historic proof of the value of cultures and peoples. Poets in the Caribbean hardly criticize this evidence that contributed to inferiorized people. Memory and imagination played a central role in the building of a Caribbean cultural identity. Poets tried to show how the common could rise from different patterns, diversity instead of unity, creation instead of fixity. Nevertheless, In the 21st century, frameworks are not available to deal with Caribbean heritage in its diversity (monuments, material, natural and intangible...) and complexity whereas it constitute a challenge for a sustainable society and can play a fundamental role in education as in tourism. Jusqu'à la fin du XXe siècle, le patrimoine dans la Caraïbe comme ailleurs dans le monde, répondait principalement à une conception européenne (liée à la formation des identités nationales) fondée sur la valeur positive du patrimoine matériel comme preuve historique de la valeur des cultures et des peuples. Les poètes caribéens ont déconstruit ce cadre, instrument de l'infériorisation des individus. La mémoire et l'imagination ont joué un rôle central dans la construction d'une identité culturelle caribéenne. Ils ont tenté de montrer que le commun pouvait émerger de modèles différents, opposant à l'unique, le divers et à la fixité, la création. Cependant, au XXIe siècle, la Caraïbe ne dispose pas d'un cadre pour traiter son patrimoine dans sa diversité (patrimoine matériel, immatériel, naturel) et sa complexité alors que le patrimoine constitue un défi pour le développement durable des sociétés et peut jouer un rôle fondamental dans l'éducation et le tourisme. Caribbean Studies Association annual conference Port-au-Prince, Haiti hal-01612909 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01612909 | Partager |
Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
The Emergence of Social Entrepreneurship in Haiti Auteur(s) : Diallo, Oumar Daniel, Marie Evadie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The term social entrepreneurship is not new but during the past decade its interests have increased rapidly around the world while its field is still young and fragmented (Gawell, 2013). We believe that in one way or the other, the main objective of social entrepreneurship is to solve social, economic and environmental problems for sustainable development goals. One of the development challenges is the fact that Haiti has 0.47 as Human Development Index (HDI) figuring 168th among 187 countries with 58.6 % of the population living under the poverty line and 24.6% under the extreme poverty line with less than 1$UD per day (PNUD & MCI, 2014). Despite the fact that Haiti has a unique know-how that is passed down for generations in the area of craft, small industry and in the processing of products, social entrepreneurship has not taken its roots as it should have. Importantly, to get where they are today, it is undeniable that developed nations leaned the strengths of their development on human capital to produce physical/material capital. Most often, the human capital is utilized to produce strong public policies which enable the economic growth. The value of using human capital as a pillar for economic growth proved itself for Asian nations with an annual economic growth of 6.9% between 1980 and 1990 against 1.5% for Latin America (Gener, 2005). Thus, in this paper, we looked at the Emergence of Social Entrepreneurship for economic growth in Haiti. L'entrepreneuriat social n'est pas nouveau, mais au cours de la dernière décennie, l’intérêt pour ce terme a rapidement augmenté dans le monde alors que son champ est encore jeune et fragmenté (Gawell, 2013). Nous pensons que d'une manière ou d'une autre, l'objectif principal de l'entrepreneuriat social est de résoudre les problèmes sociaux, économiques et environnementaux en vue d'atteindre les objectifs de développement durable. La mission ou les activités d'une organisation sont soit entièrement philanthropiques soit uniquement commerciales. L'un des défis du développement est le fait que l’indice de développement humain (IDH) d’Haïti est de 0,47, le pays figure au 168e (parmi 187 pays). 58,6% de la population vit sous le seuil de pauvreté et 24,6% sous le seuil de pauvreté extrême avec moins de 1 USD par jour (PNUD et MCI, 2014). Malgré le fait qu’Haïti possède un savoir-faire unique transmis depuis des générations dans le domaine de l'artisanat, de la petite industrie et de la transformation des produits, l'entrepreneuriat social n'a pas pris ses racines comme il se doit. Il est important de noter que pour arriver là où ils sont aujourd'hui, il est indéniable que les pays développés ont soutenu le développement du capital humain pour produire du capital physique / matériel. Le plus souvent, le capital humain est utilisé pour produire des politiques publiques solides qui permettent la croissance économique. La valeur de l'utilisation du capital humain comme pilier de la croissance économique a été prouvée pour les pays asiatiques avec une croissance économique annuelle de 6,9% entre 1980 et 1990 contre 1,5% pour l'Amérique latine (Gener, 2005). Ainsi, dans cet article, nous examinons l'émergence de l'entrepreneuriat social pour la croissance économique en Haïti. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10406 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10406 | Partager |
Le surf dans les Petites Antilles : un agent actif des mutations littorales Auteur(s) : Plantin, Corinne Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Introduction Le surf, ne nécessitant pas l’utilisation de matériels motorisés, appartient aux disciplines dites « écologiques ». Né à Hawaï, importé dans les années 1970-1980 dans le Bassin caribéen par des touristes et des résidants d’origine européenne et nord-américaine, cette discipline demeure aujourd’hui relativement bien ancrée dans la culture sportive caribéenne. Divers espaces littoraux des Petites Antilles sont en pleine mutation depuis l’apparition de nombreux territoires du surf d... Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.703 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/703 | Partager Voir aussi |
La mobilité professionnelle des Martiniquais dans la Caraïbe : analyse de la situation, enjeux, propositions ; Martinican’s Vocational Mobility in Caribbean : situation Analysis, Issues and Proposals Auteur(s) : Boniface, Philippe Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Groux, Dominique Résumé : A l’aube du XXIème siècle, l’enjeu pour la Martinique est de construire un modèle de développement endogène qui nécessite son intégration dans la Caraïbe. Un consensus existe pour cette orientation, tant au niveau des acteurs économiques que des gouvernances locales et nationales. Mais qu’en pense la population ? Sur le plan diplomatique, cette orientation se concrétise par une adhésion progressive de la Martinique aux différentes organisations communautaires caribéennes en qualité de membre à part entière. Toutes ces avancées s’opèrent dans un contexte socio-économique qui se caractérise pour la Martinique par une population en voie de vieillissement, un chômage structurel et un départ du territoire des jeunes diplômés. Dans cette perspective, le développement des échanges avec la Caraïbe va induire des flux matériels et immatériels, et pour les Martiniquais, des perspectives d’insertion professionnelle dans des pays de la Caraïbe qui ont des taux de chômage plus cléments. Ces éléments de contexte interrogent l’évolution de la société Martiniquaise dans un nouveau paysage international, qui va au-delà des accords politiques et diplomatiques, car il va induire des rencontres entre individus de culture et de pratiques professionnelles différentes, directement ou indirectement, matérialisées ou dématérialisées. Cette étude s’intéresse au point de vue des individus, au regard qu’ils portent sur ce qu’il convient de considérer comme un projet de société et aux moyens qu’ils ont d’y contribuer. Elle s’inscrit dans la perspective du développement de la mobilité professionnelle des Martiniquais dans la Caraïbe et elle fait des propositions sur les conditions de sa mise en œuvre. Elle interroge l’environnement dans lequel s’opèrent aujourd’hui les projets de mobilité professionnelle à l’international des Martiniquais et les représentations sociales qui sont en marche dans ce nouveau paradigme. Comment le Martiniquais peut-il devenir un citoyen caribéen sur un marché du travail élargi aux pays du bassin caribéen ? At the turn of the century, the challenge for Martinique is to build a model of endogenous development that requires its integration in the Caribbean. There is consensus for this approach, both in terms of economic actors as local and national governance. But what the people think? On the diplomatic front, this orientation is reflected by a gradual accession of Martinique to different Caribbean community organizations as a full member. All these developments are taking place in a socioeconomic context characterized for Martinique by a population in the process of aging, structural unemployment, and a departure from the territory of graduates. In this perspective, the development of trade with the Caribbean will induce the material and immaterial flows and for Martinique, perspectives employability in Caribbean countries with more lenient unemployment. These contextual elements questioning the evolution of Martinican society in a new international landscape that goes beyond political and diplomatic agreements, as it will lead to encounters between individuals of different cultures and business practices, directly or indirectly, materialized or dematerialized. This study focuses on the perspective of individuals and the way they look at what should be regarded as a social project and how they contribute. It is part of a perspective of the development of professional mobility of Martinique in the Caribbean and on the conditions for its implementation. She questions the environment in which today operate occupational mobility projects internationally Martinicans and social representations that are running in this new paradigm. How can the Caribbean Martinique become a citizen on the broader labor market to the countries of the Caribbean basin? http://www.theses.fr/2015AGUY0845/document | Partager |
La mobilité professionnelle des Martiniquais dans la Caraïbe : Analyse de la situation, enjeux, propositions ; Martinican's Vocationale Mobility in Caribbean : Situation Analysis, Issues and Proposals Auteur(s) : Boniface, Philippe Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Groux, Dominique Résumé : A l’aube du XXIème siècle, l’enjeu pour la Martinique est de construire un modèle de développement endogène qui nécessite son intégration dans la Caraïbe. Un consensus existe pour cette orientation, tant au niveau des acteurs économiques que des gouvernances locales et nationales. Mais qu’en pense la population ? Sur le plan diplomatique, cette orientation se concrétise par une adhésion progressive de la Martinique aux différentes organisations communautaires caribéennes en qualité de membre à part entière. Toutes ces avancées s’opèrent dans un contexte socio-économique qui se caractérise pour la Martinique par une population en voie de vieillissement, un chômage structurel et un départ du territoire des jeunes diplômés. Dans cette perspective, le développement des échanges avec la Caraïbe va induire des flux matériels et immatériels, et pour les Martiniquais, des perspectives d’insertion professionnelle dans des pays de la Caraïbe qui ont des taux de chômage plus cléments. Ces éléments de contexte interrogent l’évolution de la société Martiniquaise dans un nouveau paysage international, qui va au-delà des accords politiques et diplomatiques, car il va induire des rencontres entre individus de culture et de pratiques professionnelles différentes, directement ou indirectement, matérialisées ou dématérialisées. Cette étude s’intéresse au point de vue des individus, au regard qu’ils portent sur ce qu’il convient de considérer comme un projet de société et aux moyens qu’ils ont d’y contribuer. Elle s’inscrit dans la perspective du développement de la mobilité professionnelle des Martiniquais dans la Caraïbe et elle fait des propositions sur les conditions de sa mise en œuvre. Elle interroge l’environnement dans lequel s’opèrent aujourd’hui les projets de mobilité professionnelle à l’international des Martiniquais et les représentations sociales qui sont en marche dans ce nouveau paradigme. Comment le Martiniquais peut-il devenir un citoyen caribéen sur un marché du travail élargi aux pays du bassin caribéen ? At the turn of the century, the challenge for Martinique is to build a model of endogenous development that requires its integration in the Caribbean. There is consensus for this approach, both in terms of economic actors as local and national governance. But what the people think? On the diplomatic front, this orientation is reflected by a gradual accession of Martinique to different Caribbean community organizations as a full member. All these developments are taking place in a socioeconomic context characterized for Martinique by a population in the process of aging, structural unemployment, and a departure from the territory of graduates. In this perspective, the development of trade with the Caribbean will induce the material and immaterial flows and for Martinique, perspectives employability in Caribbean countries with more lenient unemployment. These contextual elements questioning the evolution of Martinican society in a new international landscape that goes beyond political and diplomatic agreements, as it will lead to encounters between individuals of different cultures and business practices, directly or indirectly, materialized or dematerialized. This study focuses on the perspective of individuals and the way they look at what should be regarded as a social project and how they contribute. It is part of a perspective of the development of professional mobility of Martinique in the Caribbean and on the conditions for its implementation. She questions the environment in which today operate occupational mobility projects internationally Martinicans and social representations that are running in this new paradigm. How can the Caribbean Martinique become a citizen on the broader labor market to the countries of the Caribbean basin? http://www.theses.fr/2015AGUY0910/document | Partager |