Etude prospective 2012: pesticides émergents dans les eaux de Métropole et des Départements d'Outre-mer ; Etude prospective 2012: pesticides émergents dans les eaux de Métropole et des Départements d'Outre-mer Auteur(s) : Lopez, Benjamin Botta, Fabrizio Lopez, Benjamin Botta, Fabrizio Lopez, Benjamin Botta, Fabrizio Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides GFP : Groupe Français des Pesticides GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'étude prospective réalisée en 2012 s'intègre dans les travaux du plan d'action national pour lutter contre la pollution des milieux aquatiques qui prévoit, dans son action 16, la mise à jour des listes de substances qui doivent faire l'objet d'une surveillance. Cette étude « R&D » a été conduite en métropole et dans les 5 DOM (Martinique, Guadeloupe, Mayotte, La Réunion et Guyane), sur les eaux superficielles (continentales et littorales) et dans les eaux souterraines (DOM uniquement). L'objectif était de quantifier la présence de substances peu, pas ou mal recherchées aujourd'hui en routine, en s'appuyant sur une démarche de priorisation formalisée au niveau national pour sélectionner les substances à retenir dans cette étude (travaux du CEP). Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14168 V14168 V14168 V14168 | Partager |
PROJET PEPS Guyane - Evaluation de la contamination chimique des eaux guyanaises par les techniques d'échantillonnage passif. Application et soutien à la mise en place de la DCE. Campagne Octobre 2009 Auteur(s) : Gonzalez, Jean-louis Tapie, Nathalie Guyomarch, Julien Budzinski, Helene Van Ganse, Sophie Luglia, Mathieu Résumé : L'objectif principal était d'établir un bilan des améliorations et de la logistique nécessaire dans l’éventualité d’un recours à des échantillonneurs passifs pour l’évaluation des niveaux de contamination chimique des eaux dans le contexte hydrodynamique et biogéochimique de la Guyane. Dans ce sens, une action de formation à la mise en place des techniques d'échantillonnage passif et une campagne "terrain" (sur 10 sites) a été réalisée. Cette campagne a permis de fournir les premières mesures de concentrations de nombreux contaminants chimiques (métaux, composés organiques dans les eaux littorales guyanaises. En plus des techniques DGT et SBSE (déjà mises en oeuvre en 2008), des échantillonneurs passifs pour les composés hydrophiles (POCIS) ont aussi été utilisés. Cette étude montre l'opérationnalité de ces systèmes qui permettent d'atteindre les limites de détection requises par la DCE et de mesurer des contaminants présents à l’état de trace et qui n'auraient pas pu être détectés par les méthodes classiques (notamment pour les composés organiques). Ces techniques "tout terrain" permettent aussi de réduire les coûts et d’améliorer la rapidité d'obtention des résultats, de faciliter la mise en oeuvre. Ces techniques ont pu être transférées aux acteurs (préalablement formés) en charge de la surveillance de l'état de la contamination chimique des eaux. Les résultats ont contribué à la caractérisation des masses d'eau guyanaises par rapport à certains contaminants chimiques (métaux, composés organiques hydrophiles et hydrophobes) et mis en évidence de la présence, ou l’absence, de certains composés émergents sur lesquels il n'y avait encore aucune donnée. Les concentrations en métaux (DGT) des différentes masses d'eau indiquent que dans l'ensemble il n’y a pas d'anomalies particulières par rapport à des environnements où la contamination est avérée. Les résultats obtenus par la technique POCIS sont parmi les premiers disponibles en milieu marin côtier. Ils indiquent la présence à de faibles niveaux de concentrations, de substances comme les pesticides (diuron et terbuthylazine), de substances pharmaceutiques (caféine, théophylline, carbamazépine, terbutaline) et d'alkylphénols. La technique SBSE a permis de mettre en évidence la présence de certains composés à des concentrations très faibles Des concentrations notables en endosulfan ont été mesurées à la station de Montsinéry grâce à cette technique. Droits : 2012 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00071/18206/15773.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00071/18206/ | Partager |
La protection et la gestion des espaces littoraux en Guadeloupe et à la Martinique. Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience La Guadeloupe (422 496 habitants) et la Martinique (381 427 habitants) appartiennent aux îles les plus peuplées et les plus riches des Petites Antilles. Les formes d’utilisation du littoral et des récifs sont variées (pêche, loisirs, tourisme) et les formes d’agression du milieu nombreuses et diverses (pollution, pêche, surfréquentation). Le haut niveau de développement induit davantage de pollution et une exploitation des eaux littorales importante. Le statut de DOM explique la multiplicité des moyens de protection et les réseaux d’acteurs. Les pouvoirs politiques agissent au niveau local (commune, département et région, national et européen) permettant de disposer de davantage de moyens mais entraînant souvent une certaine inertie et parfois des actions contradictoires. ISSN: 1779-0980 hal-01174346 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174346 | Partager |
Etude sur les contaminants émergents dans les eaux françaises - Rapport de l'étude prospective sur les contaminants émergents dans les eaux littorales de la métropole et des DOM Auteur(s) : Abarnou, Alain Bocquene, Gilles Champin, Maryline Durand, Gaetane Gonzalez, Jean-louis Le Moigne, Morgan Masson, Jean-claude Priou, Pierre Résumé : This study contributes to inventory programme on emerging pollutants in French waters and to the general reflection which will enable to update the list of relevant substnaces to be included in the new monitoring programmes to come. This work concerns the coastal part of the inventory programme on marine waters and sediments of France and five overseas french departments (OFD). In this goal, passive sampling techniques and direct extraction techniques have been tested through the implementation of in situ systems integrators POCIS (Polar Organic Chemical Integrative Sampler) and the extraction by SBSE bars (Stir bar sorptive extraction) directly in the waters sampled. Finally, analyzes of sediment completed the acquisition of data. Arount 40 stations were sampled for shore waters and sediments were collected from 7 stations in France and 5 stations in the OFD (one station/OFD). In analytical terms, 1054 analyzes were carried out on POCIS membranes and only 64 data exceeded the limit of detection (LD), 12726 analyzes came from SBSE extractions and 304 were above the LD and 1536 analyzes in sediment showed that 237 data were above the limit of quantification (LQ). Finally, 169 different substances were investigated and 68 of them were detected at least once in water or sediment. The lack of replicates for POCIS analyzes and those in the sediment limited the statistical treatment of data. The results were used to determine the level of contamination, the detection frequency (FD), the distribution of substances between France and OFD, the comparison with environmental thresholds (the PNEC) and the origin/use of the substances. In littoral waters, 32 substances were identified and 19 were quantified. In the sediment, 47 substances were quantified. Nine substances were detected in both water and sediment. In France, the 15 substances that were quantified at higher frequencies (> 50 %, one out of 2 sites) were quantified in sediments. These are the congeners of PAHs (11 substances), organic forms of tin (2 substances), diethyl lead and 209 PBDE congener. In the OFD, the 22 substances that were quantified at higher frequencies (> 50 %, one out of 2 sites) were measured in sediments. These are congeners of PAHs (13 substances) , alkylphenols ( 3 molecules: the mono and diethoxyate nonylphenol and the 4-ter butylphenol ), the organic forms of tin (2 substances), products of metabolism insecticide DDT ( 2 products), diethyl lead and the 209 PBDE congener. The study of the highest concentrations distribution of substances between France and OFD shows that the 5 (among 19 molecules) highest concentrations in water and the 6 (among 47 molecules) highest concentrations in sediments are found in OFD. Reference to PNEC indicates that four pesticides in water and 11 different substances in sediments exceed the environmental thresholds. Substances with highest detection frequency are found in the sediment. The distribution of data by use or nature of the substance shows that plasticizers and pesticides predominate in raw water, both in France and overseas departments while PAHs in sediments dominate in France and in OFD. Cette étude contribue au programme d’inventaire des substances chimiques émergentes dans les eaux françaises et à la réflexion qui doit permettre d’actualiser la liste des substances pertinentes à surveiller de manière régulière dans le cadre des nouveaux programmes de surveillance. Ce travail concerne la partie littorale de l’inventaire, sur les eaux brutes et les sédiments de la métropole et des 5 DOM. Dans ce cadre, des techniques d’échantillonnage passif (EP) et d’extraction directe ont été testées grâce à la mise en place in situ de systèmes intégrateurs POCIS (Polar Organic Chemical Integrative Sampler) et à l’extraction par des barres SBSE (Stir Bar Sorptive Extraction) directement dans les eaux échantillonnées. Enfin des analyses de sédiments ont complété l’acquisition des données. L’eau d’une quarantaine de stations a été échantillonnée et des sédiments ont été prélevés sur 7 stations en métropole et dans 5 stations dans les DOM (une station par DOM). En termes analytiques, 1054 analyses ont été réalisées sur les membranes POCIS et 64 dépassaient la limite de détection (LD), 12726 analyses ont concerné les extractions par SBSE pour 304 résultats situés au dessus de la LD et 1536 analyses effectuées dans le sédiment ont donné 237 valeurs supérieures à la limite de quantification (LQ). Au bilan 169 substances différentes ont été recherchées et 68 d’entre elles ont été détectées au moins une fois dans l’eau brute ou le sédiment. L’absence de réplicats pour les analyses POCIS et celles dans le sédiment a limité le traitement statistique des données. Les résultats ont permis de déterminer le niveau de contamination, la fréquence de détection (FD), la distribution métropole/DOM des substances, la comparaison avec les seuils environnementaux (PNEC) et l’origine des substances. Dans l’eau 32 substances ont été identifiées et 19 ont été quantifiées. Dans le sédiment 47 substances sont quantifiées .Neuf substances sont détectées à la fois dans l’eau et le sédiment. En métropole, les 15 substances quantifiées aux plus hautes fréquences (> 50%, soit un site sur 2) sont quantifiées dans les sédiments. Ce sont les congénères de la famille des HAP (11 substances), des formes organiques de l’étain (2 substances), le plomb diéthyle et le congénère 209 des PBDE. Dans les DOM, les 22 substances quantifiées aux plus hautes fréquences (> 50%, soit un site sur 2) sont mesurées dans les sédiments. Ce sont des congénères de la famille des HAP dans (13 substances), des alkylphénols (3 substances : nonylphénols mono et diéthoxylés et 4-ter butylphénol), des formes organiques de l’étain (2 substances), des produits de métabolisation de l’insecticide DDT (2 produits), du plomb diéthyle et du congénère 209 des PBDE. L’étude de la répartition des plus fortes concentrations entre la métropole et les DOM montre que les 5 (sur 19) concentrations les plus élevées mesurées dans l’eau et les 6 (sur 47) plus fortes concentrations mesurées dans les sédiments sont trouvées dans les DOM. Les substances mesurées aux fortes fréquences sont observées dans le sédiment. La référence à la PNEC indique le dépassement de la norme pour 4 pesticides dans l’eau brute et 11 substances diverses dans les sédiments. L’exploitation des données par usage ou nature des substances montre que les plastifiants et les pesticides sont majoritaires dans les eaux brutes, à la fois en métropole et dans les DOM alors que ce sont les HAP qui dominent dans les sédiments, en métropole et dans les DOM. Droits : 2014 ONEMA, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00259/36994/35483.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00259/36994/ | Partager Voir aussi Eaux littorales eaux côtières sédiment métropole DOM pollution substances chimiques POCIS SBSE Coastal waters Télécharger |
Haïti: des littoraux en sursis Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience L’inégalité économique est dans un rapport de 1 à 50 entre les PNB par habitant d’Haïti et des Etats-Unis. Cette faiblesse économique est liée à la faible productivité agricole, à l’absence de matières premières et d’industries et à l’instabilité des différents régimes politiques. La société repose sur une majorité de pauvres. Dans ces conditions le rapport à l’environnement est très différent de celui que l’on trouve dans le reste des Antilles à niveau de vie plus élevé.Pour le Haïtien, le milieu est un moyen de production qui peut être utilisé dans l’immédiat. C’est ce milieu dans sa globalité qui est alors exploité; le sous-sol pour la construction, le sol quand il existe pour l’agriculture, les arbres pour le charbon de bois ou les poteaux de construction et quand la faim persiste : les eaux littorales. Il n’existe aucune limite à l’exploitation des écosystèmes. La misère se vit à l’instant. L’idée de protection durable n’a pas de sens en période de crise. Les pressions exercées par les populations littorales sont diverses et d’intensité variée. Ces atteintes aux milieux littoraux et marins augmentent et couvrent des étendues croissantes.Les littoraux supportent ainsi un grand nombre d’activités ; les unes sont liées à la mer (la pêche, le cabotage), les autres reposent sur l’exploitation de la bordure terrestre (l’extraction de matériaux, l’exploitation des mangroves et l’agriculture, le tourisme). ISSN: 1779-0980 hal-01174348 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174348 | Partager |
Mise en place du RNO aux Antilles - Bilan de la première année de suivi hydrologique en baie de Fort-de-France Auteur(s) : Claisse, Didier Aminot, Alain Courgeon, Laurent Résumé : L'extension de la surveillance RNO aux Antilles est une démarche engagée depuis 1999. En matière de suivi hydrologique, les premiers prélèvements ont eu lieu en septembre 2001 et se poursuivent désormais en routine au rythme d'une campagne tous les mois. Ils sont assurés par la Cellule Qualité des Eaux Littorales (CQEL) de Fort-de-France. Les analyses sont réalisées par le Laboratoire Départemental d'Hygiène (LDH). Le programme actuel, décidé en 2001, peut être considéré comme expérimental et doit être adapté au vu des résultats acquis au cours de cette première année. Cet examen fait l'objet de ce rapport. Les difficultés de terrain rencontrées sont également évoquées de façon à suggérer des solutions. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12754/9686.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12754/ | Partager |
Mise en place du RNO aux Antilles - Bilan de la première année de suivi hydrologique en Guadeloupe Auteur(s) : Claisse, Didier Aminot, Alain Courtray, Vincent Résumé : L'extension de la surveillance RNO aux Antilles est une démarche engagée depuis 1999. En matière de suivi hydrologique, les premiers prélèvements ont eu lieu en septembre 2001 et se poursuivent désormais en routine au rythme d'une campagne tous les mois. Ils sont assurés par la Cellule Qualité des Eaux Littorales (CQEL) de Pointe-à-Pitre. Les analyses sont réalisées par l'Institut Pasteur de Guadeloupe. Le programme actuel, décidé en 2001, peut être considéré comme expérimental et pourra être adapté au vu des résultats acquis au cours de cette première année. Cet examen fait l'objet de ce rapport. Les difficultés de terrain rencontrées sont également évoquées de façon à suggérer des solutions. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12756/9688.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12756/ | Partager |
Les vibrions pathogènes pour l'homme : le risque associé au milieu marin en France - Vibrions et risque sanitaire Auteur(s) : Miossec, Laurence Résumé : Les bactéries appartenant au genre Vibrio sont largement répandues en milieu côtier tropical et tempéré. Certaines espèces sont pathogènes pour l'homme, comme Vibrio cholerae 01 et 0139 responsables du choléra, ou V. cholerae non-01/non-0139, V. parahaemolyticus et V. vulnificus impliqués dans de nombreuses pathologies (gastro-entérites, des septicémies et autres infections). En France, le risque associé à la présence de vibrions en milieu marin est mal évalué. Ce rapport fait le bilan des données disponibles sur la contamination littorale et les infections à vibrions en France. Une large place a été consacrée aux études écologiques, réalisées sur les sites d'implantation des centrales nucléaires sur le littoral français. Dans la population, le nombre d'infections est restreint car seules les pathologies graves sont recensées. Il s'agit de cas isolés, le plus souvent immuno-déprimés, enregistrés en été et en automne. Le milieu marin (par contact, baignade ou consommation de produits de la mer) est très souvent cité comme source probable de la contamination. Un petit nombre d'espèces de vibrions est concerné (V. alginolyticus, V. vulnificus, V. parahaemolyticus, V. cholerae non-01/non-0139 et V. hollisae). Dans l'environnement marin, l'espèce dominante est V. alginolyticus ; V. vulnificus et V. parahaemolyticus sont détectés sporadiquement. Le suivi, pendant plus de dix ans, des effets d'un réchauffement artificiel des eaux littorales à Gravelines a souligné des modifications sur les populations de Vibrio marins (présence des Vibrio en hiver, augmentation de la densité bactérienne et de la diversité spécifique). Le développement de techniques de biologie moléculaire devrait permettre une meilleure évaluation du risque sanitaire en quantifiant et en caractérisant les vibrions présents en milieu côtier (stade viable non cultivable, maintien du pouvoir pathogène et virulence des souches présentes). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00104/21545/19124.pdf DOI:Ifremer 2002 http://archimer.ifremer.fr/doc/00104/21545/ | Partager |
Etude pilote pour la mise en place d’un outil de biomonitoring en milieu marin dans le cadre de la mise en place de la Directive Cadre Eau à la Réunion. Programme MODIOLE (2004-2008) Auteur(s) : Cambert, Harold Gonzalez, Jean-louis Andral, Bruno Turquet, Jean Résumé : La mesure directe des contaminants dans l'eau fait appel à des techniques analytiques sophistiquées et coûteuses, difficilement applicables à de nombreux échantillons prélevés le long d'un important linéaire côtier. Par ailleurs, la variabilité du milieu littoral confère une représentativité limitée à une mesure ponctuelle effectuée dans la colonne d’eau.
Le biomonitoring utilisant la moule repose sur l’hypothèse que le contenu en contaminant dans la chair de cet animal reflète la concentration en contaminants biodisponibles dans l’eau sous forme particulaire et/ou dissoute, selon un processus de bioaccumulation. Cette hypothèse a été validée pour les substances chimiques de type hydrophobe ou intermédiaire, susceptibles de se bioaccumuler et caractérisées par un coefficient de partage n-octanol – eau supérieur à 3.
Les techniques dites des bioindicateurs - quantitatifs utilisent la bioaccumulation pour mesurer les niveaux de contamination chimique du milieu, tout en atténuant les fluctuations à court terme du milieu. Les stratégies développées sont de deux types. Celles qui utilisent les populations indigènes de moules sauvages ou cultivées (biomonitoring passif, cas du RNO) et celles qui ont recours aux transplants d’individus provenant d’un site de référence (biomonitoring actif, cas du Rinbio en Méditerranée).
À La Réunion, une étude de pré-faisabilté pour l’utilisation d’une espèce de moule tropicale, Modiolus auriculatus, pour l’évaluation de la qualité du milieu marin insulaire tropical a été réalisée en 2000. Les premières conclusions montraient qu’il existait un réel potentiel pour la mise en oeuvre d’un réseau de type actif.
La mise en oeuvre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) du 21 Octobre 2000, notamment son volet chimique nécessite désormais de disposer d’un outil de surveillance pérenne de la qualité chimique des eaux littorales.
Pour réaliser ce projet, l’ARVAM a proposé à la DIREN Réunion d’adapter à une espèce de moule tropicale, le concept du biomonitoring déjà développé en France métropolitaine par l’Ifremer.
Aussi, en contribution au plan d’action de l’IFRECOR inscrit dans le DOCUP (mesure C2- 08), l’ARVAM a réalisé en partenariat avec l’Ifremer une étude de faisabilité sur 4 ans (2004 - 2008) : le programme MODIOLE.
La présente étude aborde quatre thèmes :
• Thème 1 : Etude des foyers naturels de modioles et écophysiologie ;
• Thème 2 : Capacités bioaccumulatrices de la modiole ;
• Thème 3 : Compléments d’informations sur d’autres matrices naturelles ;
• Thème 4 : Faisabilité d’un biomonitoring actif des contaminants chimiques à la Réunion au sein du réseau DCE. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00125/23623/21462.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00125/23623/ | Partager |
Devenir des bactéries entériques en milieu littoral. Effet du stress sur leur survie Auteur(s) : Pommepuy, Monique Éditeur(s) : Université de Rennes 1 Résumé : Le devenir des bactéries entériques rejetées en mer a été étudié sur cinq zones côtières du littoral français : la côte Ouest du Cotentin, la rade de Brest, l'estuaire de Morlaix, la rade de Toulon et la Baie de Fort de France. Sur chaque site, une étude a permis de déterminer les concentrations en coli formes thermotolérants et en streptocoques fécaux dans les principaux apports. Les salmonelles ont également été recherchées sur trois de ces secteurs. Un calcul de flux permet d'apprécier l'importance des rejets urbains. Dans ces eaux généralement très chargées en contamination fécale, la présence de salmonelles a presque toujours été détectée. La qualité des eaux littorales et des sédiments côtiers a ensuite fait l'objet d'observations. Les caractéristiques des sites et des eaux rejetées déterminent les niveaux de contamination : nature des rejets (rivière ou rejets urbains), géométrie du site (côte ouverte, estuaire ou baie), hydrodynamisme. (mer à marée ou sans marée), présence de vasières, conditions climatiques, tous ces facteurs jouent un rôle important sur le devenir des bactéries. Ainsi, la variation des temps de survie d'Escherichia coli est due à la qualité du milieu récepteur: dans les eaux oligotrophes bien ensoleillées, l'effet de la lumière visible provoque une décroissance rapide des numérations bactériennes. Le T90 -temps nécessaire pour que 90 % des bactéries ne cultivent plus -est alors inférieur à deux ou trois heures. ln vitro, il a été démontré que la lumière visible agissait sur E. coli en présence d'oxygène par la production endogène d'espèces toxiques (principalement le peroxyde d'hydrogène et l'anion superoxyde). Cependant, la perte de cultivabilité des entérobactéries ne s'accompagne pas toujours d'une perte de la viabilité. De plus, il semblerait que le pouvoir pathogène puisse alors être conservé. Le rôle majeur de la lumière est atténué, voire annulé, par la présence de matières en suspension. Ces dernières jouent un rôle très important, en arrêtant les rayons lumineux, elles protègent les bactéries de l'effet bactéricide de certaines longueurs d'onde. Les T90 peuvent alors atteindre plu ieurs dizaines d'heures voire quelques jours. (...) Droits : 1995 The author, Univ. Rennes 1 http://archimer.ifremer.fr/doc/00052/16319/13822.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00052/16319/ | Partager |
Etude de la contamination de la langouste blanche Panulirus argus et de la langouste brésilienne P. guttatus par la chlordécone le long de la côte atlantique de la Martinique. Campagnes 2011 Auteur(s) : Bertrand, Jacques Dromer, Clement Reynal, Lionel Résumé : Spiny lobsters are an important component of the coastal fisheries around the Martinique island. This study aimed to assess the contamination by kepone of the two main species Panulirus argus and P. guttatus in the main fishery area laying along the eastern coast of Martinique. The objectives of the study were to describe the distribution of the spiny lobster contamination in the area, to explore possible relationships with some biological parameters such as individual size, sex and colour of tegument, as well as characterize difference of kepone concentration between the muscle and soft flesh of the head, in view of helping the definition of further fishery management measures. The analyses were done from chemical analyses of 125 samples of spiny lobsters gathered from 2008 to 2010 all around the island, and from a specific set of 200 new observations from a specific survey carried out in 2011 in the study area.
For both species, the results show a diffusion of the contamination all over the coral shoals, close to contaminated catchment basins, with a strong decrease just outside these areas. For the Caribbean spiny lobster, a strong relationship between kepone concentration and individual size was identified, and less for the Spotted spiny lobster. For the two species, the concentration of kepone found in soft flesh of the head was more than twice as in the muscle. Finally, the difference of contamination between the two species appeared strongly linked with their biology. La langouste blanche Panulirus argus et la langouste brésilienne P. guttatus représentent environ 25 % du chiffre d’affaires des pêcheurs professionnels de Martinique. Une part très importante des captures de ces espèces proviennent du platier continental de la zone centre-atlantique de l’île. L’étude réalisée en 2011 visait à approfondir les connaissances sur la distribution de la contamination par la chlordécone des langoustes dans la zone centre- atlantique de la Martinique, d’explorer d’éventuelles relations entre cette contamination et des paramètres biologiques des individus comme la taille, le sexe et leur pigmentation tégumentaire, et d’analyser la différence de contamination entre la queue et les chairs molles du céphalothorax, en vue d’aider à la définition de mesures de réglementation de la pêche dans ce secteur. L’étude s’appuie sur un ensemble de 125 échantillons rassemblés de 2008 à 2010 pour les deux espèces autour de la Martinique, complétés par 200 échantillons constitués pour la présente étude dans la zone centre-atlantique en 2011. Le rapport est précédé d’un rappel d’éléments sur la biologie et sur l’état de la pêche des langoustes en Martinique. Pour les deux espèces, l’étude met en évidence une extension de la contamination à l’ensemble du platier corallien au pied des bassins versants contaminés, puis une nette diminution au-delà. Pour la langouste blanche, cette contamination est en relation avec la taille des individus, en liaison avec leur plongée progressive vers le large. Cette relation avec la taille est moins marquée pour la langouste brésilienne, espèce beaucoup plus inféodée aux eaux littorales. Pour les deux espèces, les chairs molles du céphalothorax apparaissent plus de deux fois plus contaminées que le muscle caudal. Les différences de contamination observées entre langouste blanche et la langouste brésilienne sont cohérentes avec les connaissances sur la biologie de chaque espèce. Droits : Délégation Antilles http://archimer.ifremer.fr/doc/00088/19971/17638.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00088/19971/ | Partager |
Actualisation de connaissances du domaine marin en Guyane Française Auteur(s) : Lampert, Luis Résumé : Contrairement aux mers adjacentes européennes, la zone maritime de la Guyane Française n’a été que peu étudiée. L’éloignement, la difficulté de mener des études dans une zone à forte turbidité et avec peu de points d’accès à la mer pour des embarcations, ont conduit à une méconnaissance chronique des cycles biogéochimiques et biologiques dans ces eaux.
Des campagnes ponctuelles, telles que celles du PNOC, le PNEC ou celles menées par l’IFREMER ou l’ORSTOM ont eu lieu depuis les années 1950, mais trop éloignées dans l’espace et dans le temps pour pouvoir rendre compte de la richesse et des cycles saisonniers.
La mise en place de la Directive Cadre sur l’Eau en Guyane, a permis depuis 2009 de reprendre une partie des études liées à la zone littorale, il reste cependant beaucoup de travail à réaliser avant de combler le manque de données et atteindre le même niveau de connaissances dont disposent les départements métropolitains avec une façade maritime.
Un premier travail de synthèse des études marines en Guyane avait été réalisé dans le cadre du PNOC (Frouin, Pujos, et Watremez 1997). Un second travail est venu le compléter (Artigas et al. 2003). Le présent travail permet d’actualiser quelques domaines et connaissances qui ont pu être acquises depuis ces dates.
Un travail de synthèse des connaissances a été également réalisé par l’Agence des Aires Marines Protégées (AAMP) en 2009. L’Analyse Stratégique Régionale Guyane est téléchargeable sur le site web des AAMP (http://www2.aires-marines.fr/les-analyses-strategiques-regionales.html). Droits : 2012 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00108/21960/19554.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00108/21960/ | Partager |
Relations entre géomorphologie, hydrodynamisme et assemblage des poissons dans une lagune à mangrove : La Manche-à-Eau (Guadeloupe, Antilles Françaises) Auteur(s) : Mantran, Murielle Hamparian, Robert De Tarso Chaves, Paulo Bouchereau, Jean-Luc Auteurs secondaires : Biologie de la Mangrove (BM) ; Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Evolution Paris Seine ; Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Université Nice Sophia Antipolis (UNS) ; Université Côte d'Azur (UCA) - Université Côte d'Azur (UCA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Département de Biologie ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Departamento de Zoologia ; Universidade Federal do Paraná (UFPR) Systématique, adaptation, évolution (SAE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Avec les nouvelles données sur la bathymétrie et la courantologie de cet écosystème et les paramètres physicochimiques étudiés entre février et mai 2007, c'est une actualisation de la zonation biologique établie récemment à partir de l'assemblage de poissons y séjournant qui est proposée dans cette étude. En effet, le volume d'eau renouvelé deux fois par jour à chaque marée (14,8%) combiné à un hydrodynamisme actif et varié contribuent à vivifier la lagune, et apportent des éléments pour une meilleure interprétation des valeurs des indices de bien-être et des gradients des paramètres populationnels de l'ichtyofaune présente. Durant la période étudiée, aucun gradient n'est observé avec les paramètres abiotiques. La caractéristique des eaux est homogène partout dans la lagune, sa colonne d'eau et aux différentes périodes considérées (température: 30,02°C; salinité: 36,16 ‰; pH: 8,29; turbidité: 6,10 mg/L; conductivité: 5,51 S/m; oxygène dissous: 7,18 mg/L; solides dissous: 32,78g/L; osmolarité: 1021,7milliosmoles). Une zonation biologique rectifiée est proposée. Plus conforme à la qualité observée, elle est composée de trois zones, au lieu de quatre, allant de II à IV: la zone II un peu plus étendue au Sud et plus étroite le long de l'île, une zone III dominante sur l'ensemble de la lagune, et une zone IV centrée sur les deux principales dépressions au Sud et à l'Ouest, le haut-fond et sa bordure au Nord-Ouest ainsi que le fond du secteur enclavé au Sud-Ouest. Proceedings of the 61st Gulf and Caribbean Fisheries Institute Gosier, Guadeloupe hal-00755767 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00755767 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00755767/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00755767/file/GCFI_61_2009_298-306.pdf | Partager |