L'ensemble sépulcral d'époque colonial de la Cité de la Connaissance en Guadeloupe ; L'ensemble sépulcral d'époque colonial de la Cité de la Connaissance en Guadeloupe ; L'ensemble sépulcral d'époque colonial de la Cité de la Connaissance en Guadeloupe Auteur(s) : Romon, Thomas Romon, Thomas Romon, Thomas Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée Départemental d'Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Conseil général de la Martinique Association Ouacabou Extrait de : 24e congrès international de l'Association internationale d'archéologie de la Caraïbe, du 24 au 29 juillet 2011. Université des Antilles et de la Guyane" Résumé : En Guadeloupe, la future université « La Cité de la Connaissance » à Saint-Claude, va être construite à proximité de l'habitation Desmarais. Sur ce chantier, les archéologues de l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) ont trouvé des traces d'une occupation amérindienne, des tombes coloniales et les fondations d'une des plus anciennes sucreries de la région. Thomas Romon nous présente les résultats préliminaires d'un ensemble sépulcral sur cette ancienne habitation. En Guadeloupe, la future université « La Cité de la Connaissance » à Saint-Claude, va être construite à proximité de l'habitation Desmarais. Sur ce chantier, les archéologues de l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) ont trouvé des traces d'une occupation amérindienne, des tombes coloniales et les fondations d'une des plus anciennes sucreries de la région. Thomas Romon nous présente les résultats préliminaires d'un ensemble sépulcral sur cette ancienne habitation. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12056 V12056 V12056 V12056 | Partager |
La mémoire du Bumidom chez le Martiniquais ; La mémoire du Bumidom chez le Martiniquais Auteur(s) : Hamou, Annie Hamou, Annie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Université des Antilles Extrait de : Ma thèse en 180 secondes, le 22 février 2020. Université des Antilles Description : La Guadeloupe, la Martinique avec des processus historiques parallèles, ont été et sont tributaires des mêmes logiques de politiques migratoires administrées par l'État français. De l'époque coloniale jusqu'à nos jours, ce sont les mouvements migratoires (immigration et émigration) qui ont contribué, d'une part, à modeler la démographie de ces Iles. Le BUreau pour le développement des MIgrations dans les Départements d'Outre-Mer (BUMIDOM) fut un organisme public français chargé d'accompagner l'émigration des habitants des départements d'outre-mer vers la France métropolitaine. L'approche du BUMIDOM par les concepts de mémoires offre une expérience analytique riche et unique en matière d'immigration et d'émigration. Dans ce contexte, la réalisation d'une étude comparative Martinique/Guadeloupe ayant pour objectif de définir des enjeux significatifs et des perspectives démographiques singulières à l'horizon 2030 n'est pas une tâche aisée. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20116 V20116 V20116 | Partager Voir aussi Bumidom Mouvement migratoire Bumidom Mouvement migratoire Martinique Guadeloupe Martinique Guadeloupe ; Télécharger |
La vie sans traces ? Histoire des esclavisés de la Martinique au XIXè siècle Auteur(s) : Cottias, Myriam Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : En s'appuyant sur la notion d'« incomptés » de Jacques Rancière (la Mésentente, 1995), le projet développé dans le cadre de l'ANR ALTER que cette communication restitue, a deux objectifs : d'une part, reconstruire l'existence de personnes mises en esclavage au XIXè siècle et pour lesquels les historiens tentent, depuis une dizaine d'années, de retrouver l'individualité et la subjectivité ; d'autre part, montrer que ces destins ne s'inscrivent pas uniquement dans le cadre restreint de l'habitation de leur propriétaire mais en dépassent les frontières micro-locales, coloniales et impériales. Une source particulière en donne l'étoffe première. Il s'agit du Journal de Pierre Dessalles, tenu entre 1807 et 1856. A partir de la critique textuelle de cette source, on verra les enjeux qui la traversent, la place des esclavisés comme celle des colons. On discutera de la possibilité de retrouver des histoires de vie d'esclavisé-e-s à partir de deux d'entre eux liées à la plantation sucrerie de Pierre Dessalles. D'une part, Agricole, né sur la plantation et qui sera l'un des meneurs de la Révolte de la Grand'Anse en 1833 ; d'autre part, Adée et Elmire inscrites dans l'histoire de l'indemnité au titre de l'esclavage versée en 1849. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19039 V19039 | Partager |
Un parisien en Guyane au XVIIème siècle : le manuscrit de Jean Goupy Auteur(s) : Bruleaux, Anne Marie Loading the player... Éditeur(s) : Association des Amis des Archives et de l'histoire de la Guyane (SAAHG) et Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane (APHG-G) Association des Amis des Archives et de l'histoire de la Guyane (SAAHG) et Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane (APHG-G) Résumé : Présentation d’un manuscrit écrit sous l’ancien régime par un homme commun : Jean Goupy. Il se présente sous la forme d’un journal de bord et permet ainsi d’avoir un regard non savant. Il se concentre sur une description détaillée des activités en Guyane comme la faune, la flore, les amérindiens, les habitations. Anne-marie Bruleaux cherche à déterminer qui est l’écrivain ?, Quel est l’habitation ?, Quels sont ses relations ?, Comment le manuscrit e-t-il survécu au temps ?... Guyane Française 18 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH011bdaa43f4a045c671aaf51 | Partager Voir aussi Esclavage Colonisation Plantation Témoignage historique Système colonial Goupy, Jean Histoire coloniale Télécharger |
La Guyane fut-elle un jour prospère ? Idéologie et propagande coloniale au XIXe siècle Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Après une présentation de la colonie guyanaise au début du XIXe siècle, il est abordé la période prospère des années 1830. Suite à la chute du cours du roucou, de la girofle et du coton, il ne reste comme production agricole à forte valeur ajoutée que le sucre. En quelques années, la superficie sucrière est triplée, les habitations sont équipées de machine à vapeur... La balance commerciale devient alors pour la première et unique fois positive. Pour autant l'économie coloniale et esclavagiste ne fût pas prospère mais il fallait justifier la colonisation, rendre viable l'expansionnisme territorial. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11062 V11062 | Partager |
Indigoterie. (Tiré de l'Histoire Générale des Antilles. Op.cit.) Éditeur(s) : Paris : éditions Duchartre et Van Buggenhoudt Extrait de : Les frères de La Coste, Flibustiers et Corsaires (p. 201) Résumé : Vue au premier plan d'esclaves travaillant l'indigo dans une habitation. Permalien : http://www.manioc.org/images/FCL18014-0225i1 FCL18014-0225i1 | Partager |
Loyola : l'habitation des Jésuites en Guyane aux XVIIe et XVIIIe siècles Auteur(s) : Auger, Réginald Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Association Ouacabou Conseil général de la Martinique Musée Départemental d'Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Extrait de : 24e congrès international de l'Association internationale d'archéologie de la Caraïbe, du 24 au 29 juillet 2011. Université des Antilles et de la Guyane" Description : Cette communication nous présente les résultats des recherches archéologiques de l'habitation "Loyola" contribuant au développement de l'archéologique coloniale en Guyane française. L'habitation Loyola est créée par les Jésuites au milieu du 17e siècle dans les environs de Cayenne. Cet établissement illustre la relation qu'entretient l'église avec le système esclavagiste. Les fouilles archéologiques ont mis au jour de nombreux éléments de l'habitation : maison de maître, chapelle, cimetière, moulin, chaufferie, purgerie, indigoterie etc. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12088 V12088 | Partager |
La vie sur une habitation : les esclaves préparent le tabac et ratissent le manioc (ou tapioca) nécessaire a l'alimentation. Extrait de : Histoire de la Guadeloupe sous l'ancien régime () Résumé : Des esclaves s'affairent à des travaux domestiques sur une habitation Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130620175i1 NAN130620175i1 | Partager |
Réduction des habitants de la province de Carcanossi en l'isle de Madagascar a l'obéisance du Roy Extrait de : Les îsles, Antilles, Isle Bourbon, Isle de France, Isle Dauphine () Résumé : L'image présente d'un côté des soldtas du roi et de l'autre des habitants de la province de Carcanossi Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130530082i1 NAN130530082i1 | Partager |
Une habitation sucrière a la fin du XVIIe siècle d'après labat. Extrait de : Histoire de la Guadeloupe sous l'ancien régime () Résumé : Dessin représentant une habitation sucrière du XVIIè sicle Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130620125i1 NAN130620125i1 | Partager |
Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
Indigoterie Année de publication : Éditeur(s) : Avignon : Chez F.B. Mérande, Imprimeur-Libr. Extrait de : Le commerce des isles françoises de l'Amérique par Marseille et autres ports du royaume (p. 353) Résumé : L'image du haut montre une vue d'ensemble d'une indigoterie. Celle du dessous montre les différents ustensiles d'une indigoterie. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/images/FCL18016-0411i1 FCL18016-0411i1 | Partager |
Plan d'une habitation - Moulin à sucre Année de publication : Éditeur(s) : Avignon : Chez F.B. Mérande, Imprimeur-Libr. Extrait de : Le commerce des isles françoises de l'Amérique par Marseille et autres ports du royaume (p. 366) Résumé : Vue d'ensemble d'une habitation. Vue d'ensemble d'un moulin à sucre. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/images/FCL18016-0429i1 FCL18016-0429i1 | Partager |
Nationality, subjecthood and citizenship at Swedish St Barthélemy Auteur(s) : Thomasson Fredrik Auteurs secondaires : Urban, Yerri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Description : Fredrik Thomasson (professeur à l'Université d'Uppsala, Suède) propose une étude sur la situation des Gens de couleurs et des Noirs libres dans l'histoire de la Saint-Barthélemy suédoise, entre 1784 et 1878. Il présente les aspects d'une présence suédoise méconnue dans l'histoire coloniale de la Caraïbe avec l'implantation suédoise à Saint-Barthélemy et la fondation de la ville de Gustavia (en honneur du roi Gustave III très attaché à la politique d'Outre-mer de la Couronne suédoise) et de son port franc. C'est ainsi que la ville de Gustavia comptait 5492 habitants en 1812 répartis entre les esclaves (un quart environ de la population), les Blancs (un quart également) et les Libres de couleur (la moitié restante). D'où la réflexion proposée sur le traitement de la population noire, esclaves ou libres, dans le système judiciaire mise en place par la colonisation suédoise. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16119 V16119 | Partager |
De la Martinique à l'Algérie : Edouard Glissant, Kateb Yacine et les autres Auteur(s) : Lebdaï, Benaouda Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Benaouda LEBDAI, Professeur à l'Université Le Mans, explique les liens qui rapprochent la Martinique et l'Algérie en dépit de leur distance géographique. Ce rapprochement a pour base d'une part l'histoire coloniale de l'Algérie mais d'autre part les relations humaines qu'ont entretenues les habitants de ces deux territoires. Il évoque notamment l'implication de certains Martiniquais comme Frantz Fanon, Edouard Glissant dans l'indépendance de l'Algérie. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18062 V18062 | Partager |
Decolonization and social change in the French West Indies (1946-1961) ; Décolonisation et changement social aux Antilles françaises. De l'assimilation à la "Départementalisation" ; socio-histoire d'une construction paradoxale (1946-1961) Auteur(s) : Lavenaire, Maël, Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles Jean-Pierre SAINTON Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The social change which takes place in the French West Indies after the Second World War ensues from a historical interactive process. It occurs between 1946 and 1961, within the frame of the new dynamic fostered in the aftermath of the war. Here we refer to the new political status of Department, the outbreak of social conflicts during the process of decolonization, the public policies and the planning of “the economic and social development” of the overseas departments. The dynamic also includes the population growth with the birth of a new generation- from the sociological point of view. The aforementioned interaction instils the new type of society emerging in the French West Indies since the 1960’s, without drastically changing their colonial social structure. This transformation named “Departmentalization” seems paradoxical because it will generate “modern” social frustrations, while maintaining existing frustrations that stemmed from the plantation society. This process led to the transition from a slave society to a consumer society. It allows us to understand the persistence of a latent social unrest in these departments, in spite of the overall significant improvement of the living conditions during the early twentieth century. La transformation sociale des Antilles françaises qui se produit après la Seconde Guerre mondiale résulte d’un processus interactif historique. Celui-ci se produit entre 1946 et 1961 autour des nouvelles dynamiques de l’après-guerre. Il s’agit du statut départemental, de la décolonisation avec l’explosion des conflits sociaux, de la politique publique de « développement économique et social » avec la planification dans les départements d’outre-mer, et de l’accroissement démographique avec l’apparition d’une nouvelle génération « sociologique ». C’est précisément cette interaction qui est à l’origine du nouveau type de société qui émerge aux Antilles à partir des années 1960 sans pour autant que leur structure sociale coloniale ne soit bouleversée. Cette construction qui prend le nom commun de « Départementalisation » est paradoxale car elle va générer des frustrations sociales « modernes », tout en maintenant des frustrations anciennes issues de la société de plantation. En induisant ainsi le passage d’un monde d’ « habitation » à un monde de consommation, cette construction permet de comprendre un peu mieux, le maintien, au début du XXIe siècle, d’un malaise social latent dans ces départements en dépit d’une amélioration sensible et générale des conditions de vie. https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01675708 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess tel-01675708 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01675708 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01675708/document https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01675708/file/D%C3%A9colonisation%20et%20changement%20social%20aux%20Antilles%20fran%C3%A7aises%20%281946-1961%29%20-%20Ma%C3%ABl%20LAVENAIRE%202017.pdf | Partager Voir aussi French West Indies, Overseas departments, Plantation societies in America Twentieth century, Post- war period – 1946-1961 Social political and cultural history – Public policies – Social movements Antilles françaises, Départements d’outre-mer, Amérique des plantations XXe siècle , Après-guerre – 1946-1961, Histoire sociale politique et culturelle – Action publique – Mouvements sociaux [SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History [SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology |
Bitation, archéologie des habitations/plantations des Petites Antilles ; Bitation, archéologie des habitations/plantations des Petites Antilles : Lesser Antilles Plantation Archaeology Auteur(s) : Kenneth, Kelly Berard, Benoit Auteurs secondaires : Department of Anthropology ; University of South Carolina [Columbia] Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Kenneth Kelly et Benoit Bérard Benoit Bérard Éditeur(s) : HAL CCSD Sidestone Press Résumé : International audience Les habitations-plantations constituent le creuset historique et symbolique où fut fondu l'alliage original que sont les cultures antillaises. Elles sont le berceau des sociétés créoles contemporaines qui y ont puisé tant leur forte parenté que leur diversité. Leur étude a été précocement le terrain de prédilection des historiens. Les archéologues antillanistes se consacraient alors plus volontiers à l'étude des sociétés précolombiennes. Ainsi, en dehors des travaux pionniers de J. Handler et F. Lange à la Barbade, c'est surtout depuis la fin des années 1980 qu'un véritable développement de l'archéologie des habitations-plantations antillaises a pu être observé. Les questions pouvant être traitées par l'archéologie des habitations-plantations sont extrêmement riches et multiples et ne sauraient être épuisées par la publication d'un unique ouvrage. Les différents chapitres qui composent ce livre dirigé par K. Kelly et B. Bérard n'ont pas vocation à tendre à l'exhaustivité. Ils nous semblent, par contre, être représentatifs, par la variété des questions abordée et la diversité des angles d'approche, de la dynamique actuelle de ce champ de la recherche. Cette diversité est évidemment liée à celle des espaces concernés: les habitations-plantations de cinq îles des Petites Antilles : Antigua, la Guadeloupe, la Dominique, la Martinique et la Barbade sont ici étudiées. Elle est aussi, au sein d'un même espace, due à la cohabitation de différentes pratiques universitaires. Nous espérons que cet ouvrage, tout en diffusant une information jusqu'à présent trop dispersée, sera le point de départ de nouveaux travaux. Ce développement de la recherche est une nécessité scientifique mais aussi sociale pour les populations antillaises. L'archéologie historique est une voie d'accès privilégiée aux interstices de l'histoire coloniale (contact précoloniaux, commerce interlope, marronnage physique et moral, nécessaires concessions fruits de la négociation permanente entre la norme coloniale et réalité quotidienne, etc.). En fouillant la terre antillaise, les archéologues ne peuvent que conter la quotidienneté de la vie au sein de l'archipel. Or c'est aussi (beaucoup ?) de ces interstices, s'inscrivant le plus souvent dans des échelles micro-locales, locales ou régionales, qu'ont émergé les cultures antillaises. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00973942 ISBN : 9789088901942 hal-00973942 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00973942 | Partager |
Vue des ruines du château de Christophe Colomb à Santo-Domingo Extrait de : Précis historique des derniers événements de la partie de l'est de Saint-Domingue depuis le 10 août 1808 jusqu'à la capitulation de Santo-Domingo, avec des notes... sur cette partie, des réflexions sur l'Amérique septentrionale et des considérations sur l'Amérique méridionale et sur la restauration de Saint-Domingue... par M. Gilbert Guillermin,... (entre p. 20 et p. 21) Résumé : La ville de Saint-Domingue, fondée en 1498 suite à la découverte de l'île par Christophe Colomb en 1492, est le plus vieux site de peuplement européen des Amériques habité sans discontinuité et fut le premier siège du pouvoir espagnol dans le Nouveau Monde. Ville des premières fois, Saint-Domingue a été le siège des premières institutions dans les Amériques (pouvoir ecclésiastique, judiciaire, universitaire, médical). Elle est aussi la première ville fortifiée et le premier siège du pouvoir espagnol avec l'Alcázar de Colón (ou château de Colomb). Construit sous Diego Colón, fils de Christophe Colomb et 4e gouverneur des Indes (1509-1518), il est de style architectural gothique mudéjar typique du début du XVIe siècle. Le palais est une construction impressionnante de blocs coralliens qui abritait autrefois une cinquantaine de pièces entourées de jardins et de cours. Au début de la période coloniale espagnole, c'est de là que de nombreuses expéditions de conquêtes et d'exploration ont été planifiées. En 1586, le palais a été saccagé par Sir Francis Drake et ses forces. A mesure que l'influence de Saint-Domingue diminuait, le palais tomba en ruine avant d'être, vers le milieu du XVIIIe siècle, abandonnée. Il a été sauvé et restauré de manière exhaustive entre 1955 et 1957, rempli de meubles d'époque, d'objets d'art et d'autres accessoires et abrite depuis un musée Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16053-0034i1 MMC16053-0034i1 | Partager |
Une sucrerie dans une habitation à Saint-Domingue. (Tiré du P. du Tertre.) Auteur(s) : Le Clerc, Sébastien (1637-1714) Éditeur(s) : Paris : éditions Duchartre et Van Buggenhoudt Extrait de : Les frères de La Coste, Flibustiers et Corsaires (p. 195) Résumé : Des esclaves travaillant une sucrerie. Permalien : http://www.manioc.org/images/FCL18014-0219i1 FCL18014-0219i1 | Partager |
Le minutier central des notaires parisiens, un apport pour la recherche en histoire de la Guyane coloniale d'Ancien Régime Auteur(s) : Polderman, Marie Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Ibis Rouge éditions Résumé : Les données recueillies dans le minutier central constituent un complément non négligeable des fonds C14 et naf en ce qui concerne le personnel colonial. Sans surprise, on retrouve des noms connus de la Guyane coloniale de l'Ancien Régime : Lefèvre d'Albon, Orvilliers, Brûletout de Préfontaine, de Billy, Turgot, Courant etc. Aux écrits de la correspondance officielle répondent les actes privés enregistrés devant notaire ; il s'agit de données nouvelles, mais aussi d'un autre éclairage sur celles existantes. Si les actes concernent pour l'essentiel notables, fonctionnaires et habitants, il en est cependant quelques-uns qui témoignent de l'existence des moins nantis : soldats, engagés, artisans etc. Peu de données par contre en ce qui concerne esclaves et Amérindiens qui, s'ils constituent l'essentiel de la réalité démographique, économique et culturelle de la colonie, n'ont pas ou peu d'existence individuelle reconnue, et ne disposent donc pas d'un patrimoine. Or, l'acte notarié est par essence un acte individuel en relation avec un patrimoine, si ténu soit-il. Il s'agit d'un acte colonial par nature, acte où ceux qui ne sont pas colons n'apparaissent donc qu'indirectement : les esclaves n'existent économiquement que comme partie d'un patrimoine ; c'est à ce titre qu'ils sont mentionnés en données chiffrées, quantifiées, mais pour ainsi dire jamais en tant qu'individu nommé. Actes du colloque : Mémoire et histoire des civilisations amérindiennes à la société "domienne" : l'histoire de la Guyane en question Guyane, French Guiana halshs-00112224 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00112224 | Partager |