Impact hydrodynamique de la mise en place d’un parc d’hydroliennes en Baie du Mont Saint-Michel Auteur(s) : Batifoulier, Francois Kervella, Youen Laborbe, Renaud Cuny, Jérôme Caillaud, Matthieu Lazure, Pascal Cayocca, Florence Éditeur(s) : XIIèmes Journées Nationales Génie Côtier - Génie Civil. Cherbourg, 12-14 juin 2012. n°12. Levacher D, Sanchez M, et Guillou S (Eds). ISBN 978-2-35921-008-8. Thème 5 : Energies marines. pp.809-818 Résumé : Les fortes vitesses rencontrées à l’entrée de la Baie du Mont Saint-Michel font de cet environnement macro-tidal un endroit privilégié, en termes de ressources énergétiques, pour l’implantation d’une ferme d’hydroliennes. Afin d’établir plus précisément son potentiel énergétique et d’évaluer l’impact de l’implantation de telles machines sur son hydrodynamisme, une modélisation hydrodynamique de la Baie du Mont Saint-Michel est mise en oeuvre à l’aide du modèle de circulation régionale MARS3D (LAZURE & DUMAS, 2008) dans sa version tridimensionnelle. La validation hydrodynamique de cette configuration est réalisée à partir de comparaisons à des mesures courantologiques récentes (KERVELLA, 2010). A partir de cette modélisation, une cartographie du potentiel énergétique de la Baie est établie et les endroits propices à l’installation de structures récupératrices de l’énergie des courants sont identifiés. L’impact de l’implantation d’une ou plusieurs structures à l’un de ces endroits sur l’hydrodynamique de la Baie est évalué : l’effet de l’extraction d’énergie des courants est modélisé par l’implémentation d’un nouveau terme puits, correspondant à une force de retard colinéaire à l’écoulement (DEFNE et al., 2011), dans les équations du mouvement de MARS3D. Les résultats présentés pour 2 valeurs d’extraction de l’énergie disponible (25% et 55%) montrent que l’impact d’un parc de petite superficie sur les courants reste très local. Droits : Editions Paralia CFL http://archimer.ifremer.fr/doc/00195/30599/29055.pdf DOI:10.5150/jngcgc.2012.088-B http://archimer.ifremer.fr/doc/00195/30599/ | Partager Voir aussi Modélisation régionale Hydroliennes Baie du Mont Saint-Michel Hydrodynamisme Potentiel énergétique Télécharger |
Le SIG marin en baie du Mont Saint-Michel - SIMON. Mise en place et avancement Auteur(s) : Giacomini, Elodie Populus, Jacques Rozec, Xavier Résumé : This report presents the implementation process and the current status of the marine GIS database project in Mont Saint Michel Bay, called SIMON. This document provides a user's guide for Sextant (technical platform for SIMON), describes various protocols that were developed (data validation, creation of metadata and preparation for uploading data on Sextant) and gives an inventory of data currently available in SIMON. This report is thus intended for end users but also for project coordinators, particularly those who are responsible for geomatics management using SIMON.... Ce rapport a pour objectif de présenter la démarche de mise en place et l'état d'avancement du projet de SIG marin en Baie du Mont Saint-Michel, nommé SIMON. Il propose un manuel d'utilisation de Sextant (support technique de SIMON), divers protocoles mis au point (validation des données, création des métadonnées et préparation au chargement des données sur Sextant), ainsi qu'un catalogue des données actuellement disponibles sur SIMON. Il s'adresse donc aux utilisateurs mais aussi aux porteurs du projet, notamment l'administrateur qui prendra en charge la gestion géomatique de SIMON. Ce projet a bénéficié de financements de la Délégation Interministérielle à l'Aménagement et à la Collectivité des Territoires (DIACT) via le Fond National d'Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT), de la DIREN Bretagne et de l'Association Interdépartementale Manche Ille-et-Vilaine. SIMON est un projet de mutualisation de données, il n'aurait donc pu voir le jour sans la participation active des très nombreux producteurs de données de la baie du Mont Saint-Michel que nous remercions vivement. Nous prions ceux qui auraient été omis de la liste ci-dessous de bien vouloir nous pardonner : CELRL, DDAM 35, DDE Ille-et- Vilaine, DDE Manche, DIREN Basse-Normandie, DIREN Bretagne, DRE Bretagne, IFREMER, Maison de la baie du Mont Saint-Michel, MNHN/CNRS (Station marine de Dinard), EPHE/CNRS (Laboratoire de géomorphologie de Dinard), Université de La Rochelle, SHOM, etc... Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-4360.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4360/ | Partager |
Recent expansion of the slipper limpet population (Crepidula fornicata) in the Bay of Mont-Saint-Michel (Western Channel, France) Auteur(s) : Blanchard, Michel Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : A population of the invasive slipper limpet (Crepidula fornicata) has been spreading in the Bay of Mont-Saint-Michel (Western English Channel) for 40 years. Sidescan sonar, underwater video and quantitative sampling were conducted in 1996 and 2004 to document the widening geographic spread of the species over the bay. The limpet population grew by 50% during this period, to reach a fresh biomass of about 150 000 t. This local study analyses causes and effects of the spread and provides a typical example of the limpet spreading process. This population increase has significant effects on the environment in the most densely colonized area (modification to the sediment and biodiversity), leading to the emergence of a new benthic community. Anthropic dredging activities are among the causative factors of the spread but are also adversely affected by the invasion. Depuis 40 ans, la population de crépidules (Crepidula fornicata) prolifère en baie du Mont Saint-Michel (Manche Ouest). Deux études réalisées en 1996 et 2004 ont permis de cartographier et d'estimer le stock de la population grâce à des moyens similaires : sonar à balayage latéral, vidéo sous-marine et prélèvements quantitatifs à la benne. Durant cet intervalle de temps, la biomasse a augmenté de 50 % pour atteindre 150 000 t dans la baie en 2004. Cette étude comparative a permis d'analyser les causes et les effets d'une telle prolifération et d'en montrer le processus général. Dans les secteurs fortement colonisés, les effets sur l'environnement sont particulièrement néfastes (modification du sédiment et de la biodiversité) et aboutissent à une nouvelle communauté benthique. Les activités de pêche aux engins traînants (dragues et chaluts) sont à la fois les principales responsables et les victimes de cette prolifération. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2009 , Vol. 22 , N. 1 , P. 11-19 Droits : 2009 EDP Sciences http://archimer.ifremer.fr/doc/2009/publication-6351.pdf DOI:10.1051/alr/2009004 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6351/ | Partager Voir aussi Western Channel, France Crepidula fornicata Sidescan sonar Stock estimation Oyster farming Spread Invasive species Télécharger |
Etude de la salubrité de la partie Est de la Baie du Mont St Michel Auteur(s) : Gerla, Daniel Le Mao, Patrick Résumé : Le syndicat des mytiliculteurs de la baie du Mont Saint Michel a demandé à l'IFREMER d'entreprendre une étude de salubrité de la partie Est de la baie du Mont Saint Michel dont le secteur breton, à l'ouest, est classé insalubre depuis 1965. L'étude menée en 1987 et 1988 a porté sur la qualité bactériologique des rejets d'eau douce par les fleuves, la recherche des germes coliformes et streptocoques fécaux, salmonelles et Vibrio parahaemoliticus. L'étude montre l'insalubrité indiscutable de la partie bretonne de l'Est de la baie et que le classement pourrait être étendu à l'ensemble de l'Est de la baie jusqu'à la côte du Cotentin. La conclusion essentielle est que le développement de la conchyliculture dans l'est de la baie du Mont St-Michel apparait inopportun à l'heure actuelle, seules des mesures d'assainissement draconniennes pour éviter les rejets d'origine domestique pourraient permettre une amélioration de la qualité des eaux. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21579/19159.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21579/ | Partager |
Evolution de la sédimentation en Baie du Mont Saint Michel au cours des derniers siècles Auteur(s) : Tessier, Bernadette Poirier, Clément Tranquart, Simon Mouazé, Dominique Weill, Pierre Rieux, Alissia Fournier, Jérôme Dezileau, Laurent Auteurs secondaires : Morphodynamique Continentale et Côtière (M2C) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Rouen Normandie (URN) ; Normandie Université (NU) - Normandie Université (NU) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Caen Normandie (UNICAEN) ; Normandie Université (NU) Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques (BOREA) ; Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) - Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : National audience La sédimentation en baie du Mont Saint Michel se caractérise par la mixité des apports, presque exclusivement d’origine marine, carbonatés et silicoclastiques. La question du comblement de cet environnement hypertidal et de l’évolution de son trait de côte, représenté dans le fond de baie (sud et ouest) par des barrières coquillières, se pose à l’horizon des décennies à venir. Comment ce comblement va t-il être affecté par le changement climatique global marqué entre autres par l’accélération de la remontée du niveau marin et par des modifications potentielles de faunes (habitats, espèces..etc) auxquelles peut également contribuer le développement d’activités humaines comme la conchyliculture ?Les travaux présentés ici (projet Sédibaie, DDTM35 / Région Basse Normandie) ont pour objectif de quantifier le taux de sédimentation dans le fond de baie du Mont-Saint-Michel depuis les derniers siècles, et cela afin d’appréhender les tendances à venir. Pour ce faire des carottages courts (moy. 75 cm) ont été réalisés selon 5 radiales côte-large réparties de St Benoit des Ondes (près de Cancale) à La Chapelle Ste Anne (à l’Ouest du Mt St Michel). Les carottes ont fait l’objet d’analyses variées (faciès, granulométrie, teneur en carbonate, XRF, Scopix, datations 14C...). Un échantillonnage de surface a également été réalisé afin de caractériser les assemblages faunistiques actuels (malacofaune, microfaune, vivant, mort). Parallèlement, des travaux spécifiques sont menés sur les barrières coquillières (stratigraphie THR, évolution contenu faunistique, processus d’édification..). Les enregistrements étudiés sur les carottes couvrent la sédimentation du dernier millénaire au moins. Ils mettent en évidence le passage entre un environnement de dépôt dominé par l’action des marées, à un environnement de plus haute énergie, sans doute dominé par l’action des houles (tempêtes ?). Ce changement majeur, visible sur quasiment toutes les carottes à une profondeur variant entre 30 et 50 cm, s’opère peu après 1000 ans cal. BP. (à confirmer). Il est attribué à un changement climatique d’échelle au moins régionale (Atlantique nord). La complexite de l’enregistrement sédimentaire au-dessus du passage tidal/houle met en évidence une variabilité de faciès sédimentaires à haute fréquence, probablement liée à une fluctuation du climat de houle (NAO, Petit Age Glaciaire), ainsi que dans la partie supérieure à des changements d’apports bioclastiques relatifs au développement des installations conchylicoles. 25e Réunion des Sciences de la Terre Caen, France hal-01413154 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01413154 | Partager |
Competition for food in the larvae of two marine molluscs, Crepidula fornicata and Crassostrea gigas Auteur(s) : Blanchard, Michel Pechenik, J Giudicelli, E Connan, Jean-paul Robert, Rene Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : The degree to which larvae of the invasive American slipper limpet (Crepidula fornicata) and the Japanese oyster (Crassostrea gigas) may compete for food was examined during 2003 in the laboratory. Larval microalgae uptake, growth and mortality were compared for larvae fed each of six species of unicellular algae, ranging in length from 2 to 10 mu m. Tested diets included the two flagellates Tetraselmis chui (Prasinophyceae) and Isochrysis affinis galbana (T-ISO, Haptophyceae), one member of the Chlorophyceae (Nannochloris atomus), and three diatom species (Chaetoceros calcitrans forma pumilum, Chaetoceros gracilis, Skeletonema marino). We found that the limpet larvae ingested phytoplankton over a wider range of cell sizes and ate at higher rates on each diet than did the oyster larvae. For example, oyster larvae consumed 2216 cells h(-1) of N. atomus, while limpet larvae consumed the same phytoplankton cells at approximately twice that rate, 5159 cells h(-1), on the same diet. Larvae of both species grew more quickly on a mixture of flagellates than on any of the diatom alone (12 versus 7 mu m d(-1) for oyster larvae and 41 versus 28 mu m d(-1) for limpet larvae). Our results suggest that in the Bay of Mount Saint-Michel (France, Western Channel), where larvae of both species co-exist in the summer, intensive grazing by limpet larvae can potentially deplete phytoplankton concentrations to cause competition with oyster larvae, particularly for smaller sized phytoplankton species. Compétition trophique chez les larves de mollusques marins Crepidula fornicata et Crassostrea gigas. En 2003, des expérimentations ont été menées en laboratoire pour évaluer la compétition trophique entre les larves de crépidules (Crepidula fornicata) et celles de l'huître japonaise (Crassostrea gigas). Les taux de consommation, de croissance et de mortalité sont comparés, en alimentant les larves de chaque mollusque avec six espèces d'algues unicellulaires, dont la taille varie de 2 à 10 μm, deux flagellées Tetraselmis chui (Prasinophycée) et Isochrysis affinis galbana (T-ISO, Haptophycée), une chlorophycée Nannochloris atomus, et trois diatomées : Chaetoceros calcitrans forma pumilum, Chaetoceros gracilis et Skeletonema marinoï. Contrairement aux larves d'huîtres, les larves de crépidules consomment toutes les cellules phytoplanctoniques quelles que soient leurs tailles, et ceci, à un taux plusélevé que celui des larves d'huîtres. Ainsi, une larve d'huître consomme 2216 cellules h−1 de N. atomus, tandis que la larve de crépidule en consomme 5159 cellules h−1, soit environ deux fois plus. Ces expériences mettent également en évidence que les larves des deux espèces grandissent plus vite quand elles sont nourries avec le mélange des algues flagellées plutôt qu'avec chacune des espèces de ces mêmes algues (12 contre 7 μm j−1 pour l'huître et 41 contre 28 μm j−1 pour la crépidule). Ainsi, en baie du Mont Saint-Michel (Manche ouest) où les larves des deux espèces apparaissent à la même période estivale, nos résultats suggèrent que la filtration des larves de crépidules abaisse notablement la concentration de phytoplancton, et tout spécialement celle des petites cellules algales, entraînant alors une compétition trophique avec les larves d'huîtres. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2008-04 , Vol. 21 , N. 2 , P. 197-205 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2008 http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/publication-4703.pdf DOI:10.1051/alr:2008025 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4703/ | Partager |