Sur l'Amazone - Un coin de Breves et de Monte alegre Année de publication : Extrait de : Etat d'Amazonas et territoire fédéral de l'Acre (p.11) Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA112830017i1 FRA112830017i1 | Partager |
Femmes et organisations amérindiennes : peut-on parler d'un féminisme amérindien au Brésil ? Auteur(s) : Macedo, Silvia Davy, Damien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : Cycle de conférences FEMPOCO : séminaire de recherche sur les féminismes postcoloniaux, les 27 avril, 17 mai et 7 juin 2019. Université de Guyane Description : Silvia Macedo expose une brève histoire de la fondation du mouvement des femmes amérindiennes au Brésil et la division sexuelle de travail chez les populations amérindiennes, elle aborde également la question de la violence faite aux femmes et la complexité d'appliquer la législation au sein de la population amérindienne. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20141 V20141 | Partager |
"Le déparleur", monologue dramatique ; "Le déparleur", monologue dramatique Auteur(s) : Herland, Michel Herland, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire Bibliothèque Universitaire Description : Ce « seul en scène » est un monologue adressé au public, divisé en dix brèves parties, chacune traitant d'un thème particulier, récit d'un épisode vécu ou considérations plus générales (l'alcool, les trafics de drogue, la démocratie, la révolution, la médecine, etc.), tous sujets à propos desquels le personnage « déparle », nourri par son expérience et ses lectures.... Ce spectacle a été donné les 1er et 2 février 2019 au Robert et à Saint-Pierre (Martinique). Michel Herland a été professeur à l'UAG pendant une vingtaine d'années. Il réside en Martinique. En dehors de ses travaux universitaires, il est l'auteur de deux romans, L'Esclave et La Mutine, d'un livre de photographies et de poèmes, Haïkus-Martinique. La nouvelle « Vanille » est parue dans le recueil Chroniques des Îles du vent. Sa pièce Frantz a fait l'objet d'une lecture publique à l'Oeuf (Fort-de-France) sous l'égide d'ETC-Caraïbe (Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe). Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19045 V19045 V19045 | Partager |
Rencontre littéraire avec Bernard Fauconnier autour de son livre "Flaubert" Auteur(s) : Fauconnier, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ESPE de la Guadeloupe : Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education Description : Bernard FAUCONNIER (écrivain et critique littéraire), auteur de l'ouvrage Flaubert ouvre la réflexion sur la démarche créatrice de cet écrivain du XIXe siècle. Auteur de deux autres biographies Cézanne (qui a obtenu un prix de la biographie) et Beethoven, Bernard FAUCONNIER expose sa démarche concertée dans ses essais biographiques dans le but d'interroger la démarche créatrice, la démarche artistique, la quête de la forme chez l'artiste. Ces trois artistes sont des inventeurs de la modernité, une modernité où l'artiste devient de plus en plus autonome dans sa création. Dans cette recherche de forme idéale, d'une forme autonome, Cézanne montre un monde nouveau, préfigurant le cubisme ; quand à Beethoven, après s'être glissé dans le sillage de ses aînés, chemins faisant, la surdité aidant, il conçoit des oeuvres musicales novatrices, hardies, bouleversant le langage musical. Cette troisième biographie consacrée à Flaubert s'appuie sur son oeuvre romanesque relativement brève et sur sa correspondance phénoménale (plus de 5000 lettres). Flaubert a accompli une démarche romanesque unique en son genre qui pose de nouveaux défis, avec son obsession de la forme, de la recherche formelle, tout en laissant une part au lyrisme et à l'émotion. Il insiste sur l'exigence stylistique indépassable avec l'élaboration d'une forme singulière, classique et nouvelle, qui défie le réalisme. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16041 V16041 | Partager |
"Porto-Rico à la croisée des chemins : effondrement du modèle d'Etat libre associé et quête de solutions alternatives". Les territoires des Etats-Unis dans la Caraïbe : Antécédents, trajectoires et perspectives Auteur(s) : Gamaliel Ramos, Aaron Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : Les jeudis de l'Université. Université des Antilles et de la Guyane Description : Aaron Gamaliel Ramos s'intéresse d'abord à l'historique de la domination coloniale des Etats-Unis dans la Caraïbe. Il sera ensuite question de la dynamique des changements politiques et des querelles dans les deux territoires. Enfin, il présentera une brève note sur l'avenir des territoires caribéens américains. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14111 V14111 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Dynamique des populations marines exploitées. Tome 1. Concepts et modèles Auteur(s) : Laurec, Alain Le Guen, Jean-claude Laurec, Alain Le Guen, Jean-claude Éditeur(s) : CNEXO Résumé : This book constitutes the first of a series of three volumes, the purpose of which is to cover the principal methods used in fish population dynamics. It is devoted to the definition of the main concepts, ami the presentation of the usual mathematical models. The second volume will deal with the fitting of the models, and the estimation of parameters. The third will be devoted to sampling problems. These volumes will be recollections of communications presented during ad hoc seminars, hold in Brest (GSG/COB) in 1980 and 1981. The first part deals with the basic concepts related to the two components whose relationship is being described by the population dynamics, namely the fish stock, to its relations with biological populations, and to the partition of catchabtiity into its components (vulnerability, availability...). The second chapter of this part is devoted to the quantification of exploitation. This leads to a discussion of nominal and effective fishing effort and fishing intensity. A brief review of the use of catch per unit of effort as an index of abundance is followed by a discussion of the concept of fishing power. The second part starts with some general remarks on mathematical modelling (chapter III), then comes to the two classical categories of models : global (surplus production) models (chapter IV), and structural models (chapter V). Chapter IV is mainly a review, based upon the SCHAEFER and PELLATOMLINSON models. Some less classical formulas from the recent literature are also introduced. Attention is paid to the underlying hypotheses and to the limitation of such models. The reader is finally referred to papers presenting the developments that could make it possible to overcome some of these limitations. Chapter V is based upon the classical BEVERTON and HOLT and RlCKER models, and the yield per recruit concepts. This field is however inlarged. Other commonly used variants of structural models are presented with an effort being made to clarify the real differences between all these variants. Special attention is also paid to so-called regenerative models and to the use of spawing-biomass or fecundity per recruit, which are likely to become commonly used in the coming years. In all cases, special attention is paid to the presentation of the basic formulas, that the reader might have to use if faced with a practical problem. Finally, a discussion of the underlying hypotheses takes place, before a brief review of the main developments, where the reader is referred to the appropriate literature. Ce livre constitue le premier volet d'un tryptique destiné à effectuer une revue des méthodes essentielles en dynamique des populations marines exploitées. Il est consacré à la définition des concepts de base, à la présentation des modèles courants. Dans la discussion des concepts, ce volume s'attache à clarifier les notions relatives aux deux parties dont les relations font l'objet de la dynamique des populations exploitées : le stock et la flottille de pêche. Ceci amène notamment à préciser la définition d'un stock, sa relation avec la notion de population biologique, à analyser les problèmes de définition de la capturabilité. Les concepts d'intensité, d'effort, de puissance de pêche, une analyse des relations entre abondance et capture par unité d'effort sont ensuite présentés. Après une brève réflexion générale sur la modélisation, la deuxième partie de cet ouvrage présente les modèles eux-mêmes, en abordant successivement les modèles dits globaux et structuraux. Un effort est fait pour couvrir non seulement les versions les plus anciennes, mais aussi les variantes récentes, pour détailler les relations entre ces différentes variantes, offrir un formulaire de base, enfin, discuter les hypothèses majeures et les prolongements souhaitables ou en cours. Publications du C.N.E.X.O. Série "Rapports scientifiques et techniques" (0339-2899) (CNEXO), 1981 , N. 45 , P. 1-120 Droits : Centre National pour l'Exploitation des Océans, 1981 http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/rapport-1126.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1126/ | Partager |
Analyse socio-économique de l'exploitation des crevettes en Guyane française Auteur(s) : Gilly, Bernard Cochet, Y Résumé : Shrimp fisheries in French Guyana suffer from the influence of exogenous pressures on shrimp stock. In terms of shrimp stock, the fluctuations in recruitment are very high and determine for the most part the annual production of shrimp boats (Figure 1). Work in progress on the evolution of shrimp stocks suggest that the relatively short shrimp life span (18 months) does not allow a cohort to be exploited over more than one year. In terms of the shrimp boat fleet, there are no alternative outlets for fishing effort. La pêcherie crevettière de Guyane française se trouve à.. cet égard dans des conditions extrêmes. Au plan de la ressource, les fluctuations du recrutement sont très importantes et déterminent en grande partie les résultats annuels des flottilles (figure 1). Les travaux en cours relatifs à la dynamique des stocks de crevettes permettent de considérer que la durée de vie relativement brève des crevettes (18 mois) ne permet pas à un recrutement d'être exploité sur plus d'une année. Au plan des flottilles, il n'existe à. l'heure actuelle aucune possibilité alternative d'allocation de l'effort de pêche. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1987/rapport-4138.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4138/ | Partager |
Geochemical characterization of the Kohistan arc (N Pakistan): Implications for the initiation and evolution of an oceanic subduction ; Caractérisation géochimique de l'arc du Kohistan (Nord Pakistan) : implications pour l'initiation et l'évolution d'une subduction océanique Auteur(s) : Dhuime, Bruno Auteurs secondaires : Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Montpellier 2 Delphine Bosch Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Subduction is one of the major geodynamical process active during the Earth evolution. The characterization of arc magmas, their evolution through space and time, and the relationship between arc magmatism and continental crust forming processes, constitute the main research topics in petrology and geochemistry since the last three decades. This study focuses on an exhumed portion of the Kohistan Arc (N Pakistan), which is an exceptional ‘in situ' laboratory to study and follow through time the processes active on subduction zones. Based on a pluri-geochemical approach, this study allows unraveling two major issues : 1/ The lack of a cogenetic relationship between the arc root (i.e. ultramafic rocks) and the overlying gabbroic crustal section. The Jijal ultramafic section does not bear a crustal origin and was emplaced at ~117 Ma via a magma-rock reaction between REE-depleted ‘boninite-like' melts and the pre-existing lithospheric mantle with Indian-MORB affinities; 2/ A three-stage geodynamical model covering the arc evolution through ~30 Ma. This model starts with the onset of the subduction followed by the building of the volcanic arc (1st stage). The 2nd stage corresponds to a major thermal event, characterized by abundant magma underplating and by granulitisation of the arc base. Recycling of the residual/cumulative lower crust into the convective asthenospheric mantle was efficient during this stage, and probably related to thermo-mechanical erosion processes. The last stage, between ~95 and 85 Ma, seals the end of the intra-oceanic subduction and corresponds to an “amagmatic” period. This step is followed by a voluminous, but short, magmatic pulse at ~85 Ma, occurring just before the arc-continent collision. At last, this study emphasizes the more mafic composition of the investigated crustal arc section when compared to the bulk continental crust. Nevertheless the arc section composition nicely fits with the lower continental crust average. Les zones de subduction représentent des zones d'évolution clés dans la compréhension des processus géologiques majeurs actifs sur notre planète. En particulier, la caractérisation et l'évolution des magmas générés dans les zones d'arcs océaniques et la relation entre leur genèse et les processus de croissance crustale sont des axes primordiaux. Cette étude est focalisée sur la portion d'arc océanique exhumée du Kohistan (Nord Pakistan) qui constitue un laboratoire exceptionnel pour appréhender cette problématique. Basée sur une approche géochimique multi-méthodes (éléments majeurs et en trace, isotopes), cette étude a permis d'établir : 1/ l'absence de relation génétique directe entre les roches ultrabasiques de la racine de l'arc et la section crustale sus-jacente. La formation de la séquence ultrabasique de Jijal se produit à ~117 Ma via une réaction de type magma-roche entre des liquides de type boninitique (appauvris en terres rares), et le manteau lithosphérique de type MORB-Indien ; 2/ un modèle géodynamique en trois stades majeurs résumant l'évolution de l'arc océanique et de la subduction sur une période d'environ 30 Ma. Ce modèle débute par l'initiation de la subduction et la formation de l'arc volcanique s.s. (1er stade) ; le 2ème stade correspond à un évènement thermique majeur. Il est représenté par un sous-placage important de magmas et une granulitisation intense de la base de l'arc. Le recyclage de la croûte inférieure cumulative et résiduelle, dans le manteau sous-jacent, se produit durant cette étape vraisemblablement suite à des processus d'érosion thermo-mécanique. Le dernier stade, entre 95 Ma et 85 Ma, scelle la fin du fonctionnement de la zone de subduction et correspond à une période amagmatique suivie par une brève reprise du magmatisme avant la collision de l'arc après 85 Ma. Enfin, une modélisation numérique comparative avec la croûte continentale globale met en évidence la composition significativement plus basique de la croûte de l'arc insulaire du Kohistan. De fortes similitudes sont en revanche observées entre la section d'arc étudiée et la croûte continentale inférieure. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00437770 tel-00437770 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00437770 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00437770/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00437770/file/thesedhuime.pdf | Partager |
Etude des fonds de pêche du littoral atlantique martiniquais : ressources, exploitation, prospectives Auteur(s) : Farrugio, Henri Saint-felix, Christian Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Atlantic coast of Martinique shows the typical characteristics of the tropical regions with a coral facies, and especially: a) a wide variety of sedentary animal species, especially coral fishes, of smaller sizes and numbers, thus forming smaller populations than those living under other latitudes ; b) the presence, between the shore and the reef barrier, of a shallow strip of soft bottoms, without any natural shelter, well protected, but with difficult access for off-shore species, and with a poor fauna. It is the major explanation for the weakness of the performances on this restricted continental shelf where, in addition, the fishing effort keeps growing. The complex relief of the reef makes the use of the trawl nets impossible and very difficult that of filtering nets, like bottom gillnets, which proved difficult to handle on the reef areas, as observed through this campaign. For these reasons, the Atlantic coast of Martinique is bound to an artisanal exploitation, whose expansion is very limited by the natural ecologic conditions. [...] La côte atlantique martiniquaise présente les caractéristiques typiques des régions tropicales à faciès corallien et essentiellement: a) une grande variété d'espèces animales sédentaires, et en particulier de poissons récifaux, de tailles généralement réduites et de faible abondance numérique, constituant des populations bien moins denses que celles qui existent sous d'autres latitudes; b) la présence, entre le rivage et la barrière corallienne, d'une bande peu profonde de fonds doux, dépourvue d'abris naturels, bien protégée, mais peu accessible aux espèces du large et où le règne animal est pauvre. C'est là l'explication majeure de la faiblesse des rendements obtenus sur ce plateau continental restreint sur lequel, en outre, l'effort de pêche ne cesse d'augmenter. Le relief complexe du récif y rend impossible l'utilisation des arts traînants et très difficile celle des engins filtrants comme les filets calés, dont cette campagne nous a montré le peu de maniabilité sur les secteurs coralliens. Pour ces raisons, la zone littorale atlantique martiniquaise est vouée exclusivement à une exploitation de type artisanal, dont les possibilités d'expansion sont très limitées par les conditions écologiques naturelles. D'après l'examen des données recueillies, l'état des stocks halieutiques littoraux, tant en poissons qu'en crustacés semble encore assez satisfaisant dans l'ensemble. Cependant, il faut souligner le fait que l'accroissement de l'effort et du nombre des pêcheurs « occasionnels », et l'exploitation en général encore très anarchique des ressources, auxquels on assiste à l'heure actuelle en dépit de la législation existante, risquent, si l'on n'y prend garde, de conduire à brève échéance à une surexploitation des fonds côtiers. Il est facile, pour les professionnels, d'éviter l'appauvrissement qui menace ces lieux de pêche, s'ils prennent conscience, dès à présent, de la nécessité d'appliquer spontanément et sans contraintes un certain nombre de mesures de protection indispensables. Enfin, de premières observations nous laissent supposer que les conditions de milieu, existant au-delà de la barrière corallienne, sont favorables à la prolifération d'une faune benthique, mais surtout pélagique, abondante et de bonne qualité. C'est donc vers le large, ou, dans un premier temps, le semi-large qu'il convient d'orienter les actions en vue d'assurer l'essor de la pêche atlantique martiniquaise. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1975-10 , Vol. 251 , P. 1-17 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1975/publication-6668.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6668/ | Partager |
Observations réalisées sur la biologie et la pêche du "gros yeux" Etelis oculatus VAL. aux Petites Antilles de 1982 à 1992. Auteur(s) : Guillou, A Lagin, Alain-sabin Murray, P. Résumé : En preVIsion d'un développement probable à plus ou moins brève échéance de l'exploitation des vivaneaux profonds "gros yeux" (Etelis oculatus), on s'est attaché à rassembler et à analyser dans cette étude le maximum des observations éparses et connaissances acquises sur la biologie et la pêche actuelle de ce Lutjanidé, le plus profond que l'on connaisse aux Antilles. Dans la première partie de ce document ont ainsi été abordés en particulier les aspects suivants de la biologie du gros yeux : caractères métriques (relation longueur totale/longueur à la fourche, relations taille/poids), habitat, comportement, taille moyenne de première maturité sexuelle, composition en tailles des captures. Dans la seconde partie de l'étude sont exposées d'une part les techniques de pêche traditionnelles du gros yeux en usage à Sainte-Lucie et à la Martinique à bord de petites embarcations de pêche et d'autre part des techniques récentes de capture , utilisées par quelques unités de pêche d'une dizaine de mètres de long à Porto-Rico et aux Antilles françaises. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21589/19169.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00105/21589/ | Partager |
Les modeles de DCP mis au point par la CPS: bilan et perspectives Auteur(s) : Desurmont, A Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Since the early 1980's, the Secretariat of the Pacific Community (SPC, formerly the South Pacific Commission) has contributed to the development of FAD programmes for the artisanal fisheries sector in the Pacific region. In particular, it has put considerable efforts into developing technology that would assure a two-year average FAD lifespan, while maintaining costs under US$ 4,000 per FAD unit. From 1996 to 1998, this work led to the publication of three volumes of the SPC FAD Manual. Volume 2 of this manual, "Rigging Deep-Water FAD Moorings", describes in great detail two FAD models that were developed from the original 1983 SPC-recommended model, and gives precise instructions on the way to construct them. Despite SPC's work, the objectives set, in particular the two-year average lifespan for FADs, have not been consistently met, resulting in many FAD programmes in the region being suspended. An analysis of the reasons why this has occurred is presented, along with a short description of the practical research that could be pursued, using different objectives, to introduce new FAD programmes in the region.Original Abstract: Depuis le debut des annees quatre-vingt, le secretariat general de la communaute du Pacifique (SPC, anciennement commission du Pacifique Sud) a soutenu et accompagne le developpement de programmes DCP destines au secteur de la peche artisanale, dans la region Pacifique. Il s'est en particulier efforce de mettre au point des modeles de DCP repondant principalement aux deux criteres suivants: duree de vie superieure a deux ans et cout unitaire moyen inferieur a 4 000 dollars US. Entre 1996 et 1998, ces travaux ont abouti a la publication en trois volumes du manuel de la SPC sur les DCP. Le volume 2 de ce manuel, " La fabrication de DCP pour grandes profondeurs ", presente deux evolutions d'un modele concu en 1983 et en detaille tres precisement les methodes de fabrication. Le present document analyse les raisons pour lesquelles, malgre les efforts deployes, les objectifs fixes, et en particulier la duree de vie minimum de deux ans pour les DCP, n'ont pas ete pleinement atteints et la plupart des programmes DCP de la region ont ete interrompus. Il donne egalement une breve description des axes de recherche appliquee qui pourraient etre suivis, en se fixant d'autres objectifs, pour relancer des programmes DCP dans la region. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15291/12648.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15291/ | Partager |