Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuses du genre Crassostrea: hybridations et conservatoire de souches. Contrat de Plan Etat Région Poitou- Charentes 1994-1998 - Convention 95/RPC-R-57 "Génétique" - Rapport année 1995 Auteur(s) : Boudry, Pierre Naciri, Yamama Heurtebise, Serge Delsert, Claude Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Résumé : Le laboratoire IFREMER "Génétique Aquaculture et Pathologie" (GAP) (La Tremblade et Bouin) a entrepris des actions de recherche sur ces différents points. L'Unité de Recherche en Génétique, en collaboration avec tous les membres du Réseau Génétique Mollusques (REGEMO), a axé une partie de ses travaux sur l'acclimatation et l'hybridation de différentes espèces du genre Crassostrea. Ces recherches ont débuté avec le soutien du Conseil Général de Charente-Maritime depuis 1992 sur des essais d'acclimatation de C. virginica, l'huître creuse américaine. En prolongement de cette étude, l'URGE a proposé à la région Poitou-Charentes un programme de recherche plus vaste sur l'ensemble des espèces d'huîtres creuses. Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15515/12902.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15515/ | Partager |
Prophylaxie des poissons lagonaires en élevage Auteur(s) : Rarahu, David Van Cam, Ambre Soupe, Marie-estelle Cochennec-laureau, Nathalie Résumé : Depuis 2001, le Service de la Pêche (SPE) a initié un projet de recherche sur la domestication de deux espèces de poissons lagonaires « Mo’i » (Polydactylus sexfilis) et le « Paraha peue », (Platax orbicularis) en collaboration avec l’Ifremer du Centre de Tahiti. La collaboration a pour objectif essentiel de maîtriser le cycle de reproduction complet et la zootechnie des deux espèces. Toutefois, ces élevages ont été rapidement confrontés à des épisodes de mortalités. Pour répondre à ces problèmes récurrents et en fonction des différentes hypothèses émises lors des mortalités, plusieurs techniques d’analyse complémentaires ont été développées (état frais, histologie, bactériologie, biologie moléculaire). Des traitements spécifiques ont été proposés aussi bien au niveau thérapeutique que préventif en soutien à la filière aquacole.
Ce rapport de convention comporte cinq parties. La première partie décrit les différentes techniques d’analyse mises en oeuvre pour détecter les principaux organismes pathogènes rencontrés chez les poissons en élevage au COP. Selon les hypothèses infectieuses émises lors des épisodes de mortalités, différentes techniques sont utilisées : état frais, histologie, bactériologie et biologie moléculaire.
Dans la deuxième partie, nous détaillons les principaux agents pathogènes rencontrés lors des expertises durant cette convention. Une description précise de chaque bioagresseur est établie, accompagnée des différentes méthodes d’identification et de diagnostic. Des traitements spécifiques sont proposés aussi bien au niveau thérapeutique que préventif.
La troisième partie, une description des techniques d’écloserie et d’élevage réalisées au COP est présentée avec un point particulier sur les mesures prophylactiques développées et améliorées. Ces éléments constituent un soutien technique pour la filière aquacole polynésienne.
Une partie est consacrée aux différentes collaborations mise en place dans le domaine de la santé aquacole. Elles ont pour objectif l’acquisition de connaissances au niveau du diagnostic, du traitement et de la prévention des pathologies rencontrées en milieu aquacole. La mise en place de ce réseau international d’experts sera un soutien pour un diagnostic précis et rapide des nouvelles pathologies survenants dans les élevages aquacoles polynésiens.
La dernière partie de ce rapport retrace l’expertise effectuée par le laboratoire de référence de l’OIE sur les élevages de crevettes (Litopenaeus stylirostris). Cette analyse permet d’évaluer l’état sanitaire actuel des élevages locaux. Il déterminera les mesures de bioscurisation à mettre en oeuvre pour protéger la filière crevetticole. Droits : 2008 Ifremer, Service de la pêche http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23884/21817.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00128/23884/ | Partager |
Le suivi de l'état des récifs coralliens de Polynésie Française et leur récente évolution Auteur(s) : Salvat, B Aubanel, A Adjeroud, M Bouisset, P Calmet, D Chancerelle, Y Cochennec, Nathalie Davies, N Éditeur(s) : Société Nationale de Protection de la Nature Résumé : Monitoring of French Polynesia coral reefs and their recent development.-French Polynesia, consisting of 118 islands in the centre of the Pacific Ocean, has more than 15 000 km(2) of reefs and lagoons managed by the local government. Tourism and pearl culture are the two main economic resources of the country. Polynesian coral reefs are extremely diverse and are among those for which we have thorough knowledge. The exploitation of local resources has been recorded for multiple decades and includes : coral materials, fishing, harvest and export of mother-of-pearl molluscs, pearl production, and ornamental fish. All over the country, many monitoring programmes have been launched to measure the health of reefs and the natural and anthropogenic perturbations that they suffer : hurricanes and seismic events, water quality, health of benthic and fish communities, pearl oyster pathology and radiobiology. These data, collected over the last few decades, allowed to define the relative importance of natural and anthropogenic degradation on reefs and lagoons, and to explain the present status of reefs at different spatial scales. Devastating hurricanes are rare (1903-1906, 1982-1983 and occasionally at other times), but they may annihilate outer slope coral communities on some islands. Bleaching events with considerable coral mortality at different geographical scales occurred mainly in 1991, 1994 and 2003. Outbreaks of Acanthaster destroyed numerous reefs (lagoons and outer slopes) from 1978-1982 and a new demographic wave began in 2006 at many Society islands. Eutrophication events only occurred occasionally and only in some lagoons. Whereas natural catastrophic events degrade the coral reef ecosystem across many islands, at the archipelago or even regional scale, anthropogenic degradation is limited to a few Society Islands, occurring rarely on atolls and not at all on those (one third) which are uninhabited. The main causes of reef degradation in some areas of Tahiti and Moorea include the embankment of fringing zones, coral mining, overfishing, absence of urban sewage treatment and the development of leisure and tourism activities. Because of its large geographical extent, one may conclude that major reef degradation in French Polynesia is caused by catastrophic natural events. On the other hand, anthropogenic degradation is more localized. Unfortunately, the synergistic effects of these causes of degradation prevent reefs from recovering. Optimum coral cover on French Polynesian outer reef slopes is between 50-60%. After a major destructive impact (hurricane, bleaching, Acanthaster) a reef is reduced to less than 10% coral cover, however if no more major disturbance events occur a reef will recover in about 12 years. Most of the 15 000 km(2) of reefs and lagoons in French Polynesia are in good health, and along with their neighbouring reefs in East and Central Pacific they are considered as the least degraded reefs worldwide and at a low risk of becoming degraded in the few next decades. However, we are more and more anxious about the future of reefs in the world particularly because present simulations predict that major impacts of climate change would include : elevation of sea surface temperatures, increase in the strength of hurricanes and acidification of seawater which will affect the formation of coral structures. La Polynésie française, 118 îles au coeur du Pacifique, possède une surface de plus de 15 000 km2 de récifs et lagons gérés par le gouvernement polynésien. Le tourisme et la perliculture représentent les deux ressources économiques majeures du Pays. Les formations récifales très diversifiées sont parmi les mieux connues. Plusieurs suivis d'exploitation des ressources sont opérationnels depuis des décennies : granulats coralliens, pêche pour l'alimentation, collecte et exportation de mollusques nacriers, production de perles, poissons d'ornement. À l'échelle du Pays de très nombreux programmes de surveillance de l'état des récifs et des perturbations qu'ils subissent, naturelles et anthropiques, ont été mis en place : perturbations cycloniques et sismiques, qualité des eaux, état de santé des peuplements benthiques et ichtyologiques, pathologie des nacres, radiobiologie. Toutes ces données recueillies au fi l des décennies ont permis d'établir l'importance relative des dégradations naturelles et anthropiques sur les récifs et lagons polynésiens et d'expliquer leur état de santé actuel en considérant différentes échelles spatiales. Les périodes cycloniques dévastatrices pour les récifs sont rares (1903-1906, 1982-1983 et épisodiquement) mais les cyclones ont parfois anéanti les communautés coralliennes de pentes externes dans certaines îles. Les blanchissements suivis de mortalités importantes à des échelles spatiales diverses, ont été surtout ceux de 1991, 1994 et 2003. Les explosions démographiques d'Acanthaster ont détruit de nombreux récifs (lagons et pentes externes) en 1978-1982 et une nouvelle pullulation s'amplifie depuis 2006 dans plusieurs îles de la Société. Les crises dystrophiques n'ont perturbé qu'épisodiquement certains lagons. [...] Revue d'Ecologie de la Terre et de la Vie (0249-7395) (Société Nationale de Protection de la Nature), 2008 , Vol. 63 , N. 1-2 , P. 145-177 Droits : 2008 Société Nationale de Protection de la Nature http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/publication-4558.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4558/ | Partager |
Génotypage des géniteurs de Lates calcarifer de Tahiti : aide à la domestication raisonnée du Loup Tropical pour la filière tahitienne Auteur(s) : Vonau, Vincent Rouxel, Catherine Saulnier, Denis Cochennec-laureau, Nathalie Nedelec, Georges Goyard, Emmanuel Résumé : The tropical seabass Lates calcarifer was introduced in Tahiti in 1984 and then was domesticated without other introduction. Three successive generations have been obtained in captivity. Tissue samples of the 38 animaIs which represent the total Tahitian broodstock were preserved in alcohol to be genotyped with four microsatellite markers (Yue et al., 2001).
Three of four described markers were successfully transferred to the laboratory of genetics of Tahiti (marker LcaM01, LcaM02, LcaM03), as the revelation technology available locally did not allow the use of LcaM04 in routine.
The results show that the genetic diversity of the tahitian broodstock is not equivalent of the one of the species, which could be explained by the small size of the founder population, which is consistant with the history of the Tahitian population. The structuration of the 4th generation into several batches obtained from different parents appears to be the minimum management procedure to limit inbreeding. Le loup tropical Lates calcarifer a été introduit à Tahiti en 1984 puis domestiqué sans apport d'animaux extérieurs. Trois générations successives ont été obtenues en captivité. Des prélèvements de tissus sur les 38 géniteurs qui constituent l'intégralité du stock de reproducteurs tahitiens sont conservés dans l'alcool pour être génotypés à l'aide de quatre marqueurs microsatellites (Yue et al., 2001). Trois des quatre marqueurs décrits ont pu être transférés avec succès au laboratoire de génétique de Tahiti (marqueurs LcaM01, LcaM02, LcaM03), la technique de révélation disponible localement ne permettant pas d'utiliser LcaM04 en routine. Les résultats montrent qu'on ne dispose pas à Tahiti de toute la variabilité génétique de l'espèce, ce qui pourrait s'expliquer, compte tenu de l'histoire de cette population, par un faible nombre de géniteurs fondateurs. La structuration de la 4ème génération en plusieurs lots issus de parents différents apparaît comme la mesure de gestion minimale pour limiter la consanguinité au sein de cette population. Droits : 2003 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25300/23372.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00142/25300/ | Partager |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 95 RPC R 62 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1995 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Thuillier, Benoit Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il semble aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par l'URPIG, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, en 1993, 1994 et 1995, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur différents lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Par ailleurs, en 1993, suite à l'observation d'anomalies au niveau des branchies chez des huîtres creuses provenant de Charente Maritime et du bassin d'Arcachon associées à de médiocres performances de croissance, il a été entrepris des analyses de divers échantillons, en histologie classique et en microscopie électronique à transmission. Ces examens ont permis de révéler la présence au niveau des branchies, chez un nombre non négligeable d'animaux, d'un microorganisme de type chlamydien (RENAULT and COCHENNEC, 1995). Il a également été possible, chez cette même espèce, de détecter la présence d'un organisme de type rickettsien au niveau des branchies (RENAULT, COCHENNEC and CHOLLET, 1995). Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/12828.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/ | Partager |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 96 RPC R70 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1996 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Lipart, Cecile Thebault, Anne Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il est aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par le Laboratoire de Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, chaque année depuis 1993, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur certains lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Droits : 1996 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/12827.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/ | Partager |