Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuse du genre Crassostrea: hybridation et conservatoire de souches - Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998 - Synthèse finale Auteur(s) : Boudry, Pierre Heurtebise, Serge Huvet, Arnaud Chollet, Bruno Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Gerard, Andre Résumé : Actions menées de 1994 à 1998 au sein du conservatoire de souches : 1. Résultats des importations, acclimatation et hybridation. a) Rappel des conditions d'introduction de nouvelles souches. L'importation de toute espèce est conditionnée par les résultats d'une enquête préliminaire dont l'objet est de rechercher les exigences écologiques de l'espèce et la situation épidémiologique dans son milieu d'origine. Le travail du LGP et de ses partenaires a été partagé en différentes actions: 1. Recherche de contacts dans divers pays étrangers, en vue de l'importation d'huîtres présentant des caractéristiques intéressantes. 2. Importation : L'importation se fait selon les normes du CIEM (Conseil International pour l'Exploration de la Mer) : contrôles pathologiques sur les lots d'animaux importés, confinement en salle de quarantaine des géniteurs avec stérilisation systématique des eaux de rejet, sacrifice des géniteurs après la production de la première génération. 3. Production d'une première descendance: La ponte est également réalisée en salle de quarantaine. Des contrôles pathologiques auront lieu tout au long de l'élevage. 4. Contrôle des performances : ils se font, dans un premier temps, uniquement au laboratoire avec stérilisation des eaux de rejet. Cette caractérisation intègre différentes approches : résistance aux parasites présents dans le milieu français, caractères quantitatifs (poids, taille, rendement, vitesse de croissance), polymorphisme enzymatique ou ADN, tests physiologiques (mesure de la respiration, du rendement d'assimilation ... ). 5. Hybridation: Des hybridations entre espèces ont été tentées, avec contrôle par marqueurs génétiques. 6. Conservatoire de souches : Les générations F1 des différentes espèces ont systématiquement été conservées. Une salle a été spécialement équipée au LGP dans cet objectif. Droits : 1998 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/12907.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/12922.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15520/ | Partager Voir aussi Génétique Acclimatation Hybridation Marqueurs moléculaire Marqueurs populations Crassostrea Télécharger |
Bonamia ostreae-induced mortalities in one-year old European flat oysters Ostrea edulis: experimental infection by cohabitation challenge Auteur(s) : Lallias, Delphine Arzul, Isabelle Heurtebise, Serge Ferrand, Sylvie Chollet, Bruno Robert, Maeva Beaumon, Andy Boudry, Pierre Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : Bonamiosis is a parasitic disease (causative agent: Bonamia ostreae) affecting the European flat oyster Ostrea edulis, responsible for a drastic decline in its aquaculture production. Selective breeding programs for resistance to bonamiosis have been undertaken to counter this disease. In the present study, a 6-month cohabitation challenge experiment was performed in order to transmit the disease from wild oysters injected with the parasite to two tested families of oysters (20 and 8-month old at the beginning of the experiment, with different genetic backgrounds) originating from a selective breeding program developed by IFREMER in France. Mortalities were checked daily and ventricular heart smears were performed on dying or moribund oysters to detect the level of infection by B. ostreae. Mortality started after 4 months of cohabitation in the tested oysters. The cumulative mortalities after 6 months were 58% for the wild oysters, 9% for Family 1 (20-month old) and 20% for Family 2 (8-month old). In the dying oysters, the parasite could be detected in 67% of the wild oysters, 68% of Family 1 and 89% of Family 2. It was detected in only 11% of the surviving oysters of Family 2. The mortality and the level of infection by the parasite were significantly higher in Family 2 than in Family 1. Our results demonstrate that prespawning oysters as young as 1 year-old can become infected with the parasite and, most importantly, can die from bonamiosis. This result is inconsistent with the commonly accepted critical age of 2 years-old for the disease development. Additionally, no clear relationship between shell length and level of infection was observed. We also review the different methods for infection of the European flat oyster O. edulis with B. ostreae under experimental conditions and their main results. La bonamiose est une maladie parasitaire (agent causal : Bonamia ostreae) affectant l'huître plate européenne Ostrea edulis, responsable d'un déclin drastique de sa production aquacole. Des programmes de sélection pour la résistance à la bonamiose ont été entrepris pour contrer cette maladie. Dans cette étude, une expérience de 6 mois d'infection par cohabitation a été réalisée de manière à transmettre la maladie à partir d'huîtres sauvages injectées avec le parasite vers deux familles testées d'huîtres (âgées de 20 et 8 mois en début d'expérience, avec des origines génétiques différentes) issues du programme de sélection développé par IFREMER en France. Les mortalités ont été vérifiées quotidiennement et des frottis de coeur ventriculaire réalisés sur les huîtres mortes ou moribondes pour détecter le niveau d'infection par B. ostreae. La mortalité a commencé chez les huîtres testées après 4 mois de cohabitation. Les mortalités cumulées après 6 mois étaient de 58 % chez les huîtres sauvages, 9 % chez la Famille 1 (âgées de 20 mois) et 20 % chez la Famille 2 (âgées de 8 mois). Chez les huîtres mourantes, le parasite a pu être détecté chez 67 % des huîtres sauvages, 68 % de la Famille 1 et 89 % de la Famille 2. Il n'a pu être détecté que chez 11 % des huîtres survivantes de la Famille 2. La mortalité et le niveau d'infection par le parasite étaient significativement plus élevés chez la Famille 2 que chez la Famille 1. Nos résultats démontrent que des huîtres âgées de un an peuvent devenir infectées par le parasite et surtout, peuvent mourir de bonamiose. Ce résultat contraste avec l'âge critique de développement de la maladie communément accepté de 2 ans. De plus, aucune relation claire entre la longueur de la coquille et le niveau d'infection n'a été observée. Nous faisons également la revue des différentes méthodes d'infection de l'huître plate européenne O. edulis avec B. ostreae en conditions expérimentales et leurs principaux résultats. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2008-12 , Vol. 21 , P. 423-439 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2008 http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/publication-4783.pdf DOI:10.1051/alr:2008053 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4783/ | Partager |
Bonamia-ostreae induced mortalities in one-year old European flat oysters Ostrea edulis: experimental infection by cohabitation challenge Auteur(s) : Lallias, Delphine Arzul, Isabelle Heurtebise, Serge Ferrand, Sylvie Chollet, Bruno Robert, Maeva Beaumont, Andrew Boudry, Pierre Éditeur(s) : Physiomar 08 Physilogical aspects of reproduction, nutrition and growth "Marine molluscs in a changing environment" Résumé : Bonamiosis is a parasitic disease (causative agent: Bonamia ostreae) affecting the European flat oyster Ostrea edulis, responsible for a drastic decline in the aquaculture production of this oyster species. Therefore a selective breeding program for resistance to bonamiosis has been undertaken since 1985 bu Ifremer, leading to the production of several selected oyster families. In the present study, a 6-month cohabitation challenge experiment was performed in order to transmit the disease from wild oysters (injected with the parasite) to two tested families of oysters originating from the selective breeding program. Mortalities were checked daily, and ventricular heart smears were performed on dying or moribund oysters to detect the level of infection to B. ostreae. The first infections occurred after 4 months of challenge in the tested oysters (Family 1 and Family 2). The cumulative mortalities after 5 monts were 58% for the wil oysters, 9% for Family 1 (20-month old at the beginning of the experiment) and 20% for Family 2 (8-month, old). The parasite could be detected in 66.8% of the dying wild oysters, 67.5% of the dying oysters of Family 1, 89% of the dying oysters of Family 2 and only 11% of the surviving oysters of Family 2. The mortality was significantly higher in Family 2 thant in Family 1 (x2= 20.87, p<0.001, d.f.) as well as the level of infection by the parasite found in heart smear (x2=24.34, p<0.001, 4 d.f.). This result demonstrates that prespawning oysters as yong as 1 year-old can become infected with the parasite and die from bonamiosis. This result is inconsistent with the commonly accepted critical age of 2 years-old for the disease development. The most probable cause of the dscrepancy in the development of bonamiosis between the 2 tested families is a difference in genetic background. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/acte-4535.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4535/ | Partager |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuses du genre Crassostrea: hybridations et conservatoire de souches. Contrat de Plan Etat Région Poitou- Charentes 1994-1998 - Convention 95/RPC-R-57 "Génétique" - Rapport année 1995 Auteur(s) : Boudry, Pierre Naciri, Yamama Heurtebise, Serge Delsert, Claude Ledu, Christophe Phelipot, Pascal Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Résumé : Le laboratoire IFREMER "Génétique Aquaculture et Pathologie" (GAP) (La Tremblade et Bouin) a entrepris des actions de recherche sur ces différents points. L'Unité de Recherche en Génétique, en collaboration avec tous les membres du Réseau Génétique Mollusques (REGEMO), a axé une partie de ses travaux sur l'acclimatation et l'hybridation de différentes espèces du genre Crassostrea. Ces recherches ont débuté avec le soutien du Conseil Général de Charente-Maritime depuis 1992 sur des essais d'acclimatation de C. virginica, l'huître creuse américaine. En prolongement de cette étude, l'URGE a proposé à la région Poitou-Charentes un programme de recherche plus vaste sur l'ensemble des espèces d'huîtres creuses. Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15515/12902.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15515/ | Partager |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 95 RPC R 62 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1995 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Thuillier, Benoit Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il semble aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par l'URPIG, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, en 1993, 1994 et 1995, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur différents lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Par ailleurs, en 1993, suite à l'observation d'anomalies au niveau des branchies chez des huîtres creuses provenant de Charente Maritime et du bassin d'Arcachon associées à de médiocres performances de croissance, il a été entrepris des analyses de divers échantillons, en histologie classique et en microscopie électronique à transmission. Ces examens ont permis de révéler la présence au niveau des branchies, chez un nombre non négligeable d'animaux, d'un microorganisme de type chlamydien (RENAULT and COCHENNEC, 1995). Il a également été possible, chez cette même espèce, de détecter la présence d'un organisme de type rickettsien au niveau des branchies (RENAULT, COCHENNEC and CHOLLET, 1995). Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/12828.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/ | Partager |
Acclimatation de nouvelles espèces d'huîtres creuses du genre Crassostrea: hybridation et conservatoire de souches. Amélioration de la qualité chez l'huître creuse Crassostrea gigas par sélection de souches performantes - Rapport année 1996 Auteur(s) : Boudry, Pierre Naciri, Yamama Collet, Bertrand Cornette, Florence Heurtebise, Serge Ledu, Christophe Chollet, Bruno Phelipot, Pascal Résumé : Les objectifs pour l'année 1996 étaient les suivants: Poursuivre les premières reproductions des espèces pour lesquelles nous disposons de géniteurs GO. L'objectif est toujours de limiter le stockage d'animaux importés en produisant une descendance simultanément à des témoins C. gigas qui serviront de comparaison. Tenter des hybridations inter-spécifiques des différents taxons présents au sein du conservatoire en fonction des connaissances disponibles dans la littérature sur ce sujet (voir pour revue Gaffney et Allen, 1993). • Importer de nouvelles souches ou espèces. Élargir la gamme des espèces présentes au sein du conservatoire de souches (les capacités d'accueil de la salle de quarantaine étant Limitée). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15516/12903.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00044/15516/ | Partager Voir aussi Génétique Acclimatation Hybridation Crassostrea Sélection génétique Saccostrea commercialis Télécharger |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 96 RPC R70 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1996 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Lipart, Cecile Thebault, Anne Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il est aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par le Laboratoire de Génétique, Aquaculture et Pathologie de La Tremblade, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, chaque année depuis 1993, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur certains lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Droits : 1996 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/12827.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15452/ | Partager |