La représentation des Noirs chez le Père Labat Auteur(s) : Diop, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Mémorial ACTe Université des Antilles et de la Guyane G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles UMS 622 : Institut d'histoire de la Révolution française Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Né en 1663, le Père Labat est ordonné prêtre en 1685 dans l'ordre des frères prêcheurs. Volontaire pour être missionnaire aux Antilles, il débarque en janvier 1694 à la Martinique. Après avoir participé activement à la défense de la Guadeloupe contre une tentative d'invasion de l'île par les Anglais au tout début du XVIIIe siècle, il rentre en Europe, en 1706, rappelé par sa hiérarchie. De retour à Paris en 1716, après une longue mission en Italie, il reste dans le couvent des dominicains jusqu'à sa mort. Durant cette période, il publie en 1720 son "Voyage aux Isles françaises de l'Amérique", sa "Nouvelle Relation de l'Afrique occidentale" (1728), le "Voyage du chevalier des Marchais en Guinée, îles voisines, et à Cayenne [...] (1731), et sa "Relation historique de l'Ethiopie occidentale, contenant la description du Congo, de l'Angola et du Matamba, [...] (1732). A travers ces écrits, M. Diop propose de montrer comment la représentation des Noirs chez Labat alimente et dépend à la fois d'un "régime de véridiction" sur les Africains, prisonnier au XVIIIe siècle de la question préoccupante de l'esclavage des Noirs. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13041 V13041 | Partager Voir aussi Noirs Esclavage Esclaves Couleur de peau Histoire religieuse Histoire Femmes Traite négrière Récits de voyage ; Guadeloupe Martinique ; Télécharger |
Me Paul Prévot Année de publication : Extrait de : In Memoriam : Cathédrale de Cayenne (p.15) Résumé : Portrait photographique de Paul Prévot, notaire, né à Cayenne en 1905, mort en 1946. Il était le fils d'Ernest Prévot, maire de Cayenne et président du Conseil Général. Il siégea brièvement au conseil municipal de Cayenne. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA111440015i1 FRA111440015i1 | Partager |
Etre un ancien forçat à Cayenne, Guyane Française : l'expérience d'Auguste Liard-Courtois en 1899 Auteur(s) : Beriet, Gregory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Habiter la ville, de l'archipel des Antilles au plateau de Guyane" : colloque, les 2 et 3 octobre 2015. Université des Antilles Description : Cette sixième édition des « Journées d?étude » vise à étudier les processus dynamiques qu?entretiennent les citadins et les usagers des villes de l?archipel des Antilles au plateau des Guyanes, avec l?environnement urbain du XVIE au XXIe siècle. Il s?agira, d?une part, d?analyser les différentes manières dont ils habitent la ville, au travers des pratiques diverses de gestion de l?espace urbain, à la rencontre d?acteurs locaux dans les contextes économiques, sociaux et politiques ; et, d?autre part, d?étudier les processus d?appropriations individuelles ou collectives de ces espaces par les populations qui y résident ou en ont l?usage. Les regards des géographes, des historiens, des archéologues et des sociologues seront ici tout particulièrement sollicités pour mettre en valeur, à différentes échelles, les modalités plurielles d?habiter la ville de publics de cultures diverses. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16003 V16003 | Partager |
Carte de l'Isle de Cayenne et de ses environs Année de publication : Éditeur(s) : Avignon : Chez F.B. Mérande, Imprimeur-Libr. Extrait de : Le commerce des isles françoises de l'Amérique par Marseille et autres ports du royaume (p. 262) Résumé : Carte ancienne de l'île de Cayenne. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/images/FCL18016-0301i1 FCL18016-0301i1 | Partager |
Les communications intérieures en Guyane Française sous l'ancien régime (1664-1794) Auteur(s) : Leroux, Yannick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les amérindiens avaient déjà des pistes pour le commerce et la guerre, ainsi sur le Maroni, il existait plus de 240 km de sentier. Seulement, ce sont des voies de communications encombrées, sinueuses, étroites... Durant la deuxième moitié du XVIIe siècle, les gouverneurs songent à développer des routes dans la Guyane. La construction et l'entretien des chemins, principalement dans la zone colonisée (ile de Cayenne et ses alentours) est réalisées par la corvée et la réquisition des soldats. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11058 V11058 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Carte de l'isle de Caïenne et des Rivières voisines. Dans laquelle on a marqué nomément toutes les Habitations qui composent actuellement cette colonie Françoise. Dressée sur une carte faite dans le pays rectifiée et augmentée dans le detail sur les mémoires de Mr. Milhaud, Chevalier de l'Ordre de St.-Michel. Auteur(s) : Anville, Jean-Baptiste Bourguignon d' (1697-1782) Année de publication : Éditeur(s) : [S.l. : s.n.] Extrait de : Voyage du chevalier des M.*** en Guinée, aux isles voisines, et à Cayenne. tome III (p. 0) Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/GAD110130005i1 GAD110130005i1 | Partager |
Deux hommes Auteur(s) : Jauneau, Georges Extrait de : Au bout du monde : drames et misères du bagne (p. 145) Résumé : Illustrations représentant deux forçats vivant sur le rocher de "L'Enfant perdu", en Guyane, qu'ils sont chargés de surveiller Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA120130024i1 FRA120130024i1 | Partager |
Carte de l'ïle de Caïenne et de ses environs Auteur(s) : Bellin, Jacques-Nicolas (1703-1772) Extrait de : La Guyane française : notes et souvenirs d'un voyage exécuté en 1862-1863 (p.110) Résumé : Carte de l'Ile de Cayenne Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/images/HASH01cac790f3bcbdc081a5ec2d HASH01cac790f3bcbdc081a5ec2d | Partager Voir aussi
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Le R. P. Vincent-de-Paul Perret de l'ordre de Saint-Dominique Année de publication : Extrait de : In Memoriam : Cathédrale de Cayenne (p. 44) Résumé : Portrait du Révérend Père Vincent-de-Paul Perret. Dans les années 1950, il faisait partie des Dominicains installés dans le diocèse de Guadeloupe qui contribuèrent à installer la Congrégation des Sœurs de “Notre Dame de Guadeloupe". Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA111440049i1 FRA111440049i1 | Partager |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
Carte réduite pour la navigation de Cayenne à la Martinique / dressée au Dépost des Cartes Plans et journaux de la Marine pour le service des Vaisseaux du Roy par ordre de M. le Duc de Choiseul ... par le Sr Bellin ingénieur de la Marine ... Auteur(s) : Bellin, Jacques-Nicolas (1703-1772). Cartographe Éditeur(s) : [s.n.] Résumé : Appartient à l’ensemble documentaire : AnvilAmS Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, CPL GE DD-2987 (9557 B) Amérique (parties) France Martinique (France) Droits : domaine public http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b5906224m | Partager |
Description des côtes de la Goyane ou Guyane Auteur(s) : Biteow Extrait de : Frontières entre le Brésil et la Guyane française. Second mémoire présenté par les Etats-Unis du Brésil au Gouvernement de la Confédération Suisse, arbitre choisi selon les stipulations du traité conclu à Rio-de-Janeiro, le 10 avril 1897 entre le Brésil et la France. Tome VI. Atlas (N°48) Résumé : Ce document comprend 2 cartes et un plan. Une carte représente la Guyane, l'autre l'île de Sainte-Lucie. Le plan représente la ville de Cayenne Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/B_CG973FRAN_RES_00F-15010_006_0048 B_CG973FRAN_RES_00F-15010_006_0048 | Partager |
René Maran avant sa naissance : un siècle d'histoire guyanaise vue sous l'angle d'une famille (vers 1780-1887) Auteur(s) : Sarge, Kristen Année de publication : Résumé : Conférence donnée dans le cadre du cycle de conférences sur René Maran, « l'éveilleur des consciences », organisé par l'association Z'abitan de Bonhomme (Cayenne) dans le cadre de la commémoration de l'abolition de l'esclavage. Description : A partir de l'exemple de René Maran, l'article s'interroge sur la reconstitution de la généalogie d'une famille guyanaise en proposant un parcours dans les types de sources (acte de naissance, de baptême, mariage...) et les établissements dans lesquels ils sont conservés. Il évoque également la problématique de recherche généalogique concernant la période antérieure à l'abolition de l'esclavage et montre la base "Esclaves de Guyane" (hébergé par Manioc.org) dont il est l'initiateur et le responsable scientifique. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T11007 T11007 | Partager |
[Véritable extrait de viande Liebig colonies françaises. Guyane française] Éditeur(s) : Compagnie Liebig Résumé : Chromolithographie Petite vignette publicitaire pour la marque Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Domaine public Provenance : ORkidé|Association Le Planeur Bleu (Cacao), Collection Philippe Soler Permalien : http://www.manioc.org/images/ORK13i0810001 ORK13i0810001 | Partager |
Carte de l'Ifle de Cayenne Auteur(s) : Bellin, Jacques-Nicolas (1703-1772) Année de publication : Extrait de : Description géographique de la Guyane contenant les possessions et les établissements des François, des Espagnols, des Portugais, des Hollandois dans ces vastes pays (p.180) Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA110910248i1 FRA110910248i1 | Partager |
Collot d'Herbois Auteur(s) : Bonnevill, F. Année de publication : Extrait de : Mémoires inédits et correspondance accompagnés de notices biographiques sur Billaud Varenne et Collot d'Herbois (p.261) Résumé : Portrait de l'auteur dramatique et homme politique Jean-Marie Collot d'Herbois, né à Paris en 1749. Il fut député du département de Paris à la Convention nationale.Durant la Révolution, partisan de la Terreur, il fut l'un des artisans de l'arrestation de Robespierre .Condamné à la déportation en Guyane, il meurt à Cayenne en 1796. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA110800282i1 FRA110800282i1 | Partager |
Le Connétable - La statue de Schoelcher à Cayenne, la banque - Le Georges-Croizé échoué dans le Carsevenne - Après le naufrage - Le Georges-Croizé (deuxième échouage) Auteur(s) : Clair-Guyot, Ernest (1886-1938) Extrait de : De Dunkerque au contesté franco-brésilien (entre p. 264 et 265) Résumé : Planche d'illustrations évoquant le différend (le Contesté) ayant opposé au 19ème siècle les gouvernements français et brésilien à propos de la frontière entre le Brésil et la Guyane. L'une des illustrations représente la statue de Victor Schoelcher à Cayenne, une autre l'île du Connétable et son rocher. Description : Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA123370017i1 FRA123370017i1 | Partager |
Changement climatique, conséquences potentielles pour la biodiversité ichthyologique et pour la pêche côtière en Guyane française entre 1970 et 2005 Auteur(s) : Bernard, Caroline Résumé : Preliminary analysis of the impact of an environmental change on ichtyologic fauna marinates and fishing in Guyanese water enter within the framework of the program CHALOUPE (dynamic Change of the exploited marine biodiversity and the viability of the Fisheries) coordinated by Ifremer Cayenne and financed by the ANR (National Agency of Research). The study focuses on:
-analysis temporal variations of various environmental parameters (sea surface temperature and salinity, the phenomenon El Niño)
-fish physical characteristics (tolerances of temperature and salinity, maximum height, distribution…)
- analysis of the unloadings per unit of effort of the inshore fishing and an economic analysis of the selling price of fish
Data are found on data bases and are given by scientists. The statistical studies and the cartographic representations show that there is an increase in temperature of water in Guiana since the end of the Nineties. The model AquaMaps® simulates the potential consequences of this reheating on the fish distribution. Certain stocks of fishing are weakened. For the moment, if the composition of the captures of inshore fishing changes, that seems more due to a change of fishing strategy than due to an impact of the climatic change. In addition, the average value of the capture increased for reason commercial. Les analyses de l’impact d’un changement environnemental sur la faune ichtyologique marine et la pêche dans les eaux guyanaises entrent dans le cadre du programme CHALOUPE (CHAngement gLObal, dynamiqUe de la biodiversité marine exploitée et de la viabilité des Pêcheries) coordonné par l’Ifremer Cayenne et financé par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche). L’étude porte sur : -l’analyse des variations temporelles de différents paramètres environnementaux (température et salinité de surface des eaux, le phénomène El Niño) à l’échelle de quelques décennies -les caractéristiques physiques des poissons (tolérances de températures et de salinité (taille maximum, répartition…) ; -l’analyse des débarquements par unité d’effort de la pêche côtière depuis les années 70 ; -une analyse économique de la pêche ; Les données sont récoltées à partir de bases de données et au près de différents chercheurs. Les études statistiques et les représentations cartographiques démontrent qu’il y a bien une augmentation de température des eaux en Guyane depuis la fin des années 90. Le modèle statistique sous AquaMaps® permet de simuler les conséquences potentielles de ce réchauffement sur la répartition des poissons. Dans un tel contexte, certains stocks de pêche sont fragilisés. Pour le moment, si la composition des captures de la pêche côtière se modifie dans le même temps, cela semble plus du fait de changement de stratégie de pêche que du fait de l’impact du changement climatique. Par ailleurs, la valeur moyenne de la capture a augmenté pour des raisons commerciales. Droits : 2006 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00077/18855/16429.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00077/18855/ | Partager |
Post-Traumatic Stress Disorder among Incomers in Remire-Montjoly Prison, French Guiana ; Le Trouble de Stress Post-traumatique parmi les Détenus en Centre Pénitentiaire en Guyane Française Auteur(s) : Arnal, Romain Ayhan, Gülen Pinganaud, Éric Basurko, Célia Jehel, Louis Auteurs secondaires : Service de psychiatrie et psychologie médicale et addictologie ; CHU de la Martinique Centre d'Investigation Clinique Antilles-Guyane (CIC - Antilles Guyane) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - CHU de Pointe-à-Pitre - Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon - CHU de Fort de France Unité fonctionnelle de psychiatrie intra-carcérale (UFPI) ; Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (CESP) ; Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) - Université Paris-Sud - Paris 11 (UP11) - Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) - Hôpital Paul Brousse - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Despite the recent interest in psychiatric illness in prison, the psychopathology of the Remire-Montjoly prison population remains largely unknown. Subject to significant population movements, French Guiana and its prison houses a very mixed population in which recent history has left a strong mark (earthquake in Haïti, civil war in Suriname, violence related to gold mining population and drug trafficking). These negative life events appear as potential vectors of psychological trauma. Additionally, strong links have been established in the literature between post-traumatic stress disorder (PTSD) and many other psychiatric disorders, including suicidal behavior and addictions. Under these conditions, we felt it essential to focus on the identification of PTSD in this sensitive population.Through adapted reception interviews, we tried to identify the PTSD, to describe by means of socio-demographic factors the studied population and to detect psychiatric comorbidities. The screening tool was the M.I.N.I. 5.0, which identifies 17 psychiatric disorders including the PTSD, based on the DSM IV definition. The target population was the prison incomers, agreeing to participate in the study, aged more than 18 years old and imprisoned between 18 January 2013 and 31 December 2013. To this date, 549 inmates were included in the study.The main result of this study was a prevalence of PTSD of 17% for incomers in detention. We found that the PTSD+ population is more likely to be female (15% against 7% p = 0.0246), which is consistent with the literature data. The M.I.N.I. 5.0 showed a higher prevalence of psychiatric disorders in the PTSD+ group. This association was confirmed in several types of pathology like mood disorders including: major depressive episode and manic or hypomanic episode, suicidal risk, some anxiety disorders including: panic disorder, obsessive-compulsive disorder and generalized anxiety disorder. Strong association was found for current major depressive episode, current manic or hypomanic episode and suicidal risk (p < 0.005).The prevalence of PTSD is very high in this study, about 24 times higher than in a general population survey using the same screening tool.A large number of comorbidities have been identified, which corresponds to those described in the literature. The specific issues of psychiatry in prison lead us to examine more specifically the significance of the results about suicide risk. A comprehensive suicide risk (sum of medium and high risk screened by the M.I.N.I.) was found in significantly more PTSD+ inmates (17% versus 7%, p = 0.005). This study supports the need for routine screening of PTSD among incomers in detention. This disease is both worrying and common in this population but the real issues are the comorbidities. Suicidal potential is among the most important issues in detention. Its evaluation should be completed by an early recognition of a PTSD. Soumis à des mouvements de population importants, la Guyane Française et son centre pénitentiaire abritentune population métissée chez qui l’histoire récente a laissé une empreinte forte (tremblement de terre en Haïti,guerre civile au Suriname, violence liée à l’orpaillage et au trafic de stupéfiants). Ces événements de vienégatifs apparaissent comme autant de vecteurs potentiels de psychotraumatismes. Dans ces conditions, il nous a paru essentiel de mettre l’accent sur le repérage du TSPT (Trouble de Stress Post-traumatique) dans cette population sensible. A l'aide d’entretiens d’accueil dédiés nous nous sommes proposé de repérer les TSPT, de décrire sur un plan sociodémographique la population étudiée et de rechercher les comorbidités psychiatriques. Le résultat principal de cette étude était une prévalence du TSPT de 17% chez les arrivants en détention. Le MINI 5.0 a montré une prévalence plus élevée des pathologies psychiatriques dans le groupe présentant un TSPT avec un lien très fort (p<0.005) pour l’épisode dépressif majeur actuel, l’épisode (hypo)maniaque actuel et le risque suicidaire. Cette étude appuie la nécessité d’avoir un dépistage systématique du TSPT chez les arrivants en détention. Cette pathologie est à la fois fréquente dans cette population et invalidante mais ce sont ses comorbidités, dont le potentiel suicidaire, qui font tout l’enjeu d’un repérage précoce. ISSN: 0383-6320 inserm-01421075 http://www.hal.inserm.fr/inserm-01421075 http://www.hal.inserm.fr/inserm-01421075/document http://www.hal.inserm.fr/inserm-01421075/file/2016%2C%20Arnal%20-%20Post-Traumatic%20Stress%20Disorder%20among%20Incomers%20in%20Remire-Montjoly%20Prison%2C%20French%20Guiana.pdf PUBMED : 27570960 | Partager |