Transmission per os du white spot syndrome virus : facteur limitant l'extension de la maladie chez les crustacés marins Auteur(s) : Hernandez Herrera, Rosa Idalia Éditeur(s) : Université de Montpellier II Résumé : Penaeid family shrimp constitute the first aquaculture product in the world in terms of commercial value. They are produced in third world countries of the sub-equatorial belt. Among the causes limiting their production, one is the presence of the WSSV (White Spot Syndrome Virus), a pathogenic agent that produces massive mortality. Our aim was to investigate the first stages of the viral infection, in order to be used as target of prophylactic actions. A fish cell line (SSN-1) was used as model to tentatively develop in vitro studies. Only defective particles were produced confirming the high specificity to crustacea of the infection with crustacean virus. Electron microscopy showed structural similarities between the WSSV and B, B2 and Baculo-B viruses of crabs. This suggests B2 may belong also to the family Nimaviridae, genus Whispovirus. This comparison with B2 virus gives the possibility to understand the role played by the tail-like extension of these viruses in the infectious process by attachment to the plasmic membrane at the beginning of the infection in its specific host. Les crevettes de grande taille de la famille des Penaeidae constituent le premier produit aquacole en valeur commerciale à l'échelle planétaire. Elles sont produites à 99% dans les pays en voie de développement de la ceinture sub-équatoriale. Parmi les causes limitant leur production, le White Spot Syndrome Virus est l'agent pathogène ayant provoqué le plus des pertes dans le monde. Notre étude a été orientée vers la reconnaissance des premiers stades de l'infection, susceptibles d'être la cible d'une action prophylactique. Nous avons testé l'utilisation d'une lignée cellulaire de poisson SSN-1 afin d'étudier les possibilités d'un développement in vitro. Seules des particules défectives ont été produites confirmant la haute spécificité des infections à virus de crustacés. Les recherches en microscopie électronique ont montré une similarité structurale du WSSV avec les virus (B, B2 et Baculo-B) des crabes. Ceci suggère que ces agents (B2 et WSSV) seraient tout deux de la famille des Nimaviridae et du genre Whispovirus. La comparaison avec le virus B2 permet de comprendre le rôle clef joué par la partie caudale de ces virus dans l'infection par son attachement à la membrane plasmique lors de l'infection chez son hôte spécifique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/these-6650.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6650/ | Partager |
Contrat de Plan Etat Région Poitou-Charentes 1994-1998. Convention 95 RPC R 62 - Programme Pathologie - Rapport Scientifique année 1995 Auteur(s) : Renault, Tristan Berthe, Franck Chollet, Bruno Cochennec, Nathalie Haffner, Philippe Le Deuff, Rose-marie Thuillier, Benoit Résumé : Le but de ce programme pathologie est de rechercher et d'étudier les agents pathogènes connus et inconnus chez les mollusques bivalves marins, plus particulièrement chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, afin d'identifier d'éventuels agents causant des mortalités, de proposer des mesures prophylactiques et de définir des conditions zootechniques permettant aux professionnels de limiter l'impact des maladies sur leur cheptel. La présence de maladies, chez les mollusques bivalves marins dont l'impact socio économique peut être catastrophique pour les productions conchylicoles, et l'accroissement des échanges de produits d'aquaculture entre les pays de la CEE et avec les pays tiers nécessitent le renforcement des recherches dans les domaines de la pathologie. En particulier, du fait du mono élevage de l'huître japonaise, Crassostrea gigas, en France, il semble aujourd'hui indispensable d'effectuer des contrôles zoosanitaires réguliers chez cette espèce. Ces travaux ont d'autant plus d'importance qu'aujourd'hui, devant les pathologies rencontrées, les professionnels restent extrêmement démunis (traitements inapplicables ou inexistants). Dans ce cadre, la promptitude du diagnostic ainsi que l'acquisition de données épidémiologiques et biologiques concernant les agents pathogènes impliqués sont les meilleurs moyens d'éviter leur dissémination chez les mollusques bivalves marins. Les travaux entrepris dans ce cadre par l'URPIG, semblent d'autant plus indispensables qu'il n'existait pas jusqu'à ces dernières années de pathologies identifiées chez l'huître creuse, Crassostrea gigas, sur le littoral français. Cependant depuis 1991, sont apparus dans certaines écloseries françaises des épisodes de mortalité sur des larves de cette espèce. Il a été possible de détecter un virus apparenté à la famille des Herpesviridae par ses caractères morphologiques (NICOLAS et al., 1992) et de démontrer sa pathogénicité pour les larves (LE DEUFF et al., 1994). Par ailleurs, en 1993, 1994 et 1995, un virus de même type, a été observé en association à de fortes mortalités sur différents lots de naissain de la même espèce, originaires d'écloseries et de captage naturel. Par ailleurs, en 1993, suite à l'observation d'anomalies au niveau des branchies chez des huîtres creuses provenant de Charente Maritime et du bassin d'Arcachon associées à de médiocres performances de croissance, il a été entrepris des analyses de divers échantillons, en histologie classique et en microscopie électronique à transmission. Ces examens ont permis de révéler la présence au niveau des branchies, chez un nombre non négligeable d'animaux, d'un microorganisme de type chlamydien (RENAULT and COCHENNEC, 1995). Il a également été possible, chez cette même espèce, de détecter la présence d'un organisme de type rickettsien au niveau des branchies (RENAULT, COCHENNEC and CHOLLET, 1995). Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/12828.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15453/ | Partager |