Dynamiques territoriales et logiques d'appropriation de l'espace dans une commune rurale en Haiti Auteur(s) : L'Hermite, Gaëlle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Urbaniste-Géographe, l'intervenante présente son projet de thèse qui porte sur la commune du Môle-Saint-Nicolas au nord-ouest d'Haiti qui s'étend sur 200 km2 et recense 25 000 habitants. Il a été décidé d'élaborer sur ce territoire un plan de développement communal prenant en compte tout particulièrement la filière agricole et touristique. La présentation traitera la parenté conceptuelle entre territoires et patrimoines à travers la géographie sociale, puis elle étudiera les objets patrimoniaux qui structurent le territoire et notamment celui des paysages du jardin haïtien, enfin, il sera analysé la manière dont ces construits sociaux sont mobilisés comme des ressources stratégiques par les acteurs locaux. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12048 V12048 | Partager Voir aussi Patrimoine Paysage Plan de développement Territoire Géographie-sociale Haïti Haïti|Môle-Saint-Nicolas Télécharger |
Tourism in Islands: to Contextualize the Territorial Project ; Le tourisme dans les îles : contextualiser le projet territorial Auteur(s) : Furt, Jean-Marie Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience The power of attraction of the islands is well established, between the power of intangible resources fed by representations built over time and specific natural and cultural resources of these territories borders. Tourism then appears as an undeniable opportunity. However, the singular territorial context that the island must be considered to weigh the issues of tourism development and opening to the world. In this context it is necessary to develop efficient indicators to measure the sustainability of the tourism project as well as the development of the tourism sector which is only one step (and not an end in itself) in the opening process the island. Le pouvoir d’attraction des îles n’est plus à démontrer, entre la puissance des ressources intangibles nourries par des représentations construites au fil du temps et les ressources naturelles et culturelles spécifiques de ces territoires de confins. Le tourisme apparait alors comme une opportunité indéniable. Néanmoins le contexte territorial singulier qui fait l’île doit être pris en considération pour bien mesurer les enjeux du développement touristique et l’ouverture sur le monde. Dans ce contexte, il convient de se doter d’indicateurs efficients pour mesurer la soutenabilité du projet touristique sans oublier que le développement du secteur touristique n’est qu’une étape (et non une fin en soi) dans le processus d’ouverture de l’île. ISSN: 1779-0980 hal-00987544 https://hal-univ-corse.archives-ouvertes.fr/hal-00987544 | Partager |
When Tourism Cares about Poverty ; Lorsque le tourisme se préoccupe de la pauvreté Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corina Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université d'Oradea Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Political declarations and manuals to combat poverty occur while poverty is sustainable within our society. Then, economic and political leaders consider tourism as a tool for poverty reduction. Policies that judiciously use tourism must allow a catch-up in favor of the poorest.The article emphasizes the complexity of tourism and the need to take into account the tourism project in its entirety. The host territory is the support for tourist consumption which require specific improvements. But the distribution of revenues from tourism, the international movement and the final distribution of the profits must be considered across all local, national and international actors involved in the field of tourism. Les déclarations politiques et les modes d’emploi destinés à combattre la pauvreté se succèdent tandis que la pauvreté s’inscrit durablement dans notre société. Désormais, les leaders politiques et économiques du moment considèrent le tourisme comme un outil privilégié pour réduire la pauvreté. Des politiques touristiques judicieuses doivent permettre un rattrapage économique en faveur des plus pauvres.L’article insiste sur la complexité du tourisme et la nécessité de prendre en compte le projet touristique dans sa globalité. Le territoire d’accueil est le support de consommations touristiques qui nécessitent des aménagements spécifiques. Mais la répartition des revenus du tourisme, la circulation internationale et la distribution finale des bénéfices doivent être considérées à l’échelle de tous les acteurs locaux, nationaux et internationaux qui interviennent dans le champ du tourisme. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368478 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368478 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368478/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368478/file/lorsque-le-tourisme-se-preoccupe-de-la-pauvrete.pdf | Partager |
The Isle of Saint-Barthelemy (the Lesser Antilles): a Luxury Tourism Destination ; L'île de Saint-Barthélemy (Petites Antilles) : une destination du tourisme de luxe Auteur(s) : Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Within thirty years, the small island of Saint-Barthelemy (25 km²) is out of its secular isolation to be among major luxury tourism destinations in the world. In this study, the idea is to identify structural element and different cyclical factors that help to understand Saint-Barthelemy tourism situation. The small size of the territory itself can be seen as a fundamental handicap or, conversely, as a considerable asset. Everything depends on development project. It is necessary to know how to take advantage of specific characteristics of this type of territory. In Saint-Barthelemy case, scarcity is coveted; this coveted rarity is accessible only for rich people. The coveted rarity leads to luxury. Isolation is relative: this destination is not accessible to the jumbo jets. The airline market is controlled essentially by two small local companies and the airspace is open to charter flies and private aircrafts. Some other companies provide more or less regular flights from nearby airports of San Juan (Puerto Rico), Sint-Maarten and Guadeloupe. Luxury cannot be decreed, it is not planned. Luxury tourism is the election of a territory by elites who gather there to enjoy away from the rest of the world. En l’espace de trente ans, la petite île de Saint-Barthélemy (25 km²) est sortie de son isolement séculaire pour s’imposer parmi les grandes destinations du tourisme de luxe dans le monde. Dans le cadre de cette étude, l’idée est d’identifier les éléments structurels et les différents facteurs conjoncturels qui permettent de comprendre la situation touristique de Saint-Barthélemy. L’exiguïté du territoire en lui-même peut être perçue comme un handicap fondamental ou, inversement, comme un atout considérable. Tout dépend du projet de développement. Il faut savoir tirer profit des spécificités du territoire considéré. Dans le cas de Saint-Barthélemy, l’exiguïté favorise la rareté et cette rareté convoitée n’est accessible qu’aux personnes les plus argentées. La rareté convoitée conduit au luxe. L’isolement est relatif : cette destination n’est pas accessible aux avions gros porteurs, l’essentiel du marché aérien est contrôlé par deux petites compagnies locales et l’espace aérien est ouvert aux petits avions privés. Le luxe ne se décrète pas, il ne se planifie pas. Le tourisme de luxe, c’est l’élection d’un territoire par des élites qui s’y retrouvent pour jouir de leur fortune à l’écart du monde. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01364775 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01364775/file/L%27%C3%AEle%20de%20Saint-Barth%C3%A9lemy%20une%20destination%20du%20tourisme%20de%20luxe.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.6831 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis ; Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis : Tourism and Poverty Alleviation: Opportunities and Challenge Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Develop tourism as a tool in the fight against poverty requires first to agree on the meaning of the word poverty and to clarify the political intentions of the project. Reflection on the reduction of poverty through the tourism can be synthesized in three steps: first, the beneficial effects of runoff from tourist revenues in host societies, then the collateral damage resulting from tourism and, finally, to define the conditions necessary to integrate positively tourism project in the host territories.In the end, it is indispensable to develop a proactive policy, because the poorest will not benefit from famous income runoff. Taking into account complex and contradictory impact of international tourism (including inflation, revenue leakage, deconstruction accelerated of local societies), it is necessary to include it in a sustained and coherent territorial project by local communities to identify real benefits. Concevoir le tourisme comme un outil de lutte contre la pauvreté nécessite en premier lieu de s’entendre sur le sens du mot pauvreté et de clarifier les intentions politiques d’un tel projet. La réflexion sur la réduction de la pauvreté grâce au tourisme peut être synthétisée en trois temps : tout d’abord, les effets bénéfiques du ruissellement des revenus touristiques dans les sociétés d’accueil, ensuite les dommages collatéraux qui résultent du tourisme et, finalement, définir les conditions nécessaires pour intégrer favorablement le projet touristique dans les territoires hôtes. Au final, il apparaît indispensable de développer une politique volontariste, car le fameux ruissellement de revenus ne va pas naturellement profiter aux plus démunis. Compte tenu des impacts complexes et contradictoires du tourisme international (notamment en matière d’inflation, de fuites des revenus, de déstructuration accélérée des sociétés locales), il faut l’inscrire dans un projet d’un territorial cohérent et soutenu par les communautés locales afin de dégager de réels bénéfices. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368491 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491/file/tourisme-et-lutte-contre-la-pauvrete-opportunites-et-defis.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.6601 | Partager |
L'éco-tourisme, un " modèle " de tourisme alternatif pour les territoires insulaires touristiques français ? ; L'éco-tourisme, un " modèle " de tourisme alternatif pour les territoires insulaires touristiques français ? : Discussion à partir d'expériences croisées Corse-Martinique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Tafani, Caroline Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience A partir d'une étude comparée originale qui met en perspective des expériences insulaires prises en Corse et en Martinique, cette communication interroge la portée de l'éco-tourisme comme alternative au tourisme de masse pour les territoires insulaires français. Les deux destinations touristiques sont tout d'abord présentées brièvement : l'examen du type de tourisme développé et de ses conséquences socio-spatiales amène à discuter, pour chacune des îles, l'existence d'une attente sociétale prégnante pour faire du tourisme autrement. Il est ensuite montré que le positionnement des pouvoirs publics en matière de tourisme alternatif, qui reste de l'ordre du discours, incite les acteurs locaux à mener leurs propres projets. Or, en matière de développement local, les retombées des ces initiatives locales, éparses et disjointes, sont somme toute très faibles. Ces constats conduisent à la présentation d'un modèle conceptuel d'écotourisme pour les territoires insulaires, qui cherche autant à clarifier la définition de l'écotourisme qu'à ouvrir la discussion sur des recommandations pour aller vers plus de durabilité. ISSN: 1779-0980 hal-00830509 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00830509 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00830509/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00830509/file/Eco-tourisme-un-modele-de-tourisme-alternatif-pour-les-territoires-insulaires-touristiques-francais-discussion-a-partir-d-experiences-croisees-corse-martinique.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5303 | Partager |
L'écotourisme : un modèle de tourisme alternatif pour les territoires insulaires français ? ; L'écotourisme : un modèle de tourisme alternatif pour les territoires insulaires français ? : Discussion à partir d'expériences croisées Corse/Martinique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Tafani, Caroline Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience A partir d'une étude comparée originale qui met en perspective des expériences insulaires prises en Corse et en Martinique, cette communication interroge la portée de l'éco-tourisme comme alternative au tourisme de masse pour les territoires insulaires français. Les deux destinations touristiques sont tout d'abord présentées brièvement : l'examen du type de tourisme développé et de ses conséquences socio-spatiales amène à discuter, pour chacune des îles, l'existence d'une attente sociétale prégnante pour faire du tourisme autrement. Il est ensuite montré que le positionnement des pouvoirs publics en matière de tourisme alternatif, qui reste de l'ordre du discours, incite les acteurs locaux à mener leurs propres projets. Or, en matière de développement local, les retombées des ces initiatives locales, éparses et disjointes, sont somme toute très faibles. Ces constats conduisent à la présentation d'un modèle conceptuel d'écotourisme pour les territoires insulaires, qui cherche autant à clarifier la définition de l'écotourisme qu'à ouvrir la discussion sur des recommandations pour aller vers plus de durabilité. Colloque ASRDLF 2011 Schoelcher, France hal-00636015 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00636015 | Partager |
Development Versus Coastal Protection: The Gold Coast Case Study (Australia) Auteur(s) : Dupre, Karine Bosman, Caryl Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Gold Coast in Australia is one of these coastal places, which developed through taking advantage of its environmental assets, such as direct access to the sea, a white sandy shoreline, an extensive and naturally protected broadwater and several large accessible rivers. While many other coastal cities relied on port facilities to develop commercial and naval activities, the City of Gold Coast emerged and grew as a tourism destination. Largely because of this phenomenon, the pattern of settlement and subsequent development of the city differs from most traditional Australian settlement and development patterns. Today, the Gold Coast is one of the most famous tourist cities in Australia and it accommodates more than ten million visitors annually.In the wider Australian context, 85% of the population lives within 50 km of the beach, evidencing popular lifestyle cultural preferences of many Australians. Given this preoccupation with the coast, one may expect that Australia would be at the forefront of coastal tourism developments and coastal protection. There is, however, no overriding jurisdiction covering planning law enforcement in maritime areas and, this situation has led to many social and environmental conflicts. The City of Gold Coast is a case in point and no more so than currently (2017) with proposals to build a cruise terminal or/and a casino, and high rise residential towers on its protected coastal strip (the Spit).This paper demonstrates how the evolution and resolution of development conflicts on the Spit (Gold Coast) are symptomatic of the evolution of place values and the national coastal management and how, this informs a shift towards coastal protection. La ville côtière de Gold Coast, en Australie, s’est développée grâce à un environnement naturel exceptionnel, qui comprend un accès direct à la mer, un littoral de sable blanc, une large baie naturellement protégée et plusieurs rivières. Si la plupart des autres villes du littoral australien se sont appuyées sur leur port pour développer leurs activités commerciales et navales, la ville de Gold Coast est, depuis ses débuts, une ville touristique. De ce fait, son mode et ses formes de développement se différencient de ceux que l’on rencontre traditionnellement dans les autres villes. Aujourd’hui la ville de Gold Coast est l’une des principales destinations touristiques australiennes et accueille plus de dix millions de visiteurs par an.En Australie, 85% de la population habite dans un rayon de 50km de la plage, avec les préférences de style de vie qui y sont associées. Vu cette attraction pour le littoral, on pourrait présumer que l’Australie soit à l’avant-garde des développements touristiques et de la protection de son littoral. Cependant, du point de vue national, comme, historiquement, il n’y a eu qu’une faible jurdiction concernant l’aménagement et la protection des zones maritimes et du littoral, de nombreux conflits sociaux et environmentaux ont vu le jour. La ville de Gold Coast concentre malheureusement nombre de ces conflits ; le dernier en date concernant le projet de construction d’un terminal de bateaux de croisière et/ou d’un casino avec quelques tours residentielles sur une langue de terre protégée (le Spit).L’objectif de cet article est de montrer comment l’évolution et la résolution des conflits sur le Spit de Gold Coast, tous liés à des projets de développements touristiques, reflètent non seulement l’évolution de la valeur d’un lieu et l’approche nationale du développement du littoral, mais aussi le changement vers une meilleure protection du littoral. Australie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10496 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10496 | Partager |
Le tourisme scientifique, un après-tourisme en Patagonie ? Auteur(s) : Bourlon, Fabien Bourdeau, Philippe Michel, Franck Inostroza, Gabriel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur fond de crise du tourisme au Nord, de la globalisation de l’économie et de l’accélération des mobilités, une évolution des formes de développement touristiques semble à l’œuvre dans les confins géographiques. Dans certains territoires touristiques du fait de conflits dans l’usage des ressources naturelles, des pratiques récréatives alternatives émergent qui combinent une logique économique avec des préoccupations socio-environnementales.Notre article analyse l’apparition du tourisme scientifique dans la région « non-touristique » de Aysén, en Patagonie chilienne. Des acteurs d’un territoire se mobilisent selon des pôles culturels et des axes thématiques autour de projets pilotes, de recherche expérientielle et de médiations scientifiques innovantes. Sur ce front pionnier, un réseau informel d’acteurs coordonne ses actions pour aborder les problématiques sociales et environnementales de leur territoire. Opérateurs et prestataires pour le tourisme scientifique créent de manière participative une offre originale. Un système touristique alternatif, axé sur la protection de l’environnement, de la culture et des dynamiques sociales de la communauté d’accueil, favorise l’acquisition et le partage de savoirs entre scientifiques, acteurs locaux et visiteurs.Le tourisme scientifique s’inscrit-il dans une évolution globale des pratiques touristiques ? En proposant de dépasser les frontières, entre activités récréatives et le travail, de lieux de vie et de loisir, il apparaît comme l’expression d’un « après-tourisme ». L’hybridation des pratiques, une approche scientifique associée à l’esprit de la découverte inhérent au voyage, semble pouvoir relever des défis sociétaux liés à l’essor d’un tourisme globalisé. Alors que le tourisme est pensé depuis longtemps en termes de transfert de compétences, de modèles et d’ingénierie du Nord vers le Sud, une périphérie propose de nouveaux cadres de pensée, d’action et de participation qui renouvellent le sens du voyage. In the context of a tourism crisis in the north, a globalized economy and an increase of mobility, a change in the forms of tourism development seems to occur in peripheral areas. In some tourism areas and due to conflicts over the use of natural resources, alternative recreational practices arise that combine economic needs and socio-environmental concerns.Our article analyzes the appearance of scientific tourism in the "non-tourist" region of Aysén, in Chilean Patagonia. Actors of a territory unite according to specific cultural poles and thematic axes through experiential research and innovative scientific mediation pilot projects. On this pioneer front, an informal network of stakeholders coordinates its actions to address the social and environmental issues of their territory. Operators and service providers for scientific tourism create an innovative offer in a participatory process. An alternative tourism system, focused on protecting the environment, the culture and social dynamics of the host community, promotes the acquisition and sharing of knowledge between scientists, local actors and visitors.Is scientific tourism part of a global evolution of tourism practices? By proposing to go beyond established boundaries, of recreational activities and work, everyday places and leisure areas, it appears as the expression of an “After-Tourism”. The hybridization of practices, a scientific approach associated with the spirit of the discovery inherent of the travel experience, seems to respond to the challenges of the community confronted to the rise of a globalized tourism. While tourism has always been thought of in terms of transfer of skills, models and engineering from the North to the South, a periphery offers new frameworks of thought, action and participation that renew the meaning of travel. En un escenario de crisis del turismo en los países desarrollados, de la globalización de la economía y del incremento de las movilidades, una evolución de las formas de desarrollo del turismo parece estar en marcha en los confines geográficos. En ciertos territorios turísticos, debido a los conflictos de uso de los recursos naturales, prácticas recreativas alternativas surgen que combinan una lógica económica con preocupaciones socio-ambientales.El presente artículo analiza el surgimiento del turismo científico en la región “no-turística” de Aysén en la Patagonia chilena. Actores del territorio se unen según polos y temáticas científicas, a través de proyectos pilotos, de investigación experiencial y mediaciones científicas innovadoras. En este frente pionero, una red informal se organiza para abordar las problemáticas sociales y ambientales de su territorio. Operadores y proveedores de servicios para el turismo científico crean de manera participativa una oferta novedosa. Un sistema turístico alternativo, basado en el cuidado del medio ambiente, de la cultura y de las dinámicas sociales del comunidad de acogida, favorece la adquisición y el intercambio de conocimientos entre científicos, actores locales y visitantes. ¿Será la aparición del turismo científico la expresión de una evolución global de las practicas turísticas? Al invitar a que sean sobrepasadas las fronteras, entre actividades recreativas y el trabajo, lugares de vida y sitios de esparcimiento, este se presenta como un “Pos-Turismo”. La hibridación de las prácticas, una aproximación científica asociada al espíritu de descubrimiento inherente del viaje, parece poder resolver los desafíos de nuestras sociedades vinculados al auge de un turismo globalizado. Cuando el turismo suele ser pensado desde hace mucho, como un proceso de transferencia de capacidades, de modelos y de ingenierías, del Norte hacia el Sur, una periferia propone nuevos marcos conceptuales, de acción y de participación, que renuevan el sentido del viaje. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11169 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11169 | Partager |
Autour du paradigme d’écotourisme Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Transler, Anne-Laure Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Ecotourism provides an original conceptual framework that enables approaches to development that are better able to provide a more equitable distribution of income, as well as better organized and thought through initiatives which are more likely to promote a holistic sustainable local development. With somewhat less negative impact than normal tourism, considerably less that mass tourism, ecotourism can encompass nature tourism, cultural tourism, scientific exploration, and even outdoor sports... A definition of ecotourism should take into account the following six points: 1/ nature and culture, 2/ the welfare of the host community, tourists acting responsibly, 3/ participation by the local community, 5 / sustainability , 6/ promotion of cultural exchanges. L’écotourisme ouvre un cadre conceptuel original qui permet d’envisager des démarches renouvelées de développement à partir des revenus issus de consommations touristiques mieux réfléchies et organisées, susceptibles de soutenir des initiatives de développement local s’inscrivant dans un projet global de développement durable. Variante douce du tourisme, loin du tourisme de masse, le champ de l’écotourisme s’étend aux confins du tourisme de nature, du tourisme culturel et des pratiques scientifiques et sportives de plein air. Une définition de l’écotourisme peut être proposée à partir des six points suivants : 1/ nature et culture, 2/ le bien-être des sociétés hôtes, 3/ des touristes responsables, 4/ la participation des sociétés hôtes, 5/ la durabilité, 6/ l’art de la rencontre. ISSN: 1779-0980 hal-01624739 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624739 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.414 | Partager |
Lorsque le tourisme se préoccupe de la pauvreté Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corina Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les déclarations politiques et les modes d’emploi destinés à combattre la pauvreté se succèdent tandis que la pauvreté s’inscrit durablement dans notre société. Désormais, les leaders politiques et économiques du moment considèrent le tourisme comme un outil privilégié pour réduire la pauvreté. Des politiques touristiques judicieuses doivent permettre un rattrapage économique en faveur des plus pauvres.L’article insiste sur la complexité du tourisme et la nécessité de prendre en compte le projet touristique dans sa globalité. Le territoire d’accueil est le support de consommations touristiques qui nécessitent des aménagements spécifiques. Mais la répartition des revenus du tourisme, la circulation internationale et la distribution finale des bénéfices doivent être considérées à l’échelle de tous les acteurs locaux, nationaux et internationaux qui interviennent dans le champ du tourisme. Political declarations and manuals to combat poverty occur while poverty is sustainable within our society. Then, economic and political leaders consider tourism as a tool for poverty reduction. Policies that judiciously use tourism must allow a catch-up in favor of the poorest.The article emphasizes the complexity of tourism and the need to take into account the tourism project in its entirety. The host territory is the support for tourist consumption which require specific improvements. But the distribution of revenues from tourism, the international movement and the final distribution of the profits must be considered across all local, national and international actors involved in the field of tourism. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6476 | Partager |
L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Concevoir le tourisme comme un outil de lutte contre la pauvreté nécessite en premier lieu de s’entendre sur le sens du mot pauvreté et de clarifier les intentions politiques d’un tel projet. La réflexion sur la réduction de la pauvreté grâce au tourisme peut être synthétisée en trois temps : tout d’abord, les effets bénéfiques du ruissellement des revenus touristiques dans les sociétés d’accueil, ensuite les dommages collatéraux qui résultent du tourisme et, finalement, définir les conditions nécessaires pour intégrer favorablement le projet touristique dans les territoires hôtes. Au final, il apparaît indispensable de développer une politique volontariste, car le fameux ruissellement de revenus ne va pas naturellement profiter aux plus démunis. Compte tenu des impacts complexes et contradictoires du tourisme international (notamment en matière d’inflation, de fuites des revenus, de déstructuration accélérée des sociétés locales), il faut l’inscrire dans un projet d’un territorial cohérent et soutenu par les communautés locales afin de dégager de réels bénéfices. Develop tourism as a tool in the fight against poverty requires first to agree on the meaning of the word poverty and to clarify the political intentions of the project. Reflection on the reduction of poverty through the tourism can be synthesized in three steps: first, the beneficial effects of runoff from tourist revenues in host societies, then the collateral damage resulting from tourism and, finally, to define the conditions necessary to integrate positively tourism project in the host territories.In the end, it is indispensable to develop a proactive policy, because the poorest will not benefit from famous income runoff. Taking into account complex and contradictory impact of international tourism (including inflation, revenue leakage, deconstruction accelerated of local societies), it is necessary to include it in a sustained and coherent territorial project by local communities to identify real benefits. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6601 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6601 | Partager |
“All the world's a stage”: Creating Guanajuato, Mexico’s Tourism Image Auteur(s) : Asch, Claudia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper will analyze the tourism image the municipal and state tourism offices of Guanajuato, Mexico, a World Heritage site, aim to project through their promotional materials: a small, colonial city, whose streets are shown as empty, cobble-stoned, and set in romantic light. The "city of Cervantes in the Americas" (a title bestowed by UNESCO in 2005 to honor the theatrical tradition of Cervantes plays in Guanajuato) appears to want to set forth an image of tranquility and spaciousness, while the reality is much different: Guanajuato's mainly narrow and windy streets typically bustle, plazas and gardens are full of activity, in short, the town is alive, yet its projected image lacks liveliness. Furthermore, although it is a World Heritage site, Guanajuato has thus far not used that brand to its advantage; instead, Guanajuato has recently had a variety of slogans to promote itself, seemingly at the whim of officials. Through interviews with tourism officials and a selection of collected tourism materials, I show how the city has yet to establish a “coherent” brand, and is going through various phases of place marketing at once. Cette étude analyse l'image touristique et le projet touristique des municipalités et des offices de tourisme de l'État de Guanajuato, au Mexique. La «ville de Cervantès dans les Amériques" (un titre décerné par l'UNESCO en 2005 pour honorer la tradition théâtrale de Cervantès joue dans Guanajuato) semble vouloir assoir une image de tranquillité et d'espace, alors que la réalité est bien différente: l’image projetée de la ville de Guanajuato est loin de refléter la vie animée des places et jardins, des ruelles étroites coloniales. Force est de constater que la ville n’a pas encore su tirer profit de sa reconnaissance en tant que site du patrimoine mondial. Les slogans évoluent au gré des fonctionnaires qui organisent en charge de ce secteur. Par le biais d'entrevues avec des fonctionnaires du tourisme et une sélection de matériaux recueillis tourisme, l’auteure montre comment la ville passe par différentes phases marketing sans avoir établie une image cohérente de la destination. Guanajuato Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3882 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3882 | Partager |
Evaluating the tourism activity in a destination: the case of Samos Island Auteur(s) : Spilanis, Ιoannis Vayanni, H. Glyptou, K. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The current consensus on Sustainable Tourism Development emphasizes the necessity for all tourist planning and policy making decisions to consider the impacts of tourism activity on all three dimensions of sustainability: economic efficiency referring to the capacity of an economy to be competitive, social justice aiming at the better distribution of produced welfare in the society and environmental preservation as the conservation of ecosystem’s capacity to provide humans with goods and services essential for their survival.A successful evaluation of the tourism activity presupposes the extensive examination of certain elements of the tourism product itself (expressed as characteristics of supply, demand and the organization of the tourist market), along a series of parameters related directly to the tourism products (effects), and indirectly to its implications for the destination (impacts). This paper presents a methodological framework for an integrated evaluation and monitoring of the tourism activity, in support of planners and policy makers towards both tourism and regional policy.A case study on the island of Samos in Greece is employed to demonstrate the scope of the methodology based on real data, its potential value but also its limits. The results of the study indicate that tourism remains the main developmental force in the island for over two decades without unfortunately, succeeding to deviate from the rule of decreasing tendencies, of similar mass tourism destination. Le consensus actuel sur le développement du tourisme durable met l’emphase sur la nécessité pour tous les porteurs de projets et décideurs de prendre en compte les impacts de l’activité touristique sur les trois dimensions de la durabilité : l’efficience économique se réfère à la capacité d’une économie à être compétitive, la justice sociale aspire à une meilleure redistribution des richesses au sein de la société et la préservation de l’environnement concerne la préservation de la capacité des écosystèmes à fournir aux humains les biens et services essentiels à leur survie.Une évaluation réussie de l’activité touristique présuppose un examen exhaustif de certains éléments du produit touristique en lui-même (caractéristiques de l’offre, de la demande et de l’organisation du marché touristique), ainsi qu’une série de paramètres liée directement au produit touristique (effet). Il faut également prendre en compte les implications directes et indirectes du développement touristique de la destination (impacts). Cette recherche présentera un cadre méthodologique pour l’évaluation et la gestion intégrée de l’activité touristique, pour accompagner l’élaboration de politiques publiques et ce tant au niveau du tourisme que des politiques régionales.Une étude de cas réalisée sur l’île de Samos en Grèce sera utilisée pour démontrer la portée de la méthodologie utilisée (basée sur des résultats réels), sa valeur potentielle, ainsi que ses limites. Les résultats de l’étude indiquent que, depuis deux décennies, le tourisme est la principale force de développement de l’île sans, malheureusement, déroger à la règle des tendances à la baisse qui affecte également d’autres destinations touristiques similaires. Grèce Samos Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6257 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6257 | Partager |
Le tourisme dans les îles : contextualiser le projet territorial Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le pouvoir d’attraction des îles n’est plus à démontrer, entre la puissance des ressources intangibles nourries par des représentations construites au fil du temps et les ressources naturelles et culturelles spécifiques de ces territoires de confins. Le tourisme apparait alors comme une opportunité indéniable. Néanmoins le contexte territorial singulier qui fait l’île doit être pris en considération pour bien mesurer les enjeux du développement touristique et l’ouverture sur le monde. Dans ce contexte, il convient de se doter d’indicateurs efficients pour mesurer la soutenabilité du projet touristique sans oublier que le développement du secteur touristique n’est qu’une étape (et non une fin en soi) dans le processus d’ouverture de l’île. The power of attraction of the islands is well established, between the power of intangible resources fed by representations built over time and specific natural and cultural resources of these territories borders. Tourism then appears as an undeniable opportunity. However, the singular territorial context that the island must be considered to weigh the issues of tourism development and opening to the world. In this context it is necessary to develop efficient indicators to measure the sustainability of the tourism project as well as the development of the tourism sector which is only one step (and not an end in itself) in the opening process the island. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6363 | Partager |
Rutas Alimentarias: una estrategia de negocios inclusivos que vincula las políticas agrarias y turísticas Auteur(s) : Barrera, Ernesto Bringas Alvarado, Olivia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las Rutas Alimentarias son itinerarios turísticos que ofrecen servicios y productos que permiten recorrer y explorar lúdicamente la cultura y la historia de aquellos alimentos embebidos de la identidad de la región que representan; conllevan sin embargo un propósito más profundo; exponer en primer plano el significado simbólico de los alimentos y mudarlos de facilitadores de la experiencia turística a recursos culturales de carácter focal.Desde una perspectiva menor las rutas alimentarias pueden categorizarse como un producto turístico pero su mayor potencial se localiza en el ámbito de las políticas agrarias; circunstancia que suele ser dejada de lado en el diseño de las políticas regionales debido a que turismo y agro transitan por carriles separados en la rutina intelectual que predomina en ambos sectores.Consideramos a las rutas alimentarias como un instrumento, con apariencia turística, que promueve el desarrollo rural a través del posicionamiento de los alimentos con identidad territorial.En América Latina, especialmente a partir del año 2000, han comenzado a promocionarse como rutas alimentarias (ó gastronómicas) productos turísticos con pretensiones de novedosos pero que sólo cumplen un rol turístico. En Europa y especialmente en Francia, la finalidad más importante de las rutas alimentarias –aunque sin formalizar- se relaciona más con la industria de la alimentación y con el desarrollo de marcas que con el turismo. En éste artículo se realiza un análisis comparado de las diversas estrategias de desarrollo de las rutas alimentarias; tanto las seguidas en América Latina como en Europa, confrontándose también para ambas regiones la fisiología de agregación de valor a través del vínculo Turismo - Denominaciones de Origen Protegido. Les routes alimentaires sont des itinéraires touristiques qui offrent des services et produits touristiques qui permettent de découvrir de manière ludique la culture et l'histoire alimentaire des territoires en accordant une attention particulière à la signification symbolique des aliments et aux ressources culturels locales.Ces itinéraires sont le support d’une offre touristique construite autour des ressources du terroir. Bien conçus, ils peuvent participer au développement rural. Nous considérons les routes alimentaires (ou gastronomiques) comme un instrument au service du développement rural; les productions alimentaires, les ressources vernaculaires, la culturel sont au cœur du projet territorial.En Amérique latine, ces initiatives associant développement rural et tourisme, dans le cadre de routes alimentaires, se développement depuis le début des années 2000. Cet article propose une analyse comparative des diverses stratégies de développement pour les routes alimentaire, autour d’expérience sud-américaines, nord-américaines et européennes. Food Routes are routes that offer tourist services and tourist products that reveal the culture and history of food in areas with special attention to the symbolic meaning of foods and local cultural resources.These routes are the support of a tourism built around local resources. Properly designed, they can participate in rural development. We consider the road food (or gourmet) as an instrument for rural development, food production, resources vernacular culture are at the heart of the territorial project.In Latin America, these initiatives involving rural development and tourism in the context of road maintenance to development since the early 2000s. This article offers a comparative analysis of various development strategies for road food experience around South America, North American and European Argentine Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3828 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3828 | Partager |
Condicionantes del turismo sustentable en el caribe mexicano Auteur(s) : F. Borja Cervantes, Jorge Gómez Uzeta, Rosalía Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Existen condiciones de competencia internacional que han afectado negativamente el comportamiento del flujo turístico norteamericano al Caribe Mexicano, ello ha puesto en evidencia la vulnerabilidad del modelo tradicional basado en la oferta de “sol y playa”, que se ha agrava en la cuenca del Caribe porque todos los destinos de ella compiten con el mismo modelo. Por dicha razón es necesario replantear nuevas formas de sustentar el desarrollo del turismo, a partir de descentralizar políticas, funciones y gestión administrativa de los tres niveles de gobierno, para buscar con ello, sinergias de fortalecimiento regional, que permitan potenciar la diversificación de oportunidades de desarrollo con nuevos atractivos y ofertas generadas desde los mercados locales. Con esta estrategia será posible ganar la sostenibilidad de la economía regional y estatal a corto y mediano plazo y, con ello consolidar el desarrollo de una sustentabilidad plena en el largo plazo. La concurrence internationale sur le marché touristique a des effets négatifs sur le comportement des flux touristiques américains sur les rivages caribéens du Mexique. La massification des flux a mis en évidence les limites du modèle traditionnel basé sur l'offre « soleil et plage » commune à l’ensemble de l’espace caribéen. Pour cette raison, il est nécessaire de repenser de nouvelles façons de soutenir le développement du tourisme, de la décentralisation des fonctions politiques et administratives des trois paliers de gouvernement, et de chercher à renforcer les synergies régionales pour renforcer les possibilités de diversification du développement autour de nouvelles attractions et offres provenant des marchés locaux.Cette stratégie permettra de promouvoir la durabilité de l'économie régionale et d'État et de consolider un projet de développement viable à long terme. The competition on the international tourism market has negative effects on the behavior of American’ tourist flows on the Caribbean coast of Mexico. The mass flows has highlighted the limitations of traditional model based on the offer "sun and beach" common throughout the Caribbean area. For this reason, we need to rethink new ways to support development tourism, the decentralization of political and administrative functions of the three levels of government, and seek to strengthen regional synergies to enhance diversification opportunities around the development of new attractions and offers from local markets.This strategy will promote the sustainability of the regional economy and state and consolidate a sustainable development project in the long term. Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4208 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4208 | Partager |
Le rôle de la croisière dans l’ouverture de Casablanca au tourisme Auteur(s) : Weigert, Maxime Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le secteur de la croisière connaît un essor considérable dans l’espace méditerranéen. Si pour l’heure cette croissance profite essentiellement à la rive nord, qui dispose des infrastructures nécessaires, le potentiel de développement est immense dans les pays de la rive sud. Avec la croisière, ces derniers peuvent trouver l’occasion de diversifier leur offre touristique et de valoriser économiquement leurs villes portuaires, qui, pour la plupart, bénéficient d’un patrimoine culturel très important. Cet article étudie la manière dont l’essor de l’activité sur la rive sud de la Méditerranée peut être mis au service d’un projet de développement. L’étude de cas porte sur la ville de Casablanca, capitale économique du Maroc, qui, bien que mal valorisée sur le plan touristique, s’impose spontanément comme la première destination du tourisme de croisière au Maroc. Le développement de l’activité est l’occasion pour les autorités locales de mettre en œuvre une stratégie d’intégration du port dans la ville qui redéfinit entièrement la fonction du port dans la métropole. The cruise industry has grown considerably in the Mediterranean. this growth benefits mainly to the north shore, which has the necessary infrastructure development but the potential is immense in the countries of the southern shore. With the cruise, they may find the opportunity to diversify their tourism offer and enhance their economically port cities, which for the most part, have a very important cultural heritage. This article examines how the rise of activity on the southern shore of the Mediterranean can be put at the service of a development project. The case study focuses on the city of Casablanca, the economic capital of Morocco, which, although poorly valued on the tourist map, is necessary spontaneously as the first destination of cruise tourism in Morocco. Development activity is an opportunity for local authorities to implement an integration strategy in the port city that completely redefines the function of the port in the city. Casablanca Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5167 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5167 | Partager |
L’éco-tourisme, un « modèle » de tourisme alternatif pour les territoires insulaires touristiques français ? Discussion à partir d’expériences croisées Corse-Martinique Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Furt, Jean-Marie Tafani, Caroline Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : A partir d’une étude comparée originale qui met en perspective des expériences insulaires prises en Corse et en Martinique, cette communication interroge la portée de l’éco-tourisme comme alternative au tourisme de masse pour les territoires insulaires français. Les deux destinations touristiques sont tout d’abord présentées brièvement : l’examen du type de tourisme développé et de ses conséquences socio-spatiales amène à discuter, pour chacune des îles, l’existence d’une attente sociétale prégnante pour faire du tourisme autrement. Il est ensuite montré que le positionnement des pouvoirs publics en matière de tourisme alternatif, qui reste de l’ordre du discours, incite les acteurs locaux à mener leurs propres projets. Or, en matière de développement local, les retombées de ces initiatives locales, éparses et disjointes, sont somme toute très faibles. Ces constats conduisent à la présentation d’un modèle conceptuel d’écotourisme pour les territoires insulaires, qui cherche autant à clarifier la définition de l’écotourisme qu’à ouvrir la discussion sur des recommandations pour aller vers plus de durabilité. From a comparative study of original that puts into perspective the experiences made in Corsica and Martinique islands, this paper questions the scope of eco-tourism as an alternative to mass tourism to the French islands. Both destinations are first presented briefly review the type of developed tourism and its socio-spatial causes discussed for each of the islands, there is a societal expectation pregnant for another type of tourism. It is then shown that the position of the government in terms of alternative tourism, which remains the order of discourse, encourages local actors to pursue their own projects. However, in terms of local development, the impact of these local initiatives, scattered and disjointed, are in fact very low. These observations lead to the presentation of a conceptual model for ecotourism island territories, which seeks both to clarify the definition of ecotourism is to open the discussion on recommendations for moving towards sustainability. Corse Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5303 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5303 | Partager |