Le carbet des associations de Saint-Laurent-du-Marorni, un exemple de transformation sociale Auteur(s) : David, Juan Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IRDTS : Institut Régional de Développement du Travail Social CAF : Caisse d IUT : Institut Universitaire de Technologie MINEA : Migrations, Interculturalité et Education en Amazonie Extrait de : "Conférence-débat. Intervention sociale et innovation (ISI)", le 17 mars 2021. Université de Guyane Description : Témoignage et échanges autour de l'expérience d'un entrepreneur social, anciennement directeur du Carbet des associations de Saint-Laurent-du-Maroni Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21022 V21022 | Partager |
Hôtel de Ville de Fort-de-France Extrait de : Annuaire de la vie martiniquaise (entre p. 390 et p. 391) Résumé : "L'hôtel de ville est construit à partir de 1848 par un entrepreneur dénommé Krous. Il est détruit par un incendie en 1890 et un cyclone en 1891. Un nouveau bâtiment est inauguré en septembre 1901. La façade est ornée des armes de la ville et de la devise patriotique ""Semper Francia"" : la France toujours. Doté d'un campanile, le nouvel édifice est un bel exemple de construction antillaise avec une forte présence du bois et des décors de frises dentelées. A l'intérieur, au premier étage, une statue, de 1879, due à Albert Carrier-Belleuse, représente un esclave dont les fers viennent d'être brisés ; le socle porte les noms de tous les membres du gouvernement provisoire de 1848. Un théâtre à l'italienne a ensuite été construit à l'arrière. Inscription aux Monuments historiques" Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16033-0475i1 MMC16033-0475i1 | Partager |
National Insurance Board: Self Employed Persons ; NIB Self-employed Persons Auteur(s) : National Insurance Board Éditeur(s) : National Insurance Board National Insurance Board ( Nassau, Bahamas ) Résumé : This leaflet discusses the need to contribute and the benefits of self-employed individuals available through the National Insurance Board. Droits : All rights reserved by the source institution. | Partager |
Olivier de Sanderval, né en 1840. Extrait de : Les Colonies françaises, petite encyclopédie coloniale (p. 655) Résumé : Explorateur, entrepreneur, ingénieur (École centrale des arts et manufactures). Annobli par le roi du Portugal. Explora le massif du Fouta-Djalon en Guinée et tenta de s'y établir Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16023-1-0688i1 MMC16023-1-0688i1 | Partager |
Entrepreneurs-politiciens : défi ou dérive d’un nouveau genre d’hommes d’affaires en Haïti ? Auteur(s) : Paul, Bénédique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En 2015, de nombreux entrepreneurs haïtiens ont pris la voie de la politique en se portant candidats à divers postes électifs (maires, députés, sénateurs et président). Cette situation augure-t-elle l’apparition d’un nouveau genre d’hommes d’affaires ou leur transformation en rentiers dans le sens de Fritz A. Jean ? Pendant longtemps, les élites économique et politique étaient deux entités relativement séparées en Haïti. Il était assez rare que des entrepreneurs, pour la plupart issus de l’immigration, rentrent de façon visible dans la sphère politique. Depuis l’élargissement du tissu entrepreneurial, avec l’arrivée de beaucoup de nouveaux entrepreneurs issus de la classe moyenne et prolétarienne, ces deux dernières décennies, la tendance semble avoir changé. Notre analyse des entrepreneurs candidats aux élections de 2015, dans le cadre d’une approche associant l’institutionnalisme à la dynamique comportementale dans l’entrepreneuriat, a révélé que ces derniers, au lieu de devenir des entrepreneurs-politiciens, cessent d’être entrepreneurs pour devenir ce que nous appelons des « rentiers de la République ». Dès lors, compte tenu des dynamiques de réduction des ressources de l’État et des autres possibilités de prédation, nous montrons que la décision de ce nouveau genre d’entrepreneurs n’est efficace ni du point de vue individuel ni du point de vue collectif. In 2015, several Haitian entrepreneurs invested the political arena and wanted to be elected at different levels (mayors, members of Parliament, and president). Does this new turn the emergence of a new kind of business men or their conversion into more voracious rent-seekers, in the sense of Fritz A. Jean? For a long time, economic and political elites were two isolated entities in Haiti. It was not common that entrepreneurs, most of the successful one are immigrants, were visibly active in politics. With the expansion of entrepreneurial context, a new trend seems to be initiated, because of the apparition of many new entrepreneurs from the middle and the lower class, during the last two decades. We analyze the case of the entrepreneurs who have run for election in the 2015-2016 political polls. We adopted a mixed approach mobilizing institutionalism and behavioral dynamic in entrepreneurship. We conclude that those candidates, instead to become entrepreneurs-in-politics, they fail to become entrepreneurs who maximize collective profit and are transformed into what we call « rent-seekers of the Republic ». But, taking into account the reduction of the State’s available resources and other depredation possibilities, we argue that the decision of this new kind of entrepreneur is effective neither from the individual point of view nor from the collective perspective. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10306 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10306 | Partager |
e-PLU Martinique : le site de cartographie dynamique des POS et des PLU des communes Auteur(s) : Taïlamé, Joëlle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IRD : Institut de Recherche pour le Développement Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Projet CARIBSAT, système caribéen d'information environnementale" : conférence, le 21 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Joëlle Taïlamé accompagnée d'une collègue présente e-Plu Martinique, un outil urbanistique à la disposition des décideurs, des entrepreneurs et des particuliers. Après un rappel du contexte d'urbanisation mondial et des dispositifs législatifs en vigueur, elles présentent donc le site e-Plu, développé par l'ADUAM. Il permet de consulter de manière interactive les données parcellaires, de visualiser le zonage d'une parcelle, ou encore d'imprimer les cartes et réglements associés. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13085 V13085 | Partager |
Entrepreneuriat : Quelle voie pour le développement d'Haïti? Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Boungou, Gaspard Ciguino, Hubermane Daniel, Marie Evadie Diallo, Oumar Duchêne, François Faouzi, Hassan Gowreesunkar, Vanessa Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Haïti, rien ne semble être planifié et pensé sur le long terme, raison sans doute pour laquelle l’entrepreneuriat ne joue pas un rôle prépondérant dans le développement de l’économie du pays (Financial Times, 2015). Cette vision sur le court terme qui est celle de la majorité de la population -à savoir les pauvres- n’est cependant pas une vérité absolue puisque le groupe largement minoritaire de la population, les riches ou encore l’élite économique, compte des entrepreneurs au sens des pays riches, c'est-à-dire des personnes ayant une vision de l’entreprise sur le long terme avec pour perspective la croissance de l’entreprise et l’enrichissement personnel, parfois « saupoudré » ,ici et là, d’une touche sociale par rapport à la montée en puissance du phénomène Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Ce numéro spécial sur l’entrepreneuriat en Haïti se veut force de propositions (pratiques) pour que l’entrepreneuriat ait droit de cité comme force motrice du développement d’Haïti. Si comme le dit l’entrepreneur Jerry Tardieu : investir et s’investir en Haïti est un acte de foi, que faire pour faire pour que l’entrepreneuriat soit un moteur de développement durable en Haïti ? Telle est la question centrale de ce numéro spécial. L’entrepreneuriat en Haïti a longtemps été marqué – notamment dans la partie formelle – par la dominance du commerce opéré pour une large part par des immigrés moyen-orientaux (Syriens, Libanais, etc.) et de grandes entreprises étatiques. L’économie haïtienne a entamé depuis les trois dernières décennies un élargissement de son entrepreneuriat à travers la privatisation des monopoles d’Etat et, récemment, se précise l’engouement des jeunes pour la création d’entreprises. Si pour certains analystes comme Lundahl (2010), l’entrepreneuriat communautaire a échoué en Haïti, il n’en demeure pas moins que la micro finance a connu un développement tel, qu’elle a démocratisé l’accès au financement et permis le développement d’une multitude de micro-entreprises (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). In Haiti, nothing seems to be planned in advance. Everything seems to happen by chance, hence the reason why entrepreneurship is a heavy weight in the GDP of the country (Financial Times, 2015). This non strategic and short term vision of entrepreneurship in Haiti is peculiar to the vast majority of the population, that is to say the poor. However, this does not happen across the board as the rich (the minority of population) also called the ‘elite’ have a perception of entrepreneurship similar to developed countries where entrepreneurship is seen as a long term strategy with so called Corporate Social Responsibilities (CSR). This special issue about Haiti is to find practical solutions to ensure that entrepreneurship can play a major role in the economic development of the country. Jerry Tardieu, a Haitian entrepreneur, claimed that investing in Haiti is a proof of faith in the country’s potential. What can be done to turn entrepreneurship into a sustainable tool for the development of Haiti? This is the central research question of this special issue. For a while, leading entrepreneurs in Haiti were from the Middle East (Syria, Liban, etc) and public companies. However, over the last three years, entrepreneurs in Haiti have come from different backgrounds. Also, more and more young people are getting into entrepreneurship and many public companies have been privatised. Despite the fact that for some analyst’s entrepreneurship in Haiti has totally failed (Lundahl, 2010), the development of micro finance over the last few years has democratized access to funding, enabling development of a multitude of micro-enterprises (Paul & Dameus Garrabé, 2011) (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). En Haití, nada parece estar planificado y pensado en el largo plazo, probablemente es la razón por la cual la iniciativa empresarial no está jugando un papel importante en el desarrollo de la economía (Financial Times, 2015). Esta visión a corto plazo es el de la mayoría de la población. Sin embargo, no es una verdad absoluta ya que el grupo de población en gran minoría, los ricos o la élite económica, los empresarios responsables de los efectos de los países ricos es decir, las personas con una visión de negocio a largo plazo con la perspectiva del crecimiento de la empresa y de enriquecimiento personal, aunque a veces 'salpicado aquí y allá de un toque social, en comparación con el aumento del fenómeno de la Responsabilidad Social Corporativa (RSC). Este número especial sobre el emprendimiento en Haití quiere suscitar propuestas (prácticas) para que la iniciativa empresarial llega a ser citada como una fuerza impulsora en el desarrollo de Haití. Si, como lo dice el empresario Jerry Tardieu, invertirse e invertir en Haití es un acto de fe, ¿que hacer para que el espíritu empresarial sea un motor para el desarrollo sostenible en Haití? Esta es la pregunta central de este número especial. Emprendimiento en Haití durante mucho tiempo ha sido etiquetado - sobre todo en la parte formal - por el predominio del comercio operado en gran parte por inmigrantes de Oriente Medio (Siria, Líbano, etc.) y las grandes empresas estatales. La economía haitiana ha comenzado las últimas tres décadas la expansión de la iniciativa empresarial a través de su privatización de los monopolios estatales y, desde hace poco, la moda de los jóvenes emprendedores. Aunque segun algunos analistas como Lundahl (2010), el emprendimiento comunitario no sucede Haití, el hecho es que las microfinanzas ha experimentado un desarrollo tal, se ha democratizado el acceso a la financiación, como permite el desarrollo de una multitud de microempresas (Paul & Dameus Garrabé, 2011). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9541 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9541 | Partager Voir aussi |
Red-drum (Sciaenops ocellata) farming in Martinique: a new prospect for Caribbean marine aquaculture ? Auteur(s) : Paquotte, Philippe Éditeur(s) : Communication at the IIFET Conference Tromso 1998 Résumé : (not controled OCR) like most other caribbean islands, martinique suffers a reduction in fisheries resources and is now a net importer of seafood products since no major expansion of aquaculture production has been done. nevertheless, this island has numerous assets for marine aquaculture development : tropical clean waters, developed infrastructures and market channels, financial support for research, training and extension due to its tight political and economic connection with france. red drum is a subtropical fish introduced in martinique in 1985 from the south of usa for aquaculture purposes. from 1987 to 1993, ifremer worked on rearing techniques in martiniquan conditions. once the farming techniques were perfected, questions raised about red drum marketing potential and of economic viability of red drum farms in order to attract investments and entrepreneurs. that is the reason why a market analysis and a financial analysis have been carried out. the results of these studies indicate that martiniquan fish farming could be profitable, due to the rapid build-up of the facilities and to the sho rt production cycles. the good quality of infrastructures in martinique, the high purchase power of the population in comparison with most caribbean islands and the frequent air links with europe are important comparative advantages. the market analysis has revealed a good potential on the domestic market thanks to the development of the supermarkets, but has underlined the price constraint. for the french market too, production costs have to be lowered in order to compete on a market dominated by salmon. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/acte-2546.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2546/ | Partager |
Du désir d’île à l’installation, les circulations migratoires des Métropolitains à la Martinique Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Le lien entre migration et Antilles françaises est souvent traité en termes d’émigrationinsulaire. En effet, les flux les plus nombreux correspondent encore à ce mouvement centripètequi s’explique par une situation sociale tendue du fait de l’inadaptation entre l’offre de travailet les jeunes adultes en trop grand nombre.2 Pourtant les mobilités venant de Métropole existent avec le retour des Antillais au pays,durant leur vie active ou pour leur retraite. Les Antilles attirent aussi les Métropolitains. Latertiairisation de l’économie, les investissements des grandes sociétés françaises ainsi queles dernières lois de défiscalisation ou celles concernant la création d’entreprises semblentconfirmer le mouvement. Une situation explicable jusqu’aux années 1970 du fait de l’absencede qualification locale mais qui pose aujourd’hui problème. Ces circulations migratoires quideviennent pérennes pour certains concernent les fonctionnaires mais aussi des entrepreneurs,des salariés mais également des personnes en situation sociale difficile, d’autres enfin quisuivent leur passion, circumnavigateurs, surfeurs ou rastas.3 Quels sont les moteurs de ces nouvelles formes de circulation migratoire entre la Francemétropolitaine et la Martinique ? Quelles sont ces nouvelles populations ? Quelle est leur placedans l’économie et dans la formation de territorialités spécifiques ? ISSN: 1779-0980 hal-01202994 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202994/file/etudescaribeennes-932-8-du-desir-d-ile-a-l-installation-les-circulations-migratoires-des-metropolitains-a-la-martinique.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.932 | Partager |
Du tourisme et de la pauvreté en Afrique : duel ou duo ? Auteur(s) : Hillali, Mimoun Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La notion du tourisme moteur de développement n’a pas survécu à la chute du communisme. Cette chute a rendu caduc, le rôle idéologique de ce secteur, symbole et acteur du libéralisme au temps de la guerre froide. De fait, le tourisme retrouve sa place « normale » parmi les vocations nationales des pays en développement : aide au développement et/ou lutte contre la pauvreté !Le Maroc, l’un des pionniers du libéralisme en Afrique, n’a pas échappé aux conséquences du suivisme économique propre aux pays d’Afrique, socialistes et libéraux confondus. Du tourisme moteur de développement (1964), il a récemment procédé au réajustement de sa stratégie en matière du développement touristique, en en faisant un secteur d’appoint pour l’économie nationale. « Le miracle économique du tourisme n’a donc pas eu lieu ! » (Hillali, 2007). Constat d’échec ou réajustement stratégique normal, la question est posée. À ce propos, deux initiatives méritent d’être citées :- Le tourisme représente un secteur d’activité qui procure emplois et revenus aux citadins démunis (artisanat, emplois peu qualifiés...) et aux populations rurales (gites, auberges, accompagnement...) dans le cadre de la nouvelle stratégie des Pays d’accueil touristiques (2003), du tourisme de niches et de l’aide aux jeunes entrepreneurs. - L’initiative nationale du développement humain (INDH), lancée en 2004, est censée épauler les nécessiteux dans cette politique sociale et économique de grande envergure.Or, en dépit des programmes bien planifiés, les résultats sont mitigés. Peut-être, est-il que la mise en pratique de ces nouvelles approches de développement local et ciblé (actions opérationnelles) et les méthodes d’évaluation qui en assurent le suivi (mesure des impacts) ne sont pas encore assez rôdées. The concept of tourism as a driving force for development has not survived the fall of communism. The end of the Cold War rendered the ideological role of the tourism sector, as a main tool of liberalism, obsolete. Today, the most common setting for the tourism sector is in developing countries, as a tool for development and/or poverty reduction.Morocco, one of the pioneers of liberalism in Africa, has not escaped the consequences of the economic band wagonning among African states, socialists and liberals alike. A driving force for tourism development in the last century (1964), Morocco has recently readjusted its strategy to create an extra sector to contribute to the national economy. "The economic miracle of tourism has not taken place!"(Hillali, 2007). The question is posed: What is more appropriate, identifying failures or engaging in strategic readjustment? In this regard, two initiatives are worth mentioning: - Tourism is an industry that provides jobs and income for the urban (crafts, low-skilled jobs) and rural (cottages, inns, coaching) poor as part of the new strategy of the country’s tourist reception (2003), tourism niches and helping young entrepreneurs. - The National Initiative for Human Development (NIHD), launched in 2004, aims to support those in need in major social and economic policies.However, despite well-planned programs, the results have been mixed. Perhaps it is that the implementation of these new approaches to local development and targeted (operational activities) and evaluation methods that ensure monitoring (measurement of impacts) do not overlap enough. Afrique Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6563 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6563 | Partager |
La géographie esthétique de Douglas Tompkins, une utopie éco-philanthropique en Patagonie Auteur(s) : Bourlon, Fabien Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Patagonie a longtemps été considérée comme une Terra Australis res Nillius : les terres du sud sans maître. Depuis la Conquista espagnole cet espace a été l’objet de nombreuses utopies, collectives, celles des découvreurs, des militaires et des missionnaires, et individuelles, celles des marchands et des aventuriers et sportifs, avides de richesses et de gloires. Vers la fin des années 1980, une nouvelle idéalisation de la nature, le wilderness, fait de la Patagonie un « must » à découvrir puis à sauvegarder, face à la pression des usages industriels, agricoles, miniers, forestiers, hydroélectriques, et halieutiques. L’utopie éco-philanthropique du milliardaire étasunien Douglas Tompkins puise ses origines dans une expédition au Fitzroy en 1968, mais s’inscrit dans une tradition nord-américaine du xixe siècle. Convaincu de l’impérieuse nécessité de sauvegarder la biodiversité sud-américaine, il propose une Nouvelle Économie, basée sur les principes de la Deep Ecology. Il achète des terres pour « la valeur de la beauté et de l’harmonie » et façonne ses parcs pour « le bien de l’humanité » (Tompkins, 2012).Par une approche biogéographique, cet article montre comment un parcours individuel a instauré un nouvel imaginaire, culturel et touristique. Une œuvre dessine une nouvelle géographie, esthétique, utopique et individualiste qui fait débat, au-delà des enjeux territoriaux et politiques liés à la conservation et à la création de parcs privés. Écrits, films et affiches en faveur de l’écologie et contre l’industrialisation et la technologie changent le regard des acteurs sur ces terres de confins. Les activistes verts et acteurs écotouristiques louent son apport aux luttes socio-environnementales. Le monde rural, les entrepreneurs et les défenseurs de l’esprit des pionniers, défricheurs de terres vierges, critiquent son opposition au développement et son manque de respect pour leur mode de vie. Mais ils vendent leurs terres aux riches occidentaux et chiliens, qui veulent posséder leurs propres parcs du bout du monde et espèrent que le tourisme leur assurera leur futur. Patagonia has long been considered a Terra Australis res Nillius: the lands of the south with no master. Since the Spanish Conquista this space has been the object of many collective utopias, those of discoverers, soldiers and missionaries, and individual ones, those of merchants and adventurers and sportsmen, eager for wealth and glory. Towards the end of the 1980’s a new idealization of nature, the wilderness, changed Patagonia into a “must” to discover and then to safeguard against the pressure of industrial, agricultural, mining, forestry, hydroelectric, and fisheries exploitation. The eco-philanthropic utopia of the American millionaire Douglas Tompkins finds draws its origins from an expedition to Mount Fitzroy in 1968 but is part of a North American tradition of the nineteenth century. Convinced of the imperious need to safeguard South American biodiversity, he proposes the “Next Economy”, based on the Deep Ecology ideals. He buys land for “the value of beauty and harmony” and shapes his parks for “the good of humanity” (Tompkins, 2012).Through a biogeographic approach, this article shows how an individual project has created a new imaginary, both cultural and touristic. The work of an artist defines a new geography, aesthetic, utopian and individualistic, that questions us, beyond the territorial and political issues associated with the conservation and creation of private parks. Books, films and graphic works in favor of ecology and against industrialization and technology, change views actors have on these remote lands. Eco activists and ecotourism actors praise his contribution to tackle socio-environmental issues. The rural world, entrepreneurs and defenders of the spirit of the pioneers, clearers of virgin lands, criticize his opposition to development and lack of respect for their way of life. Nevertheless they sell their land to rich westerners and Chileans who want to posses their own private parks at world’s end while hopping that tourism will ensure their future. La Patagonia ha sido considerada por mucho tiempo como una Terra Australis res Nillius : las tierras austral de nadie. Desde la Conquista española este espacio ha sido objeto de numerosas utopías, colectivas e individuales, las de los descubridores, de los militares, misioneros, mercantes, aventureros y deportistas, en búsqueda de riquezas y glorias. Hacia el final de los años 80, una nueva idealización de la naturaleza, el wilderness, transforma la Patagonia en un lugar para conocer y preservar de las codicias industriales, agrícolas, mineras, forestales, hidroeléctricas o pesqueras. La utopía eco-filantrópica del millonario norte americano Douglas Tompkins nace en una expedición al Cerro Fitzroy en 1968, pero se enmarca en una tradición de los Estados Unidos del siglo xix. Convencido de la necesidad de salvaguardar la biodiversidad sur americana, el propone una Nueva Economia, basada en los principios de la Ecología Profunda. Compra tierras por el valor de su belleza y harmonía y planea sus parques por el bien de la humanidad.A través de una metodología llamada biogeográfica, esta comunicación muestra como un proceso personal ha instalado un nuevo imaginario cultural y turístico. Una obra moldea una nueva geografía, estética, utópica y personal, que genera debates, mas allá de los desafíos territoriales y políticos que conllevan la conservación y creación de parques privados. Escritos, películas y afiches a favor de la ecología y en contra de la industrialización y la tecnologización de la sociedad, cambian la mirada de los actores locales de estas zonas australes. Los activistas verdes y los emprendedores eco-turísticos alaban su contribución en las luchas socio-ambientales. El mundo rural, empresarios y defensores del espíritu de los colonos, critican sur oposición al desarrollo y su falta de afinidad con sus modos de vida. Pero ellos venden sus tierras a los ricos norte americanos, europeos y chilenos, deseosos de poseer sus propios parques del fin del mundo, esperando, sin embargo, que el turismo les asegure su futuro. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11150 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11150 | Partager |
De la mobilisation collective de décembre 2008 en Guyane française au référendum de janvier 2010, une année de crise Auteur(s) : Catherine Ho Yick Cheong, Anne Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À la suite à d’une envolée des prix du carburant en Guyane, alors même que le cours du baril de pétrole mondial est en chute, les Guyanais s’emploient à mobiliser toute la société. En date du 24 novembre 2008, débute une manifestation contre la hausse du prix du carburant, et plus globalement contre la vie chère. La Guyane, paralysée pendant plus de dix jours au départ, connaîtra une crise qui durera près d’un an. Elle a su transformer admirablement une contestation isolée en une mobilisation collective non conventionnelle et l’inscrire dans une logique décrite au plan théorique par A. Touraine : elle a transformé une particularité en « Totalité » (revendication globale), donné au mouvement une « Identité » en propulsant à sa tête un puissant acteur de classe et entrepreneur du mouvement, désigné un « Adversaire » de classe, en l’occurrence la puissance publique avec laquelle elle partage les mêmes objectifs (peser sur l’historicité de la collectivité), mais en dispute les moyens. Deux consultations populaires ont marqué par la voie référendaire un attachement de la Guyane à la métropole (1ère consultation du 10 janvier 2010) et la volonté d’une simplification administrative des décisions (2nde consultation du 24 janvier 2010). In 2008, fuel prices increased in French Guyana, whilst at the same time world fuel prices fell. In reaction to this the Guyanese began a protest on November 24th, 2008 against the rise of fuel prices and the high cost of living in general. Paralyzed for more than ten days during the protest, the country suffered a year long a crisis. This small isolated protest was transformed into an unconventional collective movement. The situation in Guyana can be applied to the A. Touraine’s theory of how a movement can give a country and its people an identity, which allows them to fight against the adversary. The public power with whom they share the same objectives but disagree on the means of achieving them. Two popular consultations marked the attachment of French Guyana to Metropolitan France, such as the simplification of the administration sector. Guyane française Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4889 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4889 | Partager |
Qualité et valorisation de l'ombrine ocellée : l'exemple de la filière pisciculture marine martiniquaise Auteur(s) : Leon, Xavier Knockaert, Camille Regina, Françoise Résumé : The development of marine fish culture in Martinique, Guadeloupe, Reunion and Mayotte islands is relatively new and relies on the culture of the Red Drum (official name since 2007; scientific name: Sciaenops ocellatus). The current production is of about 70 tonnes per year in Reunion (only one company), 200 tonnes in Mayotte (a cooperative deriving from an entrepreneur's cooperative and an industrial company: Mayotte Aquaculture) and 100 tonnes in Martinique (around twelve artisanal companies). A company has also been running in Guadeloupe since 2004. Reunion's production is sold on the local market. In Mayotte, the entire Red Drum production of Mayotte-Aquaculture is exported to Europe. In the French Caribbean, the production is currently sold locally, with a strong development potential, the fish importations being larger than the fishing production (more than 60 % of the sea products sold locally is imported). Sea food consumption in the Caribbean is traditionally very large. The local market in Martinique is thought to be of about 18,000 tonnes, which corresponds to an average consumption of 48 kg/year per inhabitant (average consumption in France: 35 kg/inhab/year)... Le développement de la filière pisciculture marine à la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et Mayotte est relativement récent et repose sur l'élevage de l'Ombrine ocellée (appellation officielle depuis 2007 ; nom scientifique : Sciaenops ocellatus). La production actuelle avoisine les 70 tonnes par an à la Réunion (une seule entreprise), 200 tonnes à Mayotte (un regroupement issue d'une pépinière d'entreprises et une entreprise à caractère industriel : Mayotte Aquaculture) et 100 tonnes à la Martinique (une douzaine d'entreprises à caractère artisanal). Une entreprise produit également à la Guadeloupe depuis 2004. La production de la Réunion est écoulée sur le marché local. A Mayotte, la production d'Ombrine de Mayotte-Aquaculture est entièrement exportée vers l'Europe. Aux Antilles, la production est pour l'instant distribuée localement, avec un fort potentiel de développement, les importations de poissons étant supérieures à la production de pêche (plus de 60% de la consommation locale de produits de la mer est issue de l'importation). La consommation des produits de la mer aux Antilles est traditionnellementélevée. On estime le marché en Martinique à 18 000 tonnes, ce qui aboutit à une consommation par habitant de 48 kg/an (consommation moyenne en France : 35 kg/hab/an). La concurrence des produits importés est forte et les produits de la mer locaux sont très peu compétitifs dans l'état actuel d'absence quasi-totale de structure de conditionnement, transformation et distribution. L'atout qu'ils présentent est, à ce jour, essentiellement traditionnel (fraîcheur, vente directe, relation avec le pêcheur) et c'est sur ce créneau que la pisciculture marine martiniquaise, et en particulier l'Ombrine, devrait éviter de rester cantonnée. La réduction des prix et la transformation du poisson doivent en faire un produit fortement adaptable à différents modes de distribution, et notamment à une distribution moderne (grande distribution, collectivités). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-6592.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6592/ | Partager |
Géographie de la ségrégation ethnique et géopolitique des drogues illicites. L'exemple de la Caraïbe indo-créole Auteur(s) : Figueira, Daurius Cruse, Romain Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article discute du lien entre racisme, ségrégation ethnique et trafic de drogues illicites dans trois territoires caribéens caractérisés par une forte représentation des populations d'origine indienne et africaine : Trinidad, le Suriname et le Guyana. Pour des raisons historiques, ces territoires ont connu l'apparition relativement récente d'une classe d'entrepreneurs indo-caribéen prospère. D'un autre côté, pour les mêmes raisons, les populations d'origine afro-caribéennes y représentent l'essentiel de la classe pauvre urbaine. C'est sur cette base que s'est développé, à partir des années 1980, le trafic de cocaïne colombienne. D'où, dans la majorité des cas, une spécialisation ethnique des activités liées au trafic. A la base de la pyramide sociale, les jeunes Afro-caribéens des bidonvilles de Buxton (Guyana) ou de Laventille (Trinidad), par exemple, se retrouvent sur-représentés parmi les coupables de crimes commandités liés au trafic. Et émerge un discours raciste présentant les « noirs » comme plus enclin au crime... This paper focus on an analysis of the relationship between racism, segregation and the illicit drug trade inside three Caribbean territories known for their large share of population of Indian and African origin: Trinidad, Suriname and Guyana. Because of historical reasons, those territories have known the recent growth of a wealthy Indo-Caribbean business class. On the other hand, for similar reasons, Afro-Caribbeans today represent most of the urban poor lower class. From the 1980's Colombian cocaine trafficking affected those territories; hence a drug trafficking activities' ethnical specialization. At the bottom of the pyramid, young Afro-Caribbeans are today overwhelmingly represented amongst perpetrators of crime linked to the traffic. Progressively a racist discourse tends here to present « blacks » as more prone to crime... Guyana Suriname Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5334 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5334 | Partager |