Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen ; Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen ; Le Système d'information géographique de l'ESPACE-Sud : du décideur au citoyen Auteur(s) : Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Kato, Yuji Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Kato, Yuji Gutton, Rafaëlle Edouard, Eric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IRD : Institut de Recherche pour le Développement Université des Antilles et de la Guyane IRD : Institut de Recherche pour le Développement Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Projet CARIBSAT, système caribéen d'information environnementale" : conférence, le 21 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : L'intervention débute par la présentation de l'organisation de l'Espace Sud. Cet EPCI a des compétences qui couvrent laménagement du territoire, l'urbanisme et les transports, lesquelles s'appliquent au sud de la Martinique. L'optimisation de ces missions a conduit à la mise en place d'un outil cartographique, spécifiquement un Système d'information géographique. Ce SIG, lancé par un contrat de mandature 2008-2013, doit apporter des outils approfondis d'analyse, de gestion et de diagnostic. Ils concerneront entre autres la planification urbaine, le zonage, le PLU, les équipements publics ou l'immobilier, accessibles autant par les décideurs que par les particuliers. L'intégration au projet CARIBSAT a servi à l'application de techniques de télédétection utiles à la construction du SIG, par une approche spatiale couplant l'analyse des phénomènes naturels et des actions anthropiques. L'intervention débute par la présentation de l'organisation de l'Espace Sud. Cet EPCI a des compétences qui couvrent laménagement du territoire, l'urbanisme et les transports, lesquelles s'appliquent au sud de la Martinique. L'optimisation de ces missions a conduit à la mise en place d'un outil cartographique, spécifiquement un Système d'information géographique. Ce SIG, lancé par un contrat de mandature 2008-2013, doit apporter des outils approfondis d'analyse, de gestion et de diagnostic. Ils concerneront entre autres la planification urbaine, le zonage, le PLU, les équipements publics ou l'immobilier, accessibles autant par les décideurs que par les particuliers. L'intégration au projet CARIBSAT a servi à l'application de techniques de télédétection utiles à la construction du SIG, par une approche spatiale couplant l'analyse des phénomènes naturels et des actions anthropiques. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13086 V13086 V13086 V13086 | Partager |
Caribe africano ou la redéfinition de la "mémoire assignée" dans la création, culturelle de Blas Jiminez Abreu Auteur(s) : Ngom, Mbare Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Cette communication se propose d'examiner, dans la production culturelle du journaliste, professeur d'université, essayiste et poète afro-dominicain Blas Jiménez, le processus de récupération et de ré-articulation de ce que Victoria Lavou a appelé « la mémoire assignée », comme stratégie d'affirmation d'identité culturelle et ethnique dans un espace topographiquement, politiquement et économiquement fragmenté comme l'est la Caraïbe. Partant de l'« afrorealismo », concept analytique et théorique proposé par le critique et écrivain costaricain Quince Duncan, ce travail tentera d'examiner comment Blas Jiménez Abreú, s'appuie sur un projet littéraire, lyrique, fragmenté du point vue typographique pour recréer et décrire un espace caribéen fragmenté et, au passage, articuler une plateforme discursive dont l'objectif est d'inscrire l'africanité et la transafricanité dans la caribeñidad (culturelle y géographique). Le projet culturel de Jiménez Abreú ouvre un espace de réflexion et d'expression à la transafricanité présent/absent, visible/invisible selon les vicissitudes de l'histoire de la République Dominicaine. Pour cette étude nous utiliserons les textes suivantes : Caribe africano en despertar (1984), Exigencias de un cimarrón en sueños (1987) y El nativo (1996). Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16216 V16216 | Partager |
Le droit de l'immigration : point de vue d'un avocat Auteur(s) : Célénice, Camille Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Faculté de Droit et d'Economie de la Martinique Extrait de : "Les migrations" : table ronde, le 10 mars 2020. Université des Antilles Description : La Caraïbe, espace pluriel, est probablement l'espace géographique du monde où les flux migratoires entre les territoires, compte tenu de leur faible éloignement mais surtout de leur disparité économique, sont les plus élevés. Certains pays, certaines îles constituent des « eldorados » pour les populations de la zone. Le cas des îles encore sous tutelle d'une métropole européenne ou américaine (Martinique, Guadeloupe, Iles vierges américaines et britanniques ou néerlandaises, Porto Rico) sont de véritables miroirs aux alouettes. Des revenus élevés, des systèmes éducatifs ou de santé efficaces sont de puissants aimants. Ainsi sur 38 millions d'habitants, la Caraïbe compte-t-elle un million de migrants intrarégionaux. Dans cette communication, Maître Camille CELENICE, Avocat au Barreau de Fort-de-France (Martinique) depuis quinze ans, et membre de l'Association Solidarité Karaïbes (ASSOKA), présentera, non l'état du droit positif de l'immigration, mais l'esprit de cette matière juridique à travers le prisme de son expertise juridique. Son but : montrer que ce droit n'est, en fait, qu'un habillage d'une réalité et d'un rapport de force grâce à des exemples concrets tirés de son expérience professionnelle. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20123 V20123 | Partager |
La dialectique Méditerranée - Caraïbe d'Edouard Glissant Auteur(s) : Collin, Franck Zerba, Michelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Dans leur présentation, Michelle ZERBA, Professeure à Louisiana State University et Franck COLLIN, Professeur à l'Université des Antilles, confrontent au regard de la pensée glissantienne, deux espaces géographiques : la Méditerranée et la Caraïbe. Cette intervention a été notamment entamée par une définition donnée par Edouard Glissant dans son livre « Les Entretiens de Bâton Rouge » quant à ces deux régions du globe. La première est considérée comme une mer qui concentre tandis que la seconde diffracte. Les intervenants nous en disent plus. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18063 V18063 | Partager |
Ecologie et chorologie des espèces de genre Coffea (Rubiaceae) en Martinique : le cas du Coffea Arabia variété Typica Auteur(s) : Claude, Jean-Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ADJC : Ansanm Doctorants Jeunes Chercheurs Extrait de : 2e journée d'études scientifiques des jeunes doctorants, le 21 avril 2016. Université des Antilles Description : Jean-Philippe CLAUDE (doctorant en biogéographie, écologie, botanique (UMR ESPACE DEV-BIORECA Université des Antilles) présente une méthodologie de recherche mis en place à partir d'un système d'information géographique (SIG) pour voir dans quelle mesure il serait possible de relancer la culture du café arabica variété Typica en Martinique. Si la Martinique fut une île pionnière pour la culture du café dans la Caraïbe dès 1720, elle n'a plus aucune filière caféière aujourd'hui. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16067 V16067 | Partager Voir aussi Café Coffea Arabica Typica Edapho-climatique Zonage agro-climatique Zonage pédoclimatique Agriculture Martinique Télécharger |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
Opération et plate-forme de transfert de technologie en proximité : outils clés pour stimuler un developpement local. Auteur(s) : Joseph, Henry Rochefort, Katia Minatchy, Nathalie Farasmane, Louis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Multiples sont les composantes de l'espace géographique des Caraïbes, (ilots, ilets, iles, archipels, continentale, isthmique), surmultipliées sont les questions, quand est abordé le développement de productions alimentaires ou non- alimentaires à base des ressources locales. Car ces dernières sont très diverses en termes de typologie d'organes, de propriétés d'intérêt à préserver, de disponibilité dans des espaces cultivés ou non, à des strates très variables du couvert végétal ou du sous-sol. Leur valorisation optimale est soumise à la prise en compte du temps en termes de moment et de délais i. e. stade physiologique optimale de récolte et/ou délais de manipulation courts à respecter du fait d'une évolution rapide sous climat tropical chaud et humide. C'est pourquoi, les compétences à intégrer les diverses dimensions de l'objet biologique d'intérêt, de la ressource, sont primordiales aux outils-types proposés par les fournisseurs de technologie. Il est déterminant de façonner des équipements ad hoc, en négociant près des fournisseurs de manière ferme et pointue des besoins et des fonctions. Autrement on prend le risque de recevoir des moyens faits pour un autre monde. Dans une présentation à plusieurs voix nous allons vous faire partager des succès stories, d'opérations ou de transferts de technologie impliquant la mise en ?uvre de plates formes technologiques, obtenues dans des conditions différentes. L'objectif est de mettre en évidence combien il est aussi opportun de maîtriser la phase d'étude de plateforme pilote du processus de développement, d'innovation, pour provoquer le succès. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16244 V16244 | Partager Voir aussi Agriculture tropicale Plateforme collaborative Système de culture (agriculture) Agriculture Guadeloupe ; Télécharger |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
D'une histoire en marge à l'histoire des marges en histoire moderne aux XVIIIe et XIXe siècles dans l'espace colonial martiniquais Auteur(s) : Louis, Abel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Abel Alexis LOUIS, Docteur en Histoire, explique que l'histoire coloniale et antillaise a d'abord été une histoire en marge de celle nationale qui concentra les productions scientifiques des historiens français et/ou étrangers depuis le XVIIIe siècle. Écrite un temps uniquement par les acteurs et propriétaires du sol martiniquais, guadeloupéen et dominguois notamment, qu'ils soient chroniqueurs religieux et laïcs, colons, administrateurs et/ou fonctionnaires ; cette histoire antillaise est désormais rédigée par des historiens à part entière. L'historiographie locale a oeuvré depuis le début du XXe siècle à écrire une histoire de l'espace géographique antillais en faisant en premier lieu des recensions bibliographiques auxquelles s'ajoutaient des répertoires de sources, établis par des archivistes. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18134 V18134 | Partager |
Le phénomène pionnier agro-céramiste antillais : vers une vision archipélique Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Maison des Sciences de l'Homme Résumé : National audience Il y a deux millénaires et demi, quelques canots quittent les côtes du delta de l'Orénoque et partent à la conquête de l'archipel antillais. Leurs occupants et leurs descendants progressant d'îles en îles y fondent, dans un espace géographiquement morcelé, une société originale marquée par une insularisation progressive visible entre autres dans le passage d'une économie de type "forestier" à une économie "maritime". Cette vision "traditionnelle" du phénomène pionnier agro-céramiste antillais est fortement marquée par l'importance de l'effet de fondation, rendant difficile la reconnaissance d'une diversité culturelle au sein de ces premiers groupes agro-céramistes, et, comme toute l'archéologie antillaise, par une attention toute particulière attachée à la notion d'insularité liée a une vision très terrienne de l'espace antillais au détriment d'une vision plus maritime. C'est autour de la remise en question de cette vision sans doute un peu trop simple que s'articulent les débats actuels autour du phénomène pionnier agro-céramiste antillais. Les travaux que nous avons conduits depuis une dizaine d'année en Martinique puis en Dominique avaient pour objectif d'aborder un certain nombre de ces questions. Il s'agissait d'évaluer les mécanismes socio-économiques liés à ce phénomène pionnier et de tenter d'aborder la notion de territoire afin d'être à même de discuter des liens ayant existé entre les différentes composantes de l'ensemble culturel fruit de cette migration. Les Nouvelles de l'archéologie hal-00967102 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102/file/NDA108-berard.pdf | Partager |
L'espace urbain cayennais : Champ de lutte identitaire Auteur(s) : Hidair, Isabelle Auteurs secondaires : Institut d'Enseignement Supérieur de la Guyane (IUSG) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Gis Réseau Amérique Latine Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Département d'Outre-mer (DOM), la Guyane française est aussi désignée comme Département Français d'Amérique (DFA) à cause de sa situation géographique. Elle est peuplée de citoyens français disposant des mêmes droits et devoirs que les habitants de la métropole. Parmi les nombreuses et diverses populations qui vivent sur le sol, les Créoles guyanais constituent un noyau important, en raison de l'histoire, même s'ils sont aujourd'hui une minorité. Les échecs des tentatives de peuplement ont été des avantages pour ces derniers qui ont occupé de hautes positions sociales en prenant progressivement les places laissées vacantes par le déficit d'Européens. Repliés sur Cayenne, les Créoles, dont la proportion ne cesse de décroître , tentent néanmoins de maintenir la domination politique et culturelle que la décentralisation leur a permis d'acquérir il y a vingt ans . Cette diminution proportionnelle est masquée par le fait que ce groupe socioculturel est largement représenté par les élites politiques locales. Ainsi, l'espace urbain reflète l'identité du groupe mais il est aussi constitutif de cette identité par le pouvoir qu'il concède. Il est le lieu où les Créoles expriment leur existence et leur volonté de domination. Dans ce champ d'investissement identitaire, nous accédons également au registre de l'appartenance territoriale. Actes du Second Congrès international pluridisciplinaire du GIS Réseau Amérique Latine : Territoires et Sociétés dans les Amériques, 15-17 novembre 2007, Rennes Rennes, France halshs-00267505 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267505/file/HIDAIR_Isabelle_-_L_espace_urbain_cayennais.pdf | Partager |
L’océan porteur d’enjeux de croissance et de défis majeurs dans l’outre-mer français du Pacifique Sud Auteur(s) : Loubersac, Lionel Éditeur(s) : Neidine Editeurs Résumé : The text is the transcription of the oral presentation made on November 5th, 2014 in front of the National Assembly in Paris within the framework of the conference, organized by the FEDOM and the ACCIOM, entitled: " the economic and strategic stakes of South Pacific overseas French Territories: New Caledonia, French Polynesia, Wallis and Futuna : valuable lands, ocean of future ". After a presentation of the geographical context of the three communities: New Caledonia, Wallis and Futuna and French Polynesia, a first chapter develops their main advantages towards stakes in economic growth in terms of spaces, quality, biodiversity, geo-diversity, energy resources, know-how … A second chapter, after a reminder of the ambitions of the National Commission on Innovation focuses for each of the territories on the axes of new growth linked to the maritime potential which characterizes them. In conclusion we clarify all the interest which represent these three communities and their complementarities as sustainable development laboratories bound to the sea and the necessity of the elaboration of adequate support strategies.. Le texte est la transcription de la présentation orale effectuée le 5 novembre 2014 devant l’Assemblée Nationale à Paris dans le cadre de la conférence, organisée par la FEDOM et l’ACCIOM, intitulée : « Les enjeux économiques et stratégiques de l’outre-mer français du Pacifique : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis et Futuna , terres de valeurs, océan d’avenir ». Après une présentation du contexte géographique des 3 collectivités : Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et Polynésie française, un premier chapitre développe leurs atouts majeurs vis-à-vis d’enjeux de croissance en termes d’espaces, de qualité, de biodiversité, de géo-diversité, de ressources énergétiques, de savoir-faire… Un second chapitre, après un rappel des ambitions de la Commission Nationale Innovation se focalise pour chacun des 3 territoires sur les axes de croissance nouvelle liée au potentiel maritime qui les caractérise. En conclusion on explicite tout l’intérêt que représentent ces trois collectivités et leurs complémentarités comme laboratoires de développement durable lié à la mer et la nécessité de l’élaboration de stratégies d’accompagnement adéquates. Tai Kona (2269-7535) (Neidine Editeurs), 2015-03 , N. 12 , P. 24-38 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00255/36615/35184.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00255/36615/ | Partager |
Island Worlds: Spaces, Temporalities, Resources ; Mondes insulaires : espaces, temporalités, ressources Auteur(s) : Baldacchino, Godfrey Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : University of Prince Edward Island Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Islands were studied for a long time as simple peripheral territories, territories which flesh out the seamless continuation of continental logic, meaningless territories without the prism and perspective of metropolitan power. Through the field of the island studies, critical questions cross various island experiences and their context of development and their configurations; or otherwise study specific temporalities, connectivities and materialities, in the context of globalization. To study islands requires taking the measure of these territories, far from any monolithic vision, to analyze their space with regard to their social and political realities, to identify their economic clout and their context of development and the legacies of the history, in consideration of their geographical neighbourhood. It is a question of considering the exogenous logics which make the island and interrogate its internal dynamics.The subject of study is the island, "island" as object, the island in the management of its space, the definition of its territorial project, the positioning of the island in its environmental perspective and the opportunities it enjoys and the strategies it deploys in the globalized economy. The wealth of scholarship of and about islands and island societies extends beyond the simple spatial frame of the island; ‘the Island’ can be understood as a synecdoche, a convenient, manageable and reasonable microcosm of the continent. Les îles ont longtemps été étudiées comme de simples lieux périphériques, inscrits dans le prolongement de logiques continentales ; des espaces dépourvus de sens en dehors du prisme des puissances métropolitaines. A travers le champ des études insulaires, il s’agit désormais de croiser les différentes expériences insulaires, de poser les contextes de développement et d’étudier les configurations et les temporalités spécifiques des îles. Étudier les îles nécessite de prendre la mesure de ces territoires -loin de toute vision monolithique-, d’analyser leur espace au regard des réalités sociale et politique, de cerner leur poids économique et leur contexte de développement, des héritages de l’histoire à la prise en compte de leur voisinage géographique. Il s’agit de prendre en considération les logiques exogènes qui font l’île et d’interroger les dynamiques internes.Le sujet d’étude est l’île, l’objet «île », l’île dans la gestion de son espace, la définition de son projet territorial, le positionnement de l’île dans son environnement respectif et les opportunités et stratégies dans l’économie mondialisée. La richesse des enseignements des territoires et des sociétés insulaires débordent le simple cadre spatial de l’île qui peut être entendue comme une synecdoque, un microcosme commode et raisonnable du continent. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368434 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434/file/mondes-insulaires-espaces-temporalites-ressources.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.7272 | Partager |
A significant transformation in the linguistic configuration and of the cultural identifies in the Greater Moncton, Canada ; Transformation marquante dans la configuration spatio-linguistique de la région de Moncton au Canada Auteur(s) : Cao, Huhua Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Armand Colin Résumé : International audience Located in the heart of the Maritimes in Southeast New Brunswick, Moncton has the highest concentration of Acadians in any urban setting in Canada. Over the years, Acadians have increasingly become part of the New Brunswick society. They have greatly contributed to Moncton's development through the creation of genuine Acadian institutions in the educational and financial sectors, which, as a result, have modified the spatio-linguistic configuration and the cultural identity of the place. This new reality has been the object of a series of spatiotemporal analyses using the Geographic Information System (GIS); they show that the dynamics of the Francophone and Anglophone populations in the agglomeration's different sectors lead to the creation of some isolated linguistic groupings. And that unlike the situation in other regions of New Brunswick, the assimilation process of the French-speaking Acadians into the Anglophone majority has slowed down in the Greater Moncton over the course of thelast few years. These transformations point out to the crucial role of the Universite de Moncton as an educational, cultural and even political nexus for the Acadians in the Greater Moncton, as well as in the Maritime provinces in general. Située au cœur des Maritimes, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, l'agglomération du Grand Moncton est la région urbaine canadienne qui présente la plus forte concentration d'Acadiens français. Au fil des années, ces derniers furent plus présents dans la société néo-brunswickoise contribuant grandement au développement de Moncton à travers la création d'institutions acadiennes dans le domaine de l'éducation et des services financiers. Les transformations dues à l'émergence d'une influence acadienne modifient la configuration géographique et l'identité culturelle de l'espace en question. Cette réalité apparente fait l'objet d'une série d'analyses spatio-temporelles à l'aide des Systèmes d'Information Géographique (SIG); ces analyses montrent d'abord que la dynamique des populations francophone et anglophone a tendance à créer certains îlots linguistiques tandis que ralentit le processus généralisé d'assimilation des Acadiens à la majorité anglophone dans l'agglomération du Grand Moncton. Ces transformations mettent en évidence le rôle de l'Université de Moncton comme centre d'attraction éducationnel, culturel et même politique pour les Acadiens de Moncton en particulier et des Provinces maritimes en général. ISSN: 0003-4010 hal-01413577 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01413577 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01413577/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01413577/file/2002%20Transformation%20marquante.pdf DOI : 10.3406/geo.2002.1659 | Partager |
Les premières occupations agricoles de l'arc antillais, migration et insularité ; Les premières occupations agricoles de l'arc antillais, migration et insularité : Le cas de l'occupation saladoïde ancienne de la Martinique Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) E. Taladoire Éditeur(s) : HAL CCSD Archaeopress Résumé : International audience The first formative occupation of the West Indies was by continental populations, moving up from their place of origin in the Orinoco Basin, shortly before our era. In Martinique these groups, attached to the cedrosan saladoid sub-series, have been well studied and for a considerable time. It is upon this work that we have attempted to build an overall analysis of this phase of the prehistory of the Islands. The research drew upon the results of unpublished field work. This led to a more precise understanding of the nature and constitution of these archeological strata and, in turn, of the organisation of the Amerindian villages and their management of the island space. A review of their artisanal production ( ceramics, stone tools, personal adornment) has given us a closer understanding of these populations. It also provides the basis for a future paleo-ethnographic study. Further, an analysis of the origin of the lithic materials has enabled us to place the ancient saladoid occupation of Martinique both in the geography of the West Indian Arc and in the Carribean Basin as a whole. Progressively a picture was thus put together of pioneer agro-ceramicist groups characterised by a high degree of organisation and by the spiritual concepts expressed in their artisanal production. Les premières occupations formatives des Antilles sont liées à la migration, peu avant le début de notre ère, de populations continentales originaires du bassin de l'Orénoque. En Martinique, l'étude de ces groupes, rattachés à la sous-série saladoïde cedrosane, a une histoire riche et ancienne. C'est fort de ces acquis que nous avons tenté de réaliser une analyse globale de cette phase de la préhistoire des Antilles. Notre recherche s'appuie sur l'analyse des résultats d'un ensemble d'opérations de terrain inédites. Les informations ainsi obtenues nous permettent d'étudier la nature et le mode de constitution de ces gisements archéologiques. On commence alors à distinguer l'organisation de ces villages amérindiens et le mode de gestion de l'espace insulaire qui s'y rattache. L'analyse de différents types de productions artisanales (céramique, outillage en pierre, parure) nous permet d'accéder à une connaissance plus intime de ces populations. Elle offre aussi les moyens nécessaires à la réalisation d'une future étude palethnographique. Par ailleurs, l'analyse de l'origine géographique des matières premières lithiques nous permet de réintégrer l'occupation saladoïde ancienne de la Martinique dans l'espace géographique qui est le sien!: l'arc antillais et plus largement le bassin caraïbe. Ainsi, se dégage progressivement l'image de groupes pionniers agro-céramistes caractérisés par un très haut degré d'organisation et par la matérialisation permanente de leurs conceptions spirituelles au travers de leur production artisanale. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966882 ISBN : 1 84171 649 9 hal-00966882 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00966882 | Partager |
Mesures de la concentration spatiale en espace continu : théorie et applications Auteur(s) : Marcon, Eric Puech, Florence Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Réseaux Innovation Territoires et Mondialisation (RITM) ; Université Paris-Sud - Paris 11 (UP11) Éditeur(s) : HAL CCSD INSEE Résumé : National audience L'agglomération des activités économiques est indéniable (Krugman, 1991) et chacun peut aisément citer des exemples de quartiers spécialisés au sein des villes ou des clusters d'activités par exemple. L'explication des phénomènes d'agglomération semble être à présent bien appréhendée théoriquement (Fujita et al., 1999 ; Fujita et Thisse, 2002) mais les recherches empiriques ne semblent pas avoir atteint un tel stade de maturité (Rosenthal et Strange, 2004, Ellison et al., 2010 ; Gibbons et al., 2014). Durant la dernière décennie, de nombreuses recherches en économie spatiale ont porté sur les mesures de concentration géographique. Les économistes retenaient traditionnellement des mesures reposant sur un zonage du territoire (comme l'indice de Gini) mais des travaux récents ont montré que discrétiser l'espace pouvait engendrer des biais (Briant et al., 2010). L'utilisation de mesures fondées sur les distances (séparant les entités analysées) et non sur un zonage est aujourd'hui recommandée (Combes et al., 2006). Notre contribution méthodologique montre qu'une attention particulière doit encore être portée à la définition de la concentration spatiale pour évaluer l'agglomération des activités économiques. À partir de la localisation des commerces de détail sur l'aire urbaine de Lyon notamment, nous montrons, en utilisant trois mesures de concentration récemment introduites en économie spatiale (Kd, D et M), que les résultats obtenus ne convergent pas systématiquement. Cette différence dans les estimations provient de la définition de la concentration spatiale retenue qui peut être absolue (présence importante d'activités), topographique (densité élevée d'activités) ou relative (surreprésentation de certaines activités). Nous recommandons alors que le choix de la mesure de concentration soit suffisamment motivé d'un point de vue théorique pour apprécier correctement le phénomène analysé et ainsi apporter une évaluation satisfaisante de la distribution étudiée. ISSN: 0336-1454 hal-01118488 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-01118488 | Partager |
Premier zonage agroécologique de la Guadeloupe (Antilles Françaises) : un outil d'aide à la décision Auteur(s) : Lucien-Brun, Maël Mantran, Murielle Diman, Jean-Louis Auteurs secondaires : Agrosystèmes tropicaux (ASTRO) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Ecole Supérieure d’Agro-Développement International (ISTOM) CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Le découpage en Petites Régions Agricoles en Guadeloupe, défini dans les années 1980, sert encore aujourd’hui de référence pour spatialiser et analyser les données du Recensement Général Agricole. Ce zonage, essentiellement basé sur l’occupation du sol ne rend plus compte de la réalité du terrain. Les productions agricoles ayant spatialement évolué, et en particulier depuis 1980, la question de l’opérationnalité de ces découpages se pose donc aujourd’hui. Face à ce constat, il est nécessaire de se baser sur un nouveau zonage défini selon des critères naturels stables : le Zonage AgroEcologique. Ce dernier a été retenu et élaboré sous SIG sur la base de l’analyse des données disponibles et selon une méthodologie commune à ce type de zonage, employant une superposition de couches d’informations géographiques multicritères et multiscalaires. Ce travail d’analyse, de conception et de réalisation technique a abouti à un découpage en 23 zones agroécologiques pour la Guadeloupe, chacune décrite précisément selon les critères constitutifs du zonage. Ce nouveau découpage apporte des plus-values intéressantes comme une robustesse et une durée de validité élevée mais il n’est qu’un préalable et doit être confronté aux données et au terrain pour en certifier la validité. Il permettra, à terme, une meilleure comparabilité des données agricoles dans le temps et l’espace. Il facilitera aussi la conception de projets de développement agricole plus cohérents aux regards des potentialités agroécologiques des territoires. 2. Colloque international des utilisateurs du SIG Meknès, Morocco hal-01601460 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01601460 PRODINRA : 383269 | Partager |
Mesurer la Biodiversité et la Structuration Spatiale Auteur(s) : Marcon, Eric Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Guyane Avner Bar-Hen Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Mes travaux de recherche portent sur la caractérisation de l’hétérogénéité, précisément des structures spatiales et de la diversité. J’ai développé de nouvelles mesures de la structure spatiale appliquées principalement en économie géographique et des mesures de diversité appliquées principalement à la biodiversité des arbres. Le fil directeur de ces travaux méthodologiques est de construire des mesures correspondant à une réalité physique, facilement compréhensible, pouvant être utilisées ensuite pour comprendre sans ambiguïté les processus économiques ou écologiques concernés.Mon projet de recherche à moyen terme consiste à combiner les deux approches pour caractériser la diversité explicitement dans l’espace et dans le temps, et à étendre mes méthodes à d’autres objets (diversité microbienne par exemple) plus complexes. Au-delà de ces travaux méthodologiques, mon objectif à plus long terme est d’aller vers la modélisation des processus générant les patrons de diversité. https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/tel-01502970 tel-01502970 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/tel-01502970 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/tel-01502970/document https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/tel-01502970/file/HDR%20-%20Marcon%20-%202016.pdf | Partager |
Réflexion sur les perspectives de recherche en matière d'analyse des systèmes de gestion Auteur(s) : De Verdelhan, Claude Gros, Philippe Catanzano, Joseph Résumé : (i) La pertinence du thème est attestée par la richesse de la littérature internationale qui lui est consacrée. 11 convient au demeurant de noter la présence de publications de l'IFREMER dans ce même domaine. Les principaux acquis procèdent généralement d'approches descriptives, permettant de disposer à ce jour d'un inventaire quasi exhaustif des différents outils de gestion classiquement mis en oeuvre. D'ores et déjà il apparaît que la question de la transférabilité de mesures de gestion (e.g QIT, Licence, PME...) soulève plusieurs interrogations: cohérence juridique, acceptabilité, contrôle, coûts, efficience... Mais surtout, poser l'étude de la régulation en termes d'analyse du comportement d'un système élargit le champ des investigations au delà du domaine habituel de l'halieutique. C'est cette complexification de la problématique qui a principalement nourri la réflexion du groupe.
(ii) En plus des travaux scientifiques produits sous ce thème, l'IFREMER, du fait de ses missions, se doit de répondre aux diverses sollicitations d'avis et d'expertise; pour ce qui concerne les ressources halieutiques cette charge incombe au Département RH. En outre, celui-ci a été amené à assurer un ensemble de tâches récursives (échantillonnage, statistiques de pêche et autres collectes de données) fortement consommatrices de temps, de moyens et contraignant à la dispersion géographique. Enfin, en tant qu'acteur du système de gestion, l'IFREMER s'est trouvé soumis à une certaine réserve quant à l'évaluation du système lui même, y compris son éventuelle remise en cause, ainsi qu'à des clauses limitatives pour l'exploitation et la valorisation des données. Aujourd'hui, près de 80 % de l'activité du Département sont dévolus à la réalisation d'études destinées à fournir des avis en réponse aux demandes émanant par exemple du CIEM, du CSTP, des COREMODE, des divers Comités Professionnels, des Etats Régionaux de la Ressource, et à s'impliquer dans des dossiers tels que les SMVM, le système de gestion en Méditerranée, les POP, les Plans Sectoriels, les conflits d'espace spécifiques (extraction de granulats, aquaculture) (1).
La nature et la diversité de ces questions reflètent:
-le statut d'interlocuteur privilégié de l'IFREMER;
-la complexification des interactions pour l'accès ou l'usage des ressources marines; -la position centrale du thème de la régulation. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1992/rapport-4235.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4235/ | Partager |