Les écosystèmes pédagogiques numériques : analyse compréhensive de l'apprentissage situé ; Les écosystèmes pédagogiques numériques : analyse compréhensive de l'apprentissage situé Auteur(s) : Paquelin, Didier Paquelin, Didier Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : Aux termes dispositif, environnement, succède aujourd'hui celui d'écosystème. Cette évolution lexicale traduit le projet d'accepter et de considérer que l'apprentissage aujourd'hui ne peut être compris comme porté et contenu institutionnellement dans un espace clos, mais davantage comme un processus inscrit dans un système ouvert ancré dans une diversité d'espaces-temps sociaux, à la fois formels et informels, questionnant le rapport entre l'institué et l'instituant. L'actualité du terme écosystème numérique tient sans doute aux caractéristiques même de ces technologiques qui favorisent, facilitent une porosité entre des mondes initialement disjoints, participant à des hybridations d'outils, d'objets et d'acteurs pour réaliser différentes activités personnelles ou professionnelles. La présente communication vise à identifier et définir la notion d'écosystème pédagogique numérique. Pour ce faire, nous reviendrons dans un premier temps sur une proposition de définition de cette notion cherchant à comprendre en quoi elle se différencie de celle de dispositif et d'environnement. Nous poursuivrons en caractérisant les écosystèmes pédagogiques au sein desquels oeuvrent les étudiants. Pour ce faire, nous étayerons l'analyse à partir d'une étude conduite auprès de 2507 étudiants. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15405 V15405 V15405 | Partager |
Égypte / Chili à l'ère de l'État militaire : comparatisme des symptômes Auteur(s) : Chafik, Ayoub Auteurs secondaires : Durazo-Herrmann, Julian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Observatoire des Amériques - UQAM Université Libanaise Extrait de : "Monde arabe et Amérique latine : confluence des dynamiques sociétales" : colloque international, les 3 et 4 mai 2018. Université des Antilles Description : Ayoub CHAFIK, ATER, Université des Antilles, s'est intéressé à une représentation comparative et interactive entre l'Egypte et le Chili dans leur rapport avec l'interventionnisme étasunien. Il est question de traiter la question de l'idée cosmopolitique, c'est-à-dire du rôle de cette instance informelle qui se veut unificatrice et pacificatrice là où l'hégémon étasunien qui en est la figure de proue en use régulièrement à des fins peu altruistes. L'examen de la confluence des dynamiques sociétales caractérisant ces deux espaces publics est de ce fait l'enjeu de cette intervention. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18166 V18166 | Partager |
L'informel dans l'éducation de l'enfant ; : Introduction Auteur(s) : Ailincai, Rodica Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Introduction au numéro 8 de la Revue française d'éducation comparée Ce numéro de La Revue française d'éducation comparée interroge l'informel dans l'éducation de l'enfant, en utilisant des entrées variées et originales qui confortent l'idée de la présence permanente et d'une " incorporation " de celui-ci dans toute situation éducative. Ainsi, si pour les jeunes enfants du primaire, on associe l'informel généralement à l'éducation en famille ou relevant de la responsabilité de la famille, ce dossier thématique, à travers ses contributions variées, suggère la perméabilité des frontières qui démarquent le formel, le non formel et l'informel. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00732641 halshs-00732641 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00732641 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00732641/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00732641/file/Introduction.pdf | Partager |
Conférence-débat. 4e partie Auteur(s) : Réno, Fred Merion, Julien Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "La Guadeloupe au sein de l'organisation des Etats de la Caraïbe orientale : une adhésion pour quoi faire ?" : journées d'étude, le 28 février et le 15 mars 2019. Université des Antilles Description : Cet espace est fondé sur une géographie partagée, des liens historiques et culturels forts. Ces facteurs de rapprochement nous amènent à parler de cet espace au singulier alors qu?elle renvoie, en réalité, à une pluralité de situations. Caraïbe ou caraïbes ? C?est une des questions récurrentes qui appelle des réponses variant avec les critères choisis. Quelle que soit la définition adoptée, l?espace caraïbe est historiquement caractérisé par une circulation importante de personnes et de marchandises et des échanges souvent informels. Le Président de Région Ary Chalus, lors de la cérémonie à signé l?adhésion de la Guadeloupe, en présence notamment des chefs de gouvernements des pays membres de l?OECO* (Organisation des États de la Caraïbe Orientale). Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19055 V19055 | Partager |
Mémoires des descendants des esclaves de l'Amazonie brésilienne : exemple des Quilombos Auteur(s) : Silva da Costa, Marcilene Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Suite à l'abolition, il s'impose au Brésil une politique de blanchiment comme projet national pour faire disparaitre la couleur noire propre à l'esclavage. Cette idéologie opère encore dans le vocabulaire brésilien avec la présence d'un forme de discrimination cachée. Ainsi malgré la constitution d'une unité nationale, la démocratie raciale s'impose de manière informelle. Dernièrement en raison de mouvement de lutte, il y a eu une prise de conscience de la part de l'état avec la mise en place de loi tentant de rétablir une égalité raciale. Elles promulguent la mise en place de quota mais aussi a permis à la communauté Quilombos d'obtenir une procédure de légalisation d'occupation des terres. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11065 V11065 | Partager |
Voices of rural farmers in Suriname about climate change, agricultural innovation and landscape management ; Voix des agriculteurs ruraux au Surinam sur le changement climatique, de l'innovation d'agriculture et de la gestion du paysage. Auteur(s) : Helstone, Anwar Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation University of Suriname Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Many rural areas in Suriname are lacking information on technology from extension agents from the government extension agency, and research institutes. Communication and informal voices of farmers are shared by media. As part of a baseline study conducted for the sixth operational strategic plan of the Small Grants Programme in Suriname, four communities were selected: Moengo, Pokigron, Nickerie, Sipaliwini and Para. The purpose of this study was to collect data from communities regarding problems related to climate change, agricultural innovation and landscape management. This qualitative study was done through the focus group method. Eight focus group meetings were organized and consisted of 8-15 participants each. The key questions were extracted from the SEPLS method (Socio-ecological Production Landscapes and Seascapes). The data was analyzed through the SWOT method. Based on the results, the communities have a good level of awareness about management of their landscapes. Improvement of agriculture management will be possible by access to innovative and new knowledge developed in and outside the community. Climate change is an important issue that the community already is aware of, they developed their own local strategy in resilience to this issue. Beaucoup de zones rurales au Surinam manquent d'information sur la technologie des agents de vulgarisation de l'agence d'extension de gouvernement, et des instituts de recherche. La communication et les voix informelles des agriculteurs sont partagées par media. En tant qu'élément d'une étude de ligne de base entreprise pour le sixième plan stratégique opérationnel du petit programme de concessions au Surinam, les quatre communautés ont été sélectionnées : Moengo, Pokigron, Nickerie, Sipaliwini et paragraphe. Le but de cette étude était de rassembler des données de communautés concernant des problèmes liés au changement climatique, à l'innovation agricole et à la gestion de paysage. Cette étude qualitative a été faite par la méthode de groupe cible. Huit réunions de groupe cible ont été organisées et se sont composées de 8-15 participants chacun. Les questions clé ont été extraites à partir de la méthode de SEPLS (des paysages et des paysages marins Socio-écologiques de production). Les données ont été analysées par la méthode de BÛCHEUR. Basé sur les résultats, les communautés ont un bon niveau de conscience au sujet de la gestion de leurs paysages. L'amélioration de la gestion d'agriculture sera possible par l'accès aux connaissances innovatrices et nouvelles développées à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté. Le changement climatique est une question importante que la communauté a pris en compte et développé sa propre stratégie locale dans la résilience. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16256 V16256 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Le tourisme, un nouvel atout pour le développement aveyronnais? Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Au cours de la dernière décennie, les activités touristique ont enregistré une remarquable progression dans le département de l'Aveyron. Désormais le tourisme constitue un des grands secteurs de l'économie averyronnaise.L'évolution, de l'activité touristique aveyronnaise s'est réalisée en quatre phases successives. Tout d'abord, jusque dans les années soixante, elle demeura informelle. Le retour des émigrés s'accompagnait de flux notables au profit des sites les plus réputés tels Conques, les gorges du Tarn, les caves de Roquefort... Par la suite, le département de l'Aveyron figura rapidement parmi les précurseurs du tourisme vert. Les nombreuses initiatives locales donnèrent lieu à d'intéressantes innovations. Ce furent les "vacances insolites", associant séjour à la compagne et apprentissage d'une activité manuelle, qui débutèrent au cours de l'été 1965, dans le village de Peyrusse-le-Roc, l'initiative d'un jeune paysan passionné de sculpture. En 1968, les premières expériences de "camping à la ferme" apparaissaient dans le Ségala, soutenues par le Comité de Rénovation Rurale du Naucellois (C.A.R.R.NAU.) créé cinq ans auparavant par les habitants du canton de Naucelle... Revue du Rouergue hal-01405894 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894/file/1997%20Le%20tourisme%2C%20nouvel%20atout%20pour%20le%20d%C3%A9veloppement%20aveyronnais.pdf | Partager |
TRAMIL: about the use of medicinal plants, a novel model of collaboration in the Caribbean ; TRAMIL: a partir el uso medicinal de las plantas, un modelo único de colaboración en el Caribe ; TRAMIL : autour de l’usage médicinal des plantes, un modèle inédit de collaboration dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Gavillán Suárez, Jannette Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience TRAMIL is a research program applied to the use of medicinal plants in the Caribbean, established in the 1980s. Significant uses of herbal remedies to address self limiting health problems are identified through participatory ethnopharmacological surveys and are the subject of scientific validation. The results are then disseminated to several audiences.While comprising an international scientific contribution to academic research, the TRAMIL network activities value the popular and local knowledge. This fertile relationship between local knowledge and scientific research draws answers to key challenges for Caribbean societies: improving the health of Caribbean populations first and foremost, but also indirectly developing economic prospects in various sectors (agriculture, industry, tourism, and health).The success of TRAMIL is based on a rigorous methodology and on a noteworthy informal network of collaborators invested at different levels of the program, locally and / or regionally. TRAMIL is one of the few trilingual networks that have been active for nearly forty years, well before the popularization of the Internet, in more than twenty Caribbean territories. It involves people and communities, health care professionals, researchers in many disciplines, and information and documentation professionals.This paper proposes to explore these new ways of working together and the accomplishments to which they give rise by presenting some concrete examples of the TRAMIL program in Puerto Rico and examining the program's website and the complex challenges faced by the stakeholders involved in its implementation. TRAMIL es un programa de investigación aplicada a la medicina popular del Caribe, iniciado en la década de los ‘80. Su trabajo se basa en llevar a cabo encuestas etnofarmacológicas participativas para identificar usos significativos de remedios de plantas, que son objeto de la validación científica, para tratar problemas comunes de salud. La difusión de los resultados de validación de los remedios con uso significativo completa las líneas de acción de TRAMIL. Al tiempo que representan una contribución científica internacional para la investigación académica, las actividades de TRAMIL constituyen la valoración de los saberes populares y locales. Esta relación fecunda entre el conocimiento local y la investigación científica es una respuesta a desafíos fundamentales para las sociedades del Caribe: mejorar la salud de las poblaciones del Caribe directa y en primer lugar, pero también, indirectamente, desarrollar oportunidades económicas en varios sectores (agricultura, la industria, el turismo y la salud).El éxito de TRAMIL se basa en una metodología rigurosa y una importante red informal de colaboradores que participan en diversas funciones del programa, a nivel de país y regional. TRAMIL es una de las pocas redes totalmente trilingües, activa durante casi cuarenta años, mucho antes de la popularización del Internet, en más de una veintena de territorio caribeños. Asocia especialmente a comunidades, profesionales de la salud, investigadores en muchas disciplinas, y profesionales de la información y documentación.Este trabajo tiene como objetivos explorar las modalidades de cooperación y logros sin precedentes de TRAMIL, presentando algunos ejemplos concretos del programa en Puerto Rico y examinar el sitio Web del programa y la complejidad de los desafíos que han enfrentado los actores involucrados en su implementación. TRAMIL est un programme de recherche appliquée à l’usage des plantes médicinales dans la Caraïbe, né dans les années 1980. Les usages significatifs des plantes pour répondre à des problèmes de santé sont recensés par des enquêtes ethnopharmacologiques participatives puis font l’objet de travaux scientifiques destinés à les valider. Les résultats sont ensuite diffusés auprès de larges publics.Tout en constituant un apport scientifique international à la recherche universitaire, les activités du réseau TRAMIL s’inscrivent dans la valorisation des savoirs locaux. Cette relation fertile entre savoirs locaux et recherche scientifique dessine des réponses à des défis essentiels pour les sociétés caribéennes : l’amélioration de la santé des populations caribéennes de façon directe et en premier lieu, mais également, de façon indirecte, le développement de perspectives économiques dans des secteurs divers (agriculture, industrie, tourisme, santé).Le succès de TRAMIL repose sur une méthodologie rigoureuse et sur un important réseau informel d’acteurs investis à différents niveaux du programme, sur le plan local et/ou pancaribéen. C’est l’un des rares réseaux entièrement trilingue, actifs depuis près de quarante ans (bien avant la popularisation d’internet), dans plus d’une vingtaine de territoire de la Caraïbe. Il associe notamment les populations, les professionnels de santé, les chercheurs dans de nombreuses disciplines, et les professionnels de l’information et de la documentation.La présente contribution propose d’explorer ces modalités de collaboration inédites et les réalisations auxquelles elles donnent lieu, en présentant quelques exemples concrets du programme TRAMIL à Porto Rico, puis en examinant le site internet du programme et les défis complexes auxquels il a confronté les acteurs impliqués dans sa réalisation. ACURIL 2017 San Juan, Puerto Rico hal-01629021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01629021 | Partager Voir aussi Savoirs locaux Ethnopharmacologie Travail collaboratif Plantes médicinales Organisations informelles [SHS.INFO] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences [SHS.MUSEO] Humanities and Social Sciences/Cultural heritage and museology [SHS.ENVIR] Humanities and Social Sciences/Environmental studies |
Alternances et mélanges codiques dans les interactions didactiques aux Antilles et en Guyane françaises Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles-Guyane Alain Mercier Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Ce document de synthèse retrace les différents travaux menés depuis la soutenance de ma thèse en 2003 en STAPS à l’université des Antilles et de la Guyane. Parti de l’étude de la place et des effets du créole en éducation physique et sportive en Guadeloupe, mon recrutement comme maître de conférences à l’IUFM de Guadeloupe et mon rattachement au CRREF (laboratoire en Science de l’éducation) m’ont amené à élargir mon champ d’étude à d’autres langues, à différentes disciplines scolaires et à plusieurs territoires d’Outre-mer français. Mon questionnement du passage d’une langue à une autre entre les différentes acteurs du système éducatif en situation d’enseignement, non pas dans une dimension strictement linguistique, mais selon les relations que ces contacts de langues permettent de développer sur un plan pédagogique et didactique, m’ont conduit à m'intéresser plus précisément aux formes et aux fonctions des alternances et mélanges codiques au cours des interactions didactiques en contexte multilingue. L’angle d’approche privilégié n’est donc pas seulement de décrire la manière dont les personnes co-construisent des savoirs en passant d’une langue à une autre, mais aussi d’identifier les rôles et les effets de ces alternances et mélanges codiques sur les processus d’enseignement-apprentissage. L’objectif est, d’une part, de produire des connaissances sur les pratiques langagières réelles dans l’enseignement aux Antilles et en Guyane françaises, et d’autre part, d’expérimenter des dispositifs d’enseignement bi-plurilingue et de proposer des pistes de réflexion sur la gestion du plurilinguisme en contexte didactique multilingue. Cette réflexion pose de la sorte constamment la double question de la place et de la fonction des langues au cours des interactions didactiques aux Antilles et en Guyane françaises. Ainsi, mes recherches se sont organisées selon deux axes : le premier concerne une étude descriptive et compréhensive des phénomènes d’alternances et de mélanges des langues au cours des interactions entre enseignants et élèves en situation d’enseignement en Guadeloupe, à Saint-Martin et en Guyane française, le second est une analyse des effets de ces passages alternés ou mélangés d’une langue à une autre sur les processus d’enseignement-apprentissage en contexte multilingue. Partant de ces deux axes étroitement articulés, je propose une approche didactique contextuelle du plurilinguisme en éducation et en formation en Outre-mer français qui fait appel à la fois aux sciences du langage et aux sciences de l’éducation. À l’issue de cette synthèse, certaines perspectives de recherche portant sur l’alternance et le mélange codiques au cours des interactions seront présentées en élargissant mon champ d’étude à des dispositifs scolaires spécifiques (accompagnement spécialisé, classes bilingues), à des situations éducatives hors du champs scolaire (éducation thérapeutique, médiation scientifique), ainsi qu’à des contextes informels (langage SMS, conversations en famille). https://hal.univ-antilles.fr/tel-01612728 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess tel-01612728 https://hal.univ-antilles.fr/tel-01612728 https://hal.univ-antilles.fr/tel-01612728/document https://hal.univ-antilles.fr/tel-01612728/file/Vol%201%20-%20HDR%20Anciaux.pdf | Partager |
Institutionnalisation de la protection environnementale et développement de l’artisanat minier dans les espaces sensibles de Madagascar Auteur(s) : Canavésio, Rémy Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À Madagascar, depuis quelques années, la sauvegarde de la biodiversité est devenue une priorité pour le gouvernement. Avec l’aide des partenaires étrangers, le pays étend actuellement de manière spectaculaire son réseau d’espaces protégés. Malgré l’intégration de la gouvernance participative sur le terrain, ce mouvement s’accompagne d’une très forte déstabilisation des communautés locales. Parallèlement, le pays qui affronte des crises multiples (crise économique latente et crises politiques à répétition) est le théâtre d’un formidable « boum » des activités informelles en général et de l’artisanat minier en particulier. Dans bien des cas, lorsque la gestion des milieux sensible est retirée aux communautés locales au profit d’acteurs institutionnels, on assiste au développement de ces activités destructrices. Pour lutter contre cet effet pervers de l’institutionnalisation de la protection environnementale, il devient urgent de disposer d’un plus large panel de systèmes de gouvernance. Ceux-ci doivent être conçus pour s’adapter aussi bien que possible à la multitude de contextes rencontrés, en prenant en compte l’ensemble des acteurs, qu’ils soient formels, issus de la société traditionnelle, ou informels. In Madagascar, during the last few years, conservation of biodiversity has become a major priority for the government. Indeed, with the help of the foreign countries, Madagascar is currently expanding its network of protected areas. But despite the integration of participant governance on the ground, this movement contributes to the destabilization of local communities. Meanwhile, multiple crises (economic crisis, latent and recurrent political crises) take place in Madagascar. Besides, the country is the scene of a tremendous “boom” of informal activities in general, and small-scale mining in particular. In many cases, when the protection of sensitive environments is taken from local communities for the benefit of institutional actors, the development of these destructive activities in protected areas increases. To fight against this pernicious effect of the institutionalization of environmental protection, it is urgent to extend the modes of governance. These modes must be as flexible as possible, according to local contexts, and have to take into account traditional, formal or informal actors. Madagascar Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3622 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3622 | Partager |
Les déterminants de la disposition des managers à formaliser les PME informelles en Côte d’Ivoire Auteur(s) : Nohoua, Traoré Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les déterminants de la disposition des managers à formaliser les PME informelles en Côte d’Ivoire. Les données utilisées portent sur 400 entreprises du secteur informel enquêtées dans le cadre du projet CAPEC/CRDI. À partir des statistiques descriptives et de l’estimation d’un modèle Probit, l’étude met en évidence d’une part les variables qui influencent négativement et d’autre part celles qui influencent positivement la disposition à formaliser les PME. Il ressort de ces enquêtes que les taxes, le fait que l’entreprise soit dirigée par une femme, les coûts d’enregistrement, l’affiliation à une organisation politique et l’ignorance des procédures ont un effet négatif sur la disposition des managers à formaliser leurs entreprises. Les résultats montrent que la possession d’un plan d’affaires à la création, l’expérience du manager, la localisation, le niveau d’instruction supérieur, la simplification des procédures d’enregistrement affectent positivement la propension à formaliser les PME informelles. De même, les problèmes d’accès au financement et aux marchés publics conduisent les managers à la formalisation de leurs entreprises. Au regard de ces déterminants, la réduction des coûts de la formalisation, un meilleur accès des PME qui se formalisent au financement et aux marchés publics, le renforcement des capacités des opérateurs de l’informel, l’instauration d’une fiscalité incitative et la vulgarisation des procédures de déclaration s’avèrent des leviers importants de la formalisation. This paper analyzes the determinants of the willingness of managers to formalize informal SMEs in Côte d'Ivoire. The data used relate to 400 informal sector enterprises surveyed under the CAPEC / IDRC project. On the basis of descriptive statistics and the estimation of a Probit model, the study highlights both variables that negatively influence and those that positively influence the willingness to formalize SMEs. These surveys show that taxes, the fact that the company is headed by a woman, registration costs, affiliation to a political organization and ignorance of procedures have a negative effect on the formalization of businesses.Moreover, the results show that ownership of a business plan at creation, managerial experience, location, higher education, simplification of registration procedures positively affect the propensity to formalize informal SMEs. Similarly, the problems of access to finance and public procurement lead to more formalization. In view of these determinants, the reduction in the costs of formalization, better access by SMEs to financing and public procurement, capacity building for informal operators, the introduction of tax incentives and the Dissemination procedures are important levers of formalization. Côte d’Ivoire Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10358 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10358 | Partager |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95% du Produit Intérieur Brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23% du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5% à 60% du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4728 http://etudescaribeennes.revues.org/4728 | Partager |
Le tourisme scientifique, un après-tourisme en Patagonie ? Auteur(s) : Bourlon, Fabien Bourdeau, Philippe Michel, Franck Inostroza, Gabriel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur fond de crise du tourisme au Nord, de la globalisation de l’économie et de l’accélération des mobilités, une évolution des formes de développement touristiques semble à l’œuvre dans les confins géographiques. Dans certains territoires touristiques du fait de conflits dans l’usage des ressources naturelles, des pratiques récréatives alternatives émergent qui combinent une logique économique avec des préoccupations socio-environnementales.Notre article analyse l’apparition du tourisme scientifique dans la région « non-touristique » de Aysén, en Patagonie chilienne. Des acteurs d’un territoire se mobilisent selon des pôles culturels et des axes thématiques autour de projets pilotes, de recherche expérientielle et de médiations scientifiques innovantes. Sur ce front pionnier, un réseau informel d’acteurs coordonne ses actions pour aborder les problématiques sociales et environnementales de leur territoire. Opérateurs et prestataires pour le tourisme scientifique créent de manière participative une offre originale. Un système touristique alternatif, axé sur la protection de l’environnement, de la culture et des dynamiques sociales de la communauté d’accueil, favorise l’acquisition et le partage de savoirs entre scientifiques, acteurs locaux et visiteurs.Le tourisme scientifique s’inscrit-il dans une évolution globale des pratiques touristiques ? En proposant de dépasser les frontières, entre activités récréatives et le travail, de lieux de vie et de loisir, il apparaît comme l’expression d’un « après-tourisme ». L’hybridation des pratiques, une approche scientifique associée à l’esprit de la découverte inhérent au voyage, semble pouvoir relever des défis sociétaux liés à l’essor d’un tourisme globalisé. Alors que le tourisme est pensé depuis longtemps en termes de transfert de compétences, de modèles et d’ingénierie du Nord vers le Sud, une périphérie propose de nouveaux cadres de pensée, d’action et de participation qui renouvellent le sens du voyage. In the context of a tourism crisis in the north, a globalized economy and an increase of mobility, a change in the forms of tourism development seems to occur in peripheral areas. In some tourism areas and due to conflicts over the use of natural resources, alternative recreational practices arise that combine economic needs and socio-environmental concerns.Our article analyzes the appearance of scientific tourism in the "non-tourist" region of Aysén, in Chilean Patagonia. Actors of a territory unite according to specific cultural poles and thematic axes through experiential research and innovative scientific mediation pilot projects. On this pioneer front, an informal network of stakeholders coordinates its actions to address the social and environmental issues of their territory. Operators and service providers for scientific tourism create an innovative offer in a participatory process. An alternative tourism system, focused on protecting the environment, the culture and social dynamics of the host community, promotes the acquisition and sharing of knowledge between scientists, local actors and visitors.Is scientific tourism part of a global evolution of tourism practices? By proposing to go beyond established boundaries, of recreational activities and work, everyday places and leisure areas, it appears as the expression of an “After-Tourism”. The hybridization of practices, a scientific approach associated with the spirit of the discovery inherent of the travel experience, seems to respond to the challenges of the community confronted to the rise of a globalized tourism. While tourism has always been thought of in terms of transfer of skills, models and engineering from the North to the South, a periphery offers new frameworks of thought, action and participation that renew the meaning of travel. En un escenario de crisis del turismo en los países desarrollados, de la globalización de la economía y del incremento de las movilidades, una evolución de las formas de desarrollo del turismo parece estar en marcha en los confines geográficos. En ciertos territorios turísticos, debido a los conflictos de uso de los recursos naturales, prácticas recreativas alternativas surgen que combinan una lógica económica con preocupaciones socio-ambientales.El presente artículo analiza el surgimiento del turismo científico en la región “no-turística” de Aysén en la Patagonia chilena. Actores del territorio se unen según polos y temáticas científicas, a través de proyectos pilotos, de investigación experiencial y mediaciones científicas innovadoras. En este frente pionero, una red informal se organiza para abordar las problemáticas sociales y ambientales de su territorio. Operadores y proveedores de servicios para el turismo científico crean de manera participativa una oferta novedosa. Un sistema turístico alternativo, basado en el cuidado del medio ambiente, de la cultura y de las dinámicas sociales del comunidad de acogida, favorece la adquisición y el intercambio de conocimientos entre científicos, actores locales y visitantes. ¿Será la aparición del turismo científico la expresión de una evolución global de las practicas turísticas? Al invitar a que sean sobrepasadas las fronteras, entre actividades recreativas y el trabajo, lugares de vida y sitios de esparcimiento, este se presenta como un “Pos-Turismo”. La hibridación de las prácticas, una aproximación científica asociada al espíritu de descubrimiento inherente del viaje, parece poder resolver los desafíos de nuestras sociedades vinculados al auge de un turismo globalizado. Cuando el turismo suele ser pensado desde hace mucho, como un proceso de transferencia de capacidades, de modelos y de ingenierías, del Norte hacia el Sur, una periferia propone nuevos marcos conceptuales, de acción y de participación, que renuevan el sentido del viaje. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11169 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11169 | Partager |
L’informel dans l’éducation de l’enfant : Le cas de l’alternance codique en Guadeloupe Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Jeannot-Fourcaud, Béatrice Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Paris : L'Harmattan Résumé : International audience ISSN: 1967-5798 hal-01538317 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01538317 | Partager |
Étude de la complexité de la gestion des espaces publics à vocation de transport à Dakar (Sénégal) Auteur(s) : Samba Wade, Cheikh Tremblay, Rémy Mamadou Ndiaye, El Hadji Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’organisation et la gestion des espaces publics en milieu urbain sont au centre des préoccupations de la puissance publique. Cet intérêt est lié dans les pays en développement aux nombreux dysfonctionnements recensés dans la ville. Ces difficultés sont entretenues par la démographie galopante, l’urbanisation informelle et à l’accroissement des activités industrielles, commerciales entre autres. À Dakar, la question de la mobilité urbaine est exacerbée par les puissants mouvements pendulaires entre la ville centrale et la périphérie amplifiés par les stationnements anarchiques et par l’inorganisation des modes de transports urbains.Le type d’espace public choisi pour cet article est une gare routière située au cœur du Plateau de Dakar : Petersen. Elle apparaît comme l’une des plus importantes gares routières du pays, surtout en matière de fréquentation avec plus de 50 000 personnes par jour. Le mode de gestion appliqué ici est la concession, une convention par laquelle la puissance publique confie la gestion de l’équipement à la SAGES une structure privée prenant en charge les intérêts parfois très contradictoires des différents acteurs. The organization and management of public spaces in urban areas is a central concern of public authorities. This interest is linked in developing countries with numerous shortcomings identified in the city. These difficulties sustained by massive population growth, urbanization informal, and increased industrial activities, commercial and others. In Dakar, the question of urban mobility is exacerbated by the significant commuting between the city center and the periphery that are amplified by the chaotic parking lots and the disorganization of urban transport modes.The type of public space chosen for this article is a bus station in the heart of the Plateau de Dakar: Petersen. It appears as one of the largest bus stations in the country, especially in terms of attendance with over 50,000 people per day.The management method applied here is the concession, an agreement by which the public entrusts the management of equipment at the SAGES, a private organization that supports some very conflicting interests of different actors. Sénégal Dakar Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7858 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7858 | Partager |
Créole et sport Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Canopé Résumé : National audience La langue créole est généralement considérée comme un moyen de communication et d’expression, apprécié et privilégié, dans le cadre d’échanges informels entre amis et parents en Guadeloupe (Durizot Jno-Baptiste, 1996). L’usage du créole est également souvent rattaché à l’expression des sentiments et des émotions aux Antilles françaises (Chaudenson, 1989). Mais qu’en est-il en sport ? Le créole occupe-t-il une place particulière et remplit-il une fonction spécique au cours des interactions langagières dans le cadre des pratiques physiques et sportives aux Antilles françaises ? « L’enceinte des stades » représente-t-elle un espace ouvert, libre et propice à l’emploi du créole ? Quelle place le créole occupe-t-il réellement aujourd’hui dans les situations de communication où les acteurs sont investis et engagés sur un plan moteur et affectif dans un cadre sportif ? ISSN: 9782351900116 hal-01548664 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01548664 | Partager |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95 % du Produit intérieur brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23 % du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5 % à 60 % du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4757 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4757 | Partager |
Co-construire, partager, apprendre ensemble : apprentissage informel et projets collaboratifs Auteur(s) : Pajard, Anne Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l'Information et des Bibliothèques (ENSSIB) Résumé : International audience ISSN: 0006-2006 hal-01611512 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01611512 | Partager |
Des premiers empires à la première mondialisation, xvie-xxe siècles : simples influences ou répétition g Auteur(s) : Bardet, Flavien Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Nous tenterons de décoder les liens unissant le nouvel âge des impérialismes européens à la première mondialisation, ces deux périodes coexistant parfaitement dans les années 1870-1914. À travers une revue de la période fondatrice des nouveaux impérialismes précédant la Première Guerre mondiale, nous dégagerons un tableau de normes démontrant à quel point la première mondialisation sut s’inspirer de concepts développés pour l’expansion impériale des grandes puissances, tout en insistant sur les différences inhérentes à ces deux façons de concevoir les relations internationales. We will explore the bonds linking the new age of European imperialism to the first globalized economy of the period 1870-1914, since both developed concurrently. Through a general overview of the development of Europe’s new concepts of empire prior to the First World War, we will try to establish norms tending to show how the first globalization of the 19th century found its inspiration in concepts that had been established to foster the colonial expansion of the great European Powers. Still, we will also insist on the differences between these two ways of conceiving international relations. Royaume-Uni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6207 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6207 | Partager |