Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
CAMP – Connectivité des Aires Marines Protégées - Période Mars 2009 – Février 2010. Rapport intermédiaire Auteur(s) : Muths, Delphine Bourjea, Jerome Résumé : The main aim of the CAMP project (2009-2011) is to estimate the efficient connectivity between the Marine Protected Areas (MPA) of the South-West Indian Ocean (SWIO). For that purpose, we use a population genetics approach on 3 reef fishes: Epinephelus merra, Lutjanus kasmira et Myripristis berndti. The overall goal of the project is to provide new elements to MPA managers that will contribute to design the best network of MPAs in the SWIO. In the first year of the project, most of the time was spent to sample fishes. Based on collaborations with 5 international and national partners, we succeed to sample more than 1100 fishes within 12 sites of the SWIO. More than 850 of the 1100 fishes were already sequenced. The development of third microsatellite libraries is under-going and should be available for the 2nd part of the year 2010. The second year of the project (2010) will focus on the end of the sampling in the SWIO as well as doing most of the genetic analysis of the samples collected in 2009 (microsatellit analysis) and in 2010 (mtDNA sequencing). At the end of the second year, we expect to be able to do a first regional analysis of the genetic structure of these reef fishes population. Then, in 2011, the project team will elaborate some recommendations to MPAs managers on the basis of the whole genetic dataset L’objectif principal du projet CAMP (2009-2011) est d’estimer la connectivité effective entre les Aires Marines Protégées (AMP) du sud ouest de l’océan Indien (SOOI) par le biais de la génétique des populations de 3 modèles biologiques : Epinephelus merra, Lutjanus kasmira et Myripristis berndti. L’objectif final est de fournir des éléments de réflexion aux gestionnaires afin de contribuer significativement au dessin du réseau des AMPs dans le SOOI. La première année du projet a été consacrée essentiellement à l’échantillonnage. Basé sur une coopération avec nos 5 partenaires nationaux et internationaux, cet échantillonnage a permis de collecter plus de 1100 échantillons de tissus de ces 3 espèces de poissons répartis dans 12 sites du SOOI. Sur ces 1100 poissons, plus de 850 séquences d’ADN mitochondrial ont d’ores et déjà été effectuées. En parallèle, le développement des banques microsatellites pour les 3 espèces est en cours et devrait être disponible pour à la mi 2010. La deuxième année du projet (2010) aura pour objectif de poursuivre l’échantillonnage sur l’ensemble du SOOI et de réaliser les analyses microsatellites des échantillons collectés en 2009 ainsi que les séquences des échantillons collectés en 2010. Au terme de cette deuxième année, une analyse de la structure génétique de ces populations de poissons de récifs pourra être menée, suivie en 2011 de l’élaboration d’aides à la gestion sur la base de l’ensemble des données acquises dans le cadre de ce projet. Droits : 2010 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21086/18710.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00100/21086/ | Partager Voir aussi Aires marines protégées génétique connectivité poissons de récif échantillonnage Sud Ouest Océan Indien connectivité Télécharger |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
L’exploitation du Raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun : entre contribution au développement socio-économique et dégradation des ressources naturelles Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’exploitation commerciale des produits forestiers non ligneux a animé et anime encore au plan international les débats sur la gestion durable des forêts, notamment par son apport en matière de conservation, d’amélioration des conditions d’existence des populations locales et de gestion participative. Cependant, l’exploitation commerciale des PFNL soulève la problématique de la durabilité tant au plan écologique, économique que sociopolitique. La présente recherche traite de cette problématique en prenant comme PFNL d’illustration le raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun. Elle vise à analyser la durabilité socio-économique et environnementale de l’exploitation du raphia dans la forêt marécageuse « Hlanzoun ». La méthodologie utilisée est une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives. Les outils d’analyse de données utilisés sont entre autre, la statistique descriptive, l’analyse filière des revenus d’exploitation et des valeurs ajoutées et l’analyse du système socio-écologique. Nos résultats montrent que le raphia est une plante à usages multiples. Que ce soit les feuilles, les fibres, la sève ou le tronc, tout ou presque peut être valorisé sur le raphia. Au niveau des villages riverains du Hlanzoun l’exploitation de la sève du raphia et sa transformation en alcool alimentaire est de loin le type d’usage qui procure le plus de revenu malgré le fait que les autres types d’usages mobilisent un nombre plus important d’acteurs. L’exploitation commerciale de ce PFNL se déploie suivant une organisation relativement simple et avec des caractéristiques propres à la plupart des activités de la petite production marchande des économies sous-développées en crise. Cette exploitation est essentiellement articulée autour des coupeurs/collecteurs, des intermédiaires commerciaux, des agents de transformation/conditionnement et des consommateurs des produits finis. La contribution annuelle totale de la filière raphia au développement a été estimée à 192 429 633 Fr. CFA (environ 385 000 dollar) et les revenus d’exploitation de tous les acteurs ont un signe positif malgré le faible niveau de technologie et de formation. Le raphia apporte donc des revenus relativement importants aux divers acteurs en dépit des handicaps de la filière et du déficit d’équité dans la répartition des richesses produites. Au plan de la gouvernance, on note un déficit d’instances, de règles et de procédures, dont l’effectivité et la légitimité sont clairement établies. Cet état de chose laisse le parc à raphia dans un régime d’accès « libre » mais seulement pour les riverains ; nous nous retrouvons donc en présence d’un système de cueillette, caractérisé par l’exploitation de plants immatures et la surexploitation, mettant en péril la capacité de renouvellement de la ressource et même l’avenir de la filière. On note cependant un effort de contrôle de l’accès des non riverains et des tentatives d’adaptation des riverains. En effet, le nombre d’exploitants est passé de 148 à 92 entre 2008 et 2010 et le nombre de pieds de raphia saignés est passé de 15 452 à 8 832 durant la même période. Au total, l’exploitation du raphia dans le Hlanzoun s’inscrit dans un environnement défavorable par rapport aux exigences de développement durable d’une filière de PFNL. Mais les divers acteurs sont à présent conscients de la nécessité d’agir pour une meilleure réglementation de l’accès et de l’exploitation. The commercial use of non woody forest products is a crucial issue in the international debate on the sustainable management of forests. These products are supposed to contribute to conservation by improving local populations’ livelihood and their involvement in forest management. This study lies within the scope of two South-South Cooperation projects (PSC 22P07 and PSC 03T08) implemented by the CEBEDES NGO with the financial support of the Kingdom of the Netherlands. It aims at analyzing the socioeconomic and environmental sustainability of the raffia stands management in the swamp forest "Hlanzoun ". This small forest is located in one of Benin southern Wetlands in the municipality of Zogbodomey.The methodology to assess raffia socioeconomic performances relies on the estimation of the values added within the raffia value chains. Stakeholders at every segment of the value chains have been surveyed on the incomes obtained out of raffia. The methodology to assess the sustainability of the management relies on a simple indicator measuring the ratio of younger to elder palms. Palms in stands have been counted according to their age group. The survey confirms that raffia is a multi-purpose plant used for its leaves, fibers, sap and trunk. In villages at the borders of the Hlanzoun forest, harvesting the raffia sap on standing palms and processing it into alcohol are a major income generating activity. Alcohol is then marketed through a network of collectors, wholesalers and petty traders up to the consumers. The contribution of raffia to local and regional development was estimated by the total incomes generated at 192.429.633 F CFA. All stakeholders earn positive and significant incomes in spite of the low level of technology and skills, but traders receive a large share of the wealth produced. As regard to governance, "free" access only concerns residents and efforts are made to control the access of non-residents. One notes a deficit of legitimated authorities, rules and procedures for a sustainable use: Restrictions on the harvest of immature palms are not anymore enforced and it endangers the renewal capacity of the resource. But at the same time, the number of operators seems to be decreasing (from 148 to 92 between 2008 and 2010, whereas the number of harvested raffia palms decreased from 15,452 to 8,832 during the same period). A self-regulation might occur, due to the fact that a livelihood of local people relies on a diversity of income generating activities. In total, the operation of Raffia in Hlazoun is in an unfavorable environment with the requirements of sustainable development in a sector of NTFF. But the various actors are now aware of the need for action to better regulate access and operation. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5556 | Partager |