Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Patrimoine culturel et politique éducative en Guyane Auteur(s) : Blérald, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La notion de patrimoine a toute sa place dans une pédagogie moderne et est particulièrement indiquée à la Guyane, un territoire plurilingue et multiculturel. Il est présenté les différents dispositifs et activités de valorisation du patrimoine dans le système éducatif. Ainsi, un projet de patrimoine local est intégré dans les établissements, un professeur référent assure la cohérence du volet culturel, un enseignement est basé sur les oeuvres d'arts patrimoniales contemporaines et un enseignement d'exploration en lettre et histoire-Géographie est proposé. Enfin, de nombreux cas pratiques guyanais d'application de ses directives éducatives seront exposés. Le patrimoine devient alors un instrument à l'acquisition de connaissances mais aussi à l'assimilation d'une identité. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12102 V12102 | Partager |
Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles ; Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles ; Les années 2000 ou le virage patrimonial du revivalisme français dans la musique et la danse traditionnelles Auteur(s) : Charles-Dominique, Luc Charles-Dominique, Luc Charles-Dominique, Luc Auteurs secondaires : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés CIRIEF : Centre International de Recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Monsieur Luc Charles-Dominique nous présente un axe de recherche sur l'étude des processus de patrimonialisation dans le domaine des musiques et danses traditionnelles en France. Il nous présente en particulier l'étude de la FAMDT : la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles. Créé en 1985, ce réseau regroupe une centaine d'associations et de fédérations d'associations travaillant dans le secteur des musiques et des danses de tradition orale. En 2006, le Ministère de la Culture et de la Communication a mis en oeuvre une convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) incluant les traditions et expressions orales, les arts du spéctacle, les évènements rituels, festifs, les savoirs, les pratiques et les techniques artisanales traditionnelles. Monsieur Luc Charles-Dominique nous présente un axe de recherche sur l'étude des processus de patrimonialisation dans le domaine des musiques et danses traditionnelles en France. Il nous présente en particulier l'étude de la FAMDT : la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles. Créé en 1985, ce réseau regroupe une centaine d'associations et de fédérations d'associations travaillant dans le secteur des musiques et des danses de tradition orale. En 2006, le Ministère de la Culture et de la Communication a mis en oeuvre une convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) incluant les traditions et expressions orales, les arts du spéctacle, les évènements rituels, festifs, les savoirs, les pratiques et les techniques artisanales traditionnelles. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12038 V12038 V12038 V12038 | Partager |
L'inventaire général du patrimoine culturel : un outil scientifique au service de l'aménagement urbain ; L'inventaire général du patrimoine culturel : un outil scientifique au service de l'aménagement urbain Auteur(s) : Kissoun, Bruno Kissoun, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : L'inventaire général du patrimoine culturel, service de recherche et de documentation, créé en 1964 a développé une méthode scientifique nationale pour ses enquêtes et a constitué peu à peu la plus importante documentation historique, graphique et photographique sur l'ensemble du patrimoine français, architectural et mobilier. Par ses enquêtes topographiques ou thématiques, il contribue activement à l'élargissement de la notion de patrimoine. L'inventaire délivre un état des lieux, une carte d'identité du territoire qui permet de localiser, d'identifier et de qualifier l'ensemble des objets architecturaux ou mobilier qui forment le paysage urbain ou rural. L'inventaire se veut un outil de gestion territoriale en matière d'aménagement, de protection, de mise en valeur culturelle et touristique. Dans le domaine de l'aménagement urbain, les capacités d'identification et d'évaluation, l'exhaustivité des études permettent une réelle appréciation et d'évaluation du patrimoine en identifiant les vrais « points forts ». Cet exposé s'appuie sur l'inventaire du patrimoine de la ville de Pointe-à-Pitre, conduit depuis 2001. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16277 V16277 V16277 | Partager |
Amerindians Auteur(s) : Dovert, Stéphane Année de publication : Éditeur(s) : Service commun de la documentation, Université des Antilles Description : Ce texte, présenté par Stéphane Dover, Conseiller à la coopération culturelle dans la Caraïbe, à l'occasion de l'inauguration de l'exposition "Amerindians" à l'Alliance française de Sainte-Lucie, propose une perspective comparatiste des problématiques patrimoniales entre certaines communautés autochtones d'Asie et de la Caraïbe. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T16001 T16001 | Partager |
MAAC : Introduction Auteur(s) : Bénac-Giroux, Karine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Matrimoine-Afro-Américano-Caribéen (MAAC) : Enjeux, pratiques, représentations" : journée d'études, le 25 octobre 2021. Université des Antilles Description : Le projet MAAC a consisté à créer une plateforme scientifique et pédagogique numérique réunissant des textes, des vidéos (entretiens, portraits) et des expositions sur la notion de matrimoine notamment le Matrimoine Afro-américano-caribéen et ses usages dans les productions artistiques contemporaines. Il se construit autour du dialogue scientifique entre des équipes caribéennes, américaines et européennes à propos du matrimoine afro-américano-caribéen et il a l'avantage de se baser sur des recherches en cours et de viser la synergie entre les chercheur.e.s. Le projet Matrimoine Afro-américano-caribéen entend contribuer à la constitution et à l'analyse du matrimoine culturel afro-américain et aux modalités de sa transmission dans la création contemporaine (littérature, arts et arts de la scène) de l'aire des Caraïbes (Barbade, Cuba, Guadeloupe, Jamaïque, Martinique, Haïti, République Dominicaine, Trinidad-et-Tobago) et des Amériques en général (notamment Amérique latine, Brésil et États-Unis). La journée d'études alternera présentations académiques, performances initiées dans le cadre d'une recherche-création et débats avec des artistes femmes. La journée d'étude se clôturera sur le vernissage de l'exposition d'Anja Beutler à la bibliothèque universitaire du Pôle Martinique. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V22005 V22005 | Partager |
Conserver et transmettre le patrimoine immatériel (restitution) Auteur(s) : Anakesa Kululuka, Apollinaire Compper, Franck Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) WWF : Fonds mondial pour la nature. Section (France) Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Restitution de l'atelier sur la "Conservation et la transmission du patrimoine immatériel" Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12031 V12031 | Partager Voir aussi Patrimoine Patrimoine culturel Patrimoine immatériel Transmission Tradition orale Brésil Guyane Française Suriname Télécharger |
La conservation du patrimoine culturel immatériel (Partie2) Auteur(s) : Wajãpi, Tapajona Fremaux, Céline Goguillon, Bertrand Graça Estavao, Reginaldo Guigui, Catherine Labonte, Berchel Lourens, Erienne Mouzard, Thomas Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Rencontres transfrontalières Oyapock, les 1er et 2 décembre 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'adoption par l'UNESCO en 2003 de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a officialisé une rupture dans la notion de patrimoine et a contribué à instaurer de nouvelles dynamiques au sein des groupes ethniques et culturels du monde entier. Sur le plateau des Guyanes, où les traces patrimoniales immatérielles se distinguent par leur importance et leur diversité, de nombreux acteurs oeuvrent à la conservation et à la valorisation du patrimoine intangible. C'est à travers les exemples des expressions orales et graphiques wayãpi, du rituel maraké et d'autres, que nous aborderons la question du patrimoine culturel immatériel : les différentes manières de le préserver et de le valoriser ainsi que les conséquences de cette valorisation. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13109 V13109 | Partager Voir aussi Patrimoine immatériel Conservation Préservation Valorisation Oralité Patrimoine culturel Guyane Française Brésil Suriname ; Télécharger |
L'âme déconnectée : les conséquences de la colonisation européenne sur les Garifunas (Caraïbes-Noirs) d'aujourd'hui à St. Vincent et en Amérique centrale ; L'âme déconnectée : les conséquences de la colonisation européenne sur les Garifunas (Caraïbes-Noirs) d'aujourd'hui à St. Vincent et en Amérique centrale ; L'âme déconnectée : les conséquences de la colonisation européenne sur les Garifunas (Caraïbes-Noirs) d'aujourd'hui à St. Vincent et en Amérique centrale Auteur(s) : Ellis-Brown, Zoila Ellis-Brown, Zoila Ellis-Brown, Zoila Ellis-Brown, Zoila Ellis-Brown, Zoila Auteurs secondaires : Donatien, Patricia Donatien, Patricia Donatien, Patricia Donatien, Patricia Donatien, Patricia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Citoyenneté culturelle et mémoire collective dans la Caraïbe et ses diasporas" : journée d'étude, le 18 avril 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Patricia Donatien lit la communication proposée par Zoila Eliis-Brown. L'exposé commence par un panorama sur la colonisation vécue par les Caraïbes aux prises avec les colonisateurs français et anglais avant 1748 puis de 1763-1795, jusqu'à leur expulsion de St. Vincent en 1797. Le propos aborde ensuite la question des répercussions de cette expérience coloniale sur la société de Saint-Vincent, puis sur l'ensemble de la population autochtone de la Caraïbe. Après avoir traité de l'évolution de ces dernières années, l'accent est mis sur l'action de la fondation dédiée au patrimoine Garifuna et sur les perspectives de collaboration en vue de la promotion de la culture Garifuna dans la Caraïbe. Patricia Donatien lit la communication proposée par Zoila Eliis-Brown. L'exposé commence par un panorama sur la colonisation vécue par les Caraïbes aux prises avec les colonisateurs français et anglais avant 1748 puis de 1763-1795, jusqu'à leur expulsion de St. Vincent en 1797. Le propos aborde ensuite la question des répercussions de cette expérience coloniale sur la société de Saint-Vincent, puis sur l'ensemble de la population autochtone de la Caraïbe. Après avoir traité de l'évolution de ces dernières années, l'accent est mis sur l'action de la fondation dédiée au patrimoine Garifuna et sur les perspectives de collaboration en vue de la promotion de la culture Garifuna dans la Caraïbe. Patricia Donatien lit la communication proposée par Zoila Eliis-Brown. L'exposé commence par un panorama sur la colonisation vécue par les Caraïbes aux prises avec les colonisateurs français et anglais avant 1748 puis de 1763-1795, jusqu'à leur expulsion de St. Vincent en 1797. Le propos aborde ensuite la question des répercussions de cette expérience coloniale sur la société de Saint-Vincent, puis sur l'ensemble de la population autochtone de la Caraïbe. Après avoir traité de l'évolution de ces dernières années, l'accent est mis sur l'action de la fondation dédiée au patrimoine Garifuna et sur les perspectives de collaboration en vue de la promotion de la culture Garifuna dans la Caraïbe. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13148 V13148 V13148 V13148 V13148 V13148 | Partager Voir aussi Colonisation Citoyenneté Diaspora Citoyenneté culturelle Culture Histoire Population autochtone Colonisation Citoyenneté Diaspora Saint-Vincent-et-les-Grenadines Saint-Vincent-et-les-Grenadines Saint-Vincent-et-les-Grenadines Saint-Vincent-et-les-Grenadines Saint-Vincent-et-les-Grenadines ; Télécharger |
Entretien avec Alexandra DEGLISE Auteur(s) : Deglise, Alexandra Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AUF : Agence Universitaire de la Francophonie Extrait de : "Projet Matrimoine Afro-Américano-Caribéen. La contribution des femmes au patrimoine mondial" : entretiens, le 11 mars 2020. Université des Antilles Description : La contribution de l'excellence féminine au patrimoine culturel et artistique mondial représente la thématique essentielle du projet Matrimoine Afro-Américano-Caribéen (MAAC). Ce projet a été rendu possible grâce à un financement de l'Agence Universitaire de la Francophonie. Il se propose de constituer une base de données numérique réunissant des vidéos d'entretiens, de création ainsi qu'une bibliographie active et passive sur la notion de Matrimoine et ses usages dans la production contemporaine. Enfin, il entend contribuer à la constitution et à l'analyse du matrimoine culturel afro-américano-caribéen et les modalités de sa transmission dans la création contemporaine (littérature, arts et arts de la scène) de l'aire des Caraïbes (Barbade, Cuba, Guadeloupe, Jamaïque, Martinique, Haïti, République Dominicaine, Trinidad-et-Tobago) et des Amériques en général (notamment Amérique latine, Guyane, Brésil, États-Unis). Pour plus d'infos : https://matrimoine.art/about-project Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20126 V20126 | Partager |
Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat ; Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat ; Signature identitaire, individuation, continuité historique, du geste dansé et musical dans la haute-taille : Lucien Rosamond et le style perriolat Auteur(s) : Khatile, David Khatile, David Khatile, David Auteurs secondaires : Desroches, Monique Desroches, Monique Desroches, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CFQCU : Conseil Franco-Québécois de Coopération Universitaire CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : "Monsieur David Khatile nous présente un sujet intéressant sur une danse traditionnelle de la Martinique : la Haute-taille. Il nous propose également le portrait d'une grande figure de la haute-taille martiniquaise, Lucien Rosamond, passeur de patrimoine, commandeur tambourinaire et très grand danseur qui a créé le "style perriolat dans les années 1960-1970. Un virtuose qui a su transmettre sa passion pour la danse et la musique traditionnelle. Son allocution est suivie par un débat avec le public." "Monsieur David Khatile nous présente un sujet intéressant sur une danse traditionnelle de la Martinique : la Haute-taille. Il nous propose également le portrait d'une grande figure de la haute-taille martiniquaise, Lucien Rosamond, passeur de patrimoine, commandeur tambourinaire et très grand danseur qui a créé le "style perriolat dans les années 1960-1970. Un virtuose qui a su transmettre sa passion pour la danse et la musique traditionnelle. Son allocution est suivie par un débat avec le public." Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12009 V12009 V12009 V12009 | Partager |
L'architecture du musée Franconie Auteur(s) : Fautrez, Marc Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : DMPCTG : Direction des Musées et Patrimoine de la CTG Extrait de : Nuit européenne des musées : conférences, le 14 novembre 2020. Université des Guyane Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V21003 V21003 | Partager Voir aussi Musée Urbanisme Histoire Architecture Patrimoine culturel Histoire Urbanisme Guyane Française|Cayenne Télécharger |
La transmission du patrimoine culturel à l'école Auteur(s) : Liverpool, Elford Chantrel, Gwendoline Donisete Benzi Gruppioni, Luis Fauré, Chantal Franceschini, Marcia Gauthier, Jean-Marc Labonté, Arold Maurel, Didier Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Rencontres transfrontalières Oyapock, les 1er et 2 décembre 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le réseau des établissements scolaires et de formation maille le territoire amazonien et fait partie intégrante de la vie quotidienne de ses habitants. Alors qu'en France, l'enseignement artistique et culturel prend de plus en plus d'ampleur dans les programmes, quelle place occupe actuellement les langues vernaculaires, les cultures ou le patrimoine local à l'école ? Est-ce seulement légitime de voir enseigner ce type de savoirs dans le cadre scolaire ? Dans cet atelier, nous analyserons le rapport qui existe entre culture, enseignement et système scolaire à travers des exemples de réalisations françaises et brésiliennes. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13111 V13111 | Partager Voir aussi Ecole Langue Culture Savoir Enseignement des langues Patrimoine local Légitimation Guyane Française Brésil Suriname ; Télécharger |
Bali (Indonésie) : Le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique Auteur(s) : Michel, Franck Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Bali est un îlot hindouiste dans un pays musulman : l'Indonésie. Pourtant, plus de la moitié des touristes vont à Bali, non pour les plages mais pour un dépaysement culturel. En effet, les touristes se déplacent pour s'imprégner d'une population, d'un mode de vie... Cependant, le tourisme augmente et entraine dans une certaine mesure un processus d'acculturation. Les balinais ont alors opéré une séparation entre le sacré et le profane, certains rites sont ainsi interdits aux touristes et permettent de garder leur identité. Cette résistance culturelle est aussi un refus d'aller vers une folkorisation de leurs traditions. Il semblerait que les balinais soient arrivés à vendre leur patrimoine sans pour autant vendre leur âme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12114 V12114 | Partager |
Entretien avec Astrid MERCIER Auteur(s) : Mercier, Astrid Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AUF : Agence Universitaire de la Francophonie Extrait de : "Projet Matrimoine Afro-Américano-Caribéen. La contribution des femmes au patrimoine mondial" : entretiens, le 11 mars 2020. Université des Antilles Description : La contribution de l'excellence féminine au patrimoine culturel et artistique mondial représente la thématique essentielle du projet Matrimoine Afro-Américano-Caribéen (MAAC). Ce projet a été rendu possible grâce à un financement de l'Agence Universitaire de la Francophonie. Il se propose de constituer une base de données numérique réunissant des vidéos d'entretiens, de création ainsi qu'une bibliographie active et passive sur la notion de Matrimoine et ses usages dans la production contemporaine. Enfin, il entend contribuer à la constitution et à l'analyse du matrimoine culturel afro-américano-caribéen et les modalités de sa transmission dans la création contemporaine (littérature, arts et arts de la scène) de l'aire des Caraïbes (Barbade, Cuba, Guadeloupe, Jamaïque, Martinique, Haïti, République Dominicaine, Trinidad-et-Tobago) et des Amériques en général (notamment Amérique latine, Guyane, Brésil, États-Unis). Pour plus d'infos : https://matrimoine.art/about-project Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20136 V20136 | Partager |
Conserver et transmettre le patrimoine immatériel (Partie 1) Auteur(s) : Pinas, Tresna Perigny, Eveline Beaudet, Jean Michel Guillaume, Evelyne Lienga, Randolf Belisong Kwa, Djani Abatueli, Serge Foissy, Serge Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le projet d'inscription du rituel du maraké sur la liste de sauvegarde UNESCO du patrimoine culturel immatériel pourra servir de point de départ à une discussion sur la conservation et la transmission du patrimoine immatériel : quelles leçons tirer des expériences mises en oeuvre dans nos trois pays ? A quelles conditions ce patrimoine reste-t-il vivant ? Comment en assurer la transmission sans le « congeler » ? La question de l'écriture des langues de tradition orale sera également abordée : pourquoi ? pour qui ? comment ? Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12025 V12025 | Partager Voir aussi Patrimoine Patrimoine culturel Conservation Patrimoine immatériel Transmission Tradition orale Suriname Brésil Guyane Française Télécharger |
Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
SIMARC and BONAI youth and archaeology programs for 2009-2011 : an overview of heritage research and preservation activities ; SIMARC and BONAI youth and archaeology programs for 2009-2011 : an overview of heritage research and preservation activities ; SIMARC and BONAI youth and archaeology programs for 2009-2011 : an overview of heritage research and preservation activities Auteur(s) : Hurtault, Luis Lusia, Kess Hurtault, Luis Lusia, Kess Hurtault, Luis Lusia, Kess Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIAC : Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe Association Ouacabou Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Musée Départemental d'Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire Extrait de : 24e congrès international de l'Association internationale d'archéologie de la Caraïbe, du 24 au 29 juillet 2011. Université des Antilles et de la Guyane" Résumé : Deux étudiants, Luis Hurtault et Kess Lusia, nous présentent le centre de recherche archéologique de Saint-Martin (SIMARC) et l'institut archéologique de Bonaire (BONAI) à travers quelques-unes de leurs activités de recherches et de préservation du patrimoine sur leurs îles, ainsi que leurs coopérations au niveau international. L'objectif commun est d'impliquer les jeunes à l'archéologie et à la sauvegarde de leur héritage culturel. Deux étudiants, Luis Hurtault et Kess Lusia, nous présentent le centre de recherche archéologique de Saint-Martin (SIMARC) et l'institut archéologique de Bonaire (BONAI) à travers quelques-unes de leurs activités de recherches et de préservation du patrimoine sur leurs îles, ainsi que leurs coopérations au niveau international. L'objectif commun est d'impliquer les jeunes à l'archéologie et à la sauvegarde de leur héritage culturel. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12051 V12051 V12051 V12051 | Partager |
L'inventaire général et le patrimoine culturel immatériel Auteur(s) : Fremaux, Céline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : "L'inventaire et la collecte des contes en Guyane et leur valorisation" : séminaire, les 16 et 17 avril 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'inventaire général et le patrimoine culturel immatériel Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15106 V15106 | Partager |