Pour une délecture de l'entour : la faille des couleurs chez Édouard Duval-Carrié et Édouard Glissant Auteur(s) : Verstraet, Charly Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Charly VERSTRAET, Doctorant à Emory University, évoque la beauté de la Caraïbe à travers les couleurs. Il explique que les couleurs sombres sont souvent mises de côté, car pour certains, elles ne traduisent pas la splendeur de l'espace caribéen. Pourtant Édouard Duval-Carrié, Peintre haïtien et Edouard Glissant prouvent le contraire à travers leurs oeuvres. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18102 V18102 | Partager |
Beauté et Justice Auteur(s) : Madou, Jean-Pol Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Jean-Pol MADOU, Docteur en philosophie et lettres, souligne la répétition de la notion de beauté dans l'oeuvre de Glissant. Selon lui, la beauté chez glissant ne fait pas référence à la transcendance du vrai mais à la beauté du monde et à l'éclat du divers. Il place la beauté entre l'éclat et l'obscur car celle-ci est née de la dialectique ou encore des liaisons magnétiques des deux. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18071 V18071 | Partager |
L'intraitable beauté de la créolisation chez Edouard Glissant Auteur(s) : Azérad, Hugues Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Toujours dans le cadre du colloque organisé en hommage à Edouard GLISSANT, Hugues AZERAD, spécialiste en littérature comparative, aborde la créolisation. Il explique sur quoi se base Edouard GLISSANT pour affirmer la beauté de la créolisation. Celle-ci constitue une rencontre de plusieurs cultures donnant lieu à un métissage. Retracé dans les régions d'Amérique, ce mélange a tenu compte de plusieurs contextes : colonial, postcolonial ; et a favorisé d'une part des échanges progressistes entre les cultures dominantes et dominées et d'autre part, l'interculturation des ethnies. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18070 V18070 | Partager |
La promesse post-raciale dans l'Amérique d'Obama ; La promesse post-raciale dans l'Amérique d'Obama Auteur(s) : Boisseron, Bénédicte Boisseron, Bénédicte Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La promesse, selon la philosophe britannique J.L. Austin (Quand dire c'est faire, 1962), est un acte de langage qui s'engage et, à travers cet engagement, s'inscrit dans un futur, affirmant ainsi une félicité à venir et non immédiate. La notion de terre promise comporte une nature proleptique qui se projette dans un avenir que l'on veut certain. C'est la promesse d'accéder un jour à une terre, une nation, un pays rêvé. Lors de l'élection présidentielle de Barack Obama en 2008, les Amériques ont eu pour la première fois l'impression d'accéder à cette terre promise, c'est ce qu'on a appelé l'Amérique post-raciale. Un mois après l'investiture d'Obama, Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau publiaient L'intraitable beauté du monde (2009), une ode à une créolisation enfin accomplie grâce à Obama. Glissant et Chamoiseau écrivaient alors « M. Barack Obama, nous pensons qu'il a entendu le cri du monde, la voix des peuples et le chant joyeux ou meurtri des pays ». De même, aux États-Unis, les intellectuels ont loué l'avènement de cette Amérique post-raciale qui aurait été nettoyée de son histoire de ségrégation raciale et dont les lois contre la discrimination raciale seraient ainsi devenues obsolètes. Il s'agira dans cette présentation, de penser à l'impossible, c'est-à-dire au lendemain de la terre promise, une terre qui se voulait pourtant toujours à venir et différée. Dans le cadre des événements autour du mouvement Black Lives Matter, les émeutes anti-racistes à Ferguson et à Baltimore qui rappellent le mouvement des droits civils des années 60, il est temps de soulever la question du post-racial en tant que promesse et idylle ; Comment devons-nous interpréter aujourd'hui cette créolisation qui se voulait enfin accomplie ? L'ère post-raciale, est-elle, ou fut elle, vraiment la terre promise des Amériques ? Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16225 V16225 V16225 | Partager Voir aussi Race Créolisation Terre promise Race Créolisation Terre promise ; Etats-Unis d'Amérique Etats-Unis Télécharger |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Les masques sonores dans le carnaval guyanais : pour une humanité partagée Auteur(s) : Anakesa Kululuka, Apollinaire Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : La musique est art et expression de vie, par le son codifié, elle se matérialise en tant que pratique, s'inscrivant dans un champ artistique et socioculturel soutenu par un circuit communicatif,tout autant spécifique. La musique a toujours permis aux hommes, de tout temps en tout lieu, de se réapproprier entre autre leur existence, leur dignité d'homme et avec elle, leur humanité. Dans le domaine carnavalesque, par le jeu musical approprié, se réalise la subtilité du détour et de l'artifice à travers les masques sonores. La musique cimente des moments intimes aussi bien que collectif, mêlant ici et là divertissement et ritualisation de la vie. Dans le carnaval guyanais, elle paraît tel un miroir social, une fabrique d'une esthétique collective au cours de laquelle sont érigés en valeur première, le sens de la beauté, de partage, de singularité, de collectivité, mais aussi le sens de l'humanité. Le masque personnage par l'exultation des corps et des gestuels, venant de tout part à travers le monde, en passant par le masque sonore avec des rythmes plein d'entrain et de sens avec des harmonies et des cadences musicales riches en couleur, en consonance. Le carnaval de Guyane fait jouir de toute sorte d'affinité qui célèbre le partage, par le goût du fruit que comporte son art, son rituel, et ses musiques dont s'exalte cette présence humaine transculturelle sur la terre Eldorado. Les masque sonores font retrouver tout le monde : retrouvaille d'une grande symbolique. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17163 V17163 | Partager |
M Stachelberg y Ca., La Fama Universal. Auteur(s) : Stachelberg CigarCompany ( Manufacturer ) Auteurs secondaires : Cigar City Collection Résumé : This label was created on October 20th 1900.
Around the turn of the 20th century, cigars were advertised and sold mainly by the colourful, intricate labels that adorned the boxes. Intense competition encouraged manufacturers to see who could create the most beautiful, eye-catching labels.
A diffrent stone was required to print each colour. It was not unusual for as many as 20 stones to be used to create a single label. The register for each printing had to be perfect.
The process became known as STONE LITHOGRAPHY or CHROMOLITHOGRAPHY.
Once this exacting printing process was completed, the labels were then gilded with hand-applied gold leaf. Finally, the labels were embossed using huge 30-ton presses.
According to Joe Davidson, the eminent American art dealer and collector, the "Golden Era" of cigar labels is associated with the introduction of gilding and embossing in the 1890's up to the late 1920's when the less attractive full-colour or photo-mechanical labels began to appear.
Genuine gold leaf was used primarily by German and Cuban printers and "bronzing" in which bronze powder was mixed with lacquer or sizing, applied like ink, then burnished with brushes or polished rollers to make them gleam like gold.
These particular labels were produced by the German factory, Gerhard Meinesz in Bentheim, near the Dutch border, and closed in 1932. The labels were used during the 1920's.
These spectacular lithographs lithographs wound up lying unused and undiscovered for generations. Because they were printed on special long-fibre, acid-free rage paper, these old labels retained their original brilliant colours. Consequently, they are available in very limited quantities. (Funding) Funded in part by the Institute for Museum and Library Services (IMLS), Ephemeral Cities Project. Tampa |z 1271000 |2 ceeus Hillsborough County |z 12057 |2 ceeus United States of America -- Florida -- Hillsborough County -- Tampa Droits : All rights reserved. 2005. C24-05393 | Partager |
The history of Sandford and Merton ; Sandford and Merton Auteur(s) : Day, Thomas, 1748-1789 Hazard, Willis P ( Willis Pope ), 1825-1913 ( Publisher ) Duval, Peter S., 1804 or 5-1886 ( Lithographer ) Éditeur(s) : Willis P. Hazard Willis P. Hazard ( Philadelphia ) Résumé : (Statement of Responsibility) by Thomas Day ; beautifully illustrated. Illustrations chromolithographed by P.S. Duval. Cf. Osborne Coll., p. 243-244; 874-875. Cf. Gumuchian, 2064-2088. Cf. Welch, D.A. Amer. children's books, 269. (Funding) Brittle Books Program United States -- Pennsylvania -- Philadelphia Droits : This item is presumed to be in the public domain. The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions may require permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact The Department of Special and Area Studies Collections (special@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide. 002248792 02125712 ALK0517 | Partager Voir aussi Boys -- Conduct of life -- Juvenile fiction ( lcsh ) Conduct of life -- Juvenile fiction ( lcsh ) Friendship -- Juvenile fiction ( lcsh ) Prejudices -- Juvenile fiction ( lcsh ) Natural history -- Juvenile fiction ( lcsh ) Country life -- Juvenile fiction ( lcsh ) Courage -- Juvenile fiction ( lcsh ) Boys -- Education -- Juvenile fiction ( lcsh ) Dialogues -- 1857 ( rbgenr ) Gold stamped cloth (Binding) -- 1857 ( local ) |
Stachelberg's, Havana Selection / made in Tampa Auteur(s) : Stachelberg CigarCompany ( Manufacturer ) Auteurs secondaires : Cigar City Collection Résumé : Label 7439 / 4 plates Around the turn of the 20th century, cigars were advertised and sold mainly by the colourful, intricate labels that adorned the boxes. Intense competition encouraged manufacturers to see who could create the most beautiful, eye-catching labels. A diffrent stone was required to print each colour. It was not unusual for as many as 20 stones to be used to create a single label. The register for each printing had to be perfect. The process became known as STONE LITHOGRAPHY or CHROMOLITHOGRAPHY. Once this exacting printing process was completed, the labels were then gilded with hand-applied gold leaf. Finally, the labels were embossed using huge 30-ton presses. According to Joe Davidson, the eminent American art dealer and collector, the "Golden Era" of cigar labels is associated with the introduction of gilding and embossing in the 1890's up to the late 1920's when the less attractive full-colour or photo-mechanical labels began to appear. Genuine gold leaf was used primarily by German and Cuban printers and "bronzing" in which bronze powder was mixed with lacquer or sizing, applied like ink, then burnished with brushes or polished rollers to make them gleam like gold. These particular labels were produced by the German factory, Gerhard Meinesz in Bentheim, near the Dutch border, and closed in 1932. The labels were used during the 1920's. These spectacular lithographs lithographs wound up lying unused and undiscovered for generations. Because they were printed on special long-fibre, acid-free rage paper, these old labels retained their original brilliant colours. Consequently, they are available in very limited quantities. (Funding) Funded in part by the Institute for Museum and Library Services (IMLS), Ephemeral Cities Project. Tampa |z 1271000 |2 ceeus Hillsborough County |z 12057 |2 ceeus United States of America -- Florida -- Hillsborough County -- Tampa Droits : All rights reserved. 2005. C24-05394 | Partager |
Les potentialités écotouristiques dans la préfecture de Doufelgou (Togo, Afrique de l’Ouest) Auteur(s) : Koumantiga, Dabitora Wala, Kpérkouma Batawila, Komlan Akpagana, Koffi Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La présente étude a été menée dans les cantons de la préfecture de Doufelgou au Nord Togo. Sur la base de la beauté du paysage, des richesses naturelles et des enquêtes semi-structurées, le potentiel écotouristique de cette préfecture a été évalué. Le traitement des données spatiales collectées a permis de réaliser la carte écotouristique et de proposer un circuit touristique. Trois catégories de potentialités ont été répertoriées : les potentialités naturelles, les potentialités culturelles et les potentialités anthropiques. Ces potentialités peu valorisées subissent à des degrés variables diverses pressions susceptibles de les mettre en péril. Cet article présente ces diverses potentialités et analyse les opportunités socio-économique et environnementale d’un développement écotouristique dans cette zone. This study was conducted in the cantons of Doufelgou prefecture in Northern Togo. On the basis of the beauty of the landscape, natural resources and semi-structured surveys, the potential ecotourism in this prefecture was evaluated. The treatment of spatial data collected helped make ecotourism map and to propose a tourist circuit. Three categories of potential have been identified: the natural potential, cultural potential and human potential. These potentialities are little valued and suffer to varying degrees various pressures which may put them at risk. This paper presents various potential and carries an analysis on socio-economic and environmental benefits of ecotourism development in this area. Doufelgou Togo Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6326 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6326 | Partager |
Ressources marines caribéennes et écotourisme : lorsque la dimension patrimoniale intégre le projet touristique Auteur(s) : Augier, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'ile de Saba est une ile néerlandaise d'une superficie de 13 km2 située au nord ouest des petites Antilles qui a entamé il y a plusieurs décennies un processus de patrimonialisation. Bien que ne comportant pas de plage, la beauté et la richesse des fonds marins sont réelles en raison des coraux, éponges, algues... Il y a alors pour les activités de plongée un intérêt économique de protéger les récifs coralliens, et ce dès 1984 avec l'élaboration d'un parc marin de 1300 hectares entourant l'ile. La patrimonalisation est donc dans ce cas une forme de régulation environnementale. Toutefois, la zone naturelle ne fait pas l'unanimité au regard de l'exclusion de la population locale et de l'appropriation des ressources marines par le tourisme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12130 V12130 | Partager |
Chemistry and bioactivity of Antarctic marine organisms Auteur(s) : Baker, Bill Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AREBio Groupe de recherche BIOSPHERES : BIOlogie, Sciences Physiques & Humaines pour les énergies Renouvelables, l Extrait de : 1er colloque international BIOSPHERES, du 18 au 20 juin 2019. Université des Antilles Description : Antarctica is a continent of enigmas. Stunning geographic beauty belies its inhospitable climate. Covered a mile thick in ice, it is the world's largest desert. Fossil ferns found in its mountains speak of its prehistory as a tropical rainforest, but now is largely devoid of life. Its most famous inhabitant, the penguin, is thought of as a flightless bird, but soars underwater much as a falcon glides the sky. Perhaps one of the greatest enigmas is the contrast between the terrestrial and marine environments. On land, monochromatic snow and ice support little life, yet the sea teams with life, life that expresses itself with the full rainbow of colors. Color is but one manifestation of chemical ecology. The Antarctic benthos supports an extensive community of predators and prey, competitors and facilitators. A harsh geographic history has contributed to marine diversification and enhanced what we now recognize as a rich flora and fauna, commensurate in some instances with temperate kelp forests and even approaching the richness of tropical marine environments. Not surprisingly, Antarctic benthic ecology is highly dependent on chemical mediation of interspecific interactions, interweaving chemodiversity with biodiversity in a classical yin and yang feedback loop. The evolution of selective chemical defenses facilitates drug discovery research, producing suites of metabolites that inform structure-activity studies and add breadth to bioactivity profiles. This presentation will focus on recent and contextual research from our lab which has demonstrated the potential for new biomedical lead molecules and scaffolds from these difficult to access biological resources. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19067 V19067 | Partager |
Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur. Discussions 5 Auteur(s) : Azérad, Hugues Madou, Jean-Pol Amy De la Breteque, Pauline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Discussion entre Hugues AZERAD, Jean-Pol MADOU, et Pauline AMY DE LA BRETEQUE suite à des questions en rapport avec leur intervention. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18073 V18073 | Partager |
Coraly Salon de Beaute (Port-au-Prince, Haiti) Auteur(s) : Kesse, Erich J. Éditeur(s) : UF Libraries UF Libraries ( Gainesville, FL ) Résumé : Digitized with funding from the Digital Library of the Caribbean grant awarded by TICFIA. North America -- Haiti -- Département de l'Ouest -- Port-au-Prince Arrondissement -- Port-au-Prince Caribbean Droits : Copyright, Erich Kesse, 2008. May be used in accord with Creative Commons license allowing Attribution + Noncommercial + ShareAlike (by-nc-sa). | Partager |
Perceptions et pratiques territoriales des littoraux de la Caraïbe Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Le territoire est une aire appropriée, investie par une communauté ou une société qui y vit, chaque île se décompose donc en une série de territoires qui se jouxtent et se superposent suivant les fonctionnalités qu’ils représentent. On peut identifier des territoires de vie, de production, de découverte et de loisirs. Ces derniers sont multiples en fonction des pratiques sportives, des groupes qui les exercent, de la symbolique qui l’accompagne. L’espace de vie du pêcheur se compose des lieux du quotidien : sa maison, le quartier, la plage, la zone de pêche plus ou moins étendue en fonction de la région. Les valeurs psychologiques qu’il projette sur la mer sont nombreuses et fondent en partie ses connaissances empiriques, sa représentation mentale du fond, des biocénoses marines et la réponse technique qu’il apporte. Les espaces vécus des individus comprennent les espaces de vie (lieux fréquentés par l’individu), l’espace social (composé des interrelations sociales spatialisées) et les valeurs psychologiques qui y sont projetées et perçues (Frémont A, 1984). La constitution multiethnique des sociétés insulaires et créoles accroît la variété des espaces vécus. Ces derniers constituent des métastructures spatiales qui englobent les différents territoires de l’individus (Di Méo G, 1991) qu’il est nécessaire d’appréhender afin de comprendre en partie le fonctionnement des dynamiques littorales. Les territoires littoraux sont appropriés par des communautés qui y vivent, y travaillent et y pratiquent des loisirs. Les sociétés littorales traditionnelles sont faciles à identifier : elles comprennent les pêcheurs, les marins de commerce, les professions induites aux activités maritimes. Leur niveau d’appropriation de l’espace littoral est cependant très divers entre le pêcheur à pied qui capture les crabes en mangrove et celui qui effectue des sorties de plusieurs jours en mer. Si le territoire du premier est restreint, les phénomènes de territorialisation peuvent être forts dans les deux cas. Les habitants du littoral sont plus nombreux et leur rapport à la mer reste difficile à appréhender. Les rivages permettent la survie pour les paysans haïtiens fuyant les mornes de l’intérieur, la mer apporte un complément d’activité, un espace libre pour s’y installer. Cependant dans la majorité des îles de la Caraïbe, les littoraux accueillent de nouvelles populations attirées par la beauté des paysages marins, par de nouveaux modes d’existence où les loisirs nautiques donnent sens à la vie. Vivre au bord de la mer et bénéficier de la vue océane devient signe d’une promotion sociale, et aussi de spéculation foncière et économique. D’autre exercent par choix, de nouveaux métiers maritimes, moniteurs de plongée, skippers de voiliers …Les touristes enfin constituent des populations littorales éphémères mais en renouvellement constant. Leur rapport à la mer est très divers et peut-être très intime pour certains d’entre eux, passionnés de voile, de surf ou de plongée. Ils créent aussi des territoires particuliers.Le territoire induit aussi l’identification de la société à un lieu qu’il charge d’une histoire et d’un patrimoine communs et d’une idéologie particulière. Ces éléments fondent en partie le sentiment d’identité collective (Di Méo G, 2000).Ainsi dans une société qui se tertiairise, la mer, espace mythique, se charge de multiples valeurs symboliques : la liberté, la pureté, le plaisir. Le surfeur, comme le pêcheur deviennent emblèmes de ces valeurs alors que leur nombre est réduit aux Antilles. Dans ces îles rurales, ce sont les pêcheurs pourtant peu nombreux qui incarnent en partie la tradition des métiers d’autrefois : les courses de bateaux de travail (gommiers, yoles, keelboat) se développent et sont appréciées dans toute la Caraïbe. ISSN: 1779-0980 hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/file/etudescaribeennes-583-3-perception-et-pratiques-territoriales-des-littoraux-de-la-caraibe.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.583 | Partager |
La culture des algues marines dans le monde Auteur(s) : Perez, René Kaas, Raymond Campello, Francois Arbault, Suzanne Barbaroux, Olivier Résumé : Shouldn't Earth, the human planet, be called the algae planet? First appearing 3.5 billion years ago, algae have always been objective allies of life and humans. Brought about by algae, oxygen and the ozone layer allowed plant and animal life to develop in oceans and on continents. They offer spawning grounds and feeding grounds for marine fauna.... La Terre, dite planète des hommes, n'est-elle pas en réalité celle des algues? Présentes il y a 3,5 milliards d'années, elles ont toujours été les alliées objectives de la vie et des hommes. Nous leur devons l'oxygène et la couche d'ozone qui ont permis la vie végétale et animale en mer et sur les continents. Elles servent de frayères et de nourriceries à la faune marine. Les algues ont toujours été offertes à l'homme pour sa nourriture et les besoins les plus divers. Algues brunes, vertes, rouges fournissent les substances, alginates, carraghénanes, agars, que l'industrie adapte à des usages innombrables entrant de plus en plus dans la vie moderne, qu'il s'agisse de matériaux courants (textiles, papiers, films, peintures), de toutes sortes d'aliments pour l'homme ou les animaux d'élevage, de médicaments, de produits de beauté,... La transformation des algues est parmi les secteurs les plus performants et les plus innovants de l'industrie moderne. L'avenir est prometteur pour les antibiotiques, antivirus et anticoagulants qu'elles contiennent. / Mais, les peuplements naturels ne suffisent plus à satisfaire cette demande. Il a fallu recourir à la culture des algues. Plus de 530 000 hectares y sont consacrés, 900 000 algoculteurs y travaillent dans 200 000 entreprises familiales, 250 usines conditionnent les produits. L'algoculture est la branche la plus forte de l'aquaculture. Cet ouvrage fait l'inventaire des méthodes utilisées dans le monde, surtout en Extrême-Orient, au moment où l'on passe de la culture toute simple à celle gérée par ordinateur, en un temps où il apparaît de plus en plus que l'algoculture pourrait être une des sources de cette énergie propre dont l'humanité aura immanquablement besoin. Cette synthèse s'adresse non seulement aux scientifiques qui y trouveront un point des connaissances màis à tous ceux, algoculteurs, industriels, aménageurs, écologistes, qui tireront le meilleur parti de cette somme d'expériences. Qui s'intéresse aux algues y trouve un livre de base. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1992/rapport-4402.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4402/ | Partager |
Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
Tourist Perceptions of Beach Cleanliness in Barbados: Implications for Return Visitation Auteur(s) : Schuhmann, Peter W. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The quality of the natural environment is inexorably linked to tourism in the Caribbean. Tourists are attracted to the beauty of the Caribbean coastal and marine environment, generating significant economic activity and employment. The resulting development and concentration of human activities in the coastal zone may have deleterious effects on environmental quality and tourists’ willingness to return. Using a survey administered to over 2,000 tourists in Barbados, this work examines tourist perceptions of beach quality and encounters with beach litter. The relationship between the quality of the coastal environment and the probability of return visitation is empirically investigated. Results demonstrate a clear link between viewing beach litter and the perceived quality of beaches and that tourists who stayed beachfront or in large hotels encountered significantly less beach litter and had higher ratings of beach quality. The amount of litter viewed and stated perceptions of beach quality are significantly associated with the probability of return visitation, especially for first-time visitors. Results of this study suggest that targeted beach clean-up efforts may enhance the probability of return visitation and create significant economic value. La qualité de l'environnement naturel est inexorablement liée au tourisme dans les Caraïbes. Les touristes sont attirés par la beauté de la côte des Caraïbes et du milieu marin, stimulant l'activité économique et l'emploi. Le développement qui en résulte et la concentration des activités humaines dans la zone côtière peuvent avoir des effets délétères sur la qualité de l'environnement et de la volonté des touristes à revenir. L'utilisation d'un sondage mené auprès de plus de 2.000 touristes à la Barbade examine les perceptions touristiques de la qualité des plages et des rencontres avec des déchets sur les plages. La relation entre la qualité de l'environnement côtier et la probabilité du retour des visiteurs est une étude empirique. Les résultats montrent un lien clair entre la visualisation des déchets sur les plages, la qualité perçue des plages et le lieu de séjour des touristes en bord de mer, dans les grands hôtels, selon la qualité plus ou moins élevées de la plage. La quantité de litière vue et la déclaration du degré de qualité des plages perçue sont significativement associées à la probabilité de retour des visiteurs, en particulier pour les primo-visiteurs. Les résultats de cette étude suggèrent que les efforts de nettoyage sur les plages cibles peut augmenter la probabilité de retour de visiteurs et de créer une valeur économique significative. Barbade Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5251 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5251 | Partager |
De l’utopie à l’autonomadie, un autre voyage est possible ! Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les vacances peuvent-elles durer, voire s’éterniser ? L’utopie est l’une des voies qui permet de penser cette option, d’opérer ce pas de côté, à contre-courant de l’ordre ambiant et dominant. De Segalen à Cendrars, l’épreuve du voyage et de l’exotisme sans voyeurisme porte en elle les preuves du trip ou de l’acte de bourlinguer. Autonomie et nomadisme sont les termes appropriés qui ouvrent et parfois forcent les portes du consensus, de l’immobilisme et de la peur généralisée. Ces deux termes — à l’origine de celui j’ai nommé « autonomadie » (terme assez intraduisible) — renvoient à l’indépendance d’esprit, à la liberté d’expression et à la libre circulation des idées, des personnes, bien avant celle des marchandises. Si la planète constitue le socle de tout voyage, la culture en est son moteur. Cet article s’attelle à baliser de nouvelles pistes de voyages, hors des sentiers battus, nourris par l’imaginaire des ailleurs, et forcément alternatifs. Il s’agit toujours, hier comme aujourd’hui, de s’élever pour mieux se lever, et donc de ne pas tomber et crever. Surtout en si bon chemin d’une belle vie prometteuse qui mène à soi comme vers les autres. L’humanité n’est rien sans la liberté de mouvement. Elle n’est rien sans le mouvement et la liberté. Les humains ne sont pas des automates soumis, mais des nomades autonomes. Et des voyageurs actifs plutôt que des touristes passifs. C’est ce que cette contribution entend non pas affirmer, mais explorer. Can holidays last or even go on forever? Utopia is one of the ways to think this option, to operate this step aside, against the current of the surrounding and dominant order. From Segalen to Cendrars, the test of travel and exoticism without voyeurism carries in it the proofs of the trip or the act of slinging. Autonomy and nomadism are the appropriate terms that open and sometimes force the doors of consensus, immobilism and generalized fear. These two terms - at the origin of which I named “autonomadie” (in French, quite untranslatable) - refer to independence of mind, freedom of expression and the free flow of ideas, people, long before that of goods. If the planet is the foundation of all travel, culture is its driving force. This article tries to mark new paths of travel, off the beaten track, nourished by the imagination of elsewhere, and necessarily alternative. Yesterday as today, it is always a matter of rising to better stand up, and therefore not to fall and die. Especially in this good way of a beautiful promising life that leads to oneself as to the others. Humanity is nothing without freedom of movement. It is nothing without movement and freedom. Humans are not automated subjects but autonomous nomads. And active travelers rather than passive tourists. This is what this contribution intends not to affirm but to explore. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11151 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11151 | Partager |
La géographie esthétique de Douglas Tompkins, une utopie éco-philanthropique en Patagonie Auteur(s) : Bourlon, Fabien Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Patagonie a longtemps été considérée comme une Terra Australis res Nillius : les terres du sud sans maître. Depuis la Conquista espagnole cet espace a été l’objet de nombreuses utopies, collectives, celles des découvreurs, des militaires et des missionnaires, et individuelles, celles des marchands et des aventuriers et sportifs, avides de richesses et de gloires. Vers la fin des années 1980, une nouvelle idéalisation de la nature, le wilderness, fait de la Patagonie un « must » à découvrir puis à sauvegarder, face à la pression des usages industriels, agricoles, miniers, forestiers, hydroélectriques, et halieutiques. L’utopie éco-philanthropique du milliardaire étasunien Douglas Tompkins puise ses origines dans une expédition au Fitzroy en 1968, mais s’inscrit dans une tradition nord-américaine du xixe siècle. Convaincu de l’impérieuse nécessité de sauvegarder la biodiversité sud-américaine, il propose une Nouvelle Économie, basée sur les principes de la Deep Ecology. Il achète des terres pour « la valeur de la beauté et de l’harmonie » et façonne ses parcs pour « le bien de l’humanité » (Tompkins, 2012).Par une approche biogéographique, cet article montre comment un parcours individuel a instauré un nouvel imaginaire, culturel et touristique. Une œuvre dessine une nouvelle géographie, esthétique, utopique et individualiste qui fait débat, au-delà des enjeux territoriaux et politiques liés à la conservation et à la création de parcs privés. Écrits, films et affiches en faveur de l’écologie et contre l’industrialisation et la technologie changent le regard des acteurs sur ces terres de confins. Les activistes verts et acteurs écotouristiques louent son apport aux luttes socio-environnementales. Le monde rural, les entrepreneurs et les défenseurs de l’esprit des pionniers, défricheurs de terres vierges, critiquent son opposition au développement et son manque de respect pour leur mode de vie. Mais ils vendent leurs terres aux riches occidentaux et chiliens, qui veulent posséder leurs propres parcs du bout du monde et espèrent que le tourisme leur assurera leur futur. Patagonia has long been considered a Terra Australis res Nillius: the lands of the south with no master. Since the Spanish Conquista this space has been the object of many collective utopias, those of discoverers, soldiers and missionaries, and individual ones, those of merchants and adventurers and sportsmen, eager for wealth and glory. Towards the end of the 1980’s a new idealization of nature, the wilderness, changed Patagonia into a “must” to discover and then to safeguard against the pressure of industrial, agricultural, mining, forestry, hydroelectric, and fisheries exploitation. The eco-philanthropic utopia of the American millionaire Douglas Tompkins finds draws its origins from an expedition to Mount Fitzroy in 1968 but is part of a North American tradition of the nineteenth century. Convinced of the imperious need to safeguard South American biodiversity, he proposes the “Next Economy”, based on the Deep Ecology ideals. He buys land for “the value of beauty and harmony” and shapes his parks for “the good of humanity” (Tompkins, 2012).Through a biogeographic approach, this article shows how an individual project has created a new imaginary, both cultural and touristic. The work of an artist defines a new geography, aesthetic, utopian and individualistic, that questions us, beyond the territorial and political issues associated with the conservation and creation of private parks. Books, films and graphic works in favor of ecology and against industrialization and technology, change views actors have on these remote lands. Eco activists and ecotourism actors praise his contribution to tackle socio-environmental issues. The rural world, entrepreneurs and defenders of the spirit of the pioneers, clearers of virgin lands, criticize his opposition to development and lack of respect for their way of life. Nevertheless they sell their land to rich westerners and Chileans who want to posses their own private parks at world’s end while hopping that tourism will ensure their future. La Patagonia ha sido considerada por mucho tiempo como una Terra Australis res Nillius : las tierras austral de nadie. Desde la Conquista española este espacio ha sido objeto de numerosas utopías, colectivas e individuales, las de los descubridores, de los militares, misioneros, mercantes, aventureros y deportistas, en búsqueda de riquezas y glorias. Hacia el final de los años 80, una nueva idealización de la naturaleza, el wilderness, transforma la Patagonia en un lugar para conocer y preservar de las codicias industriales, agrícolas, mineras, forestales, hidroeléctricas o pesqueras. La utopía eco-filantrópica del millonario norte americano Douglas Tompkins nace en una expedición al Cerro Fitzroy en 1968, pero se enmarca en una tradición de los Estados Unidos del siglo xix. Convencido de la necesidad de salvaguardar la biodiversidad sur americana, el propone una Nueva Economia, basada en los principios de la Ecología Profunda. Compra tierras por el valor de su belleza y harmonía y planea sus parques por el bien de la humanidad.A través de una metodología llamada biogeográfica, esta comunicación muestra como un proceso personal ha instalado un nuevo imaginario cultural y turístico. Una obra moldea una nueva geografía, estética, utópica y personal, que genera debates, mas allá de los desafíos territoriales y políticos que conllevan la conservación y creación de parques privados. Escritos, películas y afiches a favor de la ecología y en contra de la industrialización y la tecnologización de la sociedad, cambian la mirada de los actores locales de estas zonas australes. Los activistas verdes y los emprendedores eco-turísticos alaban su contribución en las luchas socio-ambientales. El mundo rural, empresarios y defensores del espíritu de los colonos, critican sur oposición al desarrollo y su falta de afinidad con sus modos de vida. Pero ellos venden sus tierras a los ricos norte americanos, europeos y chilenos, deseosos de poseer sus propios parques del fin del mundo, esperando, sin embargo, que el turismo les asegure su futuro. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11150 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11150 | Partager |