![]() | Apport d'un programme de génétique à une filière de production aquacole : l'exemple de l'ostréiculture Auteur(s) : Lapegue, Sylvie Bedier, Edouard Goyard, Emmanuel Degremont, Lionel Baud, Jean-pierre Gerard, Andre Goulletquer, Philippe Boudry, Pierre Éditeur(s) : Styli 2003. Trente ans de crevetticulture en Nouvelle-Calédonie. Nouméa - Koné, 2-6 juin 2003. 2004. Gorarant C, Harache Y, Herbland A, Mugnier C. Ed. Ifremer, Actes de Colloque, n°38, pp.113-120 Résumé : Two oyster species are currently present along the French coasts : the indigenous European flat oyster (Ostrea edulis), and the Pacific cupped oyster (Crassostrea gigas), that has been introduced from Japan since the beginning of the 70ies. The flat oyster successively suffered from two protozoan diseases during the 60ies and its production decreased from 20 000 tons/year by that time to 1 500 tons/year nowadays. Consequently, the oyster production is principally (99%) based upon the Pacific oyster species with approximately 150 000 tons/year among which 90% are grown from the natural spat. However, the hatchery production of this species is developing and was estimated to 400 to 800 millions spat in 2002. Moreover, strengthened relationships between IFREMER and the 5 commercial hatcheries, that all joined the SYSAAF (Union of the French poultry, shellfish and fish farming selectors), allow to plan for new genetic breeding programs. At the end of the 80ies, IFREMER initiated a genetic breeding program for the resistance of the European flat oyster to the bonamiosis, and obtained strains more tolerant to this disease. After two generations of massal selection, molecular markers had identified a reduced genetic basis in this program. It was then reoriented to an intra-familial selection. However, we were confronted to a zootechnic problem to manage such a scheme and we compromised by an intra-cohorts of families selection scheme managed using molecular markers. The program has now reached the transfer level with experimentation at a professional scale. Concerning the Pacific cupped oyster, and in parallel with the obtaining and the study of polyploids, performance of different Asian cupped oyster strains were compared to the one introduced in France thirty years ago and currently suffering from summer mortalities. The local strain exhibited better performance, certainly based upon a good local adaptation. In other respects, although early growth is a relevant criteria for selection for growth to commercial stage, it is not to be privileged in the context of an oyster producing region with a limited food availability. Contrary, the spat summer mortality became a priority for numerous teams (genetic, physiology, pathology, ecology,...) joined in the MOREST program. The first results showed important survival differences between fullsib and halsib families. They indicate a genetic determinism to this character "survival" and promote for its selection. Deux espèces d'huîtres sont aujourd'hui présentes sur les côtes françaises : l'huître plate européenne (Ostrea edulis), indigène, et l'huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas), introduite du Japon dans le début des années 1970. L'huître plate a subi coup sur coup, dans les années 1960, deux maladies dues à des protozoaires parasites et sa production est ainsi passée de 20 000 t/an dans les années 1960 à 1500 t/an aujourd'hui en France. Il en résulte que la filière ostréicole française repose quasiment exclusivement (99%) sur la production de l'huître creuse, C. gigas, avec 150 000 tonnes en 2000 dont environ 90% est issu du captage naturel. Cependant, la reproduction de cette espèce en écloserie est actuellement en expansion avec une estimation de 400 à 800 millions de naissains commercialisés en 2002. Des rapports renforcés entre l'IFREMER et les cinq écloseries françaises de la filière ostréicole, qui adhèrent toutes au SYSAAF (SYndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français), permettent désormais d'envisager le développement de nouveaux programmes d'amélioration génétique. A la fin des années 1980, un programme de sélection pour la résistance de l'huître plate à la bonamiose a été initié au sein de l'IFREMER, et a permis d'obtenir des souches plus tolérantes à cette maladie. Après deux générations en sélection massale, les marqueurs moléculaires avaient mis en évidence une base génétique réduite au sein de ce programme qui s'était alors orienté vers une sélection intra-familiale. Devant la lourdeur zootechnique d'un tel schéma, un compromis a été trouvé en réalisant une sélection au sein de cohortes de familles biparentales, la gestion de ces cohortes étant permise par les analyses moléculaires. Le programme est maintenant dans sa phase de transfert, avec des expérimentations à plus grande échelle en partenariat avec la profession. En ce qui concerne l'huître creuse, et en parallèle de l'obtention et l'étude de polyploïdes, les performances de différentes souches d'huîtres creuses provenant d'Asie ont été comparées à celles de la souche introduite en France il y a trente ans, sujette à des mortalités estivales. La souche locale présente de meilleures performances, vraisemblablement grâce à une adaptation bien réalisée. Par ailleurs, bien que l'amélioration de la croissance jusqu'à la taille commerciale s'avère possible par une sélection précoce au stade larvaire, le critère de croissance n'est pas nécessairement à privilégier dans le contexte d'un bassin ostréicole disposant de ressources trophiques limitées. En revanche, les importantes mortalités rencontrées par le naissain en périodes estivales constituent le sujet d'étude prioritaire sur lequel se sont penchées de nombreuses équipes (génétique, physiologie, pathologie, écologie, ...) dans le cadre du grand défi MOREST. Les premiers résultats ont mis en évidence de fortes différences de survie entre des familles biparentales d'animaux indiquant un déterminisme génétique du caractère « survie », et encourageant dans la voie d'une sélection pour ce caractère. Droits : 2004 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/acte-3491.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3491/ | Partager Voir aussi Growth Selection Genetic breeding Genetic Ostrea edulis Crassostrea gigas Oysters Croissance Sélection Amélioration génétique Télécharger |
![]() | Gestion communautaire des ressources naturelles au Bénin (Afrique de l’Ouest) : le cas de la vallée du Sitatunga Auteur(s) : Dovonou-Vinagbè, Pricette Chouinard, Omer Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le Bénin, pays de l’Afrique de l’Ouest est confronté à la destruction des terres humides particulièrement dans la partie sud du pays. Les terres humides riches biodiversité sont importantes tant pour les humains que pour milieu naturel. La menace la plus importante est la pression de l’anthropique. Même si ce territoire est reconnu par la Convention Ramsar, la destruction continue. En 1995 le gouvernement a décidé de créer une aire de gestion communautaire pour ces territoires. L’objectif de cette recherche est de comprendre les grands défis liés à la mise en œuvre de la gestion communautaire des milieux humides à travers une étude de cas, en l’occurrence celui de la vallée du Sitatunga. Pour atteindre cet objectif, un séjour de 3 mois a été effectué sur le site. Des entrevues semi-dirigées ont été alors réalisées. Les résultats montrent que la vallée du Sitatunga est considérée comme inutile, voire nuisible, par les populations riveraines rencontrées dans le cadre de l’étude, qui sont davantage préoccupées à se sortir de leur état de pauvreté. Les traditions et valeurs autrefois attribuées à la conservation des milieux humides ont quasiment disparu et l’individualisme est grandissant. Il importe de tenir compte de tous ces facteurs pour espérer véritablement préserver ces milieux. D’un autre côté, parlant de gestion de l’environnement et plus particulièrement de gestion des milieux humides à l’échelle béninoise, le constat n’est pas reluisant. En effet, l’État étant donné son état de sous-développement et donc de manque de ressources, à du mal à coordonner ces activités. Il est de même pour les ONG. La situation est accentuée par l’état des relations entre ONG et structures de l’État qui se considèrent davantage comme des adversaires que comme des partenaires ce qui affecte l’efficacité des activités menées. Pour que la gestion communautaire devienne une réalité, il importe qu’un partenariat soit établi entre les différents acteurs liés à la gestion de la vallée du Sitatunga en particulier et des milieux humides en général : les ONG, l’État et les communautés locales. Bénin, a country in West Africa is actually facing the destruction of its wetlands, especially those in the southern part of the country. The wetlands which their richness in natural resources are important for both human and wildlife are also threatened by many factors. The most important threat is population pressure. Although recognised as Ramsar sites, the destruction continues. In 1995, the Government has decided to create community protected areas in this part of the country. The objective of this research is to understand the main challenges around the community management of wetlands. The case of the Sitatunga valley, in south Bénin has been studied. The methodology used consisted on interviews with stakeholders during a period of 3 months. The results show that, although the good intentions of community management, its practical application is not easy, and reveal many difficulties in its practical application. The site although rich in biodiversity and used as refuge for several species, is regarded as useless even harmful by the bordering populations, which are more worried by their poverty state. The traditions and values formerly allotted to the wetlands almost disappeared and individualism is growing. It is important to take into account all these factors to truly hope to preserve these wetlands. The study shows that management of the wetlands on a Beninese scale is also difficult. Indeed, the government through its structures struggles to coordinate its activities. It is the same for NGOs. The situation is accentuated by the poor relations between NGOs and government institutions which consider each other more as adversaries than as partners. This affects the effectiveness of the undertaken activities. It is then important for all the stakeholders (NGOs, Government and local communities) to install a partnership to help achieve community management objectives. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3630 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3630 | Partager |
![]() | Rapport annuel 2000 Résumé : L'ifremer a construit en 2000 une vision stratégique qui met l'accent sur le nécessaire équilibre entre ses grands métiers qui sont la recherche et le développement technologique, la surveillance des ressources et de l'environnement marins, l'expertise sur les problèmes de la mer, la valorisation de ses acquis et de son potentiel, et la gestion de la flotte océanographique et des engins associés. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2000/rapport-5298.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5298/ | Partager |
![]() | Testing Interpretation to Influence Snorkeler Behavior in the Mombasa Marine Park and Reserve (Kenya) Auteur(s) : D. Den Haring, Sander Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : A major goal of natural resource managers is to foster and maximize environmentally responsible behavior among resource users. Interpretation is the process of conveying a message to someone to (a) enhance the awareness and appreciation that the person has with their surroundings, and to (b) encourage pro-environmental actions. It is one management tool that can be used to influence the actions or inactions of recreational visitors. Effective interpretation prompts the target audience to take action and provides opportunities for the audience to take action. An understanding of behavior and behavior change guides interpretive efforts so that they are effective in influencing behavior. This paper investigates the application of behavioral principles to test the most effective interpretive messages in influencing snorkeler behavior in Mombasa Marine Park. Key messages were incorporated into a training workshop for all the snorkel boat operators and associated crew enabling them to deliver an interpretation program to their clientele. Results indicate that the introduced interpretation program successfully influenced the behavior of snorkeling clients (i.e. led to more pro-environmental snorkel behavior), and increased visitor satisfaction (largely due to the transfer of information through the guide). Un objectif majeur de gestionnaires des ressources naturelles est de favoriser et d’optimiser le comportement respectueux de l’environnement parmi les utilisateurs des ressources. L’interprétation est le processus de transmission d’un message à quelqu’un pour (a) accroître la sensibilisation et l’appréciation que la personne de son environnement, et pour (b) encourager les actions pro-environnementales. C’est un outil de gestion qui peut être utilisé pour influencer les actions ou inactions lors des visites de loisirs. Une interprétation efficace oriente les actions du public et lui ouvre des possibilités d’action. Une compréhension du comportement et du changement du comportement guide les efforts d’interprétation afin qu’ils soient plus efficaces dans l’influence du comportement. Cet article étudie l’application des principes comportementaux pour tester l’interprétation la plus efficiente des messages qui influencent le comportement des randonneurs palmés dans le parc marin de Mombasa. Des messages clés ont été incorporés dans un atelier de formation destiné aux exploitants de bateaux de plongée avec tuba et à leur équipage pour formuler un programme d’interprétation à leur clientèle. Les résultats indiquent que le programme d’interprétation mis en place a réussi à influencer le comportement des clients de plongée en apnée (à savoir conduit à un comportement de plongée plus pro-environnement) et à augmenter la satisfaction des visiteurs (en grande partie en raison du transfert de l’information par le guide. Kenya Mombasa Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8840 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8840 | Partager |
![]() | Urinary Glycol Ether Metabolites in Women and Time to Pregnancy: The PELAGIE Cohort. Auteur(s) : Garlantézec, Ronan Warembourg, Charline Monfort, Christine Labat, Laurence Pulkkinen, Juha Multigner, Luc Bonvallot, Nathalie Chevrier, Cécile Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Laboratoire de Toxicologie et Génopathies ; Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille) Laboratory of Chemistry ; University of Eastern Finland Éditeur(s) : HAL CCSD National Institute of Environmental Health Sciences Résumé : International audience BACKGROUND: Glycol ethers are present in a wide range of occupational and domestic products. Animal studies have suggested that some of them may affect ovarian function. OBJECTIVE: To study the relation between women's exposure to glycol ethers and time to pregnancy. METHODS: Urine from randomly selected women in the PELAGIE mother-child cohort who had samples collected before 19 weeks of gestation was tested to measure eight glycol ether metabolites by chromatography coupled to mass spectrometry. Time to pregnancy was collected at the beginning of the pregnancy by asking women how many months they took to conceive. Associations between metabolite levels and time to pregnancy were estimated in 519 women with complete data using discrete-time Cox proportional hazards models to adjust for potential confounders. RESULTS: Glycol ether metabolites were detected in 6% (for ethoxyacetic acid) to 93% (for phenoxyacetic and butoxyacetic acids) of urine samples. Phenoxyacetic acid was the only metabolite with a statistically significant association with longer time to pregnancy (fecundability OR 0.82; 95% CI: 0.63, 1.06 for the second and third quartile combined; fecundability OR 0.70; 95% CI: 0.52, 0.95 for a fourth-quartile (≥1.38 mg/L) vs. first-quartile concentration (<0.14 mg/L)). This association remained stable after multiple sensitivity analyses. CONCLUSION: Phenoxyacetic acid, which was present in most of the urine samples tested in our study, was associated with increased time to pregnancy. This metabolite and its main parent compound, 2-phenoxyethanol, are plausible causes of decreased fecundability, but may also be surrogates for potential co-exposures frequently present in cosmetics. ISSN: 0091-6765 hal-00866023 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-00866023 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-00866023/document https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-00866023/file/Urinary_Glycol_Ether-accepted.pdf DOI : 10.1289/ehp.1206103 | Partager |
![]() | Island Worlds: Spaces, Temporalities, Resources ; Mondes insulaires : espaces, temporalités, ressources Auteur(s) : Baldacchino, Godfrey Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : University of Prince Edward Island Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Islands were studied for a long time as simple peripheral territories, territories which flesh out the seamless continuation of continental logic, meaningless territories without the prism and perspective of metropolitan power. Through the field of the island studies, critical questions cross various island experiences and their context of development and their configurations; or otherwise study specific temporalities, connectivities and materialities, in the context of globalization. To study islands requires taking the measure of these territories, far from any monolithic vision, to analyze their space with regard to their social and political realities, to identify their economic clout and their context of development and the legacies of the history, in consideration of their geographical neighbourhood. It is a question of considering the exogenous logics which make the island and interrogate its internal dynamics.The subject of study is the island, "island" as object, the island in the management of its space, the definition of its territorial project, the positioning of the island in its environmental perspective and the opportunities it enjoys and the strategies it deploys in the globalized economy. The wealth of scholarship of and about islands and island societies extends beyond the simple spatial frame of the island; ‘the Island’ can be understood as a synecdoche, a convenient, manageable and reasonable microcosm of the continent. Les îles ont longtemps été étudiées comme de simples lieux périphériques, inscrits dans le prolongement de logiques continentales ; des espaces dépourvus de sens en dehors du prisme des puissances métropolitaines. A travers le champ des études insulaires, il s’agit désormais de croiser les différentes expériences insulaires, de poser les contextes de développement et d’étudier les configurations et les temporalités spécifiques des îles. Étudier les îles nécessite de prendre la mesure de ces territoires -loin de toute vision monolithique-, d’analyser leur espace au regard des réalités sociale et politique, de cerner leur poids économique et leur contexte de développement, des héritages de l’histoire à la prise en compte de leur voisinage géographique. Il s’agit de prendre en considération les logiques exogènes qui font l’île et d’interroger les dynamiques internes.Le sujet d’étude est l’île, l’objet «île », l’île dans la gestion de son espace, la définition de son projet territorial, le positionnement de l’île dans son environnement respectif et les opportunités et stratégies dans l’économie mondialisée. La richesse des enseignements des territoires et des sociétés insulaires débordent le simple cadre spatial de l’île qui peut être entendue comme une synecdoque, un microcosme commode et raisonnable du continent. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368434 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368434/file/mondes-insulaires-espaces-temporalites-ressources.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.7272 | Partager |
![]() | Représentations et usages du territoire, exemple de dialogue entre héritage culturel marron et politique patrimoniale européenne : le cas des abattis Kotika, commune de Papaïchton (Guyane française) Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Sarge, Kristen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce travail interroge le processus d’inscription à l’inventaire des sites et monuments naturels protégés au titre de l’environnement. Quelles protections offre véritablement cet outil notamment dans l’outre-mer ? Comment concilier protection de l’environnement, patrimonialisation et développement économique ? Les critères d’inscription, définis en 1930 et qui comportent une vision « universelle » — et occidentale — de la valeur, de l’environnement, n’ont-ils jamais été discutés et soumis à l’approbation et à la sensibilité des populations issues d’autres cultures, dans ce cas précis les Bushinengé de Guyane ? Et, surtout qu’entendons-nous exactement par « site patrimonial » ? This article questions the registration process in the inventory of natural sites and monuments protected under the environment. What protections truly offer this tool, especially in the French territories “overseas”? How to reconcile environmental protection, heritage creation and economic development? The listing criteria, defined in 1930 and which have a vision "universal" – a western view – of the environment, have they ever been discussed and submitted for approval and to the sensitivity of the populations concerned, in this case the Bushinenge people? And what do we mean exactly by "heritage site"? Papaïchton Guyane française Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10369 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10369 | Partager |
![]() | Éducation et socialisation en contextes multilingues et pluriculturels Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Jeannot-Fourcaud, Béatrice Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Delcroix Antoine Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Aux Antilles et en Guyane françaises, comme dans d’autres territoires, les acteurs de l’enseignement, toutes disciplines confondues, sont confrontés à des effets de contextes. Ces derniers peuvent être définis comme les décalages observés entre un objectif d’enseignement et sa réalisation lorsque ces décalages sont attribuables aux différents contextes en présence dans le processus didactique. Ceux-ci peuvent être de natures variées (langagière, culturelle, socio-économique, géographique, géologique, écologique) et mettent en jeu différents objets : objets d’enseignement ou liés au système éducatif, documents pédagogiques, représentations des acteurs, etc.En mettant en scène différentes disciplines d’enseignement et des contextes variés sur le plan sociolinguistique et culturel, ce numéro 5 de la revue Contextes et Didactiques intitulé « Éducation et socialisation en contextes multilingues et pluriculturels » vise à faire émerger des éléments de compréhension des mécanismes menant à l’apparition d’effets de contexte. Les travaux de didactiques contextualisées constituent de fait ici des références convoquées dans les différentes contributions de ce volume.L’une des questions sous-jacente à la thématique et abordée dans ce volume est de savoir dans quelle mesure, à quels niveaux et de quelles manières les processus d’éducation et de socialisation peuvent-ils être adaptés aux contextes sociolinguistiques et culturels dans lesquels ils se déroulent ? L’une des orientations proposées est de décrire et de mesurer les effets de l’environnement sociolinguistique et culturel ainsi que leur prise en compte dans les processus d’apprentissage. Sont ainsi regroupés dans ce volume des travaux centrés sur les langues dites « minorées » au cours des processus d’apprentissage et sur l’utilisation de ces langues dans les processus de socialisation, ainsi que des travaux portant sur les profils linguistiques des locuteurs, les représentations sociolinguistiques, les phénomènes identitaires, les pratiques linguistiques (aspects phonologiques, morphologiques, syntaxiques) et langagières (gestion des langues par les locuteurs, alternance codique), tant chez les élèves que chez les enseignants, dans l’enseignement des langues ou d’autres disciplines. De fait, ces travaux présentent des cadres théoriques et méthodologiques spécifiques basés sur la formulation de problématiques propres à l’identification et à la prise en compte de la diversité sociolinguistique et culturelle des contextes dans l’enseignement. Ces questions sont éclairées par des réflexions d’ordre sociologique, historique et épistémologique sur le processus de contact et de métissage des savoirs locaux et universels. Ainsi, ce numéro 5 de la revue Contextes et Didactiques propose des études quantitatives et qualitatives susceptibles de décrire, de comparer et d’éclairer les processus de contextualisation didactique notamment sur les plans linguistiques, langagiers et culturels. La diversité des contextes évoqués dans les différentes contributions présentes dans ce numéro peut permettre d’envisager des comparaisons de systèmes éducatifs, de situations d’enseignement, de conceptions d’apprenants et de pratiques éducatives. Neuf articles composent ce cinquième numéro de la revue Contextes et Didactiques. Le premier article rédigé par Raphaële FOUILLET et intitulé « Les grammaires du français conçues en Italie : un lieu de contextualisation » vise à mettre en évidence des éléments de contextualisation du discours grammatical écrit observables dans les grammaires du français produites en Italie.Dans le deuxième article, « La géopolitique pour comprendre le contexte socio-culturel libanais et ses pratiques linguistiques », Ludivynn MUNOZ propose une démarche géopolitique en vue d’éclairer le contexte du Liban et de mettre en exergue les contributions de cette discipline dans ce contexte socio-culturel complexe.La troisième contribution, proposée par Christian MICHAUD et intitulée « Disciplines Non Linguistique en Langues Vivantes Étrangères : Quelle prise en compte des effets de contextes pour améliorer les enseignements ? », a comme objectif d’explorer les pratiques pédagogiques de professeurs ayant en charge l’enseignement d’une discipline dite non linguistique en langue vivante étrangère en section européenne en France.Le quatrième article, intitulé « La prise en compte de la dimension linguistique dans les disciplines non-linguistiques : du prescrit au réel ? » et rédigé par Julien BASSO, propose une réflexion sur l’appropriation du français en contexte scolaire, en se focalisant plus précisément sur la prise en compte de la dimension linguistique dans l’enseignement de l’Histoire, de la Géographie et des Sciences de la Vie et de la Terre en Outre-Mer français.La cinquième contribution, de Dominique DÉMOCRITE-LOUISY, s’intitule « Un enseignement bilingue peut-il être une réponse à l’échec scolaire ? Le cas de la collectivité de Saint-Martin ». Cet article porte sur l’enseignement à l’école maternelle à Saint-Martin où la grande majorité des enseignants est essentiellement francophones et où les Agents Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles sont anglophones.Dans le sixième article, intitulé : « TICE et transposition didactique contextualisée : retour d’expérience dans l’enseignement-apprentissage du français langue 3 en milieu universitaire arabophone », Carine ZANCHI traite du recours aux Technologies de l’Information et de la Communication en Éducation dans le cadre de l’enseignement du français en Jordanie. Elle s’intéresse ainsi à la construction d’outils de formation multimédia à destination d’apprenants arabophones débutants.Le septième article, rédigé par Noël CORDONIER et Sonya FLOREY, a pour titre « Pour un contexte épistémologique du présent. Ou comment se libérer des apories d’une postmodernité généreuse mais fatiguée ». Il relate une expérience scolaire menée en Suisse qui a permis aux élèves d’une classe primaire de créer un imagier plurilingue, en sollicitant l’aide de leurs parents francophones ou allophones, et de l’intégrer dans des tâches d’apprentissage.Dans le huitième article, « Rôle de la langue maternelle et de l’origine sociale des élèves sur l’activité de co-révision à distance d’un texte explicatif en français langue seconde dans le contexte diglossique d’Haïti », Emilien DUVELSON se donne pour objectif d’étudier l’effet de la langue (créole versus français) utilisée dans les textes d’aide, sur la compréhension et la réécriture de textes en langue seconde (français) dans le contexte diglossique d’Haïti chez des lecteurs d’origines sociales différentes.Enfin, dans le neuvième et dernier article, intitulé « La diversité linguistique et culturelle à l’école primaire : quels enjeux pour les enseignants de la Dominique ? », Stella CAMBRONE-LASNES évoque les enjeux culturels, éducatifs et pédagogiques liés à la prise en compte de la diversité linguistique et culturelle en contexte scolaire dominiquais. Elle aborde notamment le statut des langues en présence (anglais, garifuna, kokoy, français, espagnol, chinois, hindi, créole haïtien, créole dominiquais) ainsi que les représentations d’enseignants du primaire sur ces différentes langues, et en particulier le créole dominiquais. De l’Italie au Liban, en passant par la France hexagonale et ses collectivités d’Outre-mer (Saint-Martin, Guadeloupe), la Jordanie, la Suisse, la Dominique et Haïti, ce numéro 5 de la revue Contextes et Didactiques a comme objectif de mettre en évidence les mécanismes qui mènent à l’apparition d’un certain nombre d’effets de contextes en éducation dans des territoires divers et des contextes sociolinguistiques et culturels variés. Revue « Contextes et Didactiques » hal-01609280 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01609280 | Partager |
![]() | Risk Management and Disaster Mitigation: A Case Study Applied to Haiti Auteur(s) : G. Granvorka, Charley Saffache, Pascal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Natural hazards do have impacts on development. Of heavy consequences on both the human life and the economic development these impacts are critical in most of the Caribbean islands in general and specifically in Haiti. Thus, there is an urgent need to implement strategies aiming at reducing risk for lessening losses. By implementing well designed risk management strategies vulnerability can be reduced, and as a consequence, investment and employment can be protected. Even so preparedness to sustainable development is at the global Agenda, with regards to the specific case of Haiti, we assume that, at present, the country is not at all involved in such a long run strategy. Government attention is focused on immediate urgencies to be solved. By questioning the particular case of tourism, we show the positive impact of risk management strategies on growth using a Cost-Benefit Analysis (CBA). Les catastrophes naturelles ont sans conteste des impacts sur le développement. Ces derniers, qui occasionnent de lourdes conséquences à la fois sur la vie humaine et le développement économique, sont préjudiciables dans la plupart des îles des Caraïbes et plus particulièrement en Haïti. Ainsi, il devient urgent de mettre en œuvre des stratégies visant à réduire les risques afin de minimiser les pertes occasionnées. En établissant des stratégies de gestion des risques bien conçues, la vulnérabilité des pays peut être réduite, et, par conséquent, l'investissement et l'emploi protégés. Même si le développement durable est à l'ordre du jour à l’échelle mondiale, il semble que ce ne soit pas le cas d'Haïti à l’heure actuelle, le pays n'étant pas du tout impliqué dans une telle stratégie à long terme. L'action du gouvernement se focalise sur la résolution des urgences immédiates. En s'interrogeant sur le cas particulier du tourisme, nous montrons, en utilisant une analyse coûts-avantages, l'impact positif des stratégies de gestion des risques sur la croissance. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4559 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4559 | Partager |
![]() | Coral garden economies: international tourism and the magic of tropical nature Auteur(s) : Picard, David Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper aims to explore the complex relationships between international tourism and the production and exchange of 'nature' in tropical countries. It is based on data gathered through an ethnographic case study approach on the changing aesthetic, economic and symbolic values attached to the coral reef in the tropical island of La Réunion, Indian Ocean. The analysis of this data shows that, from the point where the collective imaginaries in the Western world associate a 'magic' value with corals, an international institutionalisation process takes place in order to protect and preserve coral reefs and make them touristically accessible. This raises important issues related to the challenges the new value of tropical nature represents for the communication and exchange systems of communities in tropical countries. The paper first explores the meanings of the spiritual and religious value Western societies attribute to coral reefs. It then discusses the institutionalisation of tropical nature by international organisations and the problem of parallel land and natural space ownership systems in La Réunion. After that, it deconstructs the mystification policy of the coral reef operated by local institutions in La Réunion and examines the meaning of protecting the coral reef as a socially embedded 'communicative action' in La Réunion. L’objectif de cette étude est d’explorer les relations complexes entre d'une part le tourisme international et d'autre part la production et l'échange de 'nature' dans des pays tropicaux. L'étude est basée sur des données recueillies à travers une approche ethnographique des valeurs esthétiques, économiques et symboliques attachées au récif corallien de l'île de La Réunion, dans l'océan Indien. L'analyse de ces données montre qu'à partir du moment où les imaginaires collectifs de l'Occident associent les coraux à une valeur 'magique', un processus d'institutionnalisation internationale s’engage dans le but de protéger, préserver et rendre accessibles au tourisme les récifs coralliens. Ceci implique des problématiques importantes liées à la mise à l'épreuve des systèmes de communication et d'échange des sociétés dans les pays tropicaux. L'étude explore d'abord la signification des valeurs spirituelles et religieuses qu'attribuent les sociétés occidentales aux récifs coralliens. Ensuite, elle discute l'institutionnalisation de la nature tropicale par des organisations internationales ainsi que le problème de l'existence de différents systèmes de gestion foncière à La Réunion. Enfin, l'étude déconstruit la politique de mythification du récif corallien mise en œuvre par des institutions locales à La Réunion et examinera la signification de 'protéger l'environnement' en tant qu'action communicante définie par les systèmes de communication et d'échange réunionnais. Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1112 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1112 | Partager |
![]() | L’exploitation du Raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun : entre contribution au développement socio-économique et dégradation des ressources naturelles Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’exploitation commerciale des produits forestiers non ligneux a animé et anime encore au plan international les débats sur la gestion durable des forêts, notamment par son apport en matière de conservation, d’amélioration des conditions d’existence des populations locales et de gestion participative. Cependant, l’exploitation commerciale des PFNL soulève la problématique de la durabilité tant au plan écologique, économique que sociopolitique. La présente recherche traite de cette problématique en prenant comme PFNL d’illustration le raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun. Elle vise à analyser la durabilité socio-économique et environnementale de l’exploitation du raphia dans la forêt marécageuse « Hlanzoun ». La méthodologie utilisée est une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives. Les outils d’analyse de données utilisés sont entre autre, la statistique descriptive, l’analyse filière des revenus d’exploitation et des valeurs ajoutées et l’analyse du système socio-écologique. Nos résultats montrent que le raphia est une plante à usages multiples. Que ce soit les feuilles, les fibres, la sève ou le tronc, tout ou presque peut être valorisé sur le raphia. Au niveau des villages riverains du Hlanzoun l’exploitation de la sève du raphia et sa transformation en alcool alimentaire est de loin le type d’usage qui procure le plus de revenu malgré le fait que les autres types d’usages mobilisent un nombre plus important d’acteurs. L’exploitation commerciale de ce PFNL se déploie suivant une organisation relativement simple et avec des caractéristiques propres à la plupart des activités de la petite production marchande des économies sous-développées en crise. Cette exploitation est essentiellement articulée autour des coupeurs/collecteurs, des intermédiaires commerciaux, des agents de transformation/conditionnement et des consommateurs des produits finis. La contribution annuelle totale de la filière raphia au développement a été estimée à 192 429 633 Fr. CFA (environ 385 000 dollar) et les revenus d’exploitation de tous les acteurs ont un signe positif malgré le faible niveau de technologie et de formation. Le raphia apporte donc des revenus relativement importants aux divers acteurs en dépit des handicaps de la filière et du déficit d’équité dans la répartition des richesses produites. Au plan de la gouvernance, on note un déficit d’instances, de règles et de procédures, dont l’effectivité et la légitimité sont clairement établies. Cet état de chose laisse le parc à raphia dans un régime d’accès « libre » mais seulement pour les riverains ; nous nous retrouvons donc en présence d’un système de cueillette, caractérisé par l’exploitation de plants immatures et la surexploitation, mettant en péril la capacité de renouvellement de la ressource et même l’avenir de la filière. On note cependant un effort de contrôle de l’accès des non riverains et des tentatives d’adaptation des riverains. En effet, le nombre d’exploitants est passé de 148 à 92 entre 2008 et 2010 et le nombre de pieds de raphia saignés est passé de 15 452 à 8 832 durant la même période. Au total, l’exploitation du raphia dans le Hlanzoun s’inscrit dans un environnement défavorable par rapport aux exigences de développement durable d’une filière de PFNL. Mais les divers acteurs sont à présent conscients de la nécessité d’agir pour une meilleure réglementation de l’accès et de l’exploitation. The commercial use of non woody forest products is a crucial issue in the international debate on the sustainable management of forests. These products are supposed to contribute to conservation by improving local populations’ livelihood and their involvement in forest management. This study lies within the scope of two South-South Cooperation projects (PSC 22P07 and PSC 03T08) implemented by the CEBEDES NGO with the financial support of the Kingdom of the Netherlands. It aims at analyzing the socioeconomic and environmental sustainability of the raffia stands management in the swamp forest "Hlanzoun ". This small forest is located in one of Benin southern Wetlands in the municipality of Zogbodomey.The methodology to assess raffia socioeconomic performances relies on the estimation of the values added within the raffia value chains. Stakeholders at every segment of the value chains have been surveyed on the incomes obtained out of raffia. The methodology to assess the sustainability of the management relies on a simple indicator measuring the ratio of younger to elder palms. Palms in stands have been counted according to their age group. The survey confirms that raffia is a multi-purpose plant used for its leaves, fibers, sap and trunk. In villages at the borders of the Hlanzoun forest, harvesting the raffia sap on standing palms and processing it into alcohol are a major income generating activity. Alcohol is then marketed through a network of collectors, wholesalers and petty traders up to the consumers. The contribution of raffia to local and regional development was estimated by the total incomes generated at 192.429.633 F CFA. All stakeholders earn positive and significant incomes in spite of the low level of technology and skills, but traders receive a large share of the wealth produced. As regard to governance, "free" access only concerns residents and efforts are made to control the access of non-residents. One notes a deficit of legitimated authorities, rules and procedures for a sustainable use: Restrictions on the harvest of immature palms are not anymore enforced and it endangers the renewal capacity of the resource. But at the same time, the number of operators seems to be decreasing (from 148 to 92 between 2008 and 2010, whereas the number of harvested raffia palms decreased from 15,452 to 8,832 during the same period). A self-regulation might occur, due to the fact that a livelihood of local people relies on a diversity of income generating activities. In total, the operation of Raffia in Hlazoun is in an unfavorable environment with the requirements of sustainable development in a sector of NTFF. But the various actors are now aware of the need for action to better regulate access and operation. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5556 | Partager |
![]() | L’enseignement des sciences économiques et gestion en BTS en Guadeloupe – entre prescrits nationaux et contexte socio-économique régional. Auteur(s) : ODACRE, Elisabeth ISSAIEVA, Elisabeth Delcroix, Antoine Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Nous nous interrogeons sur le fonctionnement en Guadeloupe du brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme professionnel français se préparant en deux ans après le baccalauréat, avec des programmes et examens nationaux. Les lauréats sont censés être directement employables, principalement dans leur environnement géographique immédiat. Nous postulons l’existence d’un paradoxe entre la définition nationale du diplôme et les contextes locaux d’enseignement et d’intégration professionnelle, que nous examinions au travers des pratiques déclarées d’enseignants. Une enquête par entretiens semi-directifs, menée auprès d’enseignants en sciences économiques et de gestion des BTS tourisme et assistant de manager, nous a permis de constater une prise en compte pragmatique, peu outillée sur le plan théorique, du contexte de la formation. Cependant, des limites à cette contextualisation sont observées. Par exemple, en BTS tourisme, un décalage est constaté, issu d’une mutation moins accomplie en Guadeloupe que dans l’Hexagone vers la tourismatique. En BTS assistant de manager, les enseignants sont confrontés aux spécificités du régime fiscal local qu’ils hésitent à enseigner de peur de pénaliser leurs étudiants lors des examens nationaux. Ces éléments confirment notre postulat sur l’existence de paradoxes, non résolus par l’institution, entre les visées d’insertion professionnelle locale des BTS et leurs prescrits non contextualisés. 4e colloque international en éducation, intitulé "Enjeux actuels et futurs de la formation et profession enseignante" Montreal, Canada hal-01535036 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535036 | Partager |
![]() | Ressources patrimoniales et perspectives touristiques dans l’Est-Cameroun : potentialités et limites actuelles Auteur(s) : Moussa, Meirama Garba Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le patrimoine et le tourisme sont des facteurs avérés de développement. De leur bonne exploitation peut contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des populations locales. L’Est-Cameroun est le fief de ressources naturelles et culturelles d’une étonnante diversité pouvant impulser une forte activité touristique. Cependant, même si cette région reçoit chaque année des touristes nationaux et étrangers, elle ne peut pas se targuer de faire profiter sa population des effets directs, indirects et induits qu’engendrerait une activité touristique convenablement menée. Le présent article expose, dans une perspective historique (1980-2010), les raisons pour lesquelles, le tourisme et le développement de l’Est-Cameroun piétinent en dépit de ses nombreuses ressources patrimoniales.La collecte des données (écrites, orales, iconographiques, électroniques) sur le terrain de recherche associée à l’observation permet de constater que le tourisme fut très vite relégué au second plan. L’exploitation minière et forestière intensive, au lieu de faciliter l’émergence de la région, a plutôt hypothéquée son avenir. Le rôle des agences chargées de la gestion du tourisme à l’Est-Cameroun s’est limité à l’inventaire des sites touristiques, l’aménagement sporadique de quelques-uns et la mise en œuvre d’actions promotionnelles approximatives. La négligence du tourisme par les autorités camerounaises n’est pas une nouveauté ; elle a pour corollaire l’apparition de difficultés diverses (braconnage, manque de personnel, insécurité…). Heritage and tourism are recognized factors of development. Their good exploitation can contribute to the improvement of the conditions of existence of local populations. East-Cameroon is the fief of natural and cultural resources which can stimulate tourism. Although even if this region receives every year domestic and foreign tourists, its population cannot profit from direct, indirect and induced effects which would engender a suitably led tourist activity. The present article exposes, in a historical perspective (1980-2010), reasons why, tourism and development of East-Cameroon tramples in spite of its numerous heritage resources. The data collection (written, oral, iconographic, electronic…) on the research filed and personal observation allow to notice that tourism was very fast relegated in East-Cameroon. The intensive mining and forest exploitation have hypothecated the future of this area instead of developing it. Moreover, the role of tourism agencies in eastern Cameroon is limited itself to inventory of places of interest, sporadic development and approximate promotional actions. The negligence of tourism by the Cameroon authorities is not novelty; it has for corollary appearance of difficulties (as poaching, lack of personal, insecurity). Cameroun Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9453 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9453 | Partager |
![]() | L’aquaculture de crevettes : Pathologies et solutions envisageables. Auteur(s) : De Decker, Sophie Résumé : L’élevage des crevettes pénéides a connu un développement spectaculaire à l’échelle mondiale depuis les années soixante-dix, en particulier grâce à la maîtrise de l’ensemble du cycle biologique en captivité de plusieurs espèces d’intérêt aquacole (Aquacop, 1979). Elle a en effet permis de s’affranchir de l’approvisionnement aléatoire en juvéniles de pêche et en géniteurs sauvages, et par voie de conséquence de domestiquer ces espèces, c'est-à-dire de les sélectionner spontanément pour de meilleures aptitudes à l’élevage. Cette évolution est similaire à celle de filières piscicoles. Cependant les pathologies infectieuses représentent un frein important au développement ultérieur de ces activités. De manière générale, une pathologie infectieuse est la conséquence d’une rupture d’équilibre entre un hôte, son environnement et un ou plusieurs pathogènes (Lightner & Redman, 1998). Toute tentative de lutte contre une pathologie nécessite une meilleure connaissance de ces 3 compartiments ainsi que leurs interactions.
Le présent rapport vise à synthétiser les informations scientifiques essentielles utiles à la mise au point de stratégies de lutte contre ces pathologies en pénéiculture. Un premier point sur les pathogènes sera développé avant d’évoquer les principaux descripteurs de la santé de la crevette. Enfin, les différentes possibilités de gestion des pathologies en crevetticulture, dont l’une est la sélection génétique, seront passées en revue. Droits : 2004 Université de la Rochelle, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00204/31528/29944.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00204/31528/ | Partager |
![]() | L’environnement numérique de travail dans les enseignements basés sur les effets de contexte, modalités et modélisation. Auteur(s) : Forissier, Thomas Bourdeau, Jacqueline Mazabraud, Yves Nkambou, Roger Julie, Poulin Sophie, Fécil Stockless, Alain Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Laboratoire d'Informatique Cognitive et d'Environnements de Formation - Téluq, l'université à distance de l'UQAM (Centre LICEF - TÉLUQ) ; Université du Québec à Montréal (UQAM) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université du Québec à Montréal (UQAM) École supérieure du professorat et de l'éducation - Guadeloupe (ESPE Guadeloupe) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Les enseignements basés sur les effets de contexte visent à mettre les contextes au cœur du design pédagogique. A partir de l’exemple d’un apprentissage sur la grenouille impliquant des élèves de Repentigny (Québec) et du Moule (Guadeloupe) les modalités et les motivations de ce type d’enseignement seront exposées. Il s’appuie sur la gestion de l’émergence des effets de contextes liée aux écarts de conceptions des élèves tout au long d’une séquence pédagogique incluant notamment un environnement numérique de travail et une démarche d’investigation.Dans une méthodologie de design based research, de nombreuses données directes et indirectes ont été collectées. Les résultats préliminaires montrent différents types d’expression des effets de contexte ainsi que les thèmes et moments où ils émergent. Une modélisation des lieux et des moments d’émergence des effets de contexte est menée à partir des différences entre les contextes écologiques sur lesquels les élèves travaillent. Elle vise à fournir des outils prédictifs pour le chercheur comme pour le concepteur d’enseignement. La discussion portera sur La place de l’ ’environnement numérique de travail dans ce les enseignements basés sur les effets de contexte, les possibles généralisations de ce type d’enseignement et l’élaboration d’un « Context-Aware Intelligent Tutoring System ». Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) 2014 Montréal, Canada hal-01539478 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01539478 | Partager |
![]() | CNEXO - Rapport annuel 1980 Résumé : Au début de l'année 1980, une nouvelle organisation de la recherche océanographique était mise en place selon les grandes lignes adoptées au Comité Interministériel de la Mer, réuni sous la présidence du Premier Ministre le 15 novembre 1979. Ces dispositions préfiguraient, pour l'océanographie les décisions arrêtées le 3 avril 1980 par le Premier ministre et relatives ou financement de la recherche. Au terme des décisions prises, les actions de recherche appliquée correspondant à une finalité précise ont été regroupées en ensembles dénommés programmes. Pour chacun de ceux-ci un ministère a été chargé d'arrêter les grands objectifs, de veiller à la mise en place des moyens nécessaires, de suivre les résultats et prendre les dispositions générales nécessaires à leur valorisation.
Ces programmes finalisés sont les suivants :
- « Pêche » et « Aquaculture », placés sous la responsabilité du Ministre des Transports,
- « Ressources minérales » et « énergie », placés sous la responsabilité du Ministre de l'Industrie,
- « Gestion écologique du milieu marin », placé sous la responsabilité du Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1980/rapport-4824.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4824/ | Partager |
![]() | Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
![]() | L’écotourisme forestier : pour un rapprochement entre tourisme et environnement à la Martinique Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article propose une réflexion sur le positionnement touristique de la Martinique confrontée à une rude concurrence régionale. L’analyse porte sur les potentialités de cette petite île montagneuse (1128 km2) en matière d’écotourisme forestier. Cette nouvelle orientation touristique doit permettre d’enrichir une offre touristique qui se limite encore aux simples pratiques balnéaires. L’écotourisme peut aussi être un outil de gestion des ressources forestière et plus généralement il est susceptible de soutenir des activités dans les secteurs montagneux les moins développés de la Martinique. The article is an evaluation of the tourist situation in Martinique now facing stiff regional competition. The analysis focuses on the potential of this small mountainous island (1128 km2) in the area of forest ecotourism. This new focus is meant to enhance a tourist potential which is still largely limited to the seaside and its attractions. Ecotourism can also be a tool not only for forest resource management but also a means for promoting development initiatives in the less developed mountainous regions of Martinique. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.440 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/440 | Partager |
![]() | La petite agriculture saint-lucienne et martiniquaise face aux défis de la modernisation Auteur(s) : Miatekela, Jean Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Burac, Maurice Résumé : L’importance du rôle des petites agricultures dans les processus de sécurité alimentaire et de souveraineté alimentaire est de plus en plus reconnue. A Sainte-Lucie comme en Martinique, un certain nombre d’acteurs s’engagent officiellement pour une agriculture diversifiée s’appuyant sur les préceptes du développement durable. C’est en tenant compte de ce contexte qu’en partie l’idée de réaliser une étude sur la petite agriculture de Sainte-Lucie et de la Martinique a germé. Aussi, le présent travail se veut-il avant tout une contribution au diagnostic de la petite agriculture face à la modernisation des systèmes agricoles intensifs dans chacune de ces deux îles. Il s’agit de mettre à l’évidence les richesses et les insuffisances de cette petite agriculture, mais aussi les atouts et les contraintes de l’environnement. En grande partie elle prend appui sur le jardin créole, système agricole considéré par bien d’acteurs comme un fondement culturel et une base culturale. Dans chacune des deux îles, beaucoup de petits agriculteurs font de la biodiversité une composante primordiale de la gestion de leurs systèmes agricoles. Les enjeux visés ici portent sur la contribution d’une gestion optimale de cette biodiversité à la promotion des agrosystèmes paysans durables à différentes échelles spatio-temporelles. Dès lors, tout dépend des méthodes d’accompagnement des agriculteurs à mettre en œuvre. Va-t-on poursuivre avec des approches descendantes basées sur la logique de transfert ? Si non, le moment n’est-il pas venu de réunir les conditions pouvant permettre la mise en œuvre des véritables démarches de co-construction ? The important role of small farmers in the process in food security and of food sovereignty is increasingly recognized. In St. Lucia as in Martinique, a number of actors officially committed to a diverse agriculture based on the precepts of sustainable development. It is in the light on this context that partially, the idea of a study on small holder St Lucia and Martinique germinated. Also, the present work is first and foremost a contribution to the diagnosis of small-scale agriculture to modernization of the intensive agricultural systems in each of these two islands. It is put clearly the richness and the inadequacies of this small scale-agriculture, but also the advantages and constraints of the environment. In large part it builds on the creole garden, agricultural system considered by many actors as a cultural foundation and a base of farming practices. In each of the two islands, many small farmers make biodiversity an essential component of management of their farm systems. The stakes referred here relate to the optimal management contribution of biodiversity to promote sustainable peasant agro-ecosystems at different spatial and temporal scales. Therefore, everything depends on farmer coaching methods to set up. Will we continue with down approaches based on logic of transfer ? Otherwise, isn’t time to create the conditions that could allow the development of real co-construction steps ? http://www.theses.fr/2015AGUY0866/document | Partager |
![]() | Les touristes sont-ils plus exigeants que les résidents en matière de protection du littoral ? Le cas de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Borot de Battisti, Adeline Binet, Thomas Violas, Laura Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article présente les différences de perception entre les touristes et les résidents en matière de protection de l’environnement marin et côtier. Il s’appuie sur les résultats des études menées à l’échelle de la Martinique en 2010 dans le cadre de l’évaluation de la valeur économique et sociale des récifs coralliens et écosystèmes associés et à celle de la commune du Prêcheur en 2011 dans le cadre de la mise en place de la réserve marine régionale. Il met en exergue les éléments qui composent les disparités de perception et de souhaits quant aux mesures de gestion des espaces littoraux. Il montre toutefois que la création d’une aire marine protégée dans la commune du Prêcheur emporte l’adhésion de tous. The article presents the differences in perception between the tourists and residents regarding the protection of the marine and coastal environment. It is based on the results of studies conducted across Martinique in 2010, in the framework of the evaluation of the economic and social value of coral reefs and associated ecosystems, and at the level of the rural community of le Prêcheur in 2011, in the context of the implementation of the regional marine reserve. It highlights the elements that compose the disparities of perception and wishes with respect to coastal areas management measures. It shows, however, that the creation of a marine protected area in the commune of le Prêcheur has the unanimous support of all. Martinique Prêcheur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9351 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9351 | Partager |