"Kampis Kréyol". Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap ; Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap ; Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap Auteur(s) : Gadet, Steve Modeste, Frédéric-Christian Malidor, Yves Michel Isch, Pamphile Gadet, Steve Modeste, Frédéric-Christian Malidor, Yves Michel Isch, Pamphile Auteurs secondaires : Gradel, Alice Gradel, Alice Gradel, Alice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Université des Antilles et de la Guyane Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2012-2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : La saison culturelle de la bibliothèque universitaire de Schoelcher débute sa rentrée autour du créole. Tout le mois d'octobre est dédié au créole à travers plusieurs manifestations : débat, atelier, café littéraire ... La saison culturelle de la bibliothèque universitaire de Schoelcher débute sa rentrée autour du créole. Tout le mois d'octobre est dédié au créole à travers plusieurs manifestations : débat, atelier, café littéraire ... Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12227 V12227 V12227 V12227 | Partager |
Caribe 2000 ; Caribbean 2000 ; Segundo Simposio de Caribe 2000, hablar, nombrar, pertenecer Auteur(s) : Fiet, Lowell Fiet, Lowell Becerra, Janette Caribe 2000 (Organization) -- Simposio, 1997 University of Puerto Rico (Río Piedras Campus) -- Faculty of Humanities Éditeur(s) : Caribe 2000, Facultad de Humanidades, Universidad de Puerto Rico, Recinto de Ri´o Piedras Caribe 2000, Facultad de Humanidades, Universidad de Puerto Rico, Recinto de Río Piedras Caribe 2000, Facultad de Humanidades, Universidad de Puerto Rico, Recinto de Ri´o Piedras ( San Juan, P.R ) Caribe 2000, Facultad de Humanidades, Universidad de Puerto Rico, Recinto de Río Piedras ( San Juan, P.R ) Résumé : (Bibliography) Includes bibliographical references. (Statement of Responsibility) editores, Lowell Fiet, Janette Becerra.. Puerto Rico Caribbean Area Caribbean Area Caribbean Area Caribbean Area Caribbean Area 39495496 00277989 http://ufdc.ufl.edu/UF00102127/00001 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
De l'archéologie précolombienne au patrimoine antillais ; De l'archéologie précolombienne au patrimoine antillais : la patrimonialisation des héritages amérindiens en Martinique et en Guadeloupe Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience The Amerindian genetic heritage is extremely poor in the French Antilles (Martinique and Guadeloupe archipelago). However, the early and important valorisation of the cultural Amerindian legacies has played a role, since the beginning of the 20th century, in the local expression of a specific cultural identity, distinct from the French national one. The absence of declared Amerindian descendants has for a part supported this strong valorisation. Unlike the African heritages, the Amerindian legacies were not linked to a painful and socially sensitive memory. However, before the last decades, the deep social integration of those legacies was limited by the progress of the identity building process. Nowadays, the identity discourse centered on "Antillanité" and "Créolité" notions allows the progressive disappearance of those bottlenecks and authorizes the transformation of those Amerindian legacies in French Antillean heritage elements socially recognised. L'héritage amérindien est extrêmement faible du point de vue génétique dans les Antilles françaises. Cependant, sa valorisation importante et précoce a implicitement joué un rôle particulier dans l'expression d'une identité locale distincte de l'identité nationale française. Cette forte valorisation a sans doute été favorisée par le fait qu'en l'absence de descendants déclarés, l'histoire amérindienne, pour l'essentiel détachée du phénomène colonial, n'était liée à aucune mémoire douloureuse. Cependant, avant les dernières décennies, la place faite à cet héritage ne pouvait être que limitée du fait même de l'état de la pensée identitaire. Aujourd'hui, avec le développement d'un discours centré sur les notions de créolité et d'antillanité, les sources de ce blocage sont en train de céder petit à petit. Nous assistons ainsi à la transformation de cet héritage en un des éléments reconnus du patrimoine antillais. Outre-Mers Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01020219 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01020219/file/De_l_archA_ologie_prA_colombienne_au_patrimoine.pdf | Partager |
The Hybridity of Caribbean Aesthetics Auteur(s) : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Mairie du Lamentin Mairie du Morne-Rouge ADECAm/MC Université des Antilles Extrait de : "Métissages : chercher, penser, créer, façonner et dire la culture" : colloque international, du 4 au 6 juin 2018. Université des Antilles Description : Dans cet article, l'intervenant a l'intention de soutenir la performativité d'une fugacité en restant à l'écart des routes de la quintessence. Ce sera une manière de dégonfler certains clichés qui ont encore un avantage critique dans le discours académique. Pour atteindre cet objectif, il s'intéressera à la temporalité de l'hybridité et mettra l'accent sur des périodes ou des « moments » particuliers qui peuvent avoir un effet déclencheur sur la mutation de l'identité. On pourrait définir le « moment esthétique caribéen hybride » comme étant celui qui qualifie le sujet d'une véritable expérience d'aliénation. En tant que tel, il devient d'autant plus sensé d'accepter, comme on est prêt à subir l'expérience. Partant de ces prémisses, on peut se demander qu'est-ce que l'hybridité ? L'hybride est-il la synthèse d'essences différentes ou simplement le mélange de divers éléments biologiques, culturels et politiques ? Le métissage peut-il brouiller les différences troublantes ou rappeler la perte irréversible de l'origine, tout en appelant à l'avènement des chronotopes mutants polymorphes ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18196 V18196 | Partager |
La reconquête de l'identité indienne en Martinique : "un exemple de patrimondialisation par la mondialisation" Auteur(s) : Voisset, Renuga devi Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les engagés indiens sont présents depuis 150 ans en Martinique avec une occultation totale de leurs racines indiennes, qualifié par l'intervenante d'invisibilité sociologique et culturelle. Le patrimoine architectural des coulis se limite à une douzaine de temple hindou dans les plantations. Quant au patrimoine culturel longtemps renié et rejeté, il y a aujourd'hui deux processus en marche : L'un recherchant à retrouver l'Inde des ancêtres et l'autre se tournant vers l'Inde actuel comme avec la culture bollywood. Par ailleurs, en martinique, il existe actuellement une reconnaissance d'intellectuels et il est organisé des festivals et des cérémonies pour commémorer et revendiquer cette identité indienne. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12151 V12151 | Partager |
Atipa, roman guyanais : ouverture des journées d'étude Auteur(s) : Chalco-Lefay, Rolande Contout, Auxence Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Association Rakaba Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Université de Guyane Extrait de : "Atipa, roman guyanais" : journée d'étude, le 1er décembre 2017. Collectivité territoriale de Guyane Description : Présentation générale des journées d'études par Mme Chalcot-Lefay et M. Contout. Remerciement de la présidente du Service culturelle de la Collectivité Territoriale de Guyane. 17 janvier 1885 Athénodore Météran "dit Alfred Parépou" a écrit pour ces compatriotes guyanais : "A pou zote oune so mo fait Atipa" 132 ans après , le président de la collectivité territoriale Rodolphe Alexandre, souhaite que le roman soit partagé sur tout le territoire. Monsieur Auxence Contout est mis à l'honneur avec l'exemplaire du premier roman "Atipa" qu'il a acquis en 1959. Il l'a approfondi et étudier et s'est posé quelques questions - Quel a été le circuit commercial d'"Atipa", le circuit de distribution a été certainement très exigu. Il y avait de la polémique politique dans ce livre. Celui qui l'a écrit a caché son nom, il risquait gros. - Quelle était le goût du public pour un roman guyanais tel "Atipa" sans traduction. - Comment les classes moyennes guyanaises voyaient l'importance de la langue créole en 1885. Le guyanais à l'époque inévitablement a intériorisé les valeurs de l'idéologie, idéologie coloniale. Le guyanais ne se rendra pas compte, que dans "Atipa", roman créole, il y a eu une pression en pensée, de l'identité Guyanaise. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18021 V18021 | Partager |
Développement touristique et imprégnation touristique Auteur(s) : Raboteur, Joël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Mr Raboteur propose une définition de l'identité caribéenne par sa dimension patrimoniale englobant l'artisanat, les langues, les traditions, la gastronomie, les arts, l'histoire, l'architecture... Puis, il essaye d'appréhender le poids économique de la culture, en s'appuyant sur la méthode d'évaluation contingente. Ainsi, le patrimoine culturel à une valeur économique qui par ailleurs contribue aussi à sa sauvegarde. Ensuite, il tente de percer les liens contradictoires qui perdurent suite au phénomène d'acculturation puis d'assimilation, que n'a pu gommer totalement cette forme de syncrétisme culturel dont émerge une culture propre. Enfin, il présente le cas concret du musée du rhum en Guadeloupe ayant réussi la conversion économique de producteur à écomusée. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12113 V12113 | Partager |
Présentation des actes du colloque "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs" Auteur(s) : Blérald, Monique Chapelon, Sébastien Bondil, Frédéric Auteurs secondaires : Danglades, Mylène Boutrin, Brunel Badamie, Mireille Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Description : L'ouvrage "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs" co-dirigé par Monique Blérald et Mylène Danglade est le résultat de la contribution de plusieurs chercheurs. Cette publication fait suite au colloque international intitulé : « Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question » qui s'est tenu fin janvier 2017 à l'initiative du laboratoire MINEA. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20138 V20138 | Partager |
Bali (Indonésie) : le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique ? Un paradis en sursis et le risque d’un tourisme de luxe non maîtrisé Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article traite de la spécificité de l’activité touristique à Bali, fondée sur une identité locale forte et un riche patrimoine naturel et culturel mais aussi troublante en raison de l’importance et la complexité des jeux d’acteurs, ou encore des contextes sociaux, religieux et géopolitiques propres à ce territoire insulaire. Nous analyserons les liens pérennes ou non entre patrimoine et développement en focalisant sur ce qui fait l’image de marque de Bali sur les plans touristique et politique : le tourisme culturel. Cette étude de cas illustre les dynamiques d’acteurs dans le cadre de l’île de Bali où l’on constate une forte imbrication entre tourisme international, protection de l’environnement et promotion du patrimoine culturel. Vendue comme un paradis tropical, perçue comme l'île des Dieux, Bali se voit contrainte de mesurer les risques d'un tourisme culturel qui se transformerait trop rapidement en culture touristique. Des pistes seront proposées afin d’encourager l’ensemble des acteurs à œuvrer pour que le « dernier paradis » (last paradise) ne devienne pas un « paradis perdu » (lost paradise). Since the 1930s, Bali has been generally seen as a traditional tourism destination quite fashionable. Nowadays, a new kind of tourism, rather esoteric if not totally spiritual, is emerging on this small “paradise” often referred as a natural untouched and cultural preserved island. To attire more international tourists, the “Island of Gods”, as the tourism promoters still name this tropical holiday paradise, is now also targeting on the industry of “well-being”. This article deals about the specificity of the local tourism activity which is based on a strong cultural identity and a rich natural and also religious heritage. Uncontrolled development of this predatory industry brings also a lot of new problems, such as pollution or acculturation. Here, our aim is to focus and analyse the real and false ties between heritage, development and tourism, always by keeping in mind that the regional motto about tourism policy still is to encourage “cultural tourism” as a real model (a “brand”, in fact) of success. We especially try to explain, in this current work (still in progress), the touristic situation in the main cultural site located on the island: Ubud. This small city, really boosting during the last decade, is worldwide reputed for the rich cultural performances and seen as “the” artistic capital of Bali. Ubud offers also a perfect example of an intense and dynamic bond between cultural heritage and economic development. Often for the best and sometimes also for the worse. In this rural but international spot, it seems that tourism business allows the local population to live in better ways and, sometimes, even to reborn, culturally speaking! Our case study shows also the big threats behind the current tourism policy: the large scale business occurred by globalization and all the tourism opportunities thus provided cannot hide the real weakness that for sure also concern the balinese way of thinking and living. Cultural tourism could rapidly be transformed in a dangerous kind of tourism of the culture, with all the big (and bad) changes the Balinese don’t want to see happening on their lovely and holy island. So, the present reflection conducts us to think more deeply on some new and alternative ways of developing tourism in Bali. Finally, our aim is to think, first by listening to the desire of the Balinese themselves, in which best manner this “last paradise” will not become a “lost paradise”. Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5385 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5385 | Partager |
Amélioration des productions phytoplanctoniques en écloserie de mollusques : caractérisation des microalgues fourrage Auteur(s) : Robert, Rene Chretiennot-dinet, Marie-josèphe Kaas, Raymond Martin-jezequel, Véronique Moal, Jeanne Le Coz, Jean-rene Nicolas, Jean-louis Bernard, Eudes Résumé : in mollusc hatcheries. Consequently, we assessed themost commonly used species to establish their growth and size profiles, their cytomorphological, biochemical, biomolecular identification as well as their cytometer signs, and also their ability to grow under extreme conditions of temperature and salinity.
This work aimed at matching the conformity of the strains used in Argenton (dispatched to most of the French commercial hatcheries) to those of a referenced culture collection. A previous screening preceded this study, because of the 45 species and/or clones held originally, Argenton kept no more than 15 species. As most of the latter are also represented in referenced collection, our strains are therefore correctly identified. On the other hand, the combination of several approaches (characteristic of growth and size, cytomorphological description, establishment of biochemical and biomolecular profiles) to discriminate the different species was broadly successful. Nevertheless, flow cytometer measurements were extremely variable from sample to sample, dueto their high sensitivity to the microalga's physiological state.
Accordingly, we have developed a method of identification which could be transferred at a national or international level, to the Institutions in charge of microalgae collections. Furthermore, we achieved relevant data to establish an identity card for each of the microalgae suitable for mollusc hatcheries. La caractérisation des microalgues fourrage constituait l'un des points perfectibles au regard de ce qui est appliquée en microbiologie. Nous avons alors cherché à définir, pour les espèces les plus utilisées en écloserie, leurs profils de croissance et de taille, leur caractéristiques cytomorphologique, cytofluorimétrique, biochimique et biomoléculaire, et enfin, précisé leur aptitude au développement sous des conditions extrêmes de température et de salinité (écotolérance). Ce travail avait pour but de vérifier, d'une part, la conformité des souches utilisées à l'écloserie d'Argenton (auprès de laquelle se fournissent la plupart des écloseries commerciales françaises) en comparant les espèces utilisées à celles issues d'une collection référencée. Un premier balayage avait été réalisé avant la mise en place de cette étude puisque sur les 45 espèces et clones détenus originellement, Argenton ne possédait plus que 15 espèces. La plupart de ces dernières ayant leur équivalent en collection référencée notre souchier est désormais parfaitement identifiée. D'autre part, la confrontation de plusieurs approches, caractéristique de la croissance et de taille, description cytomorphologique, établissement des profils biochimique et biomoléculaire, écotolérance, signature cytofluorimétrique, pour discriminer les différentes espèces de microalgues fourrage a été globalement couronnée de succès. Seule cette dernière technique n'a pas permis de caractériser les espèces entre elles, les paramètres mesurés en cytométrie de flux étant particulièrement sensibles à l'état physiologique des microalgues, très variable d'un échantillon à un autre. Nous disposons dorénavant d'une méthode d'identification qu'il serait souhaitable de transférer, au niveau national voire international, auprès des organismes en charge des collections. De plus, nous disposons dorénavant de données pertinentes pour établir pour chacune des microalgues d'intérêt aquacole une véritable carte d'identité. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/rapport-1546.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1546/ | Partager |
Constructions identitaires et communications médiatisées en Martinique Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) LCF-CNRS UMR 8143, Université de la Réunion Bernard Idelson, Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo (s/d) Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience La Martinique constitue l'un des trois départements français d'outre-mer de la zone Caraïbe-Amérique. Cette société est marquée dans sa période contemporaine, par le dynamisme de ses formes culturelles et par un essor notable des médias de masse. Les mutations rapides qui la travaillent en profondeur sous l'effet des activités d'information et des phénomènes de communication invitent au renouvellement de l'approche des cultures et des identités. Comment envisager la place de la médiatisation dans la discussion publique sur l'identité martiniquaise? On observe les représentations de l'identité dans l'espace public martiniquais à partir de la sphère médiatique. On s'intéresse ici aux modalités de circulation des messages relatifs aux cultures quant à leur rôle dans les processus de construction identitaire. Cette approche permet d'interroger les relations qui existent entre journalistes, personnel politique et opinion publique ; elle ouvre la réflexion sur le sens que les acteurs donnent au message médiatisé et, l'usage qu'ils en font dans un espace social donné. Un contexte sociopolitique pesant L'espace public martiniquais reste encore marqué actuellement, par le contexte sociopolitique local fortement politisé des années 1960. Les discours politiques de l'époque s'articulent d'abord sur la nature des relations à la Métropole et posent la question du changement de statut pour le département d'outre-mer. Ils se structurent aussi autour de préoccupations culturelles et visent la conservation du patrimoine. Paroles d'outre-mer. Identités linguistiques, expressions littéraires, espaces médiatiques Saint-Denis (La Réunion), France hal-01152955 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955/file/Identites_et_medias.pdf | Partager |
Questions 4 : Enjeux civilisationnels des arts et littératures postcoloniaux Auteur(s) : Lewest, Stanko Melyon-Reinette, Stéphanie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Enjeux civilisationnels des arts et littératures postcoloniaux" : séminaire international, les 23 et 24 juin 2016. Université des Antilles Description : Séances de questions à la suite des interventions de Stanko Lewest (artiste palsticien) et Stéphanie Melyon-Reinette (docteur en Civilisation américaine et chercheuse indépendante). Les questions portent notamment sur les formes, le souci de s'ouvrir à la culture de la masse, trouver les moyens de la faire bouger, 'intégrer la réalité des coutumes, des croyances pour créer de dynamisme, de l'interactivité dans une recherche de structures alternatives. La réflexion porte également sur la dimension séquentielle de l'identité. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16152 V16152 | Partager |
Sommaire des actes du Premier colloque franco-mexicain des sciences de la communication, 8-10 avril 2002, Mexico ; : Primer coloquio en Ciencias de la Comunicación, 8-10 de abril del 2002, México D.F. Auteur(s) : Giménez, Gilberto Gómez Mont, Carmen Jacquinot-Delaunay, Geneviève Lochard, Guy Maldonado, Patricia Martín-Barbero, Jesús Miège, Bernard Mier, Raymundo Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) G. Giménez , C.Gómez Mont , G. Jacquinot , G. Lochard , P. Maldonado , J. Martín-Barbero, B. Miège, R. Mier , B. Ollivier, R. Rieffel Éditeur(s) : HAL CCSD Cerimes Résumé : L'ensemble des articles est archivé sur ArchiveTémaTice. Les actes sont aussi accessibles sur le site du colloque http://www.cerimes.fr/colloquefrancomexicain Les textes qui composent ces actes ont été présentés à l'occasion du premier colloque franco-mexicain en sciences de la communication, organisé par la Asociación mexicana en Ciencias de la comunicación (AMIC) et la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication (SFSIC), à Mexico, du 8 au 10 avril 2002. Les médias classiques: radio, télévision (8 avril 2002) Introduction . La coopération scientifique bilatérale et l'interculturel dans l'activité de recherche, Bruno Ollivier La recherche française sur le média et les discours télévisuels: éléments pour un bilan prospectif, Guy Lochard Parcours de la programmation télévisée au Mexique, Florence Toussaint El regimen de la television hertziana en Mexico, Claudia I. Garcia Rubio La question de l'éthos et du genre en communication politique, Simone Bonnafous L'exposition de la vie privée dans les médias, André Vitalis Identités, culture, communication (9 avril 2002) Reconfiguraciones cimunicativas de la socialidad y reencantamientos de la communication identidad, Jesus Martin-Barbero Identité, culture et communication, Jean François Tetu Las organizaciones civiles en las radiodifusoras comerciales, Dr. José Cisneros E. Les SIC et l'altérité: démarches d'une recherche sur la Chine. réflexions épitstémologiques sur les analyses de corpus à base communicationnelles de langue et de culture non-maternelles, Dominique Colomb Transicion, reforma del estado y medios de comunicacion en Mexico, Dr. Javier Esteinou Madrid Medios masivos y formacion psicosocial, Enrique Guinsberg Technologies d'information et de communication ( 10 avril 2002) Quoi de nouveau dans la recherche française en informatique et communication ? Bernard Miege Convergencia tecnologica: perspectivas de investigacion en Mexico, Delia Crovi Druetta Medias, technologies et public: la notion de projet au cœur d'une éventuelle médiation, Claire Noy La formacion de profesores de educacion superior en el uso de la computadora y la internet. reflexioànes sobre el tema, Luz Maria Garay Cruz Vers un retour à une lecture non linéaire, Schmidt C. T, Roxin I.(), Mercier D, Hufschmitt B. & Cotten J.-P NTIC et éducation à distance. Le cas d'Edusat au Mexique face au cas français, Norma Veronica Fernandez Arriaga. Les sciences de l'éducation et les sciences de la communication en dialogue: à propos des médias et des technologies éducatives, Geneviève Jacquinot-Delaunay Internet et Intranet dans les organisations "un scénario récurrent", Jean-Antoine Corbalan De l'université virtuelle au campus numérique : simple effet de traduction ou changement de paradigme, Françoise Thibault Competencias mediacionales de los sujetos en programas educativos en entornos digitales, Maria Elena Chan Nunez Le journal quotidien sur le Web. L'identité éditoriale au risque du formatage, Annelise Touboul Conclusion, Carmen Gomez-Mont Premier colloque franco-mexicain de sciences de la communication Mexico, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess ISBN : http://www.cerimes.education.fr edutice-00000362 https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362 https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362/document https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362/file/actes.pdf | Partager |
Oyapock : un fleuve, une frontière, deux cultures. Clôture : Les axes de coopération culturelle à développer Auteur(s) : Chalco-Lefay, Rolande Thébia-Melsan, Annick Cécile, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Université Fédérale de l'Amapa Université de Guyane Extrait de : 1ère rencontre culturelle transfrontalière annuelle de l'Oyapock Guyane-Amapa, le 8 octobre 2016. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16291 V16291 | Partager |
Bordeaux colonial, 1850-1940 ; Bordeaux colonial, 1850-1940 : Préface Dominique Jarrassé Auteur(s) : Christelle, Lozère Jarrassé, Dominique Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Résumé de l'ouvrage With the constitution of the colonial empire, at the end of the nineteenth century, Bordeaux, whose the traded tradition was already well established dreams of becoming the “colonial capital city of France” in competition with the cities of Paris, Marseille and Lyon. Faced with the ignorance of French people on these countries and on these peoples with the strange and primitive customs, the Elite from Bordeaux tried to promote the products coming from colonies and, at the same time, to spread the idea and the taste of colonial cultures. The commercial, industrial and artistic exhibitions will prove to be a festive, theatrical and didactic mean of popularization. Bordeaux, pioneer city, will organize more than forty exhibitions and the colonial fairs at the Quinconces place between 1850 and 1940. The Philomathic Society of Bordeaux will set up the most prestigious ones, in 1895 and 1907. Staged in real colonial palace, Bordeaux sold “colonial dream”. With these private colonial pavilions, Bordeaux will be crowned, in 1923, first colonial fair of France. In these same educational and paternalistic spirit, Bordeaux will open five museum rooms for the French colonies. During several decades, Bordeaux will proudly affirm its colonial identity though its cultural demonstrations and the dynamism of its port activities. Avec la constitution de l'empire colonial, à la fin du XIXe siècle, Bordeaux, dont la tradition commerçante était déjà bien établie, rêve de devenir la « capitale coloniale de la France » en concurrence avec les villes de Paris, Marseille et Lyon. Face à la méconnaissance des Français sur ces pays et ces peuples aux « moeurs curieuses et sauvages », les élites bordelaises cherchèrent à promouvoir les produits en provenance des colonies et, en même temps, à diffuser l'idée et le goût des cultures coloniales. Les expositions commerciales, industrielles et artistiques se révéleront comme un moyen festif, théâtral et didactique de vulgarisation populaire. Bordeaux, ville pionnière, organisera plus d'une quarantaine d'expositions et de foires coloniales sur les Quinconces entre 1850 et 1940. Les plus prestigieuses seront celles organisées par la Société Philomathique de Bordeaux, en 1895 et 1907. Mis en scènes dans de véritables palais coloniaux, Bordeaux vend du « rêve colonial ». Avec ses pavillons coloniaux particuliers, Bordeaux sera consacré, en 1923, première « foire coloniale de France ». Dans ce même esprit pédagogique et paternaliste, Bordeaux ouvrira cinq salles de musées aux colonies françaises. Pendant plusieurs décennies, Bordeaux affirmera fièrement son identité coloniale à travers ses manifestations culturelles et le dynamisme de ses activités portuaires. L'élan colonisateur ne s'est pas arrêté à une simple propagande politique et mercantile : ce fut avant tout la mobilisation d'énergies humaines qui, dans la passion de l'histoire en marche, ont mis en scène leurs convictions à travers d'ambitieuses démonstrations. Aujourd'hui, les fonds artistiques et ethnographiques des musées bordelais et l'abondance des collections privées témoignent aussi d'un véritable goût pour l'ailleurs et pour la différence. Pour le meilleur comme pour le pire, la richesse incontestable des faits historiques révèle que l'histoire des outre-mers a toujours été liée à la ville de Bordeaux. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01091926 hal-01091926 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01091926 | Partager |
De la prise en charge éducative du patient à la valorisation de son identité culturelle, l'exemple de patient diabétique en Martinique Auteur(s) : Lahely, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : Conférence doctorale, le 7 avril 2017. Université des Antilles Description : Monique Lahely Doctorante, laboratoire CRILLASH. Monique Lahely présente ses recherches dans le cadre de sa thèse intitulée « De la prise en charge éducative du patient à la valorisation de son identité culturelle, l'exemple du patient diabétique en Martinique ». Elle explique que son travail porte sur l'éducation à la santé plus particulièrement l'éducation thérapeutique. Elle définit l'éducation thérapeutique selon l'OMS, comme un processus qui « devrait permettre au patient d'acquérir et de conserver des capacités et des compétences qui vont l'aider à vivre de manière optimale avec sa maladie ». Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17058 V17058 | Partager |
Discours littéraires dans la Caraïbe : visions de la plantation chez E. Glissant et R. Confiant dans leurs romans "La case du commandeur" et "Commandeur du sucre" Auteur(s) : Cruz, José Manuel Auteurs secondaires : Ureña Rib, Pedro Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : L'intervention comporte deux parties : 1/Comment nomme-t-on en Martinique ? José Manuel Cruz interroge les patronymes à la Martinique : noms de békés, noms d'esclaves affranchis avant 1848, noms des nouveaux citoyens attribués en 1848 par le registre d'Etat civil, nom des populations post-abolitionnistes. 2/Analyse des oeuvres littéraires : démarche discursive, manifestation de la culture et de l'identité à travers l'analyse linguistique des deux romans effectuée selon une grille et par un traitement informatisé des textes. Martinique 18 19 20 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH01b295da8274061a157730df | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. La tradition du Randé boutché Auteur(s) : Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Carnaval traditionnel. Tradition du Randé boutché : rendre l'invitation. Divers facettes du carnaval en Guyane. Entre l'attribution du "Randé boutché" au siècle dernier et le 21e siècle,le carnaval à pris de l'ampleur. En Guyane, ce carnaval se déroule sous plusieurs formes et se décline pratiquement toute la semaine pendant au moins les deux premiers mois de l'année. Il y a 20 ans le carnaval occupait deux axes : les bals parés masqués dans les dancing, le défilé de rue et le vidé le dimanche après midi. Depuis une vingtaine d'année le carnaval à pris de nouvelles formes : soirées carnavalesques sans déguisement en semaine, les parades dans de nombreuses communes de Guyane, les concours de costumes de carnaval, cours de danse de carnaval, soirée tololo ...etc Le "Randé boutché" dans la tradition, se déroulait en dehors des défilés de touloulou du dimanche après midi, dans la région du plateaux des savanes, la région du "gragé" cette région s'étend de Kourou à Iracoubo. Pour les soirée "gragé" à la campagne, les habitants n'hésitaient pas à faire des dizaines de kilomètre à pied pour se rendre au lieu de réjouissance. Durant la semaine les gens allaient dans leurs abattis et le weekend c'est l'organisation de soirées "gragé" et la tradition du "Randé boutché" Les bals "gragé" pendant le carnaval ont une importance particulière, parce qu'ils sont associés à la tradition du "Randé boutché". Cette tradition se déroule loin des soirées carnavalesques, mais dans l'esprit du carnaval autrement. La tradition du "Randé boutché" est avant tout, lien et cohésion sociale pour la réalisation d'un fait social total. A travers un regard anthropologique, cette tradition véhicule un certains nombre de valeur comme le savoir faire et le savoir vivre, qui reflète l'identité créole. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17162 V17162 | Partager |
Les noirs à l’heure de l’indépendance jamaïcaine : histoire d’une majorité marginale Auteur(s) : Ceyrat, Antony Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article s’intéresse à la construction de l’identité noire en Jamaïque lors de l’indépendance obtenue du Royaume-Uni en 1962. Dominée par les Euro-créoles, paupérisée et confrontée à une offre politique nationale inadaptée, la population africaine souffre de l’absence d’une identité noire institutionnalisée, diluée dans le « nationalisme multiracial créole ». Ce travail met en lumière l’importance de l’histoire et des problématiques de la mémoire dans le processus de construction des identités sociales et souligne le rôle central de la culture dans les luttes de pouvoir. The article deals with the status of a Black identity in Jamaica when it became independent from the United Kingdom in 1962. Dominated by the Euro-Creoles, pauperized and facing an inadequate political offer, the African population suffers from the lack of an institutionalized blackness, melted into “Creole multiracialism”. This study highlights the importance of history and memory issues in the process of building up social identities, and underlines the central role of culture in conflicts of power. Jamaïque Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4083 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4083 | Partager |