La consommation des ménages dans la France d’outre-mer : quelles disparités avec la métropole ? Auteur(s) : Martin, Henri Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La dernière édition de l’enquête Budget de Famille (2010-2011) de l’Insee comporte un suréchantillonnage de logements dans les départements d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte devenue département français en 2011). Ces données permettent de dresser un panorama de la consommation des ménages résidant sur ces territoires. Des disparités peuvent alors être mises en évidence avec la France métropolitaine. En neutralisant des effets de structure des deux populations, il ressort que les ménages ultra-marins (à l’exception des Antilles) ont des dépenses de consommation plus faibles que les ménages métropolitains notamment pour les postes de l’alimentation, des loisirs et de la santé. Ils sont également un peu moins bien équipés en biens durables (véhicule, lave-linge, lave-vaisselle…). En revanche, quand on les interroge sur leur niveau de vie, les ménages ultra-marins ont — toutes choses égales par ailleurs — une perception plus positive de celui-ci que les métropolitains. Le département de Mayotte se singularise à la fois par les caractéristiques sociodémographiques de sa population, mais aussi par le faible niveau de consommation et d’équipement de ses ménages, corollaires d’un niveau de vie bien plus faible que dans les autres départements ultra-marins. The last INSEE Family Budget Survey (2010–2011) oversamples housings in overseas departments (Guadeloupe, Martinique, Guyana, Réunion and Mayotte). Those data allow us to draw up an overview of household consumption on those territories. Disparities can be highlighted with metropolitan France. Neutralizing structural heterogeneity of populations, it emerges that ultramarine households (with the exception of Caribbean France) have lower spending than metropolitan households, notably for food, leisure and health. They are also less equipped with durable goods (vehicle, washing machine, dishwasher…). When they are questioned about their standard of living, ultramarine households have – ceteris paribus – a more positive perception than metropolitan households. Mayotte stands out both by socio-demographic characteristics of its population but also by the low level of consumption and equipment of its households. This is the result of very low standard of living of the local population. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11323 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11323 | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté, l’expérience du sud andin rural au Pérou Auteur(s) : Arellano, Alexandra Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tout en étant une des régions les plus pauvres du Pérou, le sud andin est la destination touristique nationale par excellence où se trouve le sanctuaire archéologique de Machu Picchu, un des sites du patrimoine mondial les plus prisés au monde. Le boom du développement touristique des années 1990 à rapidement transformé la région de Cuzco en une destination écotouristique et de tourisme culturel. Cette étude présente le développement du tourisme dans la région en général, ainsi que les effets sur quelques communautés spécifiques s’étant intégrées au système touristique international grâce au développement du chemin de l’inca, une randonnée de quatre jours servant de porte d’entrée à Machu Picchu. Les hommes des communautés paysannes des hauts plateaux andins avoisinant Ollantaytambo ont été sollicités pour transporter l’équipement nécessaire au service des randonneurs étrangers. Ces habitants représentaient une main d’œuvre accessible, abordable, voire exploitable, capable physiquement de transporter des poids lourds en haute altitude. Aujourd’hui, la Fédération des Porteurs Daniel Estrada est composée de 6200 porteurs provenant de différentes communautés de la vallée. Essentiellement quechuas, ces communautés rurales marginalisés survivent sur des terres arides ; leur niveau d’éducation ne dépasse souvent pas le primaire ; les villages ne disposent pas d’eau potable, de services d’égouts, d’électricité, de téléphone, d’accès à des services de santé ; les habitations sont faites d’adobe. Étant donné la vulnérabilité de ces populations, l’intégration à un système offrant de nouvelles possibilités de revenus s’avérait souhaitable, malgré les conditions d’emploi déplorables. While one of the poorest regions of Peru, the Andean south is a national tourist destination and the site of the archaeological sanctuary and one of the most popular sites in the world, Machu Picchu. The boom of tourism development in the 1990s quickly transformed the Cuzco region to an ecotourism and cultural tourism destination. This paper presents the development of tourism in the region in general, as well as the effects for some communities as they are integrated into the international tourism system through the development of the Inca Trail, a four-day hike which leads to Machu Picchu. Men in the peasant communities in the Andean highlands surrounding Ollantaytambo are asked to carry the equipment needed by foreign hikers during the ascent. These people represent an available and affordable workforce, physically capable of carrying heavy weight at high altitudes. Today, the Daniel Estrada Federation of Carriers is composed of 6200 carriers from different communities in the valley. Mainly Quechua, these marginalized rural populations survive in an arid environment; their education often does not exceed the primary level; the villages lack drinking water, sewage services, electricity, telephones, and access to health services; and the houses are made of adobe. Given the vulnerability of these populations, the integration of a system offering new revenue opportunities proved desirable, in spite of the deplorable employment conditions. Pérou Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6550 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6550 | Partager |
Ecotourism Challenges: the Case Study of Sainte-Anne Commune (Martinique, FWI) Auteur(s) : Theng, Sopheap Tatar, Corina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sustainable tourism and ecotourism open new perspectives in tourism due to renewed approaches, another review of resources, other relationships between tourists and hosts. After noting the range of possibilities regarding ecotourism, the objective of this study is to highlight tourism issues in the municipality of Saint-Anne (south of Martinique) - the main tourism municipality of the island. The municipal team runs a voluntary program of sustainable development aiming to inserting tourism into a more global development of the municipality. From theory to practice in the field, the challenges are important in this municipality which is dominated by traditional seaside practices which intends to emphasize ecotourism models. Le tourisme durable et l’écotourisme ouvrent de nouvelles perspectives dans le champ du tourisme en soutenant des approches renouvelées, une autre relecture des ressources, d’autres rapports entre les touristes et les sociétés hôtes. Dans le cadre de cette étude, après avoir souligné le champ des possibles en matière d’écotourisme, l’accent est mis sur les enjeux touristiques dans la commune de Sainte-Anne (sud de la Martinique) ; la principale commune touristique de l’île. L’équipe municipale y mène un programme volontaire de développement durable qui vise à insérer le tourisme dans un développement plus global de la commune. Du discours à la conduite des opérations sur le terrain, les défis sont importants dans cette commune dominée par des pratiques balnéaires classiques qui entend mettre en avant des modèles écotouristiques. Martinique Sainte-Anne Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10209 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10209 | Partager |
Etat de la motorisation de la flottille de pêche côtière en Martinique Auteur(s) : Bellemare, M De Miras, C Soumbo, C De Miras, C Bellemare, M Soumbo, C Résumé : Ces premiers résultats inspirent trois principales remarques:
1 - La puissance moyenne des moteurs hors-bord varie très sensiblement de la côte atlantique A la côte caraïbe. Si la puissance moyenne en Martinique est de prés de 40 cv par moteur, les pêcheurs de la côte caraïbe utilisent une puissance moyenne unitaire de 30 cv alors que la motorisation sur la côte atlantique se situe en termes de puissance moyenne autour de 46 cv. Cette différence s'explique peut-être par le type de pêche dominant dans chacune de ces zones. En toute hypothèse, les résultats de l'activité des marins pêcheurs de la côte atlantique permettent-t-ils de couvrir et justifient-t-ils donc le surcoût engendré au niveau de "l'investissement-moteur" (de 1.3 à 1.5 fois supérieur au coat moyen des moteurs sur la côte caraïbe) ? L'étude socio-économique de la pèche martiniquaise que mène actuellement l'équipe ORSTOM/IFREMER devrait fournir les éléments de réponse qui font encore défaut.
2 - La marque Yamaha domine nettement le marché avec plus de 53% des moteurs dénombrés. Il est A noter que la grande majorité des hors-bord vendus par son dépositaire est d'une puissance supérieure ou égale à 45 chevaux.
3 - Présentes par leurs constructeurs comme plus économiques que les canots traditionnels en bois, les embarcations en plastique, sans doute en raison de la taille des modèles les plus vendus, nécessitent des moteurs d'une puissance souvent supérieure A 75 chevaux, notamment sur la côte atlantique où ils sont les plus nombreux. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1986/rapport-4238.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4238/ | Partager |
Les opinions vulnérables, tremplin vers le savoir Auteur(s) : Cariou, Jean-Yves Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Le jeu entre opinion et savoir et le moyen d'établir une connaissance objective sont au coeur des débats depuis l'Antiquité, et ont suscité, dans l'histoire des sciences, divers discours de la méthode. Ces thèmes ont également leur résonnance dans l'enseignement des sciences, et sont au coeur des travaux que nous avons menés sur la formation de l'esprit scientifique 1 qui, ne se limitant pas aux sciences, montrent par exemple que de nombreux élèves proposent de s'en remettre aux sondages ou aux opinions de proches sur des problèmes qui pourraient être tranchés par l'expérience, ou encore n'hésitent pas à affirmer leurs certitudes sans pour autant savoir. Selon le philosophe Karl Popper et le neurophysiologiste et prix Nobel John Eccles, la nature appartient au monde 1, les opinions subjectives au monde 2 et la connaissance objective au monde 3. C'est, pour Karl Popper, comme le résume Jacques Monod, une sélection darwinienne qui opère sur la diversité des idées, description évolutionniste de la recherche scientifique que l'enseignant peut adapter en classe, s'il souhaite là aussi emprunter une voie qui conduise du monde 2 au monde 3 : des opinions au savoir. Les travaux effectués avec une équipe d'enseignants de SVT engagent les élèves dans une telle voie, qui fragilise les opinions : le crédit qui est accordé à celles qui toujours surgissent, les siennes comme celles d'autrui, peut alors être interrogé. ISSN: 2110-6460 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01535160 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535160 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535160/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535160/file/Cariou_RDSTn%C2%B01_2010_Opinions%20vuln%C3%A9rables.pdf DOI : 10.4000/rdst.163 | Partager |