Priorités de réduction dans le secteur de l'agriculture de quelques nations caraïbes. ; Mitigation priorities in the agricultural sector of some caribbean nations Auteur(s) : Gob, Rosaire Gouveia, Grégory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : In this study the greenhouse gas emission (GHGE) profiles in the agriculture sector of some Caribbean nations are reviewed and strategies proposed to mitigate climate change are assessed. Twenty-four (24) Caribbean nations were included in an initial assessment to determine their mean GHG emissions in CO2eq over the period 1990-2011 and then ranked according to a range of emission metrics into the highest and lowest emitters. While Caribbean nations have extremely low absolute emissions compared to most other countries/regions, relative to human population, land area and agricultural production, values in the region are comparable to the rest of the world including some of the most populated and largest countries. Eight (8) of the highest emitters were then selected and their National Communications (NC) to the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) were reviewed (and other sources in the case of Guadeloupe and Puerto Rico) to determine their mitigation priorities. Of the eight, only Guyana, Guadeloupe and Puerto Rico have documented any significant intent to mitigate GHG in agriculture. None however, reviewed their GHG emissions other than in absolute terms. Emissions relative to production (emission/production ratio or intensity ratio) can be particularly useful in providing a better understanding of the areas where mitigation should be prioritized. These mitigation priorities are also more likely to enhance food security goals and also contribute to climate change adaptation. Dans cette étude les profils de l'émission de gaz participant à l'effet de serre (GHGE) dans le secteur d'agriculture de quelques nations des Caraïbes sont passés en revue et des stratégies proposées pour atténuer le changement climatique sont évaluées. Vingt-quatre (24) nations des Caraïbes ont été incluses dans une première évaluation pour déterminer leurs émissions moyennes de GHG dans CO2eq au cours de la période 1990-2011 et puis rangées selon une gamme de la métrique d'émission dans les plus hauts et plus bas émetteurs. Tandis que les nations des Caraïbes ont extrêmement - les basses émissions absolues comparées à la plupart des autres pays/régions, relativement à la population humaine, la région terrestre et la production agricole, valeurs dans la région sont comparables au reste du monde comprenant certains des pays les plus peuplés et les plus grands. Huit (8) des plus hauts émetteurs ont été alors sélectionnés et leurs communications nationales (OR) à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC) ont été passées en revue (et d'autres sources dans le cas de la Guadeloupe et du Porto Rico) pour déterminer leurs priorités de réduction. Des huit, seulement la Guyane, la Guadeloupe et le Porto Rico ont documenté n'importe quelle intention significative pour atténuer GHG dans l'agriculture. Aucun cependant, passé en revue leurs émissions de GHG autres qu'en des termes absolus. À production relative d'émissions (rapport d'émission/production ou rapport d'intensité) peut être particulièrement utile en fournissant une meilleure compréhension des secteurs où la réduction devrait être donnée la priorité. Ces priorités de réduction sont également pour augmenter des buts de sécurité de nourriture et pour contribuer également à l'adaptation de changement climatique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16246 V16246 | Partager Voir aussi Agriculture biologique Système de culture (agriculture) Agriculture Trinité-et-Tobago Etats-Unis d'Amérique ; Télécharger |
Morally Decadent Trickster Figures in Francophone Oral Literature beyond the ?Hexagone?: a Case of Racist Colonial Administrative Policies Auteur(s) : Noren, Daniel E. Description : Cet article analyse la cruauté et la déshumanisation de personnages issus de la littérature des pays colonisés ou sous l'emprise de l'oppression Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/HASH01aca9775d0c7d81c7f90af2 HASH01aca9775d0c7d81c7f90af2 | Partager |
Jean-Baptiste Ka-Ja-Roe Année de publication : Extrait de : Les habitants de Suriname : notes recueillies à l'exposition coloniale d'Amsterdam en 1883 (p. 67) Résumé : Portrait photographique de Jean-Baptiste Ka-Ja-Roe, indien de l'ethnie des Kalinas,réalisé en 1884 pour les besoins d'une exposition coloniale. Description : "Il a servi pendant cinq années dans la marine française et a visité comme matelot plusieurs ports de I'Angleterre : Liverpool, Londres, etc. Il parle assez distinctement en français. Pendant qu'il était dans la marine, il s'est fait tatouer une ancre sur chaque bras, contrairement aux usages de ses compatriotes qui ne portent jamais de tatouage. Les missionnaires catholiques croient l'avoir converti au catholicisme [...]" Extrait du site de la bibliothèque universitaire de Leiden (pays-Bas Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/GAD110600007i1 GAD110600007i1 | Partager |
Morally Decadent Trickster Figures in Francophone Oral Literature beyond the “Hexagone”: a Case of Racist Colonial Administrative Policies Auteur(s) : Noren, Daniel E. Résumé : Cet article analyse la cruauté et la déshumanisation de personnages issus de la littérature des pays colonisés ou sous l'emprise de l'oppression Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH01aca9775d0c7d81c7f90af2 | Partager |
PL. IV The southern part of Statia, looking east by south. Orangetown lies at the foot of the volcano. Extrait de : The Lesser Antilles (p. 41) Résumé : Bord de mer avec des maisons en contre bas d'une chaîne de montagne Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130340057i1 NAN130340057i1 | Partager |
Leverlock, Lieutenant-Gouverneur de Saba Année de publication : Extrait de : Nouvelle géographie de l'Ile d'Haïti contenant : Des notions historiques et topographiques sur les autres Antilles () Description : Portrait de M. Leverlock, Lieutenant-Gouverneur de l'île néerlandaise de Saba dans les années 1880. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110660245i1 PAP110660245i1 | Partager |
Leverock, Capitale de Saba Auteur(s) : Jeunesse, Auguste (18..-18..) Année de publication : Extrait de : Nouvelle géographie de l'Ile d'Haïti contenant : Des notions historiques et topographiques sur les autres Antilles () Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110660239i1 PAP110660239i1 | Partager |
Morally Decadent Trickster Figures in Francophone Oral Literature beyond the “Hexagone”: a Case of Racist Colonial Administrative Policies Auteur(s) : Noren, Daniel E. Résumé : Cet article analyse la cruauté et la déshumanisation de personnages issus de la littérature des pays colonisés ou sous l'emprise de l'oppression Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:HASH01aca9775d0c7d81c7f90af2 | Partager |
Fig. 9 Statia (from British Admiralty Chart No. 487). Extrait de : The Lesser Antilles (p. 49) Résumé : Dessin de l'île de Statia Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130340069i1 NAN130340069i1 | Partager |
Jean-Baptiste Ka-Ja-Roe Année de publication : Extrait de : Les habitants de Suriname : notes recueillies à l'exposition coloniale d'Amsterdam en 1883 (p. 66) Résumé : Portrait photographique de Jean-Baptiste Ka-Ja-Roe, indien de l'ethnie des Kalinas,réalisé en 1884 pour les besoins d'une exposition coloniale. Description : "Il a servi pendant cinq années dans la marine française et a visite comme matelot plusieurs ports de I'Angleterre : Liverpool, Londres, etc. Il parle assez distinctement en français. Pendant qu'il était dans la marine, il s'est fait tatouer une ancre sur chaque bras, contrairement aux usages de ses compatriotes qui ne portent jamais de tatouage. Les missionnaires catholiques croient l'avoir converti au catholicisme [...]" Extrait du site de la bibliothèque universitaire de Leiden (pays-Bas) Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/GAD110600006i1 GAD110600006i1 | Partager |
F.W. van Eden Année de publication : Extrait de : Surinaamsche Almanak (p.0) Résumé : Portrait de Frederik Willem van Eden, fondateur en 1864 du Colonial Museum d'Haarlem, aux Pays-Bas. Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA112020001i1 FRA112020001i1 | Partager |
Commerce néerlandais aux Antilles françaises lors de la création de la Compagnie des Indes Occidentales?: 1664 - 1665 années charnières pour le commerce néerlandais dans les Antilles Auteur(s) : Van Den Bel, Martijn Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe HARCMAR : Histoire et Archéologie Maritimes des Petites Antilles Extrait de : "Entre exclusif et contrebande, le commerce colonial aux Antilles XVIIe-début XIXe siècle" : journées d'étude, du 24 au 26 octobre 2019. Université des Antilles Description : « Tempora mutantur et Nos mutamur in illis », (Les temps changent et nous changeons avec eux). Cette citation tirée d'une lettre écrite en 1664 par Adam Erckelens, chirurgien du Sieur Nicolaas Claesz, planteur à Capesterre de Guadeloupe, résume bien l'attitude et la force des Hollandais de cette époque. Elle illustre également la situation incertaine dans laquelle ils se trouvaient à la fin de l'année 1664. En effet, 1664 - 1665, fut une période délicate pour le commerce néerlandais dans les Antilles. A partir de lettres de marchands, planteurs et commissionnaires hollandais saisies par les navires anglais, se dessinent les relations commerciales exclusives légales ou illégales des différents ports de Pays-Bas avec la zone caraïbe et notamment les Antilles françaises ; type de marchandises échangées, traite des Noirs, méthodes commerciales. Ces lettres mettent en lumière les protagonistes aussi bien en Europe que sur place. Tout ceci dans une situation politique en évolution par la volonté des autorités françaises et notamment de Colbert désireux d'éliminer les Hollandais du commerce antillais par le biais de la création de la Compagnie des Indes Occidentales. L'incertitude sur l'avenir est également due à la tension entre Pays-Bas et l'Angleterre qui aboutira à la Seconde guerre anglo-hollandaise (1665 - 1667). Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19115 V19115 | Partager |
Fig. 2 Saba Island (from U. S. Hydrogr. Office Chart No. 1011) Extrait de : The Lesser Antilles (p. 36) Résumé : Ile de Saba: carte et données de navigation Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/NAN130340052i1 NAN130340052i1 | Partager |
Application of Leslie's model on a population of common dolphins (Delphinus delphis): Sensitivity study Auteur(s) : Fifas, Spyros Goujon, Michel Antoine, Loic Éditeur(s) : Elsevier Résumé : The rapid development of the albacore tuna (Thunnus alalunga) driftnet fishery in the Pay of Biscay (Atlantic ocean, France) has incited European management authorities to ask for a study of its ecological impact on populations of common dolphins and striped dolphins. A programme with onboard observers has been led during 1992 and 1993, and a sighting survey has allowed the evaluation of the abundances of fractions of populations in the studied area. For the population of common dolphins, the biological parameter estimation has allowed the building of a discrete age-structured model based on a Leslie matrix. Sensitivity studies have been conducted using four model parameters (age of first reproduction, interval between births, juvenile and adult survival rates). Results show that the increase rate of the population presents the highest sensitivity versus adult survival rate and, in second place versus the interval between births. Le développement rapide de la pêche au thon germon (Thunnus alalunga) au filet maillant dérivant dans le golfe de Gascogne a incité les instances de gestion européenne à demander une étude de son impact écologique sur les populations de dauphin commun et de dauphin bleu et blanc. Des observateurs embarqués à bord ont mené au cours des années 1992 et 1993 une campagne d'échantillonnage sur un parcours linéaire, ce qui a permis d'estimer l'abondance des fractions de populations présentes sur la zone étudiée. Pour la population de dauphins communs, l'estimation des paramètres biologiques a permis de construire un modèle à pas discret structuré en âge faisant appel à une matrice de Leslie. Des études de sensibilité ont été réalisées selon quatre paramètres du modèle; âge de première mise bas, intervalle entre mises bas, taux de survie des juvéniles, taux de survie des adultes sur les deux sexes confondus. Les résultats montrent que le taux d'accroissement de la population présente la plus forte sensibilité, en fonction du taux de survie des adultes avec, en deuxième ordre, l'intervalle entre mises bas. Aquatic Living Resources (0990-7440) (Elsevier), 1998-11 , Vol. 11 , N. 6 , P. 359-369 Droits : 1998 Published by Elsevier SAS http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/publication-865.pdf DOI:10.1016/S0990-7440(99)80001-1 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/865/ | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Epomanduodurum, une ville chez les Séquanes : bilan de quatre années de recherche à Mandeure et Mathay (Doubs) Auteur(s) : Barral, Philippe Bossuet, Gilles Thivet, Matthieu Dabas, Michel Camerlynck, Christian Marmet, Eric Arcay, Diane Dumont, Annie Auteurs secondaires : Laboratoire Chrono-environnement (LCE) ; Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Franche-Comté (UFC) GEOCARTA ; Géocarta Archéologies d'Orient et d'Occident et Sciences des textes (AOROC) ; École normale supérieure - Paris (ENS Paris) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Structure et fonctionnement des systèmes hydriques continentaux (SISYPHE) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - École pratique des hautes études (EPHE) - MINES ParisTech - École nationale supérieure des mines de Paris - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] (ARTeHiS) ; Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) - Université de Bourgogne (UB) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre d'études Alexandrines (CEALEX) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Antiquité classique et tardive ; ORIENT ET MEDITERRANEE : Textes, Archéologie, Histoire (OM) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université Paris-Sorbonne (UP4) - École pratique des hautes études (EPHE) - Université Panthéon-Sorbonne (UP1) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université Paris-Sorbonne (UP4) - École pratique des hautes études (EPHE) - Université Panthéon-Sorbonne (UP1) Éditeur(s) : HAL CCSD CNRS éditions Résumé : International audience Die antike Siedlung von Mandeure und Mathay (Epomanduodurum), welche durch ihre Größe und ihre monumentale Ausstattung als die zweitwichtigste Stadt der Sequaner hinter der Civitashauptstadt Besançon betrachtet wird, ist Gegenstand eines interdisziplinarischen Forschungsprogramms. Dieser Artikel stellt eine Bilanz der Ergebnisse der zwischen 2001 und 2004 durchgeführten Forschungen dar. Im Mittelpunkt der Forschungen der ersten Phase stand der zentralen Teil der Siedlung mit dem Bereich Heiligtum-Theater-spätrömische Befestigung, der für die Problematik der Entstehung, der Entwicklung und dem Ende der römischen Besiedlung besonders interessant ist. Verschiedene, sich ergänzende Projekte wurden eingeleitet: Erforschung des alten Dokumentarbestandes, geophysikalische Prospektionen, geoarchäologische Sondierungen, Plangrabungen, architektonische Untersuchunge. Durch diese Projekte war es möglich, die Kenntnisse über die drei wichtigen Großbauten (Heiligtum-Theater-spätrömische Befestigung) grundsätzlich zu vertiefen und insbesondere die geophysikalischen Prospektionsergebnisse lassen in bemerkenswerter Weise einen dichten Baubestand dieses Stadtteils erkennen. Schließlich konnte die Funktion und die Entwicklung der Flußebene des Doubs in diesem Bereich besser verstanden werden als auch die Art und Weise in welcher die antike Monumentalanlage in diesen einzigartigen natürlichen Rahmen einbezogen wurde. Since 2001, a collective pluridisciplinary research programme is being undertaken on the antique town of Epomanduodurum in the communes of Mandeure and Mathay. This site is considered like the second one of the Sequani, for its dimensions and the monuments, after the civitas capital, Besançon. This article is an assessment of the investigations conducted between 2001 and 2004. During this period, the central part of the site was studied (sanctuary, theatre, Late fortification area), considered as the most significant for the question of the birth, development and decline of the town. Various complementary approaches have been carried out: study of archives, geophysical and geoarchaeological survey, extent excavations, architectural analyses. They lead to a better understanding of the three main buildings (the Celtic and Gallo-Roman sanctuary, the theatre of the Principate, the Late Antique fortification) and they add considerable informations about the pattern of settlement of this area; so it is possible to detect more precisely the spatial organization and finally to understand how the alluvial plain of the Doubs river was functioning and how the monumental complex has been integrated in such a peculiar landscape. L'agglomération antique d'Epomanduodurum, située sur les communes de Mandeure et Mathay, et considérée comme la seconde du pays séquane par la taille et la parure monumentale, derrière la capitale de cité, Besançon, fait l'objet d'un programme collectif de recherche, pluridisciplinaire, depuis 2001. Cet article dresse un bilan des résultats des fouilles réalisées entre 2001 et 2004. Dans cette première phase, les investigations ont porté principalement sur la partie centrale du site (secteur sanctuaire-théâtrefortification tardive), perçue comme particulièrement intéressante pour la problématique de la naissance, du développement et du déclin de l'agglomération. Différentes approches complémentaires ont été lancées : étude du fond documentaire ancien, prospections géophysiques, sondages géoarchéologiques, fouilles extensives, études architecturales. Elles ont permis d'approfondir la connaissance des trois principaux édifices (sanctuaire laténien et gallo-romain, théâtre du Haut-Empire, fortification du Bas-Empire), de compléter de façon très notable la trame de l'occupation de ce secteur, et donc d'en mieux percevoir l'organisation spatiale, enfin de mieux comprendre le fonctionnement de la plaine alluviale du Doubs et l'insertion dans ce contexte naturel particulier d'un complexe monumental antique. ISSN: 0016-4119 halshs-00718356 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00718356 | Partager |
L'outre-mer au regard du droit européen et du droit international : evolutions statutaires influencées par le droit européen et le droit international ; Overseas under European and International Law Auteur(s) : Kerdreux-Fulrad, Anne Louise Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Réno, Fred Jos, Emmanuel Résumé : L’outre-mer comprend des régions, des pays et des territoires aux statuts divers et au passé hérité en grande partie des grandes puissances européennes, ce qui les a placés dans une communauté d’intérêts avec les Etats auxquels ils sont rattachés mais aussi avec l’Union européenne (UE).Néanmoins, ces régions, pays et territoires n’ont eu cesse de reconstruire entre eux des liens historiques et culturels et de tisser des relations avec l’ensemble de l’outre-mer afin de présenter une cohérence d’ensemble dans leur négociation avec l’Union européenne.Les régions ultrapériphériques appliquent le droit communautaire tandis que les pays et territoires d’outre-mer, situés en dehors du territoire communautaire, connaissent un régime d’association avec l’Union européenne.Le Danemark, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni ont procédé aux réformes constitutionnelles autorisant de multiples évolutions statutaires dans le respect du droit à l’autodétermination des populations.Forts d’une évolution statutaire et d’un développement économique et social continu, les régions, pays et territoires d’outre-mer souhaitent maintenant faire valoir leurs droits et défendre leurs intérêts au niveau européen et sur la scène internationale.La globalisation des politiques les incite à se regrouper au sein d’institutions internationales. Le rattachement de ces territoires à des Etats de droit leur a ouvert la voie à des systèmes juridiques bien structurés mais aussi aux valeurs européennes. Leur ultrapériphérité les a placés dans une situation géopolitique qui les a fait accéder aux relations internationales.L’objet de cette thèse est de démontrer l’interdépendance entre ces différents ordres juridiques et l’influence du droit européen et du droit international sur l’évolution statutaire de l’outre-mer vers davantage d’autonomie, mais aussi de responsabilisation et de prise en charge de son développement au moyen d’une implication dans son environnement régional, d’une coopération inter-régionale ou transnationale et d’une participation aux travaux des organisations internationales. The Overseas regions, countries and territories present various statuses inherited mainly from the major European Powers which placed them in a relationship of a common interest not only with their mother countries but also with the European Union (EU).However, these territories have continuously re-built between them historical and cultural links, and weaved relationship within the entire Overseas to appear as a constituted whole while negotiating with the EU.The outermost regions (OR) apply Community Law while the Overseas Countries and territories (OCT) situated outside the territory of the Community, have Association Arrangements with the EU.Denmark, France, Netherlands, Portugal, Spain and United Kingdom have proceeded to necessary constitutional reforms to allow numerous articles amendments in respect of right to self-determination of peoples.At the light of statutory amendments and of a continuous economic and social development, the Outermost regions (OR) and the Overseas Countries and Territories (OCT), now wish to assert their rights and to defend their interests at European and International level.Globalisation of policies encourages OR and OCT to gather within International bodies. The rule of law of the related countries opens them to well-structured legal systems and to European values. The outermost geopolitical localisation makes them to have access to international relations.The purpose of this thesis is to demonstrate the interdependence between these different legal systems and the impact of European and International Law on the statutory amendments of the Overseas towards more autonomy, but also liabilities and involvement on their own development by using their regional environment, inter-regional and transnational cooperation and taking part at the works of international organisations. http://www.theses.fr/2014AGUY0812 | Partager |
Gestion communautaire des ressources naturelles au Bénin (Afrique de l’Ouest) : le cas de la vallée du Sitatunga Auteur(s) : Dovonou-Vinagbè, Pricette Chouinard, Omer Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le Bénin, pays de l’Afrique de l’Ouest est confronté à la destruction des terres humides particulièrement dans la partie sud du pays. Les terres humides riches biodiversité sont importantes tant pour les humains que pour milieu naturel. La menace la plus importante est la pression de l’anthropique. Même si ce territoire est reconnu par la Convention Ramsar, la destruction continue. En 1995 le gouvernement a décidé de créer une aire de gestion communautaire pour ces territoires. L’objectif de cette recherche est de comprendre les grands défis liés à la mise en œuvre de la gestion communautaire des milieux humides à travers une étude de cas, en l’occurrence celui de la vallée du Sitatunga. Pour atteindre cet objectif, un séjour de 3 mois a été effectué sur le site. Des entrevues semi-dirigées ont été alors réalisées. Les résultats montrent que la vallée du Sitatunga est considérée comme inutile, voire nuisible, par les populations riveraines rencontrées dans le cadre de l’étude, qui sont davantage préoccupées à se sortir de leur état de pauvreté. Les traditions et valeurs autrefois attribuées à la conservation des milieux humides ont quasiment disparu et l’individualisme est grandissant. Il importe de tenir compte de tous ces facteurs pour espérer véritablement préserver ces milieux. D’un autre côté, parlant de gestion de l’environnement et plus particulièrement de gestion des milieux humides à l’échelle béninoise, le constat n’est pas reluisant. En effet, l’État étant donné son état de sous-développement et donc de manque de ressources, à du mal à coordonner ces activités. Il est de même pour les ONG. La situation est accentuée par l’état des relations entre ONG et structures de l’État qui se considèrent davantage comme des adversaires que comme des partenaires ce qui affecte l’efficacité des activités menées. Pour que la gestion communautaire devienne une réalité, il importe qu’un partenariat soit établi entre les différents acteurs liés à la gestion de la vallée du Sitatunga en particulier et des milieux humides en général : les ONG, l’État et les communautés locales. Bénin, a country in West Africa is actually facing the destruction of its wetlands, especially those in the southern part of the country. The wetlands which their richness in natural resources are important for both human and wildlife are also threatened by many factors. The most important threat is population pressure. Although recognised as Ramsar sites, the destruction continues. In 1995, the Government has decided to create community protected areas in this part of the country. The objective of this research is to understand the main challenges around the community management of wetlands. The case of the Sitatunga valley, in south Bénin has been studied. The methodology used consisted on interviews with stakeholders during a period of 3 months. The results show that, although the good intentions of community management, its practical application is not easy, and reveal many difficulties in its practical application. The site although rich in biodiversity and used as refuge for several species, is regarded as useless even harmful by the bordering populations, which are more worried by their poverty state. The traditions and values formerly allotted to the wetlands almost disappeared and individualism is growing. It is important to take into account all these factors to truly hope to preserve these wetlands. The study shows that management of the wetlands on a Beninese scale is also difficult. Indeed, the government through its structures struggles to coordinate its activities. It is the same for NGOs. The situation is accentuated by the poor relations between NGOs and government institutions which consider each other more as adversaries than as partners. This affects the effectiveness of the undertaken activities. It is then important for all the stakeholders (NGOs, Government and local communities) to install a partnership to help achieve community management objectives. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3630 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3630 | Partager |
Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
Collection des constitutions, chartes et lois fondamentales des peuples de l'Europe et des deux Amériques : avec des précis offrant l'histoire des libertés et des institutions politiques chez les nations modernes, et une table alphabétique raisonnée des matières. Tome III, [Pays-Bas, Danemarck, Suède, Norvège, Russie, Villes anséatiques] Auteur(s) : Dufaud, Pierre-Armand (1795-1877) Duvergier, Jean-Baptiste (1792-1877) Guadet, Joseph (1795-1887) Année de publication : Éditeur(s) : Paris : Béchet Ainé Droits : Domaine public Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/MMC16055-3 MMC16055-3 | Partager |