Quelques représentations du noir (arts et littérature XVIIIe-XXIe) : regards de l'autre, images de soi Auteur(s) : Fardin, Liliane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIEF: Conseil International d'Études Francophones Extrait de : 31e congrès mondial du Conseil international d'études francophones, du 26 juin au 2 juillet 2017. Université des Antilles Description : Liliane Fardin, professeure à l'Université des Antilles, présente une réflexion transversale sur la problématique de l'identité culturelle sous l'angle double du regard de l'autre et de l'image de soi. Elle poursuit en expliquant que la manière dont est perçu le corps par l'autre et la manière dont nous percevons notre propre corps conditionnent la construction ou la déconstruction des relations entre les êtres. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17184 V17184 | Partager |
Coton Auteur(s) : Laurent Extrait de : Traité général du commerce de l'Amérique T.2 (Pl. VIII. entre p. 6 & 7) Résumé : 1ere ill. : plantation de coton, scène décrivant la récolte la transformation et le conditionnement du coton, 2eme ill. : arbre et branche de coton Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/SCH131400017i1 SCH131400017i1 | Partager |
Construire, conserver et mettre en valeur un tissu urbain : la réglementation, une nécessité ? L'exemple de la ville de Fort-de-France Auteur(s) : Schwerer, Odile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : Il s'agit d'illustrer à travers l'exemple de la ville de Fort-de-France en Martinique, les différents aspects de la réglementation en matière d'urbanisme. En partant du plan d'urbanisme dessinant un tissu urbain régulier, nous évoquerons les incidences des conditions économiques, climatiques et environnementales sur la réglementation de la construction de la ville établie dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle à nos jours. Nous verrons comment les incendies, tremblements de terre et autres aléas ont conditionné l'acte de bâtir dans la ville. Quelle typologie de bâti en a découlé et surtout comment ce dernier a été réglementé pour assurer la grande pérennité aux constructions. Quelles menaces pèsent actuellement sur un centre ancien comme celui de Fort-de-France : démolitions, transformations, dénaturalisations. Quels outils réglementaires peuvent aujourd'hui être mis en place pour garantir le maintien d'un tissu urbain de cette nature, dont la valeur patrimoniale réside conjointement dans la diversité des constructions qui le composent et l'homogénéité de l'ensemble qu'il constitue. Délimiter un site patrimonial remarquable et définir des règles de gestion adaptés sont les enjeux du XXIe siècle. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16279 V16279 | Partager |
L'objet au musée : la conservation respectueuse (Partie 1) Auteur(s) : Hussak Van de Velthem, Lucia Primo dos santos, Suzana Vernon, Diane Londveld, Carlo Tiouka, Felix Labonte Helio, Yoyo Kulijaman, Mataliwa Silva, Olga da Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Depuis une vingtaine d'années, les musées d'Amérique du Nord s'emploient à associer étroitement les représentants culturels dont sont issues leurs collections aux opérations d'inventaire, de conditionnement, de stockage et d'exposition de ces fonds. Comment initier de telles pratiques sur le Plateau des Guyanes ? Comment s'assurer d'une politique d'acquisition, de conservation et de valorisation à la fois respectueuse et mutualisée, satisfaisante pour tous ? Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12023 V12023 | Partager |
L'objet au musée : la conservation respectueuse (Partie 2) Auteur(s) : Primo dos santos, Suzana Silva, Olga da Vernon, Diane Kulijaman, Mataliwa Aloewanai, Starian Londveld, Carlo Hussak Van de Velthem, Lucia Tiouka, Felix Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Depuis une vingtaine d'années, les musées d'Amérique du Nord s'emploient à associer étroitement les représentants culturels dont sont issues leurs collections aux opérations d'inventaire, de conditionnement, de stockage et d'exposition de ces fonds. Comment initier de telles pratiques sur le Plateau des Guyanes ? Comment s'assurer d'une politique d'acquisition, de conservation et de valorisation à la fois respectueuse et mutualisée, satisfaisante pour tous ? Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12024 V12024 | Partager |
De la récolte à la mise en fûts Auteur(s) : Béreau, Didier Fahrasmane, Louis Prévot, Ghislaine Robinson, Jean-Charles Marmot, Florence Prévot, Jean-Marie Auteurs secondaires : Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Association Culturelle et Sportive Jaguar UR 0142 Station de Technologie des produits végétaux ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Éditeur(s) : HAL CCSD Lelivredart Résumé : Beau livre Préface de Serge Patient (1934- ), écrivain et poète, lauréat du prix Carbet 2001 De la récolte à la mise en fûts Les rhums Saint-Maurice ISBN : 978-2-35532-152-8 hal-01601745 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01601745 PRODINRA : 393937 | Partager |
Elevage de la Crevette Bleue en Nouvelle-Calédonie. Litopenaeus Stylirostris. Bases biologiques et zootechnie Auteur(s) : Della Patrona, Luc Brun, Pierre Résumé : L’ouvrage « Elevage de la Crevette Bleue en Nouvelle-Calédonie – Bases biologiques et zootechnie » est sans aucun doute le document de référence dont la crevetticulture de Nouvelle-Calédonie avait besoin. L’élaboration de cette synthèse des connaissances a été initiée lors du déroulement du projet de recherche Ifremer DESANS (DEfi SANté Stylirostris) construit sur la période 2003-2006 et a été finalisée sous le projet DEDUCTION (DEveloppement DUrable de la Crevetticulture, Traitement de l’Information et Observatoire de la filière en Nouvelle-calédonie) en cours sur la période 2007-2010.Il décrit les nombreux éléments à prendre en compte pour la création d’une ferme, qu’il s’agisse de la façon de constituer le dossier, des réalités socio-économiques, des caractéristiques du milieu et des coûts.D’emblée,le futur éleveur saura que seule une approche systémique permettra de positionner le projet dans son contexte environnemental. Les auteurs étudient ensuite l’impact des principaux paramètres physico-chimiques et biologiques du milieu sur la santé et la croissance des crevettes en introduisant la notion dynamique de «fonctionnement écologique» d’un bassin, la troisième partie traitant des causes de l’instabilité de l’écosystème que chacun d’eux constitue. Enfin, sont décrites les méthodes à mettre en œuvre dans la conduite des élevages, depuis l’introduction des post-larves jusqu’à la récolte et enfin le conditionnement. Droits : 2009 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00251/36229/34789.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00251/36229/ | Partager |
Developpement de la peche de grands pelagiques dans les antilles francaises et organisation du marche des produits de la mer Auteur(s) : Lantz, Frederic Résumé : The development of large pelagic fishing in the French Antilles is an integral part of a difficult economic situation of the fishing sector in Martinique where this development can seem like a solution to increasingly acute problems. Indeed, for the regulatory authorities as well as for many participants in the sector, it is imperative to find solutions to the lack of profitability of a part of the fishing ships and to confront the regular increase of the share of imports in supplying Martinique with seafood. This question about the possibilities of developing large pelagic fishing is not new since it is already mentioned in the Notice from the Economic and Social Committee of the Martinique Region in 1982. We will not show in this document a detailed analysis of small-scale fishing in Martinique. Since the latter has been abundantly studied by the team of the Caribbean Oceanological and Halieutic Research Centre (PROHC) between 1985 and 1987, we will take up these principal conclusions (with which we are in full agreement) and bring them up to date based on data collected during our mission from 11 to 24 April 1988. The first section devoted to the supply structure (local fishing and imports) will attempt to define under what conditions large pelagic fishing can be developed. The second section will address marketing and demand. Indeed, at the same time as the problems of developing large pelagic fishing, we are faced with the question of the organisation of seafood markets. This organisation is a fundamental issue for the small-scale fishing sector in the French Antilles since its long-term future depends upon it by setting different prices and amounts exchanged according to the structure it is given. We will come to a conclusion on the economic conditions of developing a large pelagic fishery and organising a market, this based on research and study work already done. We will indicate which investigations must be conducted to complete the set of factors for decision support in this area. To perform this assessment, we reconstructed from the long series 1970-1986 (sometimes with significant inadequacies): these are presented as an appendix. (OCR non controlé) Le développement de la pêche de grands pélagiques dans les Antilles Françaises s'inscrit dans un contexte économique difficile du secteur de la pêche en Martinique où ce développement peut apparaître comme une solution à des problèmes de plus en plus aigus. En effet, pour les autorités de tutelle ainsi que pour de nombreux intervenants dans le secteur, il est impératif de trouver des solutions au manque de rentabilité d'une partie des unités de pêche et de faire face à l'augmentation régulière de la part des importations dans l'approvisionnement de la Martinique en produits de la mer. Cette question sur les possibilités d'un développement de la pêche de grands pélagiques n'est pas nouvelle puisqu'elle est déjà évoquée dans l'Avis du Comité Economique et Social de la Région Martinique en 1982. On ne présentera pas dans ce document une analyse détaillée de la pêche artisanale en Martinique. Celle-ci ayant été abondamment étudiée par l'équipe du Pôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraïbe (PROHC) entre 1985 et 1987, on reprendra ces principales conclusions (avec lesquelles nous sommes en plein accord) en les actualisant à partir des informations recueillies lors de notre mission du 11 au 24 avril 1988. La première section consacrée à la structure d'offre (pêche locale et importations) s'attachera à définir dans quelles conditions peut être développée une pêche de grands pélagiques. Là seconde section traitera de la commercialisation et de la demande. En effet parallèlement aux problèmes de développement d'une pêche de grands pélagiques, se pose la question de l'organisation du marché des produits de la mer. Cette organisation est un enjeu primordial pour le secteur de la pêche artisanale dans les Antilles Françaises puisqu'elle conditionne son avenir à long terme en définissant des prix et des quantités échangées différents suivant la structure qu'on lui donne. On conclura sur les conditions économiques du développement d'une pêche de grands pélagiques et de l'organisation d'un marché, ceci à partir des travaux de recherche et des études déjà réalisés. On indiquera quelles investigations doivent être menées pour compléter l'ensemble des éléments d'aide à la décision dans ce domaine. Pour effectuer cette évaluation, on a reconstituer des séries longues 1970-1986 (parfois avec des carences importantes) : celles-ci sont présentées en annexe. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2519/ | Partager |
Compte-rendu de la campagne "Resubguy 5" (octobre 1994) sur le plateau continental de la Z.E.E. guyanaise Auteur(s) : Rose, Joel Achoun, Joseph Résumé : Depuis octobre 1992 une étude est conduite par le laboratoire "Ressources Halieutiques" de l'IFREMER Cayenne pour analyser les mécanismes de recrutement du stock de crevettes pénéïdes (Penaeus subtilis) du plateau guyanais. En effet, le cycle de cette espèce étant très court, ces mécanismes conditionnent directement les rendements de la flottille industrielle crevettière guyanaise. Les variabilités intra et inter annuelles du recrutement sont considérées comme très fortes, aussi une optimisation de la gestion de cette pêcherie passe par une meilleure compréhension de ces mécanismes et notamment de leurs facteurs de variation. Cette étude s'intègre dans un programme de coopération régionale entre l'IFREMER et le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et des Pêches du Surinam financé par des fonds FEDER et du FIC. Elle est respectivement menée par l'IFREMER et le laboratoire du Département des pêches du Surinam dans leurs Zones Economiques Exclusives.
Ce programme prévoyait une série de huit campagnes en mer, précédées par une campagne commune de mise au point, qui devaient être conduites en parallèle par chacun des deux laboratoires français et surinamien sur les plateaux de Guyane (campagnes RESUBGUY) et du Surinam (campagnes RESUBSUR) afin d'analyser le phénomène de recrutement sur la plus large échelle possible d'observation (plateau guyano-surinamien). Deux campagnes annuelles ont été programmées pour chaque pays, en mai et en octobre, et ce sur deux années (1993 et 1994). Cette périodicité est fonction des résultats des travaux conduits par l'IFREMER et l'ORSTOM sur la phase pré-recrutée de Penaeus subtilis. Ceux-ci ont mis en évidence deux principales périodes annuelles distinctes de recrutement (avril-mai; septembre-octobre).
Les résultats présentés ici proviennent de la cinquième et dernière campagne de la série initiée par l'IFREMER en octobre 1992. La première campagne avait servi de mise au point pour notamment standardiser la méthodologie entre les équipes de l'IFREMER et celle du Département des pêches du Surinam.
L'étude ne s'est pas limitée à l'examen des seules captures de crevettes Penaeus subtilis, puisqu'elle a également inclue l'analyse de la composition des prises accessoires des crevettiers. Les "by-catches" considérées dans ce travail sont surtout représentées par la crevette "sea-bob", Xiphopenaeus kroyeri, ainsi que par les principales espèces de poissons dont certains d'intérêt commercial (ou ayant une forte probabilité de le devenir dans un futur proche). Enfin, une attention particulière a aussi été portée sur les captures accidentelles de tortues marines afin d'en estimer l'importance réelle. Droits : 1995 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00076/18749/16320.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00076/18749/ | Partager |
Élaboration d'un diagnostic post-exploitation par télédétection spatiale pour la gestion des forêts de Guyane Auteur(s) : Gond, Valéry Guitet, Stéphane Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Service bois et gestion durable ; OFFICE NATIONAL DES FORETS Éditeur(s) : HAL CCSD Montpellier : CIRAD Résumé : Cette étude s'inscrit dans le cadre du suivi de l'exploitation forestière à faible impact en forêt tropicale humide. L'importance des dégâts liés à l'exploitation forestière conditionne fortement la durabilité de cette activité et un contrôle efficace de la qualité des travaux forestiers s'impose donc au gestionnaire. Dans cette étude, l'imagerie satellitaire aide à suivre la progression des chantiers d'exploitation et à estimer les dégâts, par l'acquisition d'images en cours et en fin d'exploitation des parcelles. L'analyse d'images à haute résolution (10 m) permet de bien identifier les trouées d'abattage et certaines pistes de débusquage. Ainsi, on a une évaluation de l'ouverture de la canopée. Plusieurs parcelles ont été étudiées en Guyane française. Pour chacune d'entre elles, un diagnostic simple a été mis en place pour évaluer l'intensité d'exploitation, relever les pistes créées et les pertes de bois. L'outil satellite permet alors de mieux considérer la qualité de l'exploitation et d'en tirer les conséquences vis-à-vis de l'exploitant. Cette étude a permis de démontrer l'utilité de la télédétection pour identifier les concentrations de dégâts après exploitation forestière. Une validation de l'outil a été menée grâce à une base de données de suivi d'exploitation et par des missions de terrain. Cet outil de contrôle postexploitation peut désormais s'automatiser de façon à le rendre totalement opérationnel pour le gestionnaire forestier. ISSN: 0006-579X hal-01032146 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032146 | Partager Voir aussi CONTRÔLE DE L'IMPACT D'EXPLOITATION GESTION FORESTIÈRE SELECTIVE LOGGING LOGGING IMPACT INSPECTIONS REMOTE SENSING FOREST MANAGEMENT APROVECHAMIENTO FORESTAL SELECTIVO CONTROL DEL IMPACTO DEL APROVECHAMIENTO MANEJO FORESTAL [SDV.SA.SF] Life Sciences [q-bio]/Agricultural sciences/Silviculture, forestry |
Compte-rendu de la campagne " Resubguy 3 " (octobre 1993) sur le plateau continental de la Z.E.E. guyanaise Auteur(s) : Gueguen, Frédéric Résumé : Depuis octobre 1992 une étude est conduite pour analyser les mécanismes de recrutement du stock de crevettes pénéïdes (Pelloeus subtilis) du plateau guyanais. En effet, le cycle de cette espèce étant très court, ces mécanismes conditionnent directement les rendements de la flottille industrielle crevettière guyanaise. Les variabilités intra et inter-annuelles du recrutement sont considérées comme très fortes, aussi une optimisation de la gestion de cette pêcherie passe par une meilleure compréhension de ces mécanismes et notamment de leurs facteurs de variation. Cette étude s'intègre dans un programme de coopération régionale entre l'IFREMER et le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et des Pêches du Surinam financé par des fonds FEDER et du FIC, et elle est menée par l'IFREMER dans la Zone Economique française et le laboratoire du Département des pêches du Surinam sur le plateau de ce pays.
Ce programme prévoit une série de huit campagnes en mer qui seront conduites en parallèle par chacun des deux laboratoires Français et Surinamien sur les plateaux de Guyane (campagnes RESUBGUY) et du Surinam (campagnes RESUBSUR) afin d'analyser le phénomène de recrutement sur la plus large échelle possible d'observation (plateau guyano-surinamien). Deux campagnes annuelles ont été programmées pour chaque pays, en mai et en octobre. La périodicité de ces campagnes est fonction des résultats des travaux conduits par l'IFREMER et l'ORSTOM sur la phase pré-recrutée de Penaeus subtilis qui ont mis en évidence deux principales périodes annuelles distinctes de recrutement (avril-mai; septembre-octobre).
Cette campagne est la troisième de la série initiée en octobre 1992.
L'étude n'est pas limitée à l'examen des seules captures de crevettes Penaeus subtilis, puisqu'elle inclue également l'analyse de la composition des prises accessoires des crevettiers. Les "by-catches" considérées dans ce travail sont surtout représentées par la crevette "sea-bob", Xiphopenaeus kroyeri, ainsi que par les principales espèces de poissons d'intérêt commercial (ou ayant une forte probabilité de le devenir dans un futur proche). Enfin, une attention particulière a aussi été portée sur les captures accidentelles de tortues marines afin d'en estimer l'importance réelle. Droits : 1993 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00070/18148/15707.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00070/18148/ | Partager |
Catalogue descriptif des poissons vénéneux du banc de Saint Barthelemy (Antilles françaises) Auteur(s) : Morice, Jean Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Caribean Sea ichthyofauna, like that of all tropical and subtropical seas, contains venomous fishes some of which can cause certain forms of ichthyosarcotoxism.The first people to notice, at their expense, the existence of these dangerous animals in the waters of the West Indies were the conquistadores who settled in Haïti and Cuba after Christopher COLOMBUS. As these men were not well provided by fresh supplies from their far away home-as related by many chroniclers-they had to live on local food resources. Originally, terrestrial fauna, in these islands, was very lacking as far as big mammals go, and birds bigger than a pigeon were rare. As a consequence, Spanish sailors and soldiers ate mostly seafood, fish, crustaceans and molluscs that abounded in the clear waters of the Caribean shores. (The introduction of European mammals: bovines, ovines, caprines and porcines, but also poultry, only happened many years later-cattle raising only developed when the conquistadores were well settled and land had been divided-initial protid production was not sufficient to cover the Spaniards' needs.... La faune ichthyologique de la Mer des Antilles, comme celle de toutes les mers des regions tropicales et subtropicales, contient des poissons vénéneux, causes de certaines formes d'ichthyosarcotoxisme. Les premiers qui s'aperçurent, à leurs dépens, de l'existence de ces animaux dangereux dans les eaux des Indes occidentales furent les conquistadores qui s'installèrent en Haïti et à Cuba après les découvertes de Christophe COLOMB et de ses lieutenants. Ces hommes, souvent fort mal ravitaillés par leur trop lointaine métropole -tous les chroniqueurs de l'époque en font foi -furent obligés d'utiliser les ressources alimentaires locales. Comme à l'origine, la faune terrestre des îles était très pauvre en grands mammifères et que les oiseaux plus volumineux qu'un ramier étaient rares, les soldats et les marins espagnols consommèrent surtout les fruits de la mer : poissons, crustacés et mollusques qui abondaient dans les eaux claires des rivages antillais. (L'introduction des mammifères européens: bovins, ovins, caprins et porcins, comme des oiseaux de basse-cour, fut relativement tardive; l'élevage ne se développa que lorsque les conquérants de l'Eldorado furent installés et que la terre fut partagée; la production initiale de protides était très nettement insuffisante pour couvrir les besoins des Espagnols.) L'un des animaux les plus faciles à capturer était -et l'est encore -le-« burgo », Linona pica L., gros gastéropode de la famille des Trochidés qu'il suffisait de récolter à la main sur les récifs coralliens ou les rochers qui bordaient les plages; l'abondance de la distribution de ce gros bigorneau est encore telle à l'heure actuelle qu'il forme une ressource permanente appréciée; dans certaines petites îles très mal ravitaillées: Los Hermanos et La Blanquilla dans les Antilles vénézuéliennes; Saint-Barthélémy, La Désirade, dans les Antilles françaises, etc., où le « burgo » constitue une partie importante de la ration alimentaire. Il arrivait à Cuba, que sa consommation soit la cause d'accidents gastro-intestinaux et neuraux qui furent groupés par les Espagnols sous le nom de "ciguatera", le mollusque lui-même étant appelé "cigua", (II faut noter que les « burgos » récoltés sur certains îlots et récifs de la côte méridionale de Saint-Barthélemy sont la cause de troubles analogues à ceux qui furent décrits par les chroniqueurs des XVe et XVIe siècles) Le vocable s'est étendu ensuite, dans le langage populaire, aux troubles digestifs et aux troubles neuraux ressentis après l'ingestion de différentes espèces de poissons vénéneux, espèces qui se révélèrent malheureusement relativement nombreuses dans les eaux des Grandes Antilles, Le auteurs anciens, repris par COUTIÈRE dans sa thèse (1899) décrivent également des cas d'intoxications graves depuis le début de l'occupation des Petites Antilles par les Européens, intoxications attribuées pour la plupart aux barracudas, aux balistes, aux murènes, à certains clupes, aux carangues comme à un certain nombre d'espèces de « poissons rouges ». Les naturalistes modernes, d'ARCISZ (1950) à RANDALL (1958), donnent la liste scientifique des espèces incriminables dans la Mer des Antilles. Il n'existe actuellement aucun manuel en langue française permettant la détermination des poissons marins et des espèces dulçaquicoles des Petites Antilles, Le naturaliste est obligé, pour identifier les poissons, de recourir à des ouvrages américains ou hollandais, ou encore à des monographies toutes rédigées en langue anglaise. Ces livres, à de très rares exceptions près, sont anciens et difficiles à trouver en librairie étant presque tous épuisés ou rares. La publication que nous présentons ici n'a pas la prétention de pallier l'inexistence de documents en langue française sur l'ensemble de la faune ichthyologique antillaise; elle n'a pour but que de fournir au personnel chargé du contrôle du conditionnement et des marchés, aux armateurs à la pêche désireux de se renseigner sur les possibilités locales, comme à quelques esprits curieux, une documentation suffisante et illustrée, pour permettre une identification sûre et rapide des espèces dangereuses. Cette étude est née d'un besoin précis : les pêcheurs des Antilles françaises, maintenant guidés par une assistance technique qui reprend élémentairement les bases de la profession, se sont heurtés très rapidement au fait suivant : il était nécessaire de créer un conditionnement des produits de la pêche car quelques espèces de poissons commerciaux, saines dans certaines régions, sont vénéneuses dans d'autres, géographiquement toutes voisines, et doivent être éliminées du marché. Pour cela il fallait établir avec précision quelles espèces pouvaient être dangereuses, et donner aux pêcheurs, aux marchands et au public l'image exacte des formes incriminables. Si une espèce donnée peut contenir des individus vénéneux, tous les individus de cette espèce ne sont pas dangereux et des spécimens de la même espèce incriminables en un point ne le seront pas dans d'autres lieux de pêche. POEY (1866) a écrit: « ... il n'y a pas un poisson suspect sur dix mille... » Cela est sans doute vrai si l'on envisage le stock constitué par une espèce, mais ne l'est plus si l'on considère les concentrations géographiques. A travers l'expérience que nous avons acquise à Saint-Barthélemy, nous pouvons affirmer avec certitude que les poissons vénéneux sont bien groupés en isolats cernés par des frontières géographiques précises. De plus il apparaît très nettement que les poissons âgés, donc ayant atteint un certain poids, sont seuls responsables des accidents ciguatériques les plus graves. Le fait que l'ichthyologiste cubain POEY, 1866, ait imposé l'interdiction des poissons pesant plus de trois livres dans les espèces suspectes sur le marché de La Havane est très significatif. Un fait statistique observé à Saint-Barthélemy vient corroborer les notions précédemment énoncées. Un certain nombre de canots de pêche à la ligne à main, travaillant à l'accore méridional du banc de Saint-Martin, capturait surtout des « oreilles noires » (Lufianus buccanella (c. et V.), 1828) et des « vivaneaux » (L. vivanus (c. et V.), 1828) ; le poids des poissons vidés acceptés par le service de contrôle de la coopérative des pêcheurs de Gustavia avait été fixé à 1 500 g; des poissons de poids bien supérieurs à ce plafond ayant été acceptés par le conditionnement en janvier et février 1963, toute une série d'intoxications graves de type ciguatérique se produisit à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre de La Guadeloupe, lieux principaux de consommation du poisson capturé sur le banc de Saint-Martin. Le poids des poissons vidés exportables ayant été ramené à 1 500 g. les intoxications cessèrent. Il reste à étudier l'étiologie de la «ciguatera », forme la plus commune d'ichthyosarcotoxisme notée aux Antilles. L'accumulation des observations et des notes prises à propos des cas observés à Saint-Barthélemy, à La Guadeloupe, comme à La Martinique (1950) ainsi que les dissections effectuées sur les poissons capturés par les pêcheurs de Saint-Barthélemy nous permettront peut-être de conclure bientôt à ce sujet. Enfin. il faudra trouver le test biochimique simple et précis permettant de déterminer rapidement si un poisson considéré comme « redouteux» est vénéneux ou non. (Les poissons incriminables sont désignés sous le nom de poissons «redouteux» dans le patois de Saint-Barthélemy; la « ciguatera » est nommée « mal poisson ».) Les appellations vernaculaires créoles des espèces vénéneuses ont été établies à partir des notes prises depuis 1950. Cette liste est loin d'être exhaustive car il n'y a pas de domaine plus ingrat que la synonymie vernaculaire. Les appellations américaines, britanniques et hollandaises ont été prises dans les ouvrages publiés d'une part par le Fish and Wildlife Service (laboratoire de Biologie marine de Miami), et d'autre part par la Commission des Caraïbes. Kent House, à La Trinidad. 1959. relayée ensuite par le Secrétariat central de l'Organisation des Caraïbes, 1961. Hato Rey. Porto-Rico. Enfin. nous avons pu établir l'équivalence vernaculaire des noms de poissons utilisés à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin grâce à l'aimable collaboration du Dr PETIT, chef de l'hôpital de Marigot à Saint-Martin. Les bases de la systématique que nous avons utilisées, pour replacer les espèces décrites dans un cadre cohérent. sont celles qui sont exposées par BERTIN et ARAMBOURG (1958) dans le troisième fascicule du tome treize du Traité de Zoologie publié sous la direction du Pr P. GRASSÉ: nous y avons fait de larges emprunts. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1965-03 , Vol. 29 , N. 1 , P. 1-130 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1965/publication-4004.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4004/ | Partager |
Les apports de la gouvernance adaptative pour analyser les enjeux d’une mise en œuvre effective de la Trame Verte et Bleue. L’exemple du PNR des Volcans d’Auvergne Auteur(s) : Angeon, Valérie Caron, Armelle Birard, Cécile Cayre, Patrick Chambon, Philippe LARADE, Arnaud Méasson, Ludovic Planchat, Claire Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (METAFORT) ; AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Syndicat Mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne DGER/BIPI ; Ministère de l'Agriculture de la Pêche et de l'Alimentation Agrosystèmes tropicaux (ASTRO) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Société Française de l'Evaluation (SFE) Vous Etes D'ici (VEDI) Éditeur(s) : HAL CCSD Réseau « Développement durable et territoires fragiles » Résumé : The Green and Blue infrastructure (Trame verte et bleue –TVB) is a new conservation policy tool based on the notions of ecological network and corridor. The introduction of this new instrument through the French Grenelle environment commitments brings about some change in the spatial strategy of the conservation policy. Beyond the identification of priority conservation areas, ecological planning of all the territory is concerned. The TVB’s implementation process establishes the connection of multi and nested decisional and action levels. It thus creates specific situations of complexity and uncertainty that require innovation and perpetual change of governance. The study of the Auvergne region case through the adaptive governance analytical framework highlights the potential fruitful role of Regional nature parks in such dynamics of change and learning. Mots-clés : aménagement durable des territoires, biodiversité, réseau écologique, corridor écologique, gouvernance adaptative, socio-écosystème, trame verte et bleue Keywords : Sustainable landplaning, Biodiversity, Ecological network, Adaptive governance, socio-ecosystem La Trame verte et bleue (TVB), nouveau dispositif d’action publique visant à enrayer la perte de biodiversité traduit un renouvellement des référentiels de justification des politiques de conservation et de leur stratégie territoriale. Il s’agit d’intégrer la planification écologique dans l’aménagement de l’ensemble du territoire. Le processus de territorialisation de la TVB met en rapport de multiples niveaux de décision et d’action imbriqués. Il crée de ce fait des configurations inédites de complexité et d’incertitude et implique des innovations en termes de gouvernance que le cadre analytique de la gouvernance adaptative permet d’appréhender. En nous appuyant sur l’exemple du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, nous analysons le rôle que ces institutions sont susceptibles de jouer dans ces dynamiques de changement et d’apprentissage socio-technique et politique qui conditionnent une mise en œuvre effective de la TVB. ISSN: 1772-9971 hal-01195370 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01195370 DOI : 10.4000/developpementdurable.9675 PRODINRA : 269288 | Partager |
Les Caraïbes centraméricaines au xxe siècle : de l’enclave bananière à l’interface transnationale ? Auteur(s) : Le Masne, Camille Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À travers la notion d’interface transnationale, cet article propose une reconceptualisation des formes géographiques observées sur la façade caraïbe de l’Amérique centrale en ce début de XXIe siècle. L’héritage des diverses enclaves – en premier lieu bananières – et des acteurs extérieurs qui leur ont traditionnellement été liés a ici engendré des territoires aux configurations similaires, marqués par des interactions locaux globaux, mais profondément conditionnés par l’échelon national. Through the concept of transnational interface, this paper proposes a reconceptualization of geographical forms on the Caribbean coast of Central America in the early 21st century. The heritage of the various enclaves - and firstly the banana's - and external actors which have traditionally been linked to them, has led to similar territories, characterized by local-global interactions, deeply conditioned by the national level. Amérique centrale Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6046 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6046 | Partager |
Une Métrique Composite Robuste pour le Suivi de Pose du Visage utilisant un Modèle Facial Précis Auteur(s) : Phothisane, Philippe Bigorgne, Erwan Collot, Laurent Prevost, Lionel Auteurs secondaires : Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique (ISIR) ; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Majority-report Thomson CSF Optronique ; Thomson Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Session "Posters" National audience Nous présentons une méthode permettant la mesure complète de la pose de la tête lors de captures vidéo monoculaires. Ce procédé utilise un modèle de visage et de texture précis. Le modèle facial, construit à partir d'une distribution de scans 3D haute résolution de visages, permet de générer des densités adaptées aux résolutions effectives. L'étape d'initialisation de la position du modèle est cruciale car elle conditionne le suivi ultérieur de la pose. Nous proposons ainsi d'utiliser une métrique composite construite sur des textures extraites de trois bases de données différentes. L'algorithme est alors capable de suivre le visage dans de vastes plages de poses avec une grande précision. Nous proposons des séquences vidéo de test dotées de vérité-terrain de pose précise et indépendante (précision de 0.1 degrés RMS) Actes de la conférence RFIA 2012 Lyon, France hal-00656565 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00656565 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00656565/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00656565/file/rfia2012_submission_118.pdf | Partager |
Salinité et confort physiologique - Application pratique en élevage larvaire Auteur(s) : Pham, Dominique Mailliez, Jean-rene Peignon, Jean-marie Broutoi, Francis Marteau, Anne-laure Wabete, Nelly Résumé : The caledonian blue shrimp Litopenaeus stylirostris is the second largest export commodity in New Caledonia. This industry is based on 19 production farms but also four hatcheries, two feed production units and two packing plants. The maximum production was reached in 2005 with 2400 tons. Supply of juveniles by hatchery is the bottle neck of the production chain because this species is not present in the natural environment. Recent problems of larval survival led some scientists to work on eco-physiology to propose adaptations of larval rearing protocol. Salinity of the rearing environment is taken as an example to study the influence of abiotic parameters on the animal physiology according to its development stage.
The influence of salinity on survival and growth was evaluated at different development stages in Litopenaeus stylirostris. The study showed that ocean salinity (33-35 ppt) should be maintained during the larval stage, but after the post-larval metamorphosis, better growth could be achieved by lowering the salinity gradually to 27 ppt. This measure is now applied routinely in the Saint Vincent's hatchery and is the result of research in eco-physiology showing that the blue shrimp iso-osmotic point is around 27 ppt. La crevette bleue calédonienne Litopenaeus stylirostris est au deuxième rang des produits exportés en Nouvelle-Calédonie. L’industrie crevetticole calédonienne est basée sur 19 fermes de production mais également 4 écloseries, 2 provendiers et 2 usines de conditionnement. La production maximale a été atteinte en 2005 avec 2400 tonnes. La fourniture de juvéniles par les écloseries est le point crucial de la chaîne de production car cette espèce n’est pas présente dans le milieu naturel. Les récents problèmes de survie larvaire ont orienté une partie de la recherche vers l’éco-physiologie en vue de proposer des adaptations du protocole d’élevage. La salinité du milieu d’élevage est prise comme exemple pour étudier l’influence d’un paramètre abiotique sur la physiologie de l’animal en fonction de son stade de développement. L’influence de la salinité sur la survie et la croissance a été évaluée aux différents stades de développement chez Litopenaeus stylirostris. L'étude a permis de montrer que la salinité océanique (33-35 ppt) devait être maintenue durant la phase larvaire mais qu'après la métamorphose en post-larve, une meilleure croissance pouvait être obtenue en abaissant la salinité progressivement à 27 ppt. Cette mesure est maintenant appliquée en routine en élevage larvaire à l'écloserie de Saint-Vincent et découle des recherches menées en éco-physiologie qui situe le point iso-osmotique de la crevette bleue autour de 27 ppt. Droits : 2011 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00115/22658/20603.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00115/22658/ | Partager |
La lettre du Cnexo n° 8 Août Septembre 1981 Auteur(s) : Claude, Benoit Éditeur(s) : Cnexo Résumé : Sachons ensuite discerner ce qui peut ou doit changer des éléments permanents qui conditionnent le succès d'une action en profondeur du CNEXO. Il est à cet égard un point fondamental: c'est celui de la position que nous nous assignons dans l'ensemble du dispositif océanologique français. Là, nous ne pouvons fluctuer au gré du temps, des modes ou des opportunités. Nos choix doivent être clairs pour être ratifiés clairement par les textes et pour être compris clairement par nos partenaires. Ils ne seront pas savamment mis en cause s'ils correspondent bien à une réalité ou à un besoin profond et parce qu'ils correspondent à une telle nécessité ils ne sauraient varier sauf à ce que nous soyons accusés d'inconscience ou d'inconsistance. Mais il ne suffit pas que ces choix soient ceux de la Direction Générale pour que la situation du CNEXO soit solide. Il faut encore qu'ils soient profondément compris, vécus, expliqués, joués intelligemment par l'ensemble de notre communauté. Ce n'est pas là une abstraction. Notre avenir est directement lié à la perception concrète et correcte que chacun d'entre vous en aura. Sinon, nous subirons le sort ... des Diplodocus! Le Colloque doit être un moment privilégié pour nous exprimer à ce sujet. Que nous fassions le point à cet égard dans les discussions préparatoires internes est bon et nécessaire. Que nous sachions ensuite en parler clairement avec talent dans un langage conscient des réalités est indispensable. [OCR NON CONTRÔLE] La Lettre du Cnexo (Cnexo), 1981-09 , N. 8 , P. 1-6 Droits : Cnexo - Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1981/publication-4769.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4769/ | Partager |
Prise en charge des exacerbations: de la ville à l'hôpital [Management of COPD exacerbations: From primary care to hospitalization] ; Prise en charge des exacerbations : de la ville à l’hôpital [Management of COPD exacerbations: from primary care to hospitalization] Auteur(s) : Jouneau, Stéphane Brinchault, Graziella Desrues, Benoît Auteurs secondaires : Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Service de pneumologie ; Université de Rennes 1 (UR1) - CHU Pontchaillou [Rennes] Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Masson Résumé : International audience The Société de pneumologie de langue française defines acute exacerbation of chronic obstructive pulmonary disease (AE COPD) as an increase in daily respiratory symptoms, basically duration ≥ 48h or need for treatment adjustment. Etiology of EA COPD are mainly infectious, viral (rhinovirus, influenzae or parainfluenzae virus, coronavirus, adenovirus and respiratory syncytial virus) or bacterial (Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae, or Moraxella catarrhalis). Pollutant exposure can also lead to AE COPD, such as NO2, SO2, ozone or particulates (PM10 and PM2.5). In 30% the etiology remains unknown. Differential diagnoses of AE COPD include infectious pneumonia, pneumothorax, acute heart failure and pulmonary embolism. Presences of signs of severity impose hospitalization: signs of respiratory distress, shock, acute confusion but also fragile patients, insufficient home support or absence of response to initial treatment. AE COPD treatments consist on increase in bronchodilators, chest physiotherapy, and antibiotics if sputum is frankly purulent. Systemic corticosteroids should not be systematic.Recommended dose is 0.5 mg/kg on short course (7 days). During hospitalization, oxygen supplementation and thromboprophylaxis could be prescribed. The main interest in noninvasive ventilation is persistent hypercapnia despite optimal medical management. During ambulatory management or hospitalization, clinical assessment at 48-72h is mandatory. L’exacerbation aiguë de bronchopneumopathie chronique obstructive (EA BPCO) représente un événement important dans l’histoire naturelle de la BPCO, notamment en cas d’hospitalisation. Les EA BPCO interviennent dans la gravité et l’évolution de la BPCO ; et leur prévention est un des objectifs principal des traitements de fond. La Société de pneumologie de langue française définie l’exacerbation aiguë de bronchopneumopathie chronique obstructive (EA BPCO) comme une majoration des symptômes respiratoires au-delà des variations quotidiennes, en pratique, d’une durée ≥ 48h ou justifiant une modification thérapeutique. L’étiologie de ces EA BPCO est principalement infectieuse, virale (rhinovirus, virus influenzae et parainfluenzae, coronavirus, adénovirus et virus respiratoire syncytial) ou bactérienne (principalement Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae et Moraxella catarrhalis). Elles peuvent également résulter de l’exposition à certains polluants comme le NO2, le SO2, l’ozone et la pollution particulaire (PM10 et PM2,5). L’étiologie reste indéterminée dans près de 30 % des cas. Les diagnostics différentiels des EA BPCO incluent les pneumopathies infectieuses, les pneumothorax, les poussées d’insuffisance cardiaque et les embolies pulmonaires. La présence de signes de gravité conditionnent l’hospitalisation : signes d’insuffisance respiratoire aiguë, de choc ou de défaillance neurologique, mais aussi en cas de patient fragile, d’absence de soutien familial à domicile ou d’absence de réponse au traitement initial. Le traitement d’une EA BPCO consiste en une majoration des bronchodilatateurs, une kinésithérapie respiratoire, une antibiothérapie en cas d’expectoration franchement purulente.La prescription de corticoïdes systémiques ne doit pas être systématique. La dose recommandée est de 0,5 mg/kg sur une courte période (7 jours). Lors d’une hospitalisation, une oxygénothérapie et une thromboprophylaxie peuvent être prescrite. La ventilation noninvasiveest principalement indiquée en cas de persistance d’une hypercapnie malgré un traitement médical optimal. Que le patient soit pris en charge en ambulatoire ou en hospitalisation, une réévaluation clinique à 48-72h est indispensable. ISSN: 0755-4982 hal-01117949 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01117949 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01117949/document https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01117949/file/Prise%20en%20charge%20des%20exacerbations_accepted.pdf DOI : 10.1016/j.jeurea.2015.02.002 | Partager |
L’exploitation du Raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun : entre contribution au développement socio-économique et dégradation des ressources naturelles Auteur(s) : Alladatin, Judicaël Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’exploitation commerciale des produits forestiers non ligneux a animé et anime encore au plan international les débats sur la gestion durable des forêts, notamment par son apport en matière de conservation, d’amélioration des conditions d’existence des populations locales et de gestion participative. Cependant, l’exploitation commerciale des PFNL soulève la problématique de la durabilité tant au plan écologique, économique que sociopolitique. La présente recherche traite de cette problématique en prenant comme PFNL d’illustration le raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun. Elle vise à analyser la durabilité socio-économique et environnementale de l’exploitation du raphia dans la forêt marécageuse « Hlanzoun ». La méthodologie utilisée est une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives. Les outils d’analyse de données utilisés sont entre autre, la statistique descriptive, l’analyse filière des revenus d’exploitation et des valeurs ajoutées et l’analyse du système socio-écologique. Nos résultats montrent que le raphia est une plante à usages multiples. Que ce soit les feuilles, les fibres, la sève ou le tronc, tout ou presque peut être valorisé sur le raphia. Au niveau des villages riverains du Hlanzoun l’exploitation de la sève du raphia et sa transformation en alcool alimentaire est de loin le type d’usage qui procure le plus de revenu malgré le fait que les autres types d’usages mobilisent un nombre plus important d’acteurs. L’exploitation commerciale de ce PFNL se déploie suivant une organisation relativement simple et avec des caractéristiques propres à la plupart des activités de la petite production marchande des économies sous-développées en crise. Cette exploitation est essentiellement articulée autour des coupeurs/collecteurs, des intermédiaires commerciaux, des agents de transformation/conditionnement et des consommateurs des produits finis. La contribution annuelle totale de la filière raphia au développement a été estimée à 192 429 633 Fr. CFA (environ 385 000 dollar) et les revenus d’exploitation de tous les acteurs ont un signe positif malgré le faible niveau de technologie et de formation. Le raphia apporte donc des revenus relativement importants aux divers acteurs en dépit des handicaps de la filière et du déficit d’équité dans la répartition des richesses produites. Au plan de la gouvernance, on note un déficit d’instances, de règles et de procédures, dont l’effectivité et la légitimité sont clairement établies. Cet état de chose laisse le parc à raphia dans un régime d’accès « libre » mais seulement pour les riverains ; nous nous retrouvons donc en présence d’un système de cueillette, caractérisé par l’exploitation de plants immatures et la surexploitation, mettant en péril la capacité de renouvellement de la ressource et même l’avenir de la filière. On note cependant un effort de contrôle de l’accès des non riverains et des tentatives d’adaptation des riverains. En effet, le nombre d’exploitants est passé de 148 à 92 entre 2008 et 2010 et le nombre de pieds de raphia saignés est passé de 15 452 à 8 832 durant la même période. Au total, l’exploitation du raphia dans le Hlanzoun s’inscrit dans un environnement défavorable par rapport aux exigences de développement durable d’une filière de PFNL. Mais les divers acteurs sont à présent conscients de la nécessité d’agir pour une meilleure réglementation de l’accès et de l’exploitation. The commercial use of non woody forest products is a crucial issue in the international debate on the sustainable management of forests. These products are supposed to contribute to conservation by improving local populations’ livelihood and their involvement in forest management. This study lies within the scope of two South-South Cooperation projects (PSC 22P07 and PSC 03T08) implemented by the CEBEDES NGO with the financial support of the Kingdom of the Netherlands. It aims at analyzing the socioeconomic and environmental sustainability of the raffia stands management in the swamp forest "Hlanzoun ". This small forest is located in one of Benin southern Wetlands in the municipality of Zogbodomey.The methodology to assess raffia socioeconomic performances relies on the estimation of the values added within the raffia value chains. Stakeholders at every segment of the value chains have been surveyed on the incomes obtained out of raffia. The methodology to assess the sustainability of the management relies on a simple indicator measuring the ratio of younger to elder palms. Palms in stands have been counted according to their age group. The survey confirms that raffia is a multi-purpose plant used for its leaves, fibers, sap and trunk. In villages at the borders of the Hlanzoun forest, harvesting the raffia sap on standing palms and processing it into alcohol are a major income generating activity. Alcohol is then marketed through a network of collectors, wholesalers and petty traders up to the consumers. The contribution of raffia to local and regional development was estimated by the total incomes generated at 192.429.633 F CFA. All stakeholders earn positive and significant incomes in spite of the low level of technology and skills, but traders receive a large share of the wealth produced. As regard to governance, "free" access only concerns residents and efforts are made to control the access of non-residents. One notes a deficit of legitimated authorities, rules and procedures for a sustainable use: Restrictions on the harvest of immature palms are not anymore enforced and it endangers the renewal capacity of the resource. But at the same time, the number of operators seems to be decreasing (from 148 to 92 between 2008 and 2010, whereas the number of harvested raffia palms decreased from 15,452 to 8,832 during the same period). A self-regulation might occur, due to the fact that a livelihood of local people relies on a diversity of income generating activities. In total, the operation of Raffia in Hlazoun is in an unfavorable environment with the requirements of sustainable development in a sector of NTFF. But the various actors are now aware of the need for action to better regulate access and operation. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5556 | Partager |