Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism ; Hacia una nueva política turística en las Antillas francesas: el final de la misa complejos turísticos por una nueva política para el turismo sostenible y el ecoturismo ; Vers une nouvelle politique touristique dans les Antilles françaises: de la fin des stations touristiques de masse pour une nouvelle politique pour le tourisme durable et l'écotourisme Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. ISSN: 1779-0980 hal-01624756 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624756 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.5262 | Partager |
L'economie d'un secteur aquacole : la production de Macrobrachium Rosenbergii en Guyane Auteur(s) : Catanzano, Joseph Résumé : Aquafarming in Guyana (Macrobrachium Rosenbergii) finds itself confronted today with a serious economic problem linked to a concurrence of factors of differing origins.
- The absence of markets (an apparently cyclical phenomenon) has hindered many operations and calls into question the producing sector in its current form (See table 5: stock SICA 1987).
But behind this difficulty, other deeper and longer-lasting ones call for questions to be asked. During analysis of the sector, structural blockages appear from the first years of operations, which, combined with the prolonged absence of revenue, accelerates a process of decline (see the spiral of recession in the text). These other factors are:
- 1) An environment that hinders the creation of new farms (difficulties and delay of basin construction sites, wavering about the chosen farming techniques, changes while engaged in operations...)
- 2) A complete unawareness of the true capabilities of markets and competitors.
- 3) An overestimation of possible yields in the first years.
- 4) Underestimating cash flow needs and the consequences of taking out a large loan (see appendix 5, corporate earnings).
- 5) Difficulty with implementing a solid and sustainable business structure.
- 6) A serious and rapid deterioration of relations among the people involved in this production sector caused by a great deal of confusion about the role, attributions and sphere of expertise of each one of them (confusion in particular among IFREMER, France Aquaculture, and Guyane Aquaculture).
Taken all together, these factors mean that we must consider today that the solutions proposed in response to the problem of marketing (See appendix 8 on the DDA proposal and appendix 9 on the GEM report), cannot suffice either to revive discontinued farms or to go ahead with planned projects.
(OCR non controlé) L'aquaculture en Guyane (Macrobrachium Rosenbergii) se trouve confrontée aujourd'hui à un grave problème économique lié à la conjonction de facteurs de natures distinctes. - L'absence de débouchés (phénomène en apparence conjoncturel) est venu bloquer bon nombre d'exploitations et remet en cause le secteur productif dans sa forme actuelle (Cf.tableau 5 : stock SICA 1987). Mais derrière cette difficulté, d'autres plus profondes et durables amènent à poser des questions. A l'analyse du secteur, des blocages structurels apparaissent, dès les premières années d'exploitation, qui combinés à l'absence prolongée de recettes, accélèrent un processus de déclin (cf dans le texte la spirale de la récession). Ces autres facteurs sont : - 1 ) Un environnement contraignant pour la création des fermes (difficultés et retard des chantiers de construction de bassins, hésitations sur les techniques d'élevage choisies, modifications en cours d'exploitation...) - 2 ) Une méconnaissance totale des capacités réelles des marchés et des concurrents. - 3 ) Une sur-estimation des rendements possibles les premières années. - 4 ) Une sous estimation des besoins de trésorerie et des conséquences d'un recours à l'emprunt important (cf annexe 5 résultats d'entreprises). - 5 ) Une difficulté à mettre en place une structure professionnelle solide et pérenne. - 6 ) Une grave et rapide dégradation des relations entre les acteurs de ce secteur de production causée par de sérieuses confusions sur le rôle, les attributions et les domaines de compétences de chacun d'eux (confusion notamment entre IFREMER, FRANCE AQUACULTURE, GUYANE AQUACULTURE). L'ensemble de ces facteurs fait que l'on doit considérer aujourd'hui que les solutions proposées en réponse au problème de commercialisation (Cf annexe 8 sur proposition DDA et annexe 9 sur rapport GEM), ne peuvent suffire ni pour relancer les fermes arrêtées ni pour réaliser les projets envisagés). Celles ci ne tiennent pas compte de la dégradation des relations entre les différents partenaires et reposent uniquement sur une intégration accrue des producteurs dans un environnement que pourtant la plupart ont déjà rejeté (ceci est caractéristique de la proposition de Mr FINET, DDA GUYANE ; cf annexe 8). - Il convient de plus de réviser sérieusement les seuils de rentabilité des entreprises en tenant compte d'un prix de revient qui intégre la totalité des charges imputables à ces productions et non plus seulement une partie comme cela a trop souvent été le cas. Le calcul du prix de revient sur la base des données comptables d'une exploitation (cf annexe 5) donne comme résultat la valeur de 90 Frs/Kg si on tient compte d'une estimation des charges imputables à une partie de production non pêchée, stockée en bassin. Si on ne prend pas en compte cette estimation, le prix s'établit au niveau de 130 Frs. Dans les deux cas les prix de vente actuels ne laissent entrevoir un quelconque bénéfice. Ceci résume bien le problème majeur de cette activité. Si on prévoit la remise en activité des fermes aujourd'hui stoppées, on doit prendre en considération que cela va inévitablement accroître leurs charges financières par un recours supplémentaire au crédit. Le prix de revient s'alourdira d'autant. Cette hypothèse n'étant réalisable qu'aprés une confiance retrouvée auprés des banquiers, ce qui en l'état actuel est loin d'être gagné. - C'est l'ensemble de ces contraintes qu'il convient de prendre en compte aujourd'hui si on souhaite tirer un bilan sérieux et objectif sur cette expérience dont les effets escomptés sont loin d'être obtenus (effet sur la balance commerciale déficitaire en crevettes, effet sur le développement de la Guyane...). Ce n'est qu'au terme d'un travail d'analyse technique mais aussi économique qu'un réajustement des prévisions de base pourra être effectué. Mais parallèlement à cette démarche, une re-définition de l'organisation du secteur doit être recherchée. Ceci passe entre autre par une re-définition claire de la place et du rôle de chacun des organismes qui sont amenés à intervenir dans cette activité. Sans cela toute proposition d'action risque d'aboutir à trés court terme à un nouvel échec. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-2300.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2300/ | Partager |
Pressions anthropiques et dégradation des littoraux haïtiens Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Presses universitaires de Bordeaux Résumé : International audience Les littoraux haïtiens sont le lieu d'activités diverses : la pêche, le cabotage, l'exploitation des mangroves. Mais la crise économique a conduit des populations issues de l'intérieur de l'île à se laisser attirer par le littoral et ses apparentes potentia lités. Tout ceci est facteur de déséquilibres pour des écosystèmes sensibles et pour les populations préalablement installées sur le littoral.Les côtes du golfe de la Gonâve sont dominées par Port-au-Prince qui génère le plus de flux et de conflits d'usage. La côte des Arcadins est en attente de la reprise du tourisme et enfin l'ouest du Canal du Sud s'enferme dans le déclin et l'isolement. ISSN: 0373-5834 hal-01172728 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01172728 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01172728/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01172728/file/com-1018-219-pression-anthropique-et-degradation-des-littoraux-haitiens-l-39-exemple-du-golfe-de-la-gonave.pdf DOI : 10.4000/com.1018 | Partager |
Le changement climatique et ses implications économiques sur le secteur touristique à la Guadeloupe et à la Martinique (Petites Antilles) Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le changement climatique et le développement durable du tourisme représentent des enjeux majeurs pour l’avenir du tourisme dans plusieurs régions du monde, notamment aux Antilles françaises. Aussi, la présente étude se propose d’analyser et d’évaluer les effets économiques de la variation climatique sur le secteur touristique à la Guadeloupe et à la Martinique, pour quatre raisons essentielles : (a) le secteur du tourisme et les petites économies insulaires qui en dépendent, comme celles de la Guadeloupe et de la Martinique, sont fortement sensibles à la variabilité et au changement du climat. (b) la vulnérabilité intrinsèque de ces petites destinations et de leurs infrastructures à l’élévation du niveau de la mer et aux évènements climatiques extrêmes (cyclones, inondations, sécheresse), (c) la haute dépendance de l’industrie touristique régionale à l’utilisation des énergies fossiles, (d) enfin, en raison du fait qu’aucune évaluation économique chiffrée n’a été produite à ce jour sur les effets économiques de la la variation climatique sur le secteur touristique à la Guadeloupe et à la Martinique. Par conséquent, il importe de cerner dans ces deux régions les conséquences possibles de ce changement au plan touristique et d’envisager le cas échéant des stratégies d’adaptation et d’atténuation. Ce faisant, cette étude se fixe quatre objectifs principaux : (a) examiner les facteurs qui influencent la demande et l’offre de tourisme aux Antilles Françaises ; (b) effectuer à l’aide d’un modèle de demande touristique, l’impact économique de ces facteurs sur le nombre d’arrivées ainsi que sur la dépense touristique dans ces régions ; (c) évaluer et projeter en termes de coût, les effets du changement climatique sur l’activité touristique ; et (d) proposer aux autorités locales, des stratégies d’adaptation et d’atténuation face au défi du changement climatique.L’évaluation de ces différents effets est abordée ici à l’aide d’un modèle structurel de base (MSB) et d’un modèle structurel général (MSG), inspirés tous deux des travaux de Harvey (1990) pour capter à l’aide d’un indice climato-touristique, les éléments du climat qui impactent l’activité touristique. Cet indice synthétique est calculé en se basant sur les données climatiques du passé selon deux scénarios climatiques proposés par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) – un scénario pessimiste A2, et un scénario optimiste B2-. Les résultats issus de l’application de ces modèles montrent que les caractéristiques climato-touristiques de la Guadeloupe et de la Martinique subiront vraisemblablement un déclin à long terme, et devraient au plan économique impacter négativement le secteur touristique de ces destinations, se traduisant par des pertes à la fois d’attractivité et de chiffre d’affaires du secteur. Les pertes subies par le tourisme en raison du changement climatique s’élèveraient à l’horizon 2100, et selon le scénario A2, à 45 millions d’euros à la Guadeloupe soit 0,7% de son PIB 2004, et à 60 millions d’euros à la Martinique soit 0,8% de son PIB 2004. Climate change and the tourism sustainable development are important challenges for tourism future trends of many countries, including the French West Indies. Therefore, this study provides an evaluation of the likely economic effects of climate change on tourism sector in Guadeloupe and Martinique, and identifies four reasons why these countries should be concerned about the potential effects of climate change on tourism: (a) Guadeloupe and Martinique are island destinations very sensitive to climate change; (b) their intrinsic vulnerability and their infrastructure to sea level rise and extreme climatic events (e.g. hurricanes and floods); (c) the high dependence of their tourist industry on carbon-based fuels; and (d) up to date, no economic evaluation of climate change on tourism sector in Guadeloupe and Martinique is provided. Therefore, this study attempted to quantify the likely effects of the changes in the climatic factors on the economy of the French West Indies. There are four main objectives in this study. The first is to examine the factors that influence the demand and supply tourism in Guadeloupe and Martinique. The second is to forecast the impact of climate change to tourism arrivals until 2050 under two scenarios from the intergovernmental panel on climate change (IPCC) – A2: pessimistic scenario and B2: optimistic scenario-. Third is to evaluate and forecast the cost of climate change to the tourism sector until 2100. The fourth is to recommend to authorities the adaptation and mitigation strategies that can be undertaken by the tourism sector to French West Indies to address climate change.Following Harvey (1990), a Basic Structural Model (BSM) and a General structural Model (GSM), are employed to model tourist arrivals to Martinique. A tourism climatic index (TCI) conceptualized by Mieczkowski (1985) is used in this model to capture the elements of climate that impact on a destination’s experience. The results suggest that under both scenarios, the island’s key tourism climatic features will probably decline, and therefore, negatively impact on the destination experience of visitors. Tourism losses due to climate change are projected in 2100 to 45 millions euros in Guadeloupe, or 0.7% of its GDP, and to 60 millions euros in Martinique, or 0,8% of its GDP. Guadeloupe Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6750 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6750 | Partager |
Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
Late-Holocene evolution of a coastal lagoon in the Gulf of Lions(South of France) Auteur(s) : Blanchemanche, Philippe Jorda, Christophe Sabatier, Pierre Dezileau, Laurent Barbier, Mickaël Raynal, Olivier Lofi, Johanna Briqueu, Louis Auteurs secondaires : Archéologie des milieux et des ressources ; Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM) ; Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3) - Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3) - Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Environnements, Dynamiques et Territoires de la Montagne (EDYTEM) ; Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry]) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) IFP Energies nouvelles (IFPEN) Institut de Mathématique et de Modélisation ; Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2) Institut de Modélisation et d'Analyse en Géo-Environnement et Santé (IMAGES) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement [Gif-sur-Yvette] (LSCE) ; Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) - Université Paris-Saclay - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Société géologique de France Résumé : International audience The central part of the Gulf of Lions shoreline is characterized by many coastal wetlands that resulted from the interaction between a process of shoreline regularization by migrations of littoral barriers and a slow filling of the back-barrier areas by the riverine and marine inputs. Analyses of Late-Holocene deposits with a very high-resolution multi-proxy study of two sediment cores, allow us to reconstruct the evolution of this coastal system. Two main Holocene sediment units are identified overlying a Pliocene carbonate continental formation. The lower unit consists of sandy and pebbly marine sediments deposited around 7800 B.P., during the final stand of the last sea level rise. Just above, the upper unit displays lagoonal grey clay silts with shells and some intercalated layers of silty sands related to paleostorm events. The age model was established from radiocarbon dating, for the oldest part of the core. Over the last century, sedimentation rates were calculated using the CFCS Pb-210 model, together with Cs-137 data. Radiocarbon data show an increase in he accumulation rate from the base to the top of cores. Marine sand units related to the last transgressive deposit allow to refine the curve of Holocene post-glacial sea level rise. Sedimentological and faunal analyses associated with chronological data provide a means for reconstructing the Late-Holocene paleoenvironments along this part of the coast and suggest that the final closure of the coastal lagoon by the sandy barrier occurred at around 730 +/- 120 yr cal B.P. The beginning of this closure, together with the progradation of the coastal plain, could be responsible for the decline in economic activity of the Lattara harbour during the Roman period. La partie centrale du littoral du golfe du Lion est caractérisée par de nombreuses lagunes qui résultent de l'interaction entre un processus de régularisation du trait de côte par migration de barrières littorales et d'un lent remplissage des zones situées en arrière des barrières par des apports continentaux et marins. Les analyses des dépôts tardi-holocènes avec une étude multi-traceurs à très haute résolution de deux carottes sédimentaires nous permettent de reconstruire l'évolution de ce système côtier. Deux unités sédimentaires holocènes sont identifiées recouvrant une formation pliocène carbonatée. L'unité inférieure est constituée de sables et de galets d'origine marine déposés vers 7800 B.P., durant les stades ultimes de la dernière remontée marine. Audessus, l'unité supérieure montre des dépôts d'argile et de silt gris coquilliers d'origine lagunaire, dans lesquels sont intercalés des niveaux de sable silteux révélant la présence d'événements de tempêtes. Le modèle d'âge est établi à partir de dates radiocarbones pour les parties les plus anciennes des archives sédimentaires, tandis que pour le dernier siècle, les taux de sédimentation sont calculés en utilisant le modèle CFCS pour le 210Pb, associé aux données de 137Cs. Les données 14C montrent une augmentation du taux d'accumulation depuis la base jusqu'en surface des carottes. Les unités de sables marins liées aux dépôts de la dernière transgression marine permettent de préciser la courbe post-glaciaire de remontée du niveau marin. Les analyses sédimentologiques et faunistiques associées aux données chronologiques fournissent une méthode permettant de reconstituer les paléoenvironnements littoraux tardi-holocènes dans la zone d'étude et suggèrent que la fermeture finale de ces lagunes par le cordon sableux survient autour de 730 ± 120 ans cal B.P. Le début de cette fermeture, associée à la une progradation deltaïque, pourrait être responsable du déclin des activités économiques du port de Lattara durant la période Romaine. EISSN: 1777-5817 halshs-00740923 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00740923 DOI : 10.2113/gssgfbull.181.1.27 | Partager |
Impact des mesures de gestion sur la dynamique de la pêcherie pélagique du golfe de Gascogne : Quelles certitudes ? Quels descripteurs ? ; Management impact on the pelagic fishery of the bay of Biscay : What is certain ? How to describe ? Auteur(s) : Lehuta, Sigrid Éditeur(s) : Agrocampus-ouest Résumé : Quantitative evaluations of management measure impact on resource and fleet viability are required to provide diagnostics and feed decision process. Fisheries are complex systems where numerous dynamics interact at various spatial and temporal scales. This complexity and the difficulty to observe marine systems are responsible for the high uncertainty surrounding fishery functioning that makes it hard to identify adequate management measures. The increasing consideration of uncertainties in diagnostics argues in favor of robust management measures rather than optimal management measures. Identifying robust management measures requires the development of models that account for complexity and uncertainty in the description and prediction of management impact as well as the identification of synthetic descriptors (indicators) of the state and dynamic of the system. The aim of this work is to propose generic methodologies for developing such tools. The methodological developments are applied to the pelagic fishery of the bay of Biscay. This fishery mainly focused on anchovy and was highly impacted by fishing ban on this species since 2005. Causes for anchovy drop in biomass either environmental or due to fishing are poorly understood, making management decision much harder in a critical environmental and economic context. The adequacy of traditional management using TAC is questioned and additional spatial management measures are proposed. Des évaluations quantitatives de l’impact de mesures de gestion sur les ressources et la viabilité des flottilles sont nécessaires pour établir des diagnostics et pour fournir des éléments d’orientation pour la gestion des pêcheries. Les pêcheries sont des systèmes complexes mettant en œuvre de nombreuses dynamiques à des échelles de temps et d’espace très variables et interagissant très fortement entre elles. Cette complexité et la difficulté d’observer les systèmes marins, conduit à une grande incertitude sur leur fonctionnement qui rend difficile la détermination des mesures de gestion adaptées. La reconnaissance de ces incertitudes, plaide de plus en plus en faveur d’une gestion robuste plutôt qu’optimale. Déterminer la robustesse des mesures de gestion nécessite le développement de modèles de description et de prédiction capable d’intégrer la complexité et l’incertitude du système, ainsi que d’outils de description synthétiques (indicateurs) de l’état et de la dynamique de la pêcherie à partir d’observations. L’objectif de ce travail est de proposer des méthodes génériques pour le développement de tels outils. Ces développements méthodologiques sont appliqués à la pêcherie pélagique du golfe de Gascogne. Cette pêcherie ciblant principalement l’anchois a été fortement perturbée par la fermeture de la pêche à cette espèce en 2005. Le déterminisme environnemental et le rôle de la pêche dans le déclin de la population d’anchois sont mal compris ce qui rend difficile la prise de décision dans un contexte économique et écologique critique. La gestion traditionnelle par TAC pourrait s’avérer insuffisante pour permettre l’exploitation durable et des mesures spatialisées sont envisagées en complément. Droits : 2010 The Author, UEB http://archimer.ifremer.fr/doc/00025/13630/10712.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00025/13630/ | Partager |
Guadeloupe, Martinique, LKP, crise de 2009, crise économique, déclin économique : de crises en crises : la Guadeloupe et la Martinique Auteur(s) : Desse, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les longues grèves qui ont paralysé la Guadeloupe et la Martinique en 2009 sont en partie liées à la crise qui touche les économies insulaires. L’agriculture est menacée par les nouvelles négociations avec l’OMC qui sont très défavorables aux exportations de la banane et du sucre. Le secteur touristique est lui aussi au plus bas. Dans ces conditions, le chômage, le sous-emploi sont difficiles à accepter quand les prix augmentent et que les perspectives de développement ne sont pas vraiment définies. The long strikes that paralyzed Guadeloupe and Martinique in 2009 are partly related to the crisis in the island economies. Agriculture is threatened by the new WTO negotiations that are unfavorable to exports of bananas and sugar. Tourism sector is also low. Under these conditions, unemployment and underemployment are difficult to accept when prices rise and development prospects are not really defined. Guadeloupe Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4880 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4880 | Partager |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95% du Produit Intérieur Brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23% du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5% à 60% du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4728 http://etudescaribeennes.revues.org/4728 | Partager |
Toward a New Tourism Policy in the French West Indies: The End of Mass Tourism Resorts and a New Policy for Sustainable Tourism and Ecotourism Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In this study, we propose to analyze the limits of mass tourism in the French Antilles, specifically the decline of tourism, economic limits, and ecological degradation). The recognition of these limits is overdue, and signals a need to define another model for tourism development.The popular coastal sector in the south of Martinique has been subject new regulations to protect marine resources. These regulations require the development of new practices and a greater level of awareness for tourists, for example, around coral reefs and mangroves. Ecotourism programs aim to demonstrate to visitors the forests rich natural resources and biodiversity in general. It also features the inclusion of small rural businesses that benefit from additional sources of revenue as a result of ecotourism.The situation in the French Antilles is complex: Urbanization is fraught with serious consequences for the coastline. Tourism products currently being marketed on the island are not competitive (particularly against the political dynamics of the neighbouring island of Dominica). Ecotourism and sustainable tourism are just beginning to develop in such destinations, where tourism has been declining in the last ten years. The situation of the French Antilles is paradoxical in a region that generally has a very favourable tourism. Assessing these limits through the scope of ecotourism helps to highlight the causes of these difficulties and to adapting to new tourism practices. Dans le cadre de cette étude, l’accent est mis sur les limites du tourisme de masse dans les Antilles françaises (dépréciation du tourisme, les contraintes économiques et les nuisances écologiques). La reconnaissance de ces limites est à l'origine de la prise de conscience tardive de la nécessité de définir un autre modèle de développement touristique.Dans le sud de la Martinique, le secteur le plus populaire du littoral, de nouvelles règlementations sont mises en place pour protéger les ressources marines. Cela nécessite le développement de nouvelles pratiques et de sensibilisation des touristes notamment autour des récifs coralliens et les mangroves. Les programmes autour de l'écotourisme visent également à montrer aux visiteurs la richesse des ressources forestières et de la biodiversité en général. Il comprend également les petites entreprises rurales qui reçoivent de nouveaux revenus grâce au tourisme.La situation est complexe dans les Antilles françaises: l'urbanisation est lourde de conséquences importantes sur la côte. Les produits touristiques commercialisés actuellement ne sont pas compétitifs (notamment contre la dynamique politique de l'île voisine de la Dominique). L'écotourisme et le tourisme durable commencent tout juste à se développer dans ces destinations où le tourisme classique est en difficulté depuis une dizaine d’années ; situation assez paradoxale au regard du dynamisme de ce secteur d’activité dans la région. En el contexto de este estudio, nos proponemos analizar los límites del turismo de masas en las Antillas Francesas (depreciación del turismo, las limitaciones económicas, ecológicas y las molestias). Este reconocimiento de esos límites está en el origen de la conciencia tardía de la necesidad de definir otro modelo de desarrollo turístico.En el sector costero de la más popular, como en el sur de Martinica, se pone en la normativa nuevo lugar para proteger los recursos marinos. Esto requiere el desarrollo de nuevas prácticas y la sensibilización de los turistas, por ejemplo, alrededor de los arrecifes de coral y los manglares.Programas en torno al ecoturismo también tienen como objetivo dar al visitante la riqueza de los recursos forestales y la biodiversidad en general. También incluye las pequeñas empresas rurales que reciben los nuevos ingresos a través del turismo.Pero la situación es compleja en las Antillas francesas: la urbanización está llena de importantes consecuencias para la costa. Productos turísticos que se comercializan actualmente no son competitivos (en particular, contra la dinámica política de la cercana isla de Dominica). Ecoturismo y desarrollo sostenible están empezando a desarrollar en este destino turístico, donde el turismo está en problemas en los últimos diez años.Esta situación es bastante paradójico en un turismo regional muy favorable. Sin lugar a dudas, pensando en el ecoturismo contribuye a identificar los destinos de estos retrasos y dificultades para adaptarse a nuevas prácticas de turismo. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5262 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5262 | Partager |
Entre conservation et développement : les évolutions récentes de la politique européenne des pêches dans les régions ultrapériphériques de la Caraïbe Auteur(s) : Angelelli, Pierre Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’Union européenne opère actuellement la seconde révision de sa politique de la pêche depuis la création de celle-ci, en 1970. Instituée pour développer la pêche maritime et garantir un revenu aux pêcheurs, la politique commune de la pêche (PCP) s’est orientée progressivement vers la protection des espèces et de l’environnement marin. Pour cela, elle a sacrifié une part importante du secteur productif, mais a échoué et, avec le déclin de la pêche en Europe, les régions ultrapériphériques de la Caraïbe (RUP-C) ont gagné en importance relative dans ce domaine. Elles représentent aujourd’hui près de 30 % de la flotte nationale et les fondements malthusiens de la PCP ne sont plus adaptés à leurs caractéristiques : ressources halieutiques, développement économique, emplois, sécurité des approvisionnements alimentaires, etc. La réforme actuellement en cours, qui devrait aboutir avant 2012, offre peut-être une alternative aux RUP-C permettant la mise en œuvre des mesures spécifiques en application de l’article 349 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne. The European Union currently operates the second reform of its Common Fisheries Policy since its creation in 1970. Established to develop the fisheries and provide incomes for fishermen, the Common Fisheries Policy (CFP) was directed gradually towards the protection of the species and the marine environment. To do this, it sacrificed a large part of the productive sector, but failed, and with the decline of fisheries in Europe, the outermost regions of the Caribbean gained relative importance in this field. They now account for nearly 30% of the national fleet and the Malthusians bases of the CFP are not suited any more to their characteristics: fisheries resources, economic development, jobs, security of food supply, etc. The ongoing reform, which should be in force before 2012, may offer an alternative to the outermost regions of the Caribbean for the implementation of specific measures under Article 349 of the Treaty on the Functioning of the European Union. Caraïbes Europe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4356 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4356 | Partager |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95 % du Produit intérieur brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23 % du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5 % à 60 % du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4757 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4757 | Partager |