Etat du secteur des pêches français, Document préparatoire des Assises de la pêche Auteur(s) : Ifremer IRD Muséum d'Histoire Naturelle France AgriMer Résumé : Elaboré à la demande du ministère de l’Agriculture, de l’alimentation et de la pêche par l’IFREMER, l’IRD, le MNHN et FranceAgriMer, ce document d’aide à la réflexion a pour objet de donner une base documentaire minimale aux réflexions qui seront conduites au cour des Assises de la pêche. Sans être exhaustif, mais ayant été conçu dans un souci d’objectivité et de transparence, ce document regroupe des données sur l’état des principaux stocks exploités par les pêcheries françaises. Il décrit également les grandes évolutions qu’ont connues les pêches maritimes au cours des dernières décennies, tout en tentant d’offrir une image de la flotte de pêche française actuelle. Enfin, ce document rend également compte des principales données relatives à l’organisation de la filière pêche et au marché des produits de la mer. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00001/11247/7783.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00001/11247/ | Partager |
Contribution des DCP fixes et derivants a l'accroissement de la puissance de peche des navires de peche thoniere Auteur(s) : Le Gall, Jy Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 Résumé : Tuna world fisheries yield 3 million tons per year; the increase rate of whole production is constant and sustained since 30 years. This original figure for marine fisheries is due to enlargement of tuna fleets and fishing grounds over all the world ocean, the continuous increase of tuna fishing power by in board equipment and remote sensing equipment for searching and scouting (on board, aircraft, satellite, telecommunication_). During the last 20 years, the log-associated tuna fishing has contributed to the local individual and tuna fleets efficiency and fishing power either for large industrial tuna seiners by radio-equipped buoys on natural (debris) or artificial man-made logs. The same trend is noted for numerous artisanal tuna and large pelagic coastal fisheries on moored fishing aggregating devices and networks. The first part of the paper is a review of data and results to assess and rank the "Surfaces prospected by in board tuna seiners and associated aircraft and satellite technics" (visual, radar, sar-radar and satellite altimetry sensors). The final objective is the comparison with the surfaces and volumes associated to fads. Since 20 years, tuna ecology and behaviour data from ultrasonic tagging (short-term depth/distance/time migration around logs and fads) are used for fishing of tuna associated with floating objects, namely fads. The second part of this paper is an "Assessment of fad's aggregating associated surface and volume" linked with oceanographic data: large oceanic geostrophic current and observed drift speed of radio-equipped fads in the Indian Ocean. Using the available data on fads, tuna fishing technology linked with oceanographic and biological data results from ultrasonic tuna tracking experiments, the paper is an attempt to identify and place the fads technology in the scale of tuna fishing devices as a contribution to the increase of tuna fishing power either individual tuna boat or tuna fleets.Original Abstract: La production mondiale des pecheries thonieres est actuellement de l'ordre de 3 millions de tonnes par an et conserve depuis pres de 50 ans un taux de croissance annuel soutenu. Cette croissance, exceptionnelle pour un secteur des peches maritimes, est due a plusieurs causes: accroissement des effectifs et des puissances de peche des grandes flottes thonieres industrielles oceaniques qui exploitent les ressources thonieres de l'ocean mondial et le developpement conjoint de nouvelles techniques de peche et de nouvelles technologies d'aide a la peche, telles que les dispositifs de concentration de poissons (DCP). L'accroissement de la puissance individuelle des navires est du au developpement de la construction navale (mecanisation, propulsion, hydraulique, conservation et traitement a borda) et a l'utilisation d'une gamme diversifiee d'aides a la peche : navigation, telecommunication, localisation des zones favorables, detection visuelle ou radiometrique assistee par equipement a bord, en helicoptere et avion, detection acoustique, detection par radar de bord, radar-avion ou, a terme, antenne SAR sur satellite. Plus recemment, soit depuis 20 ans, les caracteristiques du comportement, migration de court terme, agregation et concentration des poissons pelagiques, fixation et retention des bancs de thons, sont utilisees, par les dispositifs de concentration de poissons (DCP) ancres ou derivants. Cette contribution a pour objectif de situer et placer les DCP fixes ou derivants sur cet ensemble de techniques d'aide a la peche thoniere. Les donnees pour cet essai de classement sont d'ordres biologique, ethologique et comportementaux (amplitude de deplacement des thons et dimension de la sphere d'attraction d'un DCP) et d'ordres environnemental et oceanographique : masse d'eau concernee par un DCP dans une large veine de courant oceanique ou cotier. On tente de quantifier et d'ordonner les surfaces et les volumes prospectes par les thoniers et particulierement les volumes et masses d'eau exploites par les thoniers utilisant des DCP. Ce classement des DCP dans la serie des dispositifs d'aide a la peche thoniere facilitera l'appreciation de leur contribution a l'augmentation des puissances de peche des thoniers. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15297/12656.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15297/ | Partager Voir aussi Attracting techniques Fishing power Fishing technology Remote sensing Tracking Tuna fisheries Ultrasonic devices Télécharger |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Synthèse des pêcheries de Guadeloupe 2011 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2011 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2011 des navires présents sur la région Guadeloupe Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/27527.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/ | Partager |
Synthèse des Pêcheries de Guadeloupe 2010 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2010 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2010 des navires présents sur la région Guadeloupe. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/27519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/ | Partager |
Evolution et répartition de la capacité physique et de l'effort de pêche des navires français. Estimation de l'adéquation de la capacité utilisée et des possibilités de pêche Auteur(s) : Leonardi, Sophie Leblond, Emilie Le Blond, Samuel Marchal, Paul Résumé : Ce document vise à fournir des informations concernant la situation des différents stocks et la capacité des flottilles françaises et communautaires sur ces stocks. Il met à disposition des données permettant de mesurer :
1. l'évolution de la capacité physique de la flotte française. Celle-ci est abordée à travers la puissance nominale totale (kW), la puissance moyenne (kW) et le nombre de navires. L'évolution de ces indicateurs est fournie depuis 1983 pour la façade Mer du Nord – Manche – Atlantique et la façade Méditerranée, depuis 1997 pour les Départements d'Outre Mer (DOM). Dans un premier temps, l'ensemble des navires français inscrits au fichier flotte sont pris en compte. Dans un second temps, seuls les navires actifs sont retenus en distinguant des segments de flotte selon le rayon d'action [« côtier », « mixte », « large »] puis la catégorie de longueur. Enfin, une comparaison est faite de l'évolution du nombre de navires et de la puissance nominale totale (kW) entre les treize Etats membres qui ont une façade maritime depuis 2000.
2. l'évolution de l'activité de la flotte par engin . Celle-ci est appréhendée à travers l'évolution du nombre de navires et du nombre de mois d'activité par engin, depuis 2000 pour la façade Mer du Nord – Manche – Atlantique et depuis 2003 pour la façade Méditerranée. L'évolution de ces indicateurs par rayon d'action pour chaque engin est également abordée.
3. l'évolution de la contribution des différents segments de flotte aux débarquements ainsi qu'à la puissance nominale totale, par stock . L'indicateur calculé ici est la part (pourcentage) des débarquements et de la puissance nominale totale par segment de flotte (rayon d'action et catégorie de longueur) dans un premier temps, par engin ou classe de longueur et par stock, dans un second temps.
4. la comparaison entre la production française sur les différents stocks, la production globale et les niveaux de prélèvements recommandés par les avis scientifiques. L'indicateur calculé ici, est un indicateur biologique, proposé par la Commission européenne, et calculé, pour chaque flottille, comme le ratio entre la mortalité estimée et la mortalité cible. Cet indicateur mesure l'adéquation entre la capacité utilisée (effort de pêche) et la disponibilité des ressources. Ce n'est pas un indicateur d'une éventuelle capacité physique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00001/11213/7587.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00001/11213/ | Partager |
Entre conservation et développement : les évolutions récentes de la politique européenne des pêches dans les régions ultrapériphériques de la Caraïbe Auteur(s) : Angelelli, Pierre Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’Union européenne opère actuellement la seconde révision de sa politique de la pêche depuis la création de celle-ci, en 1970. Instituée pour développer la pêche maritime et garantir un revenu aux pêcheurs, la politique commune de la pêche (PCP) s’est orientée progressivement vers la protection des espèces et de l’environnement marin. Pour cela, elle a sacrifié une part importante du secteur productif, mais a échoué et, avec le déclin de la pêche en Europe, les régions ultrapériphériques de la Caraïbe (RUP-C) ont gagné en importance relative dans ce domaine. Elles représentent aujourd’hui près de 30 % de la flotte nationale et les fondements malthusiens de la PCP ne sont plus adaptés à leurs caractéristiques : ressources halieutiques, développement économique, emplois, sécurité des approvisionnements alimentaires, etc. La réforme actuellement en cours, qui devrait aboutir avant 2012, offre peut-être une alternative aux RUP-C permettant la mise en œuvre des mesures spécifiques en application de l’article 349 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne. The European Union currently operates the second reform of its Common Fisheries Policy since its creation in 1970. Established to develop the fisheries and provide incomes for fishermen, the Common Fisheries Policy (CFP) was directed gradually towards the protection of the species and the marine environment. To do this, it sacrificed a large part of the productive sector, but failed, and with the decline of fisheries in Europe, the outermost regions of the Caribbean gained relative importance in this field. They now account for nearly 30% of the national fleet and the Malthusians bases of the CFP are not suited any more to their characteristics: fisheries resources, economic development, jobs, security of food supply, etc. The ongoing reform, which should be in force before 2012, may offer an alternative to the outermost regions of the Caribbean for the implementation of specific measures under Article 349 of the Treaty on the Functioning of the European Union. Caraïbes Europe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4356 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4356 | Partager |
Situation en 2011 des ressources exploitées par les flottilles françaises Auteur(s) : Biseau, Alain Bellail, Robert Bertignac, Michel Biais, Gerard Bigot, Jean-louis Bouche, Ludovic Bourjea, Jerome Caro, Anthony Résumé : Ce document présente l'état des principaux stocks exploités par les flottes françaises en termes de mortalité par pêche et de biomasse de reproducteurs. La situation fin 2010 (début 2011) par rapport aux points de référence (de précaution et Fmsy) est indiqué lorsque les indicateurs sont estimés et que les références sont définies. Les grandes tendances en matière d'évolution des mortalités et biomasses sont également indiquées. Droits : 2011 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00035/14656/11956.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00035/14656/ | Partager |
Contribution et Dépendance des flottilles de pêche aux espèces commerciales majeures du Golfe de Gascogne Auteur(s) : Daures, Fabienne Planchot, Marie Demaneche, Sebastien Van Isenghem, Sylvie Berthou, Patrick Leblond, Emilie Jezequel, Michele Résumé : In order to provide economic indicators for fisheries, analysis of contribution and economic dependencies of the Bay of Biscay fishing fleets to major commercial species catching in the ICES VIII area is conducted. 9 species are considered (regarding the importance of their landings in this area): Sole, Norway Lobster, Sea bass, Hake, Anglerfish, Anchovy, Sardine, Cuttlefish and Monkfish. The landings data are provided by the Harmonie database of the Fisheries Information System of Ifremer and the analysis per specie is done for the 2005 year on one side and over the period 2000-2005 on the other side. A stock slip is built for each species and presents :
- Key figures on landings in the Bay of Biscay (total landings, average price, number of vessels concerned and share in the national landings)
- Assessment of the concentration of landings
- Assessment of the fleets' contribution to these total landings
- Assessment of the fleets' economic dependence to the species based on the income share depending on this species.
Dans le cadre de l'élaboration des indicateurs économiques sur les pêcheries, une analyse de la contribution et de la dépendance des flottilles du Golfe de Gascogne aux espèces commerciales majeures capturées dans la zone CIEM VIII est présentée. Les 9 espèces principales retenues sont (par ordre décroissant d'importance dans les débarquements totaux en valeur dans la zone VIII en 2005) : la sole, la langoustine, le bar, le merlu, la baudroie, l'anchois , la sardine, la seiche et le calmar. L'analyse des débarquements par stock est menée à partir des données disponibles dans la base Harmonie du SIH de l'Ifremer à deux niveaux : en coupe instantanée (année 2005) a été choisie comme année de référence (sauf pour l'anchois - année de référence 2004 et en tendance de 2000 à 2005. Chaque fiche stock présente : - des chiffres clés sur la production de cette espèce dans le Golfe de Gascogne (débarquements totaux, prix moyen, nombre de navires impliqués, part dans les débarquements nationaux). - une analyse du niveau de concentration des débarquements - une analyse de la contribution par flottilles à ces débarquements par ordre décroissant des contributions au débarquement total en valeur de l'espèce - une analyse de la dépendance mesurée à partir de la contribution de l'espèce aux Chiffre d'affaires (ou débarquements totaux en valeur) de chaque flottille contributrice. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/rapport-4697.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4697/ | Partager Voir aussi Bay of Biscay Fleet Economic dependence DEM Golfe de Gascogne Flotte de pêche dépendance économique Télécharger |
Situation de la pêche en Guadeloupe en 2008. Rapport du projet pilote Système d'Informations Halieutiques Guadeloupe 2007/2009 Auteur(s) : Guyader, Olivier Berthou, Patrick Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Bruneau, Marie Bellanger, Manuel Angin, Baptiste Merrien, Claude Résumé : Ce document présente les principaux résultats obtenus pour l’année de référence 2008, il ne détaille pas les différentes méthodologies mises en oeuvre pour la collecte, la validation, la qualification des données et leur traitement qui sont présentés dans des documents scientifiques et techniques séparés. Après avoir caractérisé les méthodologies statistiques et intégrées du système d'informations halieutiques, le rapport présente la structure de la flotte de pêche guadeloupéenne et son évolution depuis la fin des années 90. Il détaille l'activité des flottilles ainsi que les métiers pratiqués et leur distribution par communes et par zones de pêche. Une estimation de l'effort de pêche et des productions débarquées par espèces commerciales et par métiers est fournie. Ces résultats permettent notamment de réévaluer de manière significative les prélèvements de la pêche professionnelle en Guadeloupe. Les performances économiques des différents flottilles sont présentées. Les structures en taille de certains espèces débarquées sont enfin détaillées.
Droits : 2011 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00086/19689/17321.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00086/19689/ | Partager |
Rapport annuel 1999 Résumé : Président de l'Ifremer depuis mars 2000, je suis amené à commenter le bilan de l'activité de notre organisme au cours de 1999, et a traduire l'action de mon prédécesseur, Pierre David. La plupart des réalisations, des résultats ou des réorganisations prennent leur source dans des choix des années précédentes, et donc dans sa stratégie a l'échelle de son mandat. Les priorités affichées par Pierre David concernaient l'environnement du littoral, la gestion des ressources halieutiques et le rôle d'agence de moyens a la mer. En ce qui concerne le rôle d'agence de moyens. le nombre de jours de mer de la flotte hauturière a baissé en 1999 de 10% par rapport a 1998, mais cela résulte d'un choix d'investissement et de développement technologique préparant le futur: le Nadir a largement été employé au test de la nouvelle sismique multitraces, le plus performant des outils de recherche académique en Europe, tandis que Le Suroît a été désarmé pour sa refonte. Les océanographes disposeront ainsi d'un navire de taille moyenne performant et bien équipé pour les dix prochaines années. II faut aussi noter l'entrée en fonctionnement du Victor 6000, le nouvel engin téléopéré. L'étude des ressources halieutiques s'oriente plus nettement vers celle de I'. écologie halieutique, notamment avec l'ouverture du chantier du golfe de Gascogne dans le cadre du Pnec (programme national de l'environnement côtier), ainsi qu'avec la poursuite des développements d'outils de pêche sélective. D'autre part, on notera la contribution de l'Ifremer au renforcement de la concertation internationale sur les pêches méditerranéennes. L'aquaculture poursuit son recentrage, avec un moindre effort en zootechnie, mais des développements "amont" sur les questions des pathologies, de la sélection génétique et du respect des contraintes d'environnement. Le succès économique de la perliculture à Tahiti et de la crevetticulture en Nouvelle Calédonie se confirme. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1999/rapport-5299.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5299/ | Partager |
CNEXO Rapport annuel 1988 Résumé : L'Ifremer a reçu la mission de développer toutes les recherches sur la mer et l'exploitation de ses ressources qui représentent pour notre pays et l'avenir un enjeu d'importance. Celui-ci est multiple: il est scientifique, technologique, humain et économique, stratégique aussi au sens le plus large du terme, avec une dimension internationale de plus en plus marquée. J'ai la conviction que l'Ifremer est le fer de lance d'une politique scientifique et technologique volontariste et ambitieuse dans tous les domaines qui touchent à la connaissance de la mer, et doit permettre l'exploitation de ses richesses à court et long termes. L'Ifremer prend des paris scientifiques et technologiques, il doit avoir une vision prospective des enjeux et des potentialités de la recherche et des techniques. Sa flotte océanologique constitue un outil remarquable pour ses activités et un atout irremplaçable. L'Ifremer a également une mission de service public, et de conseils des administrations, des groupements professionnels, des régions sur les activités de pêche, de conchyliculture, sur les problèmes d'environnement du littoral. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-4840.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4840/ | Partager |