Varietal dynamics in Yam producers from Guadeloupe and impact of anthracnose disease ; Dynamiique variétale chez les producteurs d'igname de Guadeloupe et impactde la maladie d'anthracnose. Auteur(s) : Penet, Laurent Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Loss of agrodiversity mediated by varietal legacy is an important concern, translating as crop species being at risk for genetic erosion, while loss of genetic resources may deplete material available for future breeding strategies. We explored varietal dynamics in the Guadeloupean agricultural yam system. Interviewing farmers about the varieties cultivated in the past compared to their current varieties demonstrated that no dramatic loss of varieties occurred in the two to three latest decades, and changes in variety frequency mostly affected former widespread varieties while frequency of uncommon varieties demonstrated some stability in cultivation frequency. Varietal dynamics nevertheless reflected strong sub-regional trends, and socio-economic impacts such as age of producers or in farm crop diversity. Recurrent epidemics of anthracnose since its historical start in the 70s did not change varietal turnover too strongly, but resulted into transition from Dioscorea alata to less susceptible species or into a decrease of yam cultivation especially for farmers with financial dissatisfaction. La perte d'agrodiversité négociée par le legs variétal est un souci important, traduisant comme espèces de culture étant en danger pour l'érosion génétique, alors que la disparition des ressources génétiques peut épuiser le matériel disponible pour de futures stratégies d'élevage. Nous avons exploré la dynamique variétale dans le système agricole d'igname en Guadeloupe. Les agriculteurs enquêtés au sujet des variétés cultivées dans le passé comparé à leurs variétés actuelles ont démontré qu'aucune perte dramatique de variétés ne s'est produite pendant les deux à trois dernières décennies, et les changements de la fréquence de variété ont en grande partie affecté d'anciennes variétés répandues tandis que la fréquence des variétés rares démontrait une certaine stabilité dans la fréquence de culture. La dynamique variétale a néanmoins reflété des tendances sous-régionales fortes, et les impacts socio-économiques tels que l'âge des producteurs ou dans la ferme cultivent la diversité. Épidémies récurrentes d'anthracnose puisque son début historique pendant les années 70 n'a pas changé le chiffre d'affaires variétal trop fortement, mais résulté dans la transition de dioscorea alata aux espèces moins susceptibles ou dans une diminution de culture d'igname particulièrement pour des agriculteurs avec mécontentement financier. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16259 V16259 | Partager |
Effet de l'exploitation sur les caractéristiques démo-génétiques de la régénération chez Jacaranda copaia Auteur(s) : Vimal, Ruppert Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Ivan Scotti Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, 97387 Kourou, Guyane (France)Diplôme : Master Recherche il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Cette étude s’inscrit dans le cadre d'un projet intitulé «Impact du degré d'exploitation sur la biodiversité ». Ici, nous avons analysé l'effet de cette perturbation sur les caractéristiques démo-génétiques d’une espèce forestière héliophile Jacaranda copaia. Nous avons travaillé sur quatre parcelles (chacune de 6,25 ha) du dispositif de Paracou, dont une parcelle témoin et trois parcelles à degré d'exploitation croissant. Un échantillonnage exhaustif de tous les arbres appartenant à l'espèce a été réalisé sur les quatre parcelles, La population se répartit en deux groupes : les adultes ayant potentiellement participé à la régénération (DBH > 10 cm ; N = 133) et les juvéniles issus de la régénération (DBH < 10 cm). Ces derniers sont séparés en deux sous-groupes selon leur position : dans les trouées d'exploitation (N = 564) ou hors des trouées d'exploitation (N = 127). A l’aide de quatre marqueurs microsatellites SSR. Nous avons donc comparé la diversité génétique, le coefficient de consanguinité, la différenciation, le déséquilibre génotypique et la proximité génétique des individus en fonction de la distance spatiale (auto corrélation génétique spatiale). Les résultats ainsi obtenus ne montrent pas d'effet de l’exploitation sur la diversité génétique globale. Cependant celle-ci est plus structurée dans l'espace et se traduit par une consanguinité plus forte. La présence de déséquilibres génotypiques et une répartition en agrégats des juvéniles présents dans les trouées d’exploitation. Ceci pourrait s’expliquer par une contribution inégale des adultes à la régénération dans les zones exploitées mais il faudra cependant tenter d’expliquer quels en sont les mécanismes et comment interagissent-ils avec les caractéristiques écologiques de l’espèce. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189281 hal-01189281 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189281 PRODINRA : 22898 | Partager |
Sécurisation des souches de crevettes d’élevage en Nouvelle-Calédonie. Résultats de la quarantaine et du conservatoire expérimental. Eléments pour la définition d’une stratégie de sécurisation des souches de crevettes en Nouvelle-Calédonie Auteur(s) : Patrois, Jacques Goyard, Emmanuel Peignon, Jean-marie Dufour, Robert Ansquer, Dominique Résumé : A new strain of L. stylirostris was introduced in New Caledonia. Quarantine facilities were set up inland using RAS and artificial seawater. After 5 months of rearing, all the 16 initial families were still represented with a 50% average survival. Three samplings for known pathogens were made during that period, all of them negative. Half the animals were taken to outdoor ponds for rearing to reproduction size when the rest was used to test different arrangements for a biosecure rearing until reproduction.
Numerous spawnings and nauplii were obtained but larval rearings could not be completed.
Different options are considered for the set up of a biosecure facility allowing the rearing and the breeding of pathogen free strains of shrimp. Afin de disposer d’une plus forte diversité génétique exploitable, des producteurs calédoniens ont, en relation avec l’Ifremer, récemment introduit d’Hawaii une autre souche de crevette de l’espèce Litopenaeus stylirostris, domestiquée et garantie exempte de pathogènes. Malgré cette garantie sanitaire, les crevettes ont été maintenues en observation dans une quarantaine tertiaire pendant cinq mois avant la sortie et l’élevage d’une moitié de l’effectif en bassins terre extérieurs. L’autre moitié a été conservée dans les installations de quarantaine comme stock de secours au cas où un problème affecterait les crevettes élevées à l’extérieur. Les installations de quarantaine ont été progressivement transformées, tout en continuant les élevages, afin de réaliser un prototype de conservatoire biosécurisé. Les crevettes ont été élevées jusqu’à la taille de géniteurs en utilisant de l’eau de mer artificielle puis de l’eau de mer naturelle traitée au chlore. Des essais de reproduction et d’élevage larvaire ont été menés et de nombreuses pontes fécondées ont été obtenues mais les élevages larvaires, à une exception, n’ont pas dépassé le stade Zoé 3. Les analyses par PCR réalisées sur les crevettes du conservatoire ont montré que les mesures et précautions sanitaires qui avaient été prises avaient préservé le statut sanitaire “sans pathogènes” initial. Cette expérience a permis de mieux cerner les problèmes qui pouvaient se poser pour la mise en place et le fonctionnement d’installations biosécurisées utilisant des circuits fermés. Ces enseignements ont servi à répertorier les principales contraintes envisageables pour la réalisation d’un futur conservatoire crevette qui viendrait conforter et sécuriser les souches actuellement disponibles en Nouvelle-Calédonie. Plusieurs options sont proposées pour les crevettes devant entrer dans le conservatoire (sans quarantaine, quarantaine tertiaire, quarantaine primaire puis secondaire) et pour le type de fonctionnement du conservatoire. Les principaux critères pour le choix du site, l’utilisation de l’eau de mer et son traitement, les systèmes de recirculation sont abordés; et des schémas d’installations de quarantaine et de conservatoire sont proposés. Droits : 2007 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/20659.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00117/22849/ | Partager |
Conséquences génétiques de la production de larves d'huîtres en écloserie : étude des processus de dérive et de sélection Auteur(s) : Taris, Nicolas Sauvage, Christopher Batista, Frederico Baron, Sophie Ernande, Bruno Haffray, Pierrick Boudry, Pierre Éditeur(s) : Actes du 6e colloque national BRG, La Rochelle, 2-3-4 octobre 2006 Résumé : Previous studies have shown heritable variation in larval developmental traits in the Pacific oyster Crassostrea gigas. In order to study the genetic consequences of production of oyster larvae in hatcheries, two factors, specific to hatcheries, were examined: the effect of discarding the smallest larvae (i.e. culling) and the effect of temperature (20°C versus 26°C). A mixed-family approach was used in order to infer the genetic composition of larval populations and family assignment, limiting possible environmental bias and allowing the study of a relatively large number of families using a limited number of larval tanks. Our results show that three multiplexed highly polymorphic microsatellite markers are a powerful tool for family assignment and, consequently, for the study of bivalve larvae genetics. Culling, by selective sieving of the smallest larvae is an advantageous practice at a phenotypic scale as it reduced variance in larval size, variance of developmental rate and time to settlement. Culling of 50% of the larval population only led to 15% less spat, showing a positive phenotypic correlation between larval growth and settlement success. However, culling represents a substantial risk for diversity loss, because it increases the variance of reproductive success among parental oysters. The effective population sizes of early settling cohorts of settlement were lower than those of later ones. Our results show that the settlement of slow growing larvae significantly contributes to minimizing the variability of reproductive success and therefore to maximizing genetic diversity. These results corroborate the low estimations of variability of broodstocks sampled in several French commercial hatcheries, relative to natural populations. The genetic composition of the larval population and the resulting spat was significantly different between the two tested temperatures, revealing genotype x environment interaction for survival. Similarly, genotype x environment interaction was also observed for larval growth as a higher temperature exerted a positive influence on the expression of genetic variability for this trait. Consequently, we can conclude that a temperature of 26°C coupled with culling, to common practice in oyster hatcheries, is likely to amplify the selection pressure for fast growing larvae. To test for this hypothesis, we compared larval developmental traits in the progeny of a hatchery broodstock closed for 7 generations, with the progeny of wild oysters and the two possible hybrids. Our results show that selection of fast growing larvae can counteract presumed inbreeding depression, due to higher mean relatedness among hatchery broodstock than in the wild. Genetic effects of intensive rearing conditions at larval stage are significant and should be taken into account in hatchery practices, especially in terms of genetic diversity management. Afin d'étudier les conséquences génétiques des pratiques de production en écloserie d'huître creuse, deux facteurs ont été examinés : l'élimination des petites larves et la température. Nos résultats montrent que l'assignation de parenté par marqueurs microsatellites est un outil performant pour les études génétiques en phase larvaire de familles élevées en mélange. Bien qu'avantageux d'un point de vue phénotypique, le tamisage sélectif représente un risque de perte de diversité. La fixation des larves à croissance lente permet en effet de minimiser la variabilité du succès reproducteur et de fait, de maximiser la variabilité génétique. Ces résultats corroborent les estimations de variabilité sur les stocks d'écloseries françaises où l'on constate une diversité allélique inférieure à celle de populations issues du milieu naturel. La température exerce également une influence sur la précocité de l'expression de la variabilité génétique pour la croissance larvaire. Ainsi une température élevée associée à une procédure de tamisage peut amplifier l'effet sélectif. Enfin, la sélection de larves à croissance rapide semble démontrée, s'opposant à la dépression de consanguinité présumée. Les conditions d'élevage peuvent donc avoir un effet génétique significatif qui devrait être pris en considération dans les pratiques d'écloserie, notamment dans la gestion de la diversité génétique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/acte-1505.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1505/ | Partager |
Diversity and Evolution in tropical rainforest trees: example of Eperua falcata in French Guiana ; Diversité et évolution des arbres de forêt tropicale humide : exemple d'Eperua falcata en Guyane française Auteur(s) : Brousseau, Louise Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecologie et Ecophysiologie Forestières (EEF) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université de Lorraine (UL) Université de Lorraine Ivan Scotti, Erwin Dreyer(ivan.scotti@ecofog.gf) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In the tropical rainforest of Amazonia, the factors driving the evolution of tree species remain poorly understood, and the relative influence of neutral and adaptive processes is continuously debated. In particular, local habitat patchiness draws much attention, as profound changes in the structure and composition of forest communities occur among micro-habitats. Thus, micro-environmental variations related to topography have frequently been invoked as drivers of adaptive radiation leading to sympatric speciation in Neotropical trees. On one hand, the hypothesis of local adaptation has never been investigated at the intra-specific level, i.e. within species currently undergoing population differentiation; on the other hand, many tree species are genetically structured over local scales due to neutral processes, mainly limited gene flow (caused by restricted pollen and seed dispersal). In this study, I used populations of a common tree species of the Guiana Shield - Eperua falcata (Fabaceae) - to study how neutral and adaptive processes shape the distribution of genetic diversity across forest landscapes characterized by local micro-habitat patchiness. I asked three main questions by combining both phenotypic (quantitative genetics) and molecular (population genetics) approaches: 1) How is the genetic diversity structured in forest landscapes of French Guiana? 2) Which evolutionary drivers are relevant to explain the structure of genetic diversity at local scale? 3) Does local adaptation contribute to structure genetic diversity within continuous populations? En forêt tropicale humide Amazonienne, les facteurs gouvernant l'évolution des espèces d'arbres restent peu connus et continuellement débattus. En particulier, les micro-variations environnementales attirent beaucoup d'attention car elles induisent de profondes modifications de structure et composition des communautés. Les variations micro-environnementales associées à la topographie ont couramment été évoquées comme facteur de radiations adaptatives chez les espèces d'arbres. Cependant, l'hypothèse de l'adaptation locale n'a jamais été testée au niveau intra-spécifique chez les arbres de forêt amazonienne alors que l'on sait que la diversité génétique des arbres tropicaux est couramment structurée à faibles échelles spatiales par des processus neutres (en particulier du fait de restrictions de flux de gènes). Dans cette étude, j'ai étudié le processus de différentiation génétique d'une espèce d'arbre (Eperua falcata, Fabaceae) dans les paysages forestiers de Guyane française grâce à la combinaison d'une approche phénotypique (génétique quantitative) et d'une approche moléculaire (génétique des populations). Je me suis attachée à répondre à trois questions principales : 1) Comment se distribue la diversité génétique dans les paysages forestiers de Guyane française ? 2) Quelles forces évolutives sont impliquées dans le processus de différentiation génétique à faible échelle spatiale ? 3) Est-ce que le processus d'adaptation locale contribue à structurer la diversité génétique à faible échelle spatiale ? https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00967318 NNT : 2013LORR0188 tel-00967318 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00967318 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00967318/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00967318/file/THESE_Louise_Brousseau.pdf | Partager |
Etude des processus de dérive et de sélection liés aux pratiques d'élevage en écloserie d'huître creuse Auteur(s) : Boudry, Pierre Résumé : Genetic consequences of production of Pacific oyster larval in hatchery: drift and selective pressures related to rearing practices. In order to study the genetic consequences of production of oyster larvae in hatcheries, two factors were examined: the effects of discarding the smallest larvae (i.e. culling) and temperature effects. A mixed-family approach was used in order to infer the genetic composition of the larval population. The results show that high polymorphic microsatellite-based family assignment is a powerful tool for the study of bivalve larvae genetics. Culling by selective sieving is an advantageous practice at a phenotypic scale, but also represents a substantial risk for diversity loss if parentage assignment is not introduced as a breeding practice. Settlement of slow growing larvae contributes to minimizing the variability of reproductive success and therefore to maximizing genetic diversity. These results corroborate the lower estimations of variability made on broodstocks from French commercial hatcheries relative to natural populations. Temperature exerts an influence on the expression of genetic variability for larval growth. A temperature of 26°C, coupled with culling could amplify the selective effect. Furthermore, selection of fast growing larvae has proven to counteract inbreeding depression at this stage. Genetic effects of intensive rearing conditions are significant and should be taken into account in hatchery practices, especially in terms of genetic diversity management. Afin d'étudier les conséquences génétiques des pratiques de production de larves en écloserie d'huître creuse, deux facteurs ont été examinés : l'effet de l'élimination des plus petites larves et l'effet de la température. Une approche de familles élevées en mélange a été utilisée afin d'avoir accès à l'information génétique au stade larvaire. Les résultats obtenus montrent que l'assignation de parenté basée sur des marqueurs microsatellites hautement discriminants est un outil performant pour les études génétiques en phase larvaire. Bien qu'avantageuse d'un point de vue phénotypique, la pratique de tamisage sélectif représente un risque substantiel de perte de diversité si cette pratique n'est pas associée à une assignation de parentée par empreintes génétiques. La fixation des larves à croissance lente permet de minimiser la variabilité du succès reproducteur et de fait, de maximiser la variabilité génétique. Ces résultats corroborent les estimations de variabilité sur les stocks d'écloseries commerciales françaises où l'on constate une diversité allélique inférieure à celle de populations issues du milieu naturel. La température exerce également une influence sur la précocité de l'expression de la variabilité génétique pour la croissance larvaire. Ainsi une température élevée (26°C) associée à une procédure de tamisage peut amplifier l'effet sélectif. Enfin, la sélection de larves à croissance rapide semble démontrée, s'opposant à la dépression de consanguinité présumée en phase larvaire. Les conditions d'élevage peuvent donc avoir un effet génétique significatif qui devrait être pris en considération dans les pratiques d'écloserie, notamment dans la gestion de la diversité génétique. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/rapport-1459.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1459/ | Partager |
Diversité et différentiation génétiques des populations de tortues vertes (Chelonia mydas) dans les sites de ponte et d'alimentation du sud-ouest de l'océan Indien : application aux stratégies de conservation de l'espèce Auteur(s) : Taquet, Coralie Éditeur(s) : Université de la Réunion Résumé : The green turtle (Chelonia mydas) is an emblematic species of marine life. However, nowadays it is subject to many threats (poaching, by-catch). Even if there is deep growing measures for its protection, the green turtle still is an endangered species and it is listed in Appendix I of Washington Convention (CITES). In order to elaborate efficient conservation and management plans, perfect knowledge of green turtle biology, but also of its population structure and their characteristics, are needed. In this thesis, we have assessed genetic structure of green turtle populations in the South-Western Indian Ocean by using genetic tools. In all, 1551 tissue samples have been collected from our study zone and from our control site French Polynesia (37 samples). All kinds if individuals were sampled (except males in reproductive phase) from 15 sampling sites including nesting, foraging, and immature development site. We used both control region of mitochondrial DNA and 6 microsatellite loci to better infer maternal and paternal lineages. We identified 29 haplotypes in the South-Western Indian Ocean. They are distributed in 3 independent and highly divergent clades, including one composed with haplotypes from Atlantic Ocean. For 7 of these haplotypes, it was the first time they were detected in the study zone. Fifteen haplotypes were previously undescribed, distributed in all the 3 clades. These new haplotypes seem to be specific to the South-Western Indian Ocean, which is then an original zone. Besides, we found a high allelic richness. These results show the South-western Indian Ocean is rich and very diversified. This region plays an important role in the global diversity of the species. The South-Western Indian Ocean is one of the two contact zones presently known between the two metapopulations of green turtles (Atlantic-Mediterranean and Indo-Pacific). This contact induces a genetic cline based on CM8 (Atlantic) and C3 (Indo-Pacific) haplotype frequencies. Analysis of the microsatellite differentiation between individuals provides evidence of genetic exchanges between the two metapopulations in the region. The South-Western Indian Ocean participates to green turtle global genetic mixing. Studying the influence of several intrinsic and extrinsic factors on population structuring provides useful information for management plan elaboration. We found no significant difference between genetic structures of foraging females and males, contrary to immature turtles which seem to be organised in 'regional pools'. This organisation could be due to both immature natal homing and influence of oceanic currents. High mitochondrial differentiation of nesting females and low global microsatellite differentiation of our samples indicate male-mediated gene flow among populations of the study zone. The genetic composition of a sampling site presents no significant variation along the year, even if we could notice some trends. Nevertheless, it can be significantly different from a year to an other one. This may result from alternation of distinct populations on the same site. We noticed different evolution in 10 or 20 years of the genetic composition depending on the sampling site. Geographic distance seems not to have significant influence on population structuring concerning microsatellite markers. Nesting females of Saziley Beach (Mayotte Island, Comoros Archipelago) present genetic divergence from females nesting in the two other sampled beaches of this island. The observed population structure shows no contradiction with the organisation of oceanic currents in the South-Western Indian Ocean. Comparing the results from the two genetic markers used, we identified 8 genetic differentiated clusters of turtles in the study zone and at least 6 distinct populations. These clusters constitute 8 potential management units (MUs) which could serve as basis in the elaboration of conservation and management plans. La tortue verte (Chelonia mydas) constitue l'un des espèces emblématiques de la vie marine, pourtant de nombreuses menaces pèsent de nos jours encore sur sa survie (braconnage, captures accidentelles). Ainsi, malgré l'essor de mesures de protection menées à travers pour sa sauvegarde, la tortue verte constitue une espèce 'en danger d'extinction' et figure dans l'Annexe I de la Convention de Washington (CITES). Afin d'élaborer des plans de gestion et de conservation qui soient efficaces, il est important d'avoir une parfaite connaissance de la biologie de la tortue verte, mais aussi de la structure de ses populations et de leurs caractéristiques. C'est dans ce cadre que s'inscrit la présente étude. L'objectif de cette étude était d'acquérir des connaissances sur la structure des populations de tortues vertes dans le sud-ouest de l'océan Indien grâce à l'utilisation de l'outil génétique. Au total, 1551 échantillons de tissu ont été collectés dans la zone d'étude et dans notre site témoin la Polynésie française (37 échantillons). Toutes les catégories d'individus ont été échantillonnées (excepté les mâles en phase de reproduction) et les 15 sites d'échantillonnage comprennent à la fois des sites de ponte, d'alimentation et de développement pour les immatures. Deux types de marqueurs ont été utilisés : la région contrôle de l'ADN mitochondrial et 6 loci microsatellites, afin d'appréhender au mieux l'apport des lignées maternelles et paternelles. Nous avons pu mettre en évidence la présence dans le sud-ouest de l'océan Indien de 29 haplotypes distincts, appartenant à trois clades fortement divergents dont l'un constitué d'haplotypes originaires de l'océan Atlantique. Parmi ces haplotypes, 7 ont été détectés pour la première fois dans la zone d'étude, et 15 autres n'ont jamais été précédemment décrits chez cette espèce. Ils sont présents dans chacun des 3 clades d'haplotypes. Ces nouveaux haplotypes semblent spécifiques à la région, et en font une zone originale. On observe par ailleurs une grande richesse allélique dans les effectifs analysés. Ces résultats montrent que le sud-ouest de l'océan Indien est une zone riche et très diversifiée. Cette région joue un rôle important dans la diversité génétique globale de l'espèce. Le sud-ouest de l'océan Indien constitue l'une des deux seules zones connues à l'heure actuelle de contact entre les deux métapopulations de tortues vertes (Atlantique-Méditerranée et Indo-Pacifique). Ce contact a entraîné la formation d'un cline génétique portant principalement sur les fréquences relatives des haplotypes CM8 (Atlantique) et C3 (Indo-Pacifique). Les résultats obtenus lors de l'analyse microsatellite de la différenciation entre les individus originaires des deux métapopulations montrent que le sud-ouest de l'océan Indien constitue une zone d'échanges génétiques entre les deux métapopulations, participant au brasage génétique de l'espèce. L'étude de facteurs, intrinsèques et extrinsèques, pouvant influencer la structuration des populations apportent de nombreuses informations qui pourraient s'avérer utiles lors de l'élaboration de plans de gestion. La structure des femelles et des mâles en alimentation ne diffère pas, contrairement à celle des immatures qui semble s'organiser en 'pools régionaux' qui seraient le fruit de l'interaction d'un comportement de philopatrie et d'une influence des courants océaniques. La forte différenciation mitochondriale des femelles en ponte et la très faible différenciation microsatellite observée à l'échelle de la région, indiquent l'existence de flux de gènes via les mâles. La composition génétique d'un site ne varie pas de manière significative au cours de l'année. Par contre, elle peut varier d'une année à l'autre, signifiant l'alternance dans certains sites de ponte de plusieurs populations distinctes. L'évolution de la composition génétique d'un groupe, au cours de 10 ou 20 ans, diffère selon le site considéré. La distance ne semble pas influencer de manière significative la structuration des populations au niveau microsatellite. Les femelles en ponte sur la plage de Saziley (Mayotte) diffèrent génétiquement de celles pondant sur les deux autres plages de l'île. La structure observée des populations est en accord avec l'organisation des courants océanique dans la région. La confrontation des résultats obtenus à partir des deux marqueurs génétiques utilisés, permet la détermination de 8 ensembles génétiquement différenciés dans la zone d'étude et l'identification d'au moins 6 populations distinctes. Ces ensembles constituent autant d'unités de gestion (MUs) potentielles qui pourront servir de base à l'élaboration de plans de gestion et de conservation. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/these-3532.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3532/ | Partager |
Organisation de la diversité génétique dans le complexe d'espèces du genre Carapa Auteur(s) : Allard, Luc Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Sciences et Technologies (Bordeaux 1) Caroline Scotti-Saintagne Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, F97387 Kourou, Guyane (France)Diplôme : Master Recherche il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Origin and maintenance of species diversity is one of the main questions in evolutive biology. Species complexes, ie sister species still exchanging genes, are common in tropical forests and contribute to this diversity. This poster describes the organization of the genetic diversity in two closely related tree species, Carapa guianensis and C. procera, which are in sympatry in French Guiana. By using a clustering method based on nuclear markers (Pritchard et al. 2000), 506 trees sampled in French Guiana have been assigned to a species. Interestingly, many individuals harbored intermediate genome and we assigned to an hybrid group. The geographic distribution of these individuals revealed the presence of a contact zone between the two carapa species in the Eastern part of French Guiana. We then analysed genetic diversity at cholroplast genome and revealed a symmetrical gene flow between the two sister species. In addition, hybridization between hybrids and parental species ar likely possible but still need validations thanks to control crosses. Within species, we finally revealed the presence of a departure from the neutral equilibrium in thedirection of a population expansion likely related to Holocene perturbations. This expansion may have contributed to the hybrid zone formation in French Guiana. L'origine et le maintien de la diversité spécifique des forêts tropicales humides est une question clé en biologie évolutive. Ce travail contribue à améliorer la compréhension de ces mécanismes à travers l'étude de la distribution de la diversité génétique de deux espèces sœurs interfertiles, le Carapa procera et C. guianensis en Guyane. L'assignation botanique des arbres échantillonnés (506) a été effectuée en adoptant une approche moléculaire qui repose sur l'analyse de la répartition des fréquences alléliques de six microsatellites nucléaires (Pritchard et al. 2000). Chaque locus présente des allèles dont les différences de fréquences entre espèces sont importantes, permettant ainsi d'envisager des outils simples de reconnaissances pour ces espèces difficilement identifiables sur la seule base de leurs caractères phénotypiques. Une zone de contact des deux espèces où les phénomènes d'hybridations sont fréquents a par ailleurs été localisée. En associant une analyse de la diversité au niveau du génome chloroplastique sur un sous ensemble d'individus (244), j'ai pu montrer que l'introgression est bidirectionnelle et que les backcross sont possibles. Les flux de gènes entre les deux espèces sont fréquents, et à l'intérieur des espèces, les populations sont peu structurées bien que la différenciation soit significative entre les sites les plus éloignés. Enfin, ce travail met en évidence que les populations de chacune des deux espèces présentent un signal d'expansion de population, avec un signal plus fort pour le C. procera, qui laisse présager une expansion récente, vraisemblablement à l'origine de la zone de contact. L'impact des évènements climatiques et/ou des activités amérindiennes des 10 000 dernières années pourrait expliquer la restriction puis l'expansion de ce genre post pionnier. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189488 hal-01189488 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189488 PRODINRA : 42333 | Partager |
Diversité, différenciation et héritabilité des caractères phénotypiques des espèces Eperua falcata et Sextonia rubra de la forêt tropicale humide guyanaise Auteur(s) : Calvo Vialettes, Leticia Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts Ivan Scotti Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Antilles-Guyane, UMR ECOFOG, 97387 Kourou, Guyane (France) Diplôme : Diplôme d'Ingénieur des Techniques Forestières il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Le stage est principalement centré sur l'étude des traits de croissance, de physiologie et de morphologie foliaire sur des populations de plantules d'Eperua falcata (en forêt et en serre ) et de Sextonia rubra (en serre) afin d' étudier la diversité et la différenciation entre pieds mères, d'une part, et l'héritabilité d'autre part. L'héritabilité est une mesure du degré de transmission d'un caractère ; elle représente (en terme statistique) le rapport de la variance phénotypique d'origine génétique. A travers une analyse de variance (ANOVA) on a pu estimer les différentes composantes de la variance (génétique et résiduelle) des traits pour les deux espèces. Les différences génétiques trouvées entre pieds mères jouent un rôle important dans la variabilité des traits. Pour E. falcata, les héritabilités obtenues nous donnent, dans certains traits, des valeurs fortes et similaires en serre et en forêt (ex. l'épaisseur) et dans d'autres, des résultats assez variables à cause de l'interaction génotype- environnement. Par contre pour le S. rubra, les valeurs d'héritabilité sont très homogènes dans la majorité des traits étudiés en serre. Cela montre que, du point de vue écologique aussi bien que du point de vue de gestion, il est indispensable de prendre en compte la variabilité individuelle et héritable, l'adaptabilité et l'adaptation au milieu, comme paramètres de tout modèle des communautés végétales de la Forêt Tropicale Humide. L'ensemble des résultats nous donne une forte motivation pour poursuivre les analyses, dans le temps ou dans la reformulation de la conception des dispositifs avec des transplantations réciproques en pleine forêt. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189280 hal-01189280 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189280 PRODINRA : 22857 | Partager |
Populations connectivity and endemism of marine species in the South-Western Indian Ocean : a focuson the Aglaopheniidae ; Connectivité et endémisme d’espèces marines dans le Sud-Ouest de l’océan Indien : le cas desAglaopheniidae Auteur(s) : Postaire, Bautisse Auteurs secondaires : Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Ecologie marine tropicale dans les Océans Pacifique et Indien (ENTROPIE [Réunion]) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université de la Réunion (UR) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de la Réunion J. Henrich Bruggemann Chloé A.-F. Bourmaud Hélène Magalon (Encadrante) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Designing biodiversity conservation plans requires knowledge on the biogeographic distribution of taxabut also accurate estimates of species richness and diversification processes. However, measuring the phyleticrichness can be biased by the use of inappropriate taxonomical characters, leading to erroneous speciesdelimitation and diversity estimates.This work explores the phyletic richness at several taxonomic levels (generic, specific and intraspecific) ofthe hydrozoan family Aglaopheniidae (Marktanner-Turneretscher, 1890), with a particular focus on the South-Western Indian Ocean. Firstly, using several newly constructed phylogenies based on mitochondrial andnuclear markers, this study reveals that the phyletic diversity of this family is at underestimated by at least 50%:all studied genera are polyphyletic or with doubtful monophyletic status. Then, using several speciesdelimitation methods based on molecular markers, it sheds light on the richness of cryptic diversity of thisfamily, enlightening the potential of using an integrative taxonomic approach on these morphologically simpleorganisms. Finally, the population genetics of an Aglaopheniidae brooding species shows a high populationsstructuring with pervasive pattern of isolation by distance at several geographic scales (several to thousands ofkilometres), implying a potentially high cryptic diversity existing in this family.The results of this work provide new insights on Aglaopheniidae diversity, underlining the potentialinfluence of reproductive mode on the phyletic diversity and diversification processes of brooding hydrozoanbrooders. This thesis further highlights the relevance of using several complementary La conservation et la gestion sur le long terme de la biodiversité nécessitent une connaissance de larépartition des taxons, mais également une estimation précise de leur diversité spécifique ainsi que desprocessus de spéciation ayant permis leur formation. Cependant, la mesure de la richesse phylétique peut êtrebiaisée par l’utilisation de caractères taxinomiques ne permettant pas de délimiter les espèces de manièreappropriée.Ce travail de thèse propose d’explorer la diversité phylétique à plusieurs niveaux taxinomiques(générique, spécifique et intra-spécifique) des Aglaopheniidae, une famille d’hydrozoaires, notamment présentedans le Sud-Ouest de l’océan Indien. Dans un premier temps, en utilisant des phylogénies basées sur plusieursmarqueurs (mitochondriaux et nucléaires), ce travail démontre que la diversité phylétique de cette famille est,au minimum, sous-estimée de moitié: tous les genres de la famille sont polyphyléthiques ou présentent un statutmonophylétique restant à confirmer. Dans un deuxième temps, l’utilisation de méthodes de délimitationd’espèces basées sur des données moléculaires met en évidence la diversité cryptique très élevée des morphoespècesétudiées, révélant l’intérêt potentiel des protocoles de taxinomie intégrative chez les organismesmorphologiquement simples. Enfin, l’étude de génétique des populations d’une espèce incubatriced’Aglaopheniidae révèle l’importance de la structuration des populations et de l’isolement par la distance chezcette espèce à plusieurs échelles géographiques (de quelques kilomètres à plusieurs milliers), impliquant unepotentielle diversité cryptique extrêmement élevée chez cette famille.L’ensemble des connaissances acquises lors de ce travail de thèse fournit un nouveau regard sur ladiversité de la famille des Aglaopheniidae, soulignant le potentiel impact du cycle de reproduction sur ladiversité phylétique et les processus de spéciation des hydrozoaires incubateurs. Cette thèse met en évidence lapertinence de l’utilisation de plusieurs procédures complémentaires de délimitation d’espèces pour étudier ladiversité des organismes morphologiquement simples. https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01359424 tel-01359424 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01359424 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01359424/document https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01359424/file/These%20manuscrit%20final.pdf | Partager |
Études génétiques menées en Amazonie : une collaboration entre la Guyane française et le Brésil Auteur(s) : Degen, Bernd Kanashiro, Milton Caron, Henri Kremer, Antoine Thompson, Ian Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Amazonia Oriental ; Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária UMR INRA / Univ. Bordeaux 1 : Biodiversité, Gènes et Ecosystèmes ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Éditeur(s) : HAL CCSD Ecole nationale du génie rural Résumé : La conservation des ressources génétiques forestières garantit le maintien d'une diversité élevée, donc l'adaptation des espèces forestières tropicales aux conditions écologiques actuelles et futures. Elle nécessite d'élaborer des stratégies appropriées à l'aménagement des forêts et, pour cela, d'appréhender tout d'abord le niveau et la structure de la diversité génétique, de comprendre et prévoir ensuite sa dynamique. C'est dans cet esprit qu'une collaboration a été entreprise entre la Guyane française et le Brésil, malgré les différences existant entre les deux systèmes de gestion. À partir de résultats sur les parcelles expérimentales de Paracou (Guyane) et Tapajós (Brésil), un ensemble intégré d'outils a été élaboré, allant d'une base de données et d'utilitaires cartographiques jusqu'à un modèle de simulation de la dynamique des structures génétiques et à un logiciel de gestion. ISSN: 0035-2829 hal-01032246 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032246 | Partager |
La diversité bactérienne évaluée par la méthode d'Arisa dans une chronoséquence de revégétalisation d'un site dégradé Auteur(s) : Rivol, Laurence Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Anne-Marie Domenach Heidy Shimann Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diplôme : DEA il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION As part of a programme of degraded soils rehabilitation, and in order to follow the biological processes connected with the soils reconstitution, it is a requisite to determine indicators able to account for the evolution of the soil. These indicators can he found on structural and/or functional characteristics of the bacterial communities, such as soil respiration, denitrification or genetic diversity. Theses descriptors are able to characterize the global community or targeted communities chosen for their importance in the ecosystem functioning. In this work, we tried to know whether soil bacteria genetic diversity was able to be a relevant indicator of the soil evolution in a rehabilitated sequence. This diversity is apprehended via a molecular technique: ARISA. A chronosequence situated on a gold mine, already experimented as part of a programme of degraded zones rehabilitation, was at our disposal. Results show that ARISA is a very sensitive technique, able to account for the bacterial community heterogeneity in a soil but unable, at the parcel scale, to discriminate the treatments nor to account for the evolution in lime of planted treatments. Lastly, the advantage of this indicator of genetic diversity may arise from its confrontation to other indicators (functional, for example). Dans le cadre de la revégétalisation d'un sol dégradé et afin de pouvoir suivre les processus biologiques liés à la reconstitution des sols, il est nécessaire de déterminer des indicateurs pouvant rendre compte de l'évolution de l'état du sol. Ces indicateurs peuvent être fondés sur des caractéristiques fonctionnelles et/ou structurales des communautés bactériennes telles que la respiration, la dénitrification ou la diversité génétique. Ces descripteurs peuvent analyser la communauté globale ou des communautés cibles choisies pour leur importance dans le fonctionnement de l'écosystème. L'objectif de ce stage était de savoir si la diversité génétique des bactéries du sol pouvait être un indicateur de l'évolution des sols au sein d'une séquence de revégétalisation. Cette diversité est appréhendée par une technique de biologie moléculaire : l'ARISA. On dispose d'une chronoséquence située sur une mine d'or étudiée dans le cadre d'un programme de réhabilitation des zones dégradées. Les résultats montrent que l'ARISA est une technique très sensible, qui rend bien compte de l’hétérogénéité des communautés bactériennes présentes dans un sol mais est incapable, à l’échelle de la parcelle, de discriminer ni les traitements ni de rendre compte de l'évolution dans le temps de ces parcelles. Enfin, l'intérêt de cet indicateur de diversité génétique pourra résulter de sa confrontation avec d'autres indicateurs (fonctionnels par exemple). https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189155 hal-01189155 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189155 PRODINRA : 9464 | Partager |
Etude de génétique des populations sur l'huître creuse de mangrove, Crassostrea gasar (Adanson, 1757), par l'apport du marqueur ITS2 Auteur(s) : Moreau, Dimitri Résumé : Le genre Crassostrea regroupe de nombreuses espèces dont la répartition mondiale s'étend sur une grande partie des régions côtières des basses et moyennes latitudes. La classification des différentes espèces décrites à partir des critères morphologiques et de répartition géographique est aujourd'hui remise en cause dans de nombreux cas par les nouvelles études utilisent les techniques récentes de biologie moléculaire. C'est en particulier grâce à l'apport des séquences génomiques variables, qu'il a été possible de déterminer différentes espèces présentes sur les côtes africaines et américaines (Lapègue & al.). La présence de l'espèce C. gasar, d'abord décrite en Afrique, a ainsi été montré en Amérique. La répartition de cette espèce sur les deux continents laisse supposer que les barrières géographiques on induit une limitation des flux géniques et donc permis une divergence génétique des populations. Pour confirmer cette hypothèse une étude génétique des populations sur 3 populations de chaque continent a donc été réalisée. Elle s'est basée sur le marqueur nucléaire ITS2, séquence non transcrite et variable du génome nucléaire. Il a donc été possible, grâce aux techniques de RFLP (restriction fragments length polymorphisme) de démontrer une forte différenciation génétique entre les deux continents. Cependant le séquençage montre une divergence nucléotidique faible (3%). Ceci laisse supposer qu'il n'y a pas de flux génique entre les deux continents, et que les populations ont divergé récemment. De plus, le polymorphisme intracontinental observé uniquement en Afrique nous laisse supposer les populations américaines seraient originaires d'Afrique. La mise au point du séquençage et la lecture de deux séquences pour des individus de chaque continent a de plus permis de sélectionner de nouvelles enzymes de restriction utilisable en RFLP pour poursuivre l'étude du polymorphisme entre les populations. Droits : 2001 Univ. La Rochelle, Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14407/11700.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14407/ | Partager |
Mise au point d'un outil génétique dans l'étude de la diversité chloroplastique d'une espèce d'arbre de la forêt tropicale humide de Guyane française : Vouacapoua americana (Aublet) Auteur(s) : Cinget, Benjamin Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université des Antilles et de la Guyane Laurent Maggia Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diplôme : DEA il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION L'étude de la répartition géographique de la diversité génétique résultant de l'histoire des populations apparaît comme fondamentale pour la conservation des espèces. Ainsi, la mise en évidence des relations phylo-géographiques au court du Quaternaire récent, au sein d'une espèce modèle Vouacapoua americana (Caesalpiniaceae), en Guyane française apporte des informations importantes sur la dynamique des populations naturelles. Dans cette étude les loci trn Q-trn S et trn Sa-trn fM sont utilisés afin de déterminer l'histoire évolutive des populations issues des refuges forestiers tropicaux. Le but principal est l'obtention des séquences après amplification PCR. L'analyse de ces séquences chez cinq populations testées a permis de mettre en évidence leur caractère hypervariable, ainsi que des régions présentant des motifs conservés répétés plusieurs fois. Les constructions phylogéographiques obtenues à partir de celles-ci accentuent la régionalisation des différents chlorotypes, existant en Guyane pour cette espèce, mise en évidence au cours de travaux précédents. Ainsi, les informations apportées par cette approche apparaissent comme complémentaires aux résultats obtenus par d'autres techniques d'analyse moléculaire. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189224 hal-01189224 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189224 PRODINRA : 16622 | Partager |
Residual genetic variability in domesticated populations of the Pacific blue shrimp (Litopenaeus stylirostris) of New Caledonia, French Polynesia and Hawaii and some management recommendations Auteur(s) : Goyard, Emmanuel Arnaud-haond, Sophie Vonau, Vincent Bishoff, Vincent Mouchel, Olivier Pham, Dominique Wyban, Jim Boudry, Pierre Éditeur(s) : Elsevier Résumé : The Latin American shrimp Litopenaeus stylirostris was introduced in three different Pacific islands (Tahiti, New Caledonia via Tahiti, and Hawaii) and hatchery-propagated for 7-25 generations to develop shrimp farming based on these domesticated stocks. Three microsatellite markers have been used in an attempt to assess the genetic bases of the populations available to start a selective breeding program. The comparison of eight hatchery stocks (five New Caledonian, two Hawaiian and one Tahitian stocks) and one wild Ecuadorian population showed a much lower variability in the domesticated stocks than in the wild population, especially in New Caledonia and Tahiti (2-3.7 vs. 14-27 alleles per locus; 20-60% vs. 90% expected heterozygosity). The Tahitian and the New Caledonian stocks share the same alleles, suggesting that the loss of alleles occurred during the common past of these populations. On the contrary, New Caledonian and Hawaiian populations share only one common allele at the three loci studied. Although the low genetic variability and the resulting inbreeding of the New Caledonian stocks do not seem to affect their present performance, the results of this study demonstrate the usefulness of the introduction of new stocks in order to increase the potential responses to new controlled or uncontrolled selective pressures. The introduction in New Caledonia of the Hawaiian domesticated stocks, which would provide the local shrimp industry with 40% of the allelic diversity of the species, is advised and preferred to the one of wild animals in order to take advantage (i) of the spontaneous selection which occurred during domestication and (ii) of their favourable sanitary "specific pathogen free" status (no presence of four viruses: WSV, YHV, IHHNV, TSV) which limits the risk of introduction of pathogens. La crevette d'Amérique latine Litopaenus stylirostris a été introduite dans trois îles du Pacifique (à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie via Tahiti, et à Hawaii), et a été ensuite reproduite en écloserie pendant 7 à 25 générations à des fins d'aquaculture. Trois marqueurs microsatellites ont été utilisés pour évaluer les bases génétiques des populations disponibles pour le démarrage d'un programme d'amélioration génétique. L'étude comparative de 8 populations domestiquées (cinq néo-calédoniennes, deux hawaiiennes et une tahitienne) et d'une population sauvage d'Equateur révèle une variabilité très réduite dans les populations d'élevage, en particulier en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti (2 à 3.7 allèles par locus au lieu de 14 à 27 en population sauvage ; 20% à 60% d'hétérozygotie au lieu de 90%). Les souches tahitiennes et calédoniennes disposent des mêmes allèles, ce qui suggère que la perte d'allèles a eu lieu lors de l'histoire commune des ces populations. A l'inverse, les populations néo-calédoniennes et hawaiiennes n'ont en commun qu'un seul allèle sur les 3 locus étudiés. Bien que la très faible variabilité génétique du cheptel calédonien ne semble pas affecter ses performances actuelles, les résultats de cette étude démontrent l'utilité de l'introduction de variabilité afin d'augmenter la capacité de réponse à de nouvelles pressions de sélection (contrôlées ou non). L'introduction des souches hawaiiennes en Nouvelle-Calédonie qui permettrait à la filière locale de disposer de 40% de la diversité allélique de l'espèce) est préconisée de préférence à celle d'animaux sauvages afin de bénéficier (i) de la sélection spontanée qu'elles ont subi lors de leur domestication et (ii) de leur statut sanitaire « specific pathogen free, SPF » (absence de 4 virus : WSV, YHV, IHHNV, TSV) qui limite les risques de transferts de pathogènes. Aquatic Living Resources (0990-7440) (Elsevier), 2003-12 , Vol. 16 , N. 6 , P. 501-508 Droits : 2003 Published by Elsevier, Paris. http://archimer.ifremer.fr/doc/2003/publication-596.pdf DOI:10.1016/j.aquliv.2003.07.001 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/596/ | Partager |
Spatial genetic differentiation among poulations of european beech (fagus sylvatica L.) in western germany as identified by geostatistical analysis Auteur(s) : Degen, Bernd Scholz, Florian Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Institute for Forest Genetics and Forest Tree Breeding ; Federal Research Centre for Forestry and Forest Products Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The spatial genetic differentiation among European beech stands in western Germany was analysed by a new method. The genetic structure at 8 enzyme gene loci of 100 sampled populations was used as data base. The data represent authors' own results and published data from 8 different studies. For 10 geographic distance classes [h] from 0 to 500 km, the average genetic distance between the populations for each single gene locus, a gene-pool distance and the semivariances of genetic diversity gam were computed. Significant deviation from random spatial genetic structure was tested by permutation analysis. In many cases (Lap-B, Mdh-B, Mdh-C and 6Pgdh-C) the mean genetic distance between stands with spatial distance up to 200 km was significantly smaller and the genetic distance between stands with geographic distances of 200 and 400 km was significantly greater than expected for random spatial genetic structure. Similar tendencies were found for the gene-pool distance and the semivariances of diversity. Kriging, as a method for spatial interpolation, was used to draw synthetic maps of the spatial patterns of allelic frequencies and genetic diversity. The influence of postglacial recolonisation and regeneration with foreign seed material on the spatial genetic patterns are discussed Forest genetics hal-01032093 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032093 | Partager |
Impact de la diversité génétique du Sugarcane yellow leaf virus (SCYLV) sur les déterminismes de résistance de la canne à sucre à la feuille jaune ; Impact of genetic diversity of Sugarcane yellow leaf virus (SCYLV) on the determinants of resistance to sugarcane yellow leaf Auteur(s) : Debibakas, Sarah Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Daugrois, Jean-Heinrich Smith-Ravin, Juliette Emilie Résumé : Les variétés modernes de canne à sucre sont d'origine bispécifique et possèdent une structure génétique complexe, aneuploïde et hautement polyploïde rendant difficile les études de résistance génétique. La feuille jaune de la canne a sucre est une maladie dont l'agent causal est le sugarcane yellow leaf virus (scylv). Ce virus a une large diversité. Seuls trois génotypes viraux, différenciables par rtpcr, ont été trouves en Guadeloupe. Les objectifs de l'étude sont d'évaluer: l/la possibilité de marquer la résistance de la plante au scylv grâce a une étude d'association pan-génomique 2/l'impact de la diversité de l'agent pathogène sur la résistance de la canne a sucre au scylv. Les études d'association ont été menées avec plus de 4000 marqueurs aflp et d'art sur quatre types de données phénotypiques (intensité et densité virale dans les feuilles et les tiges). Les phénotypes ont été mesures sur 189 variétés de cannes à sucre dans deux essais successifs dans un dispositif en trois blocs randomises. De ces variétés, 40 ont été sélectionnées et ont permis d'obtenir 10 croisements biparentaux. Les descendances obtenues ont été suivies sur deux essais. L'incidence et la diversité du scylv ont été évaluées pour les 40 variétés et les descendances. L'héritabilité au sens strict de la résistance aux scylv a été déterminée. Six marqueurs de résistance au scylv ont été identifies ainsi que deux gènes ayant potentiellement un rôle dans la résistance au virus. L'étude montre également que la résistance de la plante est variable en fonction du génotype du scylv et que cette résistance est en partie transmise aux descendances. Créer des variétés résistantes au scylv est donc possible. Modern varieties of sugarcane have a bispecific origin and a complex genetic structure, aneuploid and highly polyploid, maklng genetic resistance study uneasy to perform. Yellow leaf of sugarcane is a viral disease whose causal agent is the sugarcane yellow leaf virus (scylv). This virus has a wide range of diversity. Only three viral genotypes, distinguishable by rt-pcr, were found in guadeloupe. The objectives of this srudy are to assess: l/the possibility to find markers associated with plant resistance to scylv through a genome wide association study 2 1 the impact of the pathogen diversity on the resistance of sugarcane to scylv. Association studies have been conducted with more than 4000 aflp and dart markers on four types of phenotypic data (virus intensity and density in leaves and canes). Phenotypes were measured on 189 varieties of sugarcane in two successive trials in a three randomized complete block design. From these varieties, 40 were selected and allowed to obtain 10 biparental crosses. The offspring were followed during two trials. The incidence and the diversity of scylv were evaluated in the 40 varieties and the offspring. The narrow sense heritability of the resistance to the scylvs was determined. Six markers of the resistance to the scylv and two genes, with potential contribution in virus resistance, have been identified. The study also shows that the resistance of the plant is variable depending on the scylv genotype and that this resistance is partly transmitted to the offspring. Breeding for scylv resistance is practicable. http://www.theses.fr/2012AGUY0554/document | Partager |
Genetic diversity and spatial structure within a natural stand of a tropical forest tree species, Carapa procera (Meliaceae), in French Guiana Auteur(s) : Doligez, Agnès Joly, Helene Auteurs secondaires : Département Forêt ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Nature Publishing Group Résumé : Isozyme markers were used to characterize levels of diversity, genotypic structure and spatial genetic structure for the low-density tree species, Carapa procera (five adults per ha), within 300 ha of a continuous tropical rain forest stand. Both seed and adult stages were investigated, a high level of genetic diversity being found in both. Fixation indices showed excess homozygosity in seeds, and excess heterozygosity in adults, which might be caused by selection in favour of heterozygotes. Autocorrelation analysis of the spatial distribution of genotypes revealed no significant pattern in adults or in seeds before dispersal, and there was a high variability in correlogram shapes among alleles. This suggests that gene flow is extensive in C. procera, probably mainly through long-distance pollen dispersal, as seed dispersal is expected to be rather limited in this species (maximum distances of about 50 m). No clear-cut spatial pattern was observed in pollen allele frequencies, which supports the hypothesis of extensive pollen flow. This overall lack of structure is consistent with the data already available on the mating system of this predominantly outcroissing species. ISSN: 0018-067X hal-01032057 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032057 DOI : 10.1038/hdy.1997.124 | Partager |
Diversité génétique et adaptation au milieu chez les arbres forestiers tropicaux : étude chez le genre Virola (Myristicaceae) ; Genetic Diversity and Environmental Adaptation in Tropical Forest Trees : Study of Virola Genus (Myristicaceae) Auteur(s) : Montaigne, William Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Scotti, Ivan Scotti-Saintagne, Caroline Résumé : Le maintien de ressources génétiques suffisamment larges est nécessaire pour assurer la viabilité et le potentiel évolutif des populations naturelles. Cette thèse a le principal objectif de caractériser la diversité et la variabilité génétique chez le genre Virola (Myristicaceae) pour décrire les processus évolutifs qui en sont à l'origine. Premièrement,une étude de la régénération d'un échantillonnage exhaustif de V. michelii a été menée dans une parcelle du dispositif expérimental de Paracou ayant subi une exploitation forestière de faible intensité et comparée à une parcelle témoin. La diversité génétique mesurée à partir de marqueurs AFLP (Amplified Fragment-Length Polymorphism, N=229) en zones perturbées s'est révélée être plis grande qu'en zone non-perturbées. Puis, l'adaptation locale a été étudiée à travers ces mêmes individus et certains loci (AFLP) montrent une sélection divergente pour des environnements contrastés, indiquant un signe d'adaptation. Enfin, l'étude des niveaux de divergence génétique chez trois espèces de Virola du bouclier guyanais (V. michelii, V. surinamensis et V. kwatae) montrent que deux d'entre elles (V. surinamensis et V. kwatae) montrent de fortes similarités génétiques malgré leur distribution sur des environnements contrastés. des Flux de gènes intersécifiques ont été mis en évidence chez ces deux espèces-soeurs et l'hypothèse d'une spéciation écologique est avancée. Ce travail a permis d'aborder différents processus évolutifs à l'origine de la diversité génétique actuelle chez ces espèces forestières tropicales et peut fournir une contribution pour appréhender le devenir des populations. Genetic diversity is an essential component of biodiversity. The maintenance of sufficient genetic resources is needed to ensure the adaptive potential and the viability of natural populations. In the current context of global changes, the study of adaptation in living organisms is a key task, particularly for tropical forest trees that are dominant components (in terms of biomass and as ecological drivers) of some of the most diverse ecosystems on Earth. The main objective of this thesis is to characterize genetic diversity and genetic variability to understand the evolutionary processes that act on them. This ecological-genetic study was carried out at the interspecific and intraspecific level in the Virola genus.If overall high levels of genetic diversity are a guarantee of prosperity for the future of the species, it seems essential to perform studies on the impact of environmental disturbance on genetic diversity. In the first section, the genetic consequences of regeneration dynamics were studied in an exhaustive sample of V. michelii in a low-intensity logging plot and in a control plot at the Paracou experimental site. A greater genetic diversity, measured from AFLP markers (Amplified Fragment Length Polymorphism, N = 229), was found in perturbed areas. Because studying genetic diversity within species may be useful for understanding species adaptation to environmental changes, in the second section. I studied local adaptation in a population of V. michelii on the Paracou experimental site. A genome scan approach with AFLPs (N = 229) was conducted on 77 adult individuals and 401 juveniles to identify genetic differences between populations associated to contrasting conditions for an array of environmental variables. Some loci (N = 2) were found to be subject to divergent selection, indicating adaptation to contrasting habitats.In the third section, the study of levels of genetic divergence in three Virola species of the Guiana Shield (V. michelii, V. surinamensis and V. kwatae) was investigated for nuclear and chloroplast molecular markers. V. surinamensis and V. kwatae showed strong genetic similarities despite their contrasting habitats preferences. Coalescent analyses have revealed, on one hand, a recent divergence between these two species suggesting an ecological speciation, and one the other hand that interspecific gene flow occurs between these sister-species.This work focuses on understanding evolutionary processes shaping genetic diversity and provides a useful contribution for biodiversity conservation programs. http://www.theses.fr/2011AGUY0480/document | Partager |